amant de l'océan

[benedicte]

Amant de l’océan et enfant du soleil
Tu as ligoté son corps et fermé ses yeux
Où est-elle sa vie ?
Cheval fougueux, rebelle sans limites
Tu as dompté son corps, orienté ses idées
Où est-elle sa vie ?
Pauvre humain, pauvre fou
Qui a laissé glisser ton entrave à son cou
Compositeur fou poète sans frontières
Il méritait l’immensité
Tu ne lui offres que des barrières
Sais-tu que l’âme de l’artiste ne vit que libérée de tout
Tout son corps est extase, tout son esprit refuse
Sauras-tu respecter cette dualité qui le place hors de nous
Et le fais nous rejoindre lors de ses créations.
Pauvre humain, pauvre fou
Qui a laissé glisser ton entrave à son cou
L’homme qui est en lui exulte mais l’artiste se meurt
Disparaissent avec lui tous ses points d’attache
Tu l’as jeté dans le vide
Où est-elle sa vie ?
Peut-être auprès de toi
Mais il te faut très vite tout gérer, tout penser, le libérer de tout
Pour laisser son esprit libre de créer
Et d’offrir au monde ce qui n’appartient qu’à lui.

[Aegis]

Rien à dire de négatif: le rythme est bon, les images bien maniées..
Comment faire des reproches en poésie...
Il y a seulement une faute: "Qui a laissé glisser" et pas "laisser".
Qui est cette personne qui entrave les pouvoirs de création du poète? pas sa muse au moins? sa mère? une famille rebelle à la création?

[benedicte]

pas vu la faute c'est laissé ou laisser ? pas de muse, pas de mère pas de parents non plus juste une femme!

[mentor]

Pas de faute à "laissé glisser",
en revanche une petite à :
"Et le fais nous rejoindre"
;-)

[Aegis]

pas vu la faute c'est laissé ou laisser ? pas de muse, pas de mère pas de parents non plus juste une femme!

Oh effectivement pas de faute! autant pour moi! ça se voit que je l'ai lu tard avec le cerveau en compote!!!

[benedicte]

merci là oui grosse faute je vais rectifier. Je vais envoyer une petite nouvelle mais je ne sais pas vraiment quelle est la limite de longueur donc je vais faire au plus simple et si c'est trop long je découperai j'apprécie bien ce site j'essaie de lire le maximum de choses postées c'est souvent passionnant ça me fait plaisir d'échanger, pour moi qui suis souvent dans des endroits très dépeuplés (par choix ce n'est pas un regret) ça me permet de rencontrer plein de monde. Si un jour j'arrive à réaliser mon rêve : une ferme ouverte avec des week end de rencontre entre lecteurs, auteurs, amateurs, vous serez tous les bienvenus.

[Sahkti]

J'aime bien les répétitions de certains vers, j'aime bien le rythme.
Je trouve cependant que certaines coupures auraient été les bienvenues. Un espacement entre les lignes et hop, ton texte s'en trouvait aéré et prenait une autre dimension.

[Krystelle]

Quelques images un peu gauches ou convenues ("Cheval fougueux" "enfant du soleil"...) rompent l’harmonie du poème et la répétition des « qui », des « que » (que des barrières, ne vit que libérée de tout, dualité qui le place, Qui a laissé glisser, L’homme qui est en lui exulte, ce qui n’appartient…) alourdit considérablement le tout. La multiplication de ces pronoms relatifs reflète une volonté de dire, expliquer et bride l’imaginaire du lecteur.
Ce vers par exemple :
« Sais-tu que l’âme de l’artiste ne vit que libérée de tout »
Tout y est, c’est dit et expliqué, rien n’est suggéré. C’est en ce sens que je trouve finalement la dimension poétique plutôt limitée même si par ailleurs certains jeux de sonorités et de répétition donnent du rythme à tes lignes.
Mais ne t'en fais pas Bénédicte, je sais bien que la poèsie est un genre difficile et j'ai la critique facile... !

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