Exo du 5 décembre
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Exo du 5 décembre
Ok, c'est un peu tard pour prévenir mais ého, on va pas se laisser désinspirer par les délais. Qui en est ?
Yali- Nombre de messages : 8624
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Re: Exo du 5 décembre
moi, j'en est ;-)
Kilis- Nombre de messages : 6085
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Re: Exo du 5 décembre
Oki si ça ne commence pas avant 21 H30' et que ce n'est pas trop long !
Exigeante, moi ? Noooon.
Donc vous voyez si ça convient à tous.
Exigeante, moi ? Noooon.
Donc vous voyez si ça convient à tous.
Zou- Nombre de messages : 5470
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Re: Exo du 5 décembre
A la réflexion ,e peux commencer en cours aussi !
Zou- Nombre de messages : 5470
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Re: Exo du 5 décembre
On serait donc 5 ?
Zou- Nombre de messages : 5470
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Re: Exo du 5 décembre
moi je peux pas , je dois aller dormir( enfet je ne m'endors jamais avant 22h) peut-etre un autre fois! :-)
Re: Exo du 5 décembre
Moi j'en ai aussi, et plutôt deux qu'une...
Pouf, pouf.
Pardon.
OK pour moi aussi :-)
Pouf, pouf.
Pardon.
OK pour moi aussi :-)
Loupbleu- Nombre de messages : 5838
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Re: Exo du 5 décembre
Bonsoir toutes et tous
Yali- Nombre de messages : 8624
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Re: Exo du 5 décembre
ok mais pas si trop long, pas trop le temps ce soir
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Re: Exo du 5 décembre
Nous n'attendrons pas Zou qui fait des heures sups:-(
Yali- Nombre de messages : 8624
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Re: Exo du 5 décembre
Faut s'annoncer, alors je m'annonce, je suis là, et je suis moi.
Loupbleu- Nombre de messages : 5838
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Re: Exo du 5 décembre
Kilis, au rapport stp
Yali- Nombre de messages : 8624
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Re: Exo du 5 décembre
Kilis : nombre de personnages (pas trop tout de même)
Sahkti : genre des personnages
Loup : un objet ayant un rapport avec le temps
Christelle : un lieu ayant un rapport avec le temps
Par ordre s'il vous plaît, et l'équivoque temps météo n'est pas un hasard adonc à vous de voir
Sahkti : genre des personnages
Loup : un objet ayant un rapport avec le temps
Christelle : un lieu ayant un rapport avec le temps
Par ordre s'il vous plaît, et l'équivoque temps météo n'est pas un hasard adonc à vous de voir
Yali- Nombre de messages : 8624
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Re: Exo du 5 décembre
des majorettes
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Re: Exo du 5 décembre
Yali a écrit:Loup : un objet ayant un rapport avec le temps
Un sablier
Loupbleu- Nombre de messages : 5838
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Re: Exo du 5 décembre
ah ? :-)Krystelle a écrit:Les Açores
Yali- Nombre de messages : 8624
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Re: Exo du 5 décembre
mais ne sort pas !Yali a écrit:ah ? :-)Krystelle a écrit:Les Açores
Loupbleu- Nombre de messages : 5838
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Re: Exo du 5 décembre
Ben écoute tu me demandes un lieu en rapport avec le temps, c'est comme si tu demandais un moyen en rapport avec la manière... je sais pas moi j'ai dit ce qui me venait...
Re: Exo du 5 décembre
C'est un coup d'AçoresKrystelle a écrit:Ben écoute tu me demandes un lieu en rapport avec le temps, c'est comme si tu demandais un moyen en rapport avec la manière... je sais pas moi j'ai dit ce qui me venait...
Kilis- Nombre de messages : 6085
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Re: Exo du 5 décembre
Bien, la température automnale est supérieure de 2,9°, parait que c'est le rechauffement de la planete qui débute ou simplement c'est dû à un caprice du temps, toujours est-t-il que d'une manière ou d'une autre celà change le cours de la vie de 4 majorettes, dont une pour une raison ou une autre est en possession d'un sablier. Le tout aux Açores, ou du moins en est-il question. Voilà. J'ajoute un chien histoire de, et feu !
Yali- Nombre de messages : 8624
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Re: Exo du 5 décembre
ok c'est parti!
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Re: Exo du 5 décembre
Copies livrées à 22h30 siouplait
Yali- Nombre de messages : 8624
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Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Exo du 5 décembre
Mont-sur-Marchienne, banlieue de Charleroi, c'est jour de kermesse au pays des gangsters. Il fait chaud. La fanfare se prépare pendant que la troupe des majorettes trépigne.
- Bordel Laetitia, qu'est-ce que tu fabriques?!
- Rien! C'est juste cette saleté de jupe qui me boudine!
- Mais non...
- Mais oui!
Laetitia effectue un tour sur elle-même, on entend un craquement, léger mais réel, de tissu.
- Ben... maintenant que t'en parles, ptêt bien, oui. T'as mangé de l'andouillette ce midi?
- Heu... non, des coquillettes au jambon, pourquoi?
- De l'aérophagie peut-être. T'en penses quoi Carole?
- Hein? Je pense quoi de quoi?
- De Laetitia qui va exploser les coutures de sa jupe
- Ha dis donc, t'es pas sympa Monique!!
Laetitia commence à pleurer. Carole flanque un coup de pied à un clebs miteux venu lui renifler les mollets et prêt à lever la patte sur ses bottes blanches en synthétique.
- Non mais c'est vrai quoi! Regarde ça, elle a raison de dire que ça la boudine, on dirait une majorette gonflée à l'hélium
- Puisque c'est comme ça, allez vous faire voir, je ne défilerai pas! Rhaaa j'aurais dû écouter ma mère et pas venir! Elle m'avait bien dit qu'à cause de l'anticyclone des Açores et du réchauffement climatique et l'effet de serre et la couche d'ozone qui fond et le maïs transgénique, les gens devenaient agressifs! Je pensais pas à ce point!
Laetitia tape des pieds, Carole soupire, Monique se marre.
- Elle fond pas la couche d'ozone, elle se troue!
- Elle fond!
- Elle se troue!
- Tu m'emmerdes Monique!
Arrive Jennifer, la cheffe de la troupe. Elle agite sa baguette de majorette dans tous les sens. Y a pas à dire, elle a de l'allure.
- Ho ho, ça va les filles, on va se calmer là, c'est bientôt l'heure de parader
- Ouais...
- Quoi, t'as plus envie?
- Si mais c'est pas ça, c'est juste Monique qui arrête pas de...
- Ça suffit! Si on veut remporter le Sablier d'or de la meilleure majorette du Hainaut, faut s'activer les filles!
Carole soupire encore.
- De toutes façons, c'est chaque année toi qui le gagne alors...
- Oui mais y a un jour où elle sera vieille la Jennifer!
- Monique, t'es vraiment qu'une grue!
- Pauvre tarte!
- Vieille fille!
Ecoeurée, Laetitia gifle Monique et en perd sa baguette. En voulant la ramasser, un bruit reconnaissable entre tous se produit... accompagné d'un autre tout aussi identifiable.
- C'est pas possible, t'as dû te goinfrer de cassoulet, ô misère!
- Merde ma jupe!
- Laetitia, c'est malin, comment tu vas défiler maintenant?! Et ça va bientôt commencer en plus!
- C'est loupé pour le Sablier d'or ma grosse
- Rhouuu toi alors!!
Monique est hilare, Laetitia rouge de honte. Ou de colère. Ou bien les deux.
Arrive un type bien sapé, costume gris brillant, lunettes noires et gomina à deux boîtes + une gratuite. Il mate Laetitia, lui tourne autour, la reluque à nouveau.
- Dis-moi poulette, on t'as jamais dit que t'avais de jolies jambes?
- C'est ça, fous-toi de moi!
- Hé ho! Jamais Roberto il se moque des belles femmes!
- ...
Laetitia est toujours bien rouge, Monique observe la scène d'un oeil goguenard.
- Ça te dirait de laisser tomber ces plouquettes et de venir danser dans mon établissement trois étoiles avec vue sur la nationale?
- Plouquette toi-même le macaroni!
- Haha, t'es jalouse hein Monique qu'un type me trouve belle?!
- Ouais, c'est ça...
Roberto prend Laetitia à part et lui murmure à l'oreille des mots qui la font frissonner. Monique s'éloigne en maugréant et ne voit pas le chien de tout à l'heure qui se glisse entre ses jambes. Elle tombe et se foule une cheville.
- Saleté de chien, le défilé!
- Bon sang Monique, tu l'as fait exprès, dis, c'est pas possible autrement!
- T'as raison tiens! Aide-moi à me relever plutôt au lieu de causer pour rien
Carole fait demi-tour après avoir balancé un superbe bras d'honneur vers Monique. Un geste que le président du Comité du Sablier d'or de la meilleure majorette du Hainaut n'a pas loupé. Il exclut Carole du cortège et la prie de rentrer chez elle. De rage, elle retourne vers Monique et lui balance son pied dans le tibia.
Le lendemain, le journal publia la photo de Jennifer tenant à la main le Sablier d'Or avec pour légende "Terrassée par un malaise sans doute dû au stress et l'émotion de la victoire, la bien connue Jennifer Willems s'est effondrée et a heurté le sol de la tête, elle est aujourd'hui dans le coma"
L'année suivante, la ville de Mont-sur-Marchienne abandonna définitivement le concours du Sablier d'Or, faute de participantes, et le remplaça par celui de Miss Terril. L'histoire ne dit pas ce que devinrent les quatre majorettes...
- Bordel Laetitia, qu'est-ce que tu fabriques?!
- Rien! C'est juste cette saleté de jupe qui me boudine!
- Mais non...
- Mais oui!
Laetitia effectue un tour sur elle-même, on entend un craquement, léger mais réel, de tissu.
- Ben... maintenant que t'en parles, ptêt bien, oui. T'as mangé de l'andouillette ce midi?
- Heu... non, des coquillettes au jambon, pourquoi?
- De l'aérophagie peut-être. T'en penses quoi Carole?
- Hein? Je pense quoi de quoi?
- De Laetitia qui va exploser les coutures de sa jupe
- Ha dis donc, t'es pas sympa Monique!!
Laetitia commence à pleurer. Carole flanque un coup de pied à un clebs miteux venu lui renifler les mollets et prêt à lever la patte sur ses bottes blanches en synthétique.
- Non mais c'est vrai quoi! Regarde ça, elle a raison de dire que ça la boudine, on dirait une majorette gonflée à l'hélium
- Puisque c'est comme ça, allez vous faire voir, je ne défilerai pas! Rhaaa j'aurais dû écouter ma mère et pas venir! Elle m'avait bien dit qu'à cause de l'anticyclone des Açores et du réchauffement climatique et l'effet de serre et la couche d'ozone qui fond et le maïs transgénique, les gens devenaient agressifs! Je pensais pas à ce point!
Laetitia tape des pieds, Carole soupire, Monique se marre.
- Elle fond pas la couche d'ozone, elle se troue!
- Elle fond!
- Elle se troue!
- Tu m'emmerdes Monique!
Arrive Jennifer, la cheffe de la troupe. Elle agite sa baguette de majorette dans tous les sens. Y a pas à dire, elle a de l'allure.
- Ho ho, ça va les filles, on va se calmer là, c'est bientôt l'heure de parader
- Ouais...
- Quoi, t'as plus envie?
- Si mais c'est pas ça, c'est juste Monique qui arrête pas de...
- Ça suffit! Si on veut remporter le Sablier d'or de la meilleure majorette du Hainaut, faut s'activer les filles!
Carole soupire encore.
- De toutes façons, c'est chaque année toi qui le gagne alors...
- Oui mais y a un jour où elle sera vieille la Jennifer!
- Monique, t'es vraiment qu'une grue!
- Pauvre tarte!
- Vieille fille!
Ecoeurée, Laetitia gifle Monique et en perd sa baguette. En voulant la ramasser, un bruit reconnaissable entre tous se produit... accompagné d'un autre tout aussi identifiable.
- C'est pas possible, t'as dû te goinfrer de cassoulet, ô misère!
- Merde ma jupe!
- Laetitia, c'est malin, comment tu vas défiler maintenant?! Et ça va bientôt commencer en plus!
- C'est loupé pour le Sablier d'or ma grosse
- Rhouuu toi alors!!
Monique est hilare, Laetitia rouge de honte. Ou de colère. Ou bien les deux.
Arrive un type bien sapé, costume gris brillant, lunettes noires et gomina à deux boîtes + une gratuite. Il mate Laetitia, lui tourne autour, la reluque à nouveau.
- Dis-moi poulette, on t'as jamais dit que t'avais de jolies jambes?
- C'est ça, fous-toi de moi!
- Hé ho! Jamais Roberto il se moque des belles femmes!
- ...
Laetitia est toujours bien rouge, Monique observe la scène d'un oeil goguenard.
- Ça te dirait de laisser tomber ces plouquettes et de venir danser dans mon établissement trois étoiles avec vue sur la nationale?
- Plouquette toi-même le macaroni!
- Haha, t'es jalouse hein Monique qu'un type me trouve belle?!
- Ouais, c'est ça...
Roberto prend Laetitia à part et lui murmure à l'oreille des mots qui la font frissonner. Monique s'éloigne en maugréant et ne voit pas le chien de tout à l'heure qui se glisse entre ses jambes. Elle tombe et se foule une cheville.
- Saleté de chien, le défilé!
- Bon sang Monique, tu l'as fait exprès, dis, c'est pas possible autrement!
- T'as raison tiens! Aide-moi à me relever plutôt au lieu de causer pour rien
Carole fait demi-tour après avoir balancé un superbe bras d'honneur vers Monique. Un geste que le président du Comité du Sablier d'or de la meilleure majorette du Hainaut n'a pas loupé. Il exclut Carole du cortège et la prie de rentrer chez elle. De rage, elle retourne vers Monique et lui balance son pied dans le tibia.
Le lendemain, le journal publia la photo de Jennifer tenant à la main le Sablier d'Or avec pour légende "Terrassée par un malaise sans doute dû au stress et l'émotion de la victoire, la bien connue Jennifer Willems s'est effondrée et a heurté le sol de la tête, elle est aujourd'hui dans le coma"
L'année suivante, la ville de Mont-sur-Marchienne abandonna définitivement le concours du Sablier d'Or, faute de participantes, et le remplaça par celui de Miss Terril. L'histoire ne dit pas ce que devinrent les quatre majorettes...
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Re: Exo du 5 décembre
S.O.S.
Trouvé dans un sablier d’une taille considérable et d’une forme inhabituelle, tout en longueur, comme deux petites bouteilles collées l’une à l’autre par le goulot. Autre curiosité : le sablier fut retrouvé échoué quelque part au bord du Saint-Laurent.
Personne ne lira ce message, ridicule appel au secours. Peut-être vous?
Si personne ne vient, il les tuera. C’est certainement fait. Alors, venez, je vous en prie….
Venez !
Pour vous c’est déjà plus que demain, mais peut-être qu’il ne sera pas trop tard. Vous êtes notre seul espoir, le cyclone en approche de ces îles de galère a déjà détruit tout autre mode de communication.
Oui, île de galère sous des airs de princesse alanguie ! La paresse cache la torpeur. Et la torpeur de la pensée accouche des monstres de l’imagination… jusqu’à ce qu’ils quittent la simple… virtualité (c’est comme ça qu’on dit je crois).
L’inactivité sous la chaleur, la glande sur la plage, les rires dans les vagues, et tout ce que vous voulez, ça n’a qu’un temps. La réalité et ses merdes ne sont jamais loin, sous le sable ; juste sous le sable oui.
Il me reste quelques minutes avant que l’un ou l’autre me trou(v)e.
Alfonso est devenu fou. Ou peut-être n’est-ce qu’un mot pour se dissimuler la vérité de sa violence. Celle qui se tapit même derrière le visage le plus angélique et séduisant. Une pichenette, et hop elle jaillit comme le djinn hors du vase de Salomon. C’est à l’un d’eux qu’il fait penser, bedonnant, suant et animé d’une haine soudaine contre nous. Cet automne psychotique ou dérangé comme vous voulez, ça a dû tout chambouler en lui.
Je revenais tout juste de la plage, dissimulant tant bien que mal l’usure inavouable de mon corps. Je l’ai vu repartir en trombe dans sa 4x4. Dans le Bungalow il n’y avait plus personne.
Ce n’est pas la première fois.
Patricia, il l’a violée, la semaine dernière. Depuis elle n’a plus quitté son lit, elle refusait de voir le jour s’éteindre.
C’est incroyable : un homme peut-il encore désirer une femme marquée par une vie déliquescente et lavée de toute fraîcheur ? un homme ça peut encore vouloir baiser une chair ramollie par les excès, cramoisie par le soleil ? un corps qui se ment tant et plus par des artifices, sans y parvenir lorsqu’il est relégué à sa nudité ?
Barbara a échappé à son couteau, par deux fois déjà.
Anna tente d’éviter ses regards concupiscents… elle sera la prochaine.
Nous avons voulu oublier le démenti de notre gloire passée aux Açores. C’était un autre rêve, histoire de faire revivre ces vieux fantasmes du temps où nous étions majorettes. C’est si loin maintenant. Nous n’y avons pas trouvé l’amour fou. Juste ces passades presque adolescentes. A nos ages, c’est pitoyable.
Nous n’y avons trouvé encore et toujours que notre reflet délabré et notre médiocrité.
Où est-elle la belle vie ?
Apportez-la si vous pouvez.
Sinon c’est pas grave : l’automne, tout chaud et ensoleillé, soit-il apporte l’hiver dans ses bagages. Ce sera peut-être mieux pour nous toutes.
Reste plus qu’à jeter ce message à la mer. Le sablier de Barbara (d’où il sort ?) fera l’affaire. C’est mieux qu’une bouteille, et plus repérable. En espérant que la tornade ne le saborde pas.
S’il vous plaît, prenez la bonne décision.
Le baiser d’un automne déguisé en printemps est une cruelle traîtrise.
Re: Exo du 5 décembre
c'est du vite fait
d'ailleurs y a au moins une coquille: il faut lire: "Anna tente" pas "Anna et tente" pfffffffffffffffffffffff
d'ailleurs y a au moins une coquille: il faut lire: "Anna tente" pas "Anna et tente" pfffffffffffffffffffffff
Re: Exo du 5 décembre
corrigé! :-)Aegis a écrit:c'est du vite fait
d'ailleurs y a au moins une coquille: il faut lire: "Anna tente" pas "Anna et tente" pfffffffffffffffffffffff
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Re: Exo du 5 décembre
Poivron à la Fête de la Betterave
Poivron, le chien bien-aimé de son propriétaire, se planque depuis une heure. Depuis 11heures, il a pris connaissance des sombres projets de son maître : aller à la Fête de la Betterave à Ramillies. Il est bien arrimé à son os, et n’a aucune intention d’en bouger, c’est certain. Mieux : il a la ferme intention de rester. Le problème, c’est qu’il est tombé chez un propriétaire, certes fort gentil, mais qui n’a pas assez de flair pour comprendre que Poivron, lui, a des intentions. Et, fort de sa croyance que les chiens, ça aime se promener, surtout lorsqu’il fait estival en automne, et que c’est la fête de la betterave en pleine campagne, il saisit la laisse, franchit la porte du jardin en sifflotant, et se dirige tout droit vers Poivron.
Pendant ce temps, les quatre majorettes de la troupe de Ramillies attendent le signal dans une classe de l’école. Elles se réjouissent d’une météo clémente, leur accordant une ultime occasion de faire sautiller leurs gambettes gainées de dentelles avant la saison prochaine.
Ce que personne ne savait, c’est que Poivron, depuis quelques années, est sensible de la vessie. Très régulièrement, de plus en plus souvent, il doit se soulager, Le réchauffement de la planète sans doute.. À moins que ce ne soit l’âge ? Toujours est-il que de ses fragilités physiologiques, son propriétaire n’a cure et, après les avoir agrippés lui et son os, ils les a ligotés à la laisse, et emmenés à la fête, sans se demander pourquoi donc, ce chien sous ses airs de bête, semblait vouloir dire non.
C’est ainsi que ce jour là, après avoir négligemment arrosé tour à tour la grosse caisse de la fanfare, une jante brillante d’une BMW posée là pas par hasard, et un casier de bière, il s’en fut, ignorant et heureux d’enfin quitter ces lieux trop agités pour lui.
Poivron ne savait pas que la grosse caisse, sous ses airs de cible provocatrice, allait être portée par un porteur impulsif qui, sentant l’odeur d’urine allait lâcher son instrument sur une des majorettes, pour ensuite la secourir et l’épouser (oui, c’est gros, je sais, mais bon, parfois les rencontres, c’est con comme ça.. ).
Poivron ignorait tout autant que la jante était celle d’un BMW astiquée avec amour par une majorette dépressive dont les journées précédentes étaient marquées du sceau du malheur, et pour qui une goûte était suffisante pour quitter la fanfare de Ramillies, le club des majorettes, et même le monde. (Tout aussi gros, j’avoue. Ceci dit, la goûte, qui entraîne la goûte, qui entraîne le vase, nous ne sommes pas tous égaux, alors allez savoir… ).
Poivron enfin, se soulageant sur un casier, provoqua un mouvement de fureur chez un barman impulsif, qui vit rouge et tenta d’atteindre le coupable à grands coups de brosse. Heureusement pour Poivron, une majorette en grands mouvements dans son défilé prit hélas le manche sur la tête, et quelques poils durs dans les yeux, la rendant à tout jamais aveugle. (bon, d’accord, là je m’arrête).
Toujours est-il que, orpheline de sa troupe, la quatrième majorette prit la voie du Club de Liernu, où elle fut très vite reconnue et aimée pour son talent et ses longues jambes.
Poivron, quant à lui, grignote son os. Il pense au Grand Feu du mois d’avril, et à son cortège de chevaliers.
Poivron, le chien bien-aimé de son propriétaire, se planque depuis une heure. Depuis 11heures, il a pris connaissance des sombres projets de son maître : aller à la Fête de la Betterave à Ramillies. Il est bien arrimé à son os, et n’a aucune intention d’en bouger, c’est certain. Mieux : il a la ferme intention de rester. Le problème, c’est qu’il est tombé chez un propriétaire, certes fort gentil, mais qui n’a pas assez de flair pour comprendre que Poivron, lui, a des intentions. Et, fort de sa croyance que les chiens, ça aime se promener, surtout lorsqu’il fait estival en automne, et que c’est la fête de la betterave en pleine campagne, il saisit la laisse, franchit la porte du jardin en sifflotant, et se dirige tout droit vers Poivron.
Pendant ce temps, les quatre majorettes de la troupe de Ramillies attendent le signal dans une classe de l’école. Elles se réjouissent d’une météo clémente, leur accordant une ultime occasion de faire sautiller leurs gambettes gainées de dentelles avant la saison prochaine.
Ce que personne ne savait, c’est que Poivron, depuis quelques années, est sensible de la vessie. Très régulièrement, de plus en plus souvent, il doit se soulager, Le réchauffement de la planète sans doute.. À moins que ce ne soit l’âge ? Toujours est-il que de ses fragilités physiologiques, son propriétaire n’a cure et, après les avoir agrippés lui et son os, ils les a ligotés à la laisse, et emmenés à la fête, sans se demander pourquoi donc, ce chien sous ses airs de bête, semblait vouloir dire non.
C’est ainsi que ce jour là, après avoir négligemment arrosé tour à tour la grosse caisse de la fanfare, une jante brillante d’une BMW posée là pas par hasard, et un casier de bière, il s’en fut, ignorant et heureux d’enfin quitter ces lieux trop agités pour lui.
Poivron ne savait pas que la grosse caisse, sous ses airs de cible provocatrice, allait être portée par un porteur impulsif qui, sentant l’odeur d’urine allait lâcher son instrument sur une des majorettes, pour ensuite la secourir et l’épouser (oui, c’est gros, je sais, mais bon, parfois les rencontres, c’est con comme ça.. ).
Poivron ignorait tout autant que la jante était celle d’un BMW astiquée avec amour par une majorette dépressive dont les journées précédentes étaient marquées du sceau du malheur, et pour qui une goûte était suffisante pour quitter la fanfare de Ramillies, le club des majorettes, et même le monde. (Tout aussi gros, j’avoue. Ceci dit, la goûte, qui entraîne la goûte, qui entraîne le vase, nous ne sommes pas tous égaux, alors allez savoir… ).
Poivron enfin, se soulageant sur un casier, provoqua un mouvement de fureur chez un barman impulsif, qui vit rouge et tenta d’atteindre le coupable à grands coups de brosse. Heureusement pour Poivron, une majorette en grands mouvements dans son défilé prit hélas le manche sur la tête, et quelques poils durs dans les yeux, la rendant à tout jamais aveugle. (bon, d’accord, là je m’arrête).
Toujours est-il que, orpheline de sa troupe, la quatrième majorette prit la voie du Club de Liernu, où elle fut très vite reconnue et aimée pour son talent et ses longues jambes.
Poivron, quant à lui, grignote son os. Il pense au Grand Feu du mois d’avril, et à son cortège de chevaliers.
Sacha- Nombre de messages : 72
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Re: Exo du 5 décembre
zut, il faut un accent à 'a' dans mon titre, ... Une faute dans le titre, c'est bête ça!
Sacha- Nombre de messages : 72
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Re: Exo du 5 décembre
corrigé aussi!Sacha a écrit:zut, il faut un accent à 'a' dans mon titre, ... Une faute dans le titre, c'est bête ça!
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Re: Exo du 5 décembre
Sahkti a écrit:corrigé! :-)Aegis a écrit:c'est du vite fait
d'ailleurs y a au moins une coquille: il faut lire: "Anna tente" pas "Anna et tente" pfffffffffffffffffffffff
Mirchii!!
Re: Exo du 5 décembre
Merci beaucoup!
Sacha- Nombre de messages : 72
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Re: Exo du 5 décembre
Ah si margot…
Elles sont quatre, quatre majorettes réfugiées sous un abribus à Ponta Delgada à attendre ledit bus, quatre sans compter un chien taiseux qui, sans doute séduit par ces quatre-là encore en tenue de parade, sans doute attiré par les strass, les a suivi jusqu’ici. Ou est-ce parce qu’il pleut, et que ce chien-là ne veut pas se mouiller le poil, ne veut pas se tremper les pattes…
La première se plaint de la chaleur, dit :
— Fait chaud.
La seconde ajoute
— Fait chaud à crever.
La troisième précise que tout ça c’est la faute du réchauffement de la planète :
— C’est la faute du réchauffement de la planète, elle répète.
La quatrième se tait.
On ne peut jamais compter sur elle de toute façon, c’est même à contrecœur qu’on l’a amené là. Ah si seulement Margot avait pu venir, ah si seulement Margot n’était pas tombée malade…
La première redit, tandis que le chien se tait :
— Fait chaud.
La seconde ajoute, décoinçant la ficelle de son string des dessous de ses collant résillés :
— Fait chaud à crever, oui.
La troisième reprécise que tout ça c’est la faute du réchauffement de la planète :
— C’est la faute du réchauffement de la planète, 2,9° en moyenne et en plus, pour la saison, pensez que c’est pas normal, elle fait.
La quatrième informe les trois autres que c’est pas si grave le temps, qu’il pleuve, qu’il vente, qu’importe puisqu’elle a pensé à prendre son sablier, alors le temps ; elle peut comme qui dirait un peu compter sur lui.
La première secoue la tête navrée, pense, « ah si seulement Margot n’était pas tombée malade », ajoute :
— Fait chaud.
La seconde renchérit :
— Fait chaud à crever même.
La troisième inquiète, s’inquiète de cette histoire de sablier, se penche à l’oreille de la quatrième comme pour la réconforter, lui préciser que les sabliers, c’est comme le reste :
— C’est la faute du réchauffement de la planète
Et toujours le chien se tait.
Et toujours la pluie tombe.
Et jamais ne passe un bus.
Yali- Nombre de messages : 8624
Age : 59
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Exo du 5 décembre
J’ai toujours rêvé d’être majorette, jouer du pompon ou de la baguette, défiler au rythme des timbales, danser sur des airs de fanfares.
C’est un rêve comme un autre. Un de ceux qu’on nourrit secrètement, le soir, en s’endormant.
Alors quand je ferme les yeux, je m’y vois.
Avenue Champs Elysées, un soir de 14 juillet.
A ma droite, Miss Saintonge, venue exprès de sa Vendée natale pour la grande parade. A ma gauche Evelyne Delhia, je sais pas ce qu’elle fout là, mais c’est un rêve, n’oubliez pas. Il y a aussi la Princesse de Monaco, Stéphanie de son prénom, et puis ma mère. Elle non plus elle n’a rien à faire sur l’avenue des Champs Elysées un soir de 14 juillet mais maman est toujours là, allez savoir pourquoi.
20h15, derniers préparatif. Inventaire du matériel. Miss Saintonge au rapport !
— Pompons ?
— J’ai
— Baguettes ?
— J’ai
— Patin à roulettes ?
— J’ai pas
Et hop, je renvoie Miss Saintonge dans les confins des marais vendéens. Faut pas déconner, elle s’est cru où l’estafette ? On peut pas défiler sans patins, non mais…
L’homme-orchestre entre en scène, joue les premières notes de la Marseillaise. Y a gourage comme qui dirait, c’est pas tout à fait ce qu’on attendait. Qu’importe, Evelyne Delhia, Stéphanie de Monaco, maman et moi, entamons en chœur et à l’unissons un « Allons enfants de la Patrie » enjoué et rythmé…
Y a des moments dans la vie où tout bascule, en moins de deux et pour trois fois rien : une Princesse qui se plante, ressort d’on ne sait où un vieux refrain des années quatre vingt « Comme un ouragan, la tempête en moi etc etc etc… » et c’est un rêve qui s’éffondre.
Evelyne Delhia panique, en perd son latin, agite ses pompons en débitant la météo : l’anticyclone des Açores remonte vers le nord, un léger sud-sud-ouest dissipe les nuages, évacue tout risque d’ondée locale… Les températures automnales sont extrêmement élevées, en même temps c’est pas étonnant pour un 14 juillet.
Maman s’impatiente, chausse ses patins, s’élance seule au milieu des Champs Elysées, un sablier entre les dents, enchaîne triple boucle piqué, flip arrière et saut de biche avant de s’écraser lourdement sur le sol.
J’ai chaud, très chaud, je dégouline d’angoisse.
Sur le bitume, maman continue à remuer du bâton, les quatre fer en l’air. A côté d'elle : le sablier.
C’est la fin.
La fin d’un rêve.
C’est un rêve comme un autre. Un de ceux qu’on nourrit secrètement, le soir, en s’endormant.
Alors quand je ferme les yeux, je m’y vois.
Avenue Champs Elysées, un soir de 14 juillet.
A ma droite, Miss Saintonge, venue exprès de sa Vendée natale pour la grande parade. A ma gauche Evelyne Delhia, je sais pas ce qu’elle fout là, mais c’est un rêve, n’oubliez pas. Il y a aussi la Princesse de Monaco, Stéphanie de son prénom, et puis ma mère. Elle non plus elle n’a rien à faire sur l’avenue des Champs Elysées un soir de 14 juillet mais maman est toujours là, allez savoir pourquoi.
20h15, derniers préparatif. Inventaire du matériel. Miss Saintonge au rapport !
— Pompons ?
— J’ai
— Baguettes ?
— J’ai
— Patin à roulettes ?
— J’ai pas
Et hop, je renvoie Miss Saintonge dans les confins des marais vendéens. Faut pas déconner, elle s’est cru où l’estafette ? On peut pas défiler sans patins, non mais…
L’homme-orchestre entre en scène, joue les premières notes de la Marseillaise. Y a gourage comme qui dirait, c’est pas tout à fait ce qu’on attendait. Qu’importe, Evelyne Delhia, Stéphanie de Monaco, maman et moi, entamons en chœur et à l’unissons un « Allons enfants de la Patrie » enjoué et rythmé…
Y a des moments dans la vie où tout bascule, en moins de deux et pour trois fois rien : une Princesse qui se plante, ressort d’on ne sait où un vieux refrain des années quatre vingt « Comme un ouragan, la tempête en moi etc etc etc… » et c’est un rêve qui s’éffondre.
Evelyne Delhia panique, en perd son latin, agite ses pompons en débitant la météo : l’anticyclone des Açores remonte vers le nord, un léger sud-sud-ouest dissipe les nuages, évacue tout risque d’ondée locale… Les températures automnales sont extrêmement élevées, en même temps c’est pas étonnant pour un 14 juillet.
Maman s’impatiente, chausse ses patins, s’élance seule au milieu des Champs Elysées, un sablier entre les dents, enchaîne triple boucle piqué, flip arrière et saut de biche avant de s’écraser lourdement sur le sol.
J’ai chaud, très chaud, je dégouline d’angoisse.
Sur le bitume, maman continue à remuer du bâton, les quatre fer en l’air. A côté d'elle : le sablier.
C’est la fin.
La fin d’un rêve.
Re: Exo du 5 décembre
je dois vous quitter un moment, vous commenterai plus tard, belle nuit si vous êtes partis quand je reviens!
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
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