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Framhal

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Krystelle
Loupbleu
Giny
Framhal
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Message  Framhal Mer 29 Mar 2006 - 17:01

Bonzour Bonzour ! Je suis un chtit nouveau ! Et je poste mes trois textes préférés :

Chapitre I



L’enfant de mes petits-enfants venait d’avoir dix ans. Je choisis une carte postale à fleurs, et écrivis :



« Bonjour Paul,

ces quelques fleurs te disent Bon et Joyeux Anniversaire, pour tes dix printemps. Que deviens-tu ? Il me semble que cette année tu entrais en sixième. Comment ça va ? Tu dois bien travailler malgré le changement. Envoie-moi un petit mot – ça me fera plaisir – pour me dire ce que tu fais. Je ne me fais pas de souci pour toi : tu travailles toujours aussi bien en classe. Mais cette année c’est peut-être un peu plus dur Tu embrasseras tes parents et ton frère pour moi. Avez-vous commencé à prendre les chaussons de nuit que je vous ai tricotés et envoyés ? Est ce qu’ils sont chauds ? Je te fais de gros gros bisous et peut-être à bientôt. Grand-mère Augusta »



J’espérais encore une réponse. Pour ses neuf ans, il ne m’avait pas répondu. Pour ses huit ans non plus. En fait, il ne m’avait répondu qu’une fois. Par téléphone. Depuis, ses parents avaient changé de numéro et avaient oublié de me le donner. Cette nouvelle génération était étourdie. Mes petits enfants ne donnaient pas de nouvelles. Depuis que j’étais en maison de retraite.




Chapitre II



Une cloche sonna dans le couloir. J’ouvris la porte. Une infirmière arrivait avec le plateau-repas. Elle dut pousser mon fauteuil roulant pour passer. Elle m’installa correctement. Puis elle sortit.



Je me fis rouler vers la fenêtre, par laquelle je jetai le repas, gardant uniquement le dessert. Les repas, ici, étaient immangeables. Mais il fallait bien que je mange quelque chose, c’est pourquoi j’avalai le dessert.



Ensuite, par un effort insoutenable, j’allai jusqu’à la sonnette pour appeler une aide-soignante. C’était l’heure de prendre mon médicament contre la toux qui m’avait saisie depuis près d’une semaine. Je savais que j’avais le temps de faire une sieste avant que quiconque n’arrive.



Le médicament en question était un comprimé bleu dans une grande boite verte. Pourquoi le vert ? Sans doute pour contraster avec l’inscription écrite en majuscule gras rouge, « RESPECTER LA DOSE PRESCRITE ». C’était de la provocation.





Chapitre III



Plus tard dans l’après-midi, une infirmière m’emmena à la « réunion du cinquième ». C’était une réunion que les vieillards les plus actifs avaient créé pour soutenir ensemble la solitude. Elle avait lieu dans notre étage, le cinquième, et regroupait tous les pensionnaires qui voulaient venir. Nous n’étions souvent pas plus d’une quinzaine, quasiment toujours les mêmes, et nous commencions à bien nous connaître.



Le déroulement de cette réunion était celui-ci : chacun son tour, l’un après l’autre, nous lisions les lettres que nos familles nous avaient écrites. Les autres s’étaient habitués à ce que je n’apporte jamais rien. Ils ne s’en offusquaient pas. Ils comprenaient.



Cette fois-ci, ce fut une vieille dame particulièrement ridée qui nous lut :



« Chère Berthe,

J’espère qu’ici tu vas bien, que tu ne te sens pas trop seule et que tu parles aux autres pensionnaires. Nous te verrons bientôt je crois ! Quel temps avez-vous ? Nous, ici, nous avons un beau soleil et les enfants sortent de la maison. Nous avons planté des orangers et des poiriers dans des serres spéciales, et les enfants s’en occupent. Nous avons aussi installé un terrain de foot, et les enfants y jouent souvent.

Nous cherchons toujours une maison de vacances, mais par ici aucune maison ne nous convient. Notre conseiller financier nous demande d’acheter petit, car le terrain coûte de plus en plus cher. Moi, je pense que le succès de notre entreprise peut compenser le prix d’une maison. Et toi, qu’en penses-tu ? Ta petite fille Catherine. »



Je détestai cette lettre. Le mot le plus utilisé était « nous ». Je faillis bénir mes petits enfants de ne pas m’envoyer des lettres comme celles-ci. L’instant d’après, je me demandai comment j’avais pu avoir cette idée. J’écoutai les autres lettres avec appétit.





Chapitre IV



à l’appel du dernier repas de la journée, les retraités se séparèrent, et je rentrai dans ma chambre. L’infirmière qui m’y conduit me prépara le plateau. Quand elle fut sortie, je mangeai le dessert, jetai le reste par la fenêtre, à côté de laquelle je restai, n’ayant pas la force de bouger plus. Je regardai au dehors.



Il faisait nuit. Seuls les lampadaires de la ville formaient cette guirlande de lumière étendue sur la plaine. Juste sous la fenêtre se trouvait la poubelle qui avalait mes repas pour grossir. La majorité de ma vue était prise par le parking de la maison de retraite. Il n’y avait pas un chat à l’extérieur.



Soudain, j’entendis un bruit. Une bande de jeunes venait d’apparaître. Ils tenaient chacun dans leur main une bouteille d’alcool. L’un d’eux cria : « Pas par ici, c’est la maison des débris ! »






Chapitre V



Un an plus tard…



Le médecin m’avait laissée seule, la télévision allumée sur ARTE. Un débat sur la résistance. Tous les gens qui parlaient du temps de la guerre avaient mon âge. Si j’avais été à l’intérieur de cette petite boite, j’aurais eu tellement de choses à dire ! Je l’avais connue, moi, la résistance. Les combats, je ne les avais pas vus de mes yeux, on y refusait les filles. Mais j’avais fait tellement de choses ! J’étais célèbre pour mon activité. Et la seule chose qui me poussait à agir était la pensée : « Je ne peux pas laisser à mes enfants une France comme celle-la. »



Nous sommes restés anonymes. Les descendants de cette période nous ont oubliés. Nous sommes la mémoire de la société, et aujourd’hui, nos petits enfants ne répondent plus à nos lettres.



Les enfants de nos petits enfants, eux, peut-être, on peut leur faire comprendre. J’écrivis la lettre d’anniversaire :







« Cher Paul,

Que ma carte te porte tous mes vœux et souhaits les meilleurs et les plus sincères pour ton onzième anniversaire. Que deviens-tu ? Tu as repris la classe, je pense que tu travailles toujours bien. Quel temps fait-il à Périgueux ? Ici nous avons de l’eau, du vent, c’est vraiment pas beau. Il faut rester dans la chambre, le temps paraît long. Tu embrasseras papa et maman pour moi. Je pense souvent à vous tous. A toi je fais de gros gros bisous. Grand-mère Augusta »



J’avais besoin d’une réponse. Je ne comprenais pas pourquoi, mais je devais avoir entre les mains une réponse, quelle qu’elle soit. Je sonnai pour qu’on vienne m’emmener en ballade dehors pendant qu’il faisait beau. Car le beau temps n’allait pas durer.



Un jeune de la maison vint me prendre. Il ne fut que trop facile de l’obliger à me faire passer devant les boites aux lettres, et de les vider pendant qu’il était occupé à démêler le pied que j’avais fait exprès de m’accrocher dans le filet du dessous du fauteuil roulant.



Enfin, j’avais des réponses ! Je les cachai sous ma veste. Elles n’étaient pas destinées à ma personne, certes, mais elles auraient pu. La ballade à l’extérieur fut quelque peu écourtée par le mauvais temps. Revenu dans ma chambre, je les lus toutes. Toutes les lettres de la maison de retraite.



A mesure que je lisais, un sentiment indescriptible me prenait.





Chapitre VI



L’administration remua ciel et terre pour retrouver les lettres. Les retraités étaient en colère. Les familles aussi. Mais comment pouvais-je dire, que je les avais déchiquetées et jetées à la poubelle ? D’ailleurs personne ne m’interrogea, ni même me soupçonna de quelque chose.



La vie finit par reprendre son cours normal. Mais le silence de ma famille, que j’avais vue naître, me pesait de plus en plus, si bien que ce qui devait arriver arriva : je tombai malade. Une maladie psychologique, insoignable par un médecin classique.



Cette maladie était tout simplement nouvelle, et jamais vue. Elle atteignit bientôt le cœur, et je fus transférée dans une chambre d’hôpital. Deux jours passèrent, où je restai allongée pendant qu’on me soignait, puis un vieux médecin arriva, la mine sombre, et m’apprit qu’il faudrait qu’on m’opère. Ses pensées étaient transparentes. Il pensait : « Pourquoi opérer une vieille dont la mort n’est qu’une question de jours ? »



Malheureusement pour lui, la loi française était claire. L’opération eut lieu le lendemain, et, le surlendemain, on m’indiqua qu’on ne pouvait plus rien faire, et qu’on allait me retransférer dans ma chambre dans la maison de retraite.





Chapitre VII



Je refis le chemin hôpital – maison des débris en ambulance. On me descendit avec une extrême délicatesse sur mon fauteuil roulant. On me monta au cinquième étage. Avec nous dans l’ascenseur, il y avait une dame que je commençais à connaître, particulièrement ridée, qui nous lisait souvent des lettres dans les réunions du cinquième. Elle avait un sourire aux lèvres. Elle avait gagné. Cette maison de retraite était un lieu de duels : celui qui survivait le plus longtemps avait gagné.

Soudain, l’ascenseur s’arrêta, la porte s’ouvrit, et je fermai les yeux : là-bas, devant ma chambre, j’avais distingué une femme, un homme et un enfant. Ma famille. Ma seule famille. Ma seule famille encore en vie. Mes héritiers. Non, non. Ce n’était pas possible. Ce n’était pas eux.



Ils entrèrent avec moi dans ma chambre. Personne ne dit « bonjour » à personne, comme si nous nous étions déjà vus. Le médecin nous laissa seuls ensemble. Sans rien dire, la femme prit mon médicament pour la toux, lut en elle-même l’inscription en majuscule, versa l’intégralité des comprimés sur la petite table du repas.



Le garçon vit son père me proposer le tas de comprimés, il me vit les avaler un par un, une expression de souffrance sur le visage à chaque fois que l’une des petites pastilles bleues me passait dans la gorge. Il m’entendit aussi lui cracher :



« Le jour où tes parents mourront, reviens admirer ma tombe. Enlève son socle. Tu entendras mon esprit te haïr et ma bouche te narguer. »

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Message  Framhal Mer 29 Mar 2006 - 17:02

Le romantisme disparaît





Je signale aux lecteurs qu'aucune étude sur le sujet n'a été menée, j'ai écrit ce présent ouvrage simplement sur un coup de tête ( ).





1] Quel romantisme ?



Le romantisme dont je parle n'est pas la période historique, mais bien plutôt le caractère tendant à parler de l'amour sous une forme "fleur bleue", s'intéressant beaucoup à la joie de serrer l'âme soeur dans ses bras et la peine à la voir disparaître, bref, s'intéressant beaucoup aux sentiments autour de l'amour, et aux actions permettant l'épanouissement de ces sentiments ( style aller sous le balcon de sa dulcinée pour lui chanter une sérénade, qu'est-ce-que vous alliez penser à par ça ? ).



2] Le romantisme au Moyen Age...



On ne relativisera jamais assez. Les contes Moyen âgeux sont bourrés gaiement de romantique tout plein, notamment quand l'histoire commence à s'intéresser à de preux chevaliers sans beurre et sans reproche, profil type du "gentleman" d'époque. Cependant, une petite réserve s'impose face à cette image. Les chevaliers étaient des hommes forts, de haute carrure, assez puissants pour porter leur armure de quelques dizaines de kilos, coureurs de femmes, et ils n'hésitaient pas tellement à profiter de leurs atout naturel pour voler ou piller et grappiller quelques vivres et écus, mot signifiant ici plus de l'argent qu'un bouclier protecteur de certains coups portés dans ces guerres innombrables, qui étaient tout simplement à l'époque l'autre façon de faire de la politique, mais je m'égare.

Pourtant, et c'est ma spécialité, il faut surrelativiser. Ne pas s'arrêter à cette image violente et peu gracieuse de ce que furent les chevaliers, ils ne le méritent pas. Transportez-vous durant la guerre de 100 ans. Ça nous rajeunis pas, je sais. Une petite bataille, comme des milliers d’autres, sauf que cette fois-ci, les Anglais se décident à attaquer un duché fort de France, et pour cause : c’est le duché du duc possédant le plus de chevaliers à son service, et les chevaliers constituent l’atout principal des français dans cette guerre. La bataille commence, loin du château du duc, et les archers Anglais font leur travail. Bientôt, tous les 150 chevaliers se font capturer prisonniers. Le commandant Anglais signe un accord avec les chevaliers prisonniers : il les libère à condition qu'ils reviennent se battre contre leur duc quelques jours plus tard. Les jours passent, l'heure de la bataille arrive, et tous les chevaliers sont présents. Tous ! Pas un seul n'a filé à l'Anglaise. Les chevaliers ne sont pas tous des brutes coureurs de femmes. Beaucoup ont un sens de l'honneur digne du meilleur conte chevaleresque. D'ailleurs, tout cela est d'époque. Le romantisme comme le sens de l'honneur. C'est l'âge d'or du romantisme.



3 ] ...Jusqu'à maintenant



Et maintenant ? Le "monopole" des sorties, baisers et autres, bref, l'amour "actif", est détenu par les jeunes. On parle beaucoup, pour les adultes, de divorce, mariages forcés, intéressés, obligés...même si, bien entendu, il ne faut pas généraliser ! Mais quand même : quand un couple reste marié jusqu'à 104 ans, on l'exhibe comme un phénomène de foire, et on apprend leur secret : "tout dire chaque soir à son partenaire en allant se coucher". Et le journaliste d'ajouter : "qu'on se le dise". Méritent-ils d'être remarqués ? On est loin de la célèbre formule, "Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants, et vécurent heureux jusqu'à la fin de leurs jours", ce qui est généralement le signe d'une fin heureuse, très certainement décalée de la réalité d'aujourd'hui. D'ailleurs ces fins heureuses commencent souvent par un vide en matière d'amour, comme si le héros n'avait jamais connu aucune aventure amoureuse avant de rencontrer notre héroïne ( ce n'est pas une drogue, n'est-ce-pas, c'est un héros au féminin ) avec qui il va se marier et avoir beaucoup d'enfants.

Or il faut tenir compte de la réalité d'aujourd'hui : chaque année apporte son lot d'aventures amoureuses et pour peu, on se croirait revenus à la préhistoire ou chaque saison des amours apportait une vague d'enfants, à ceci près qu'on ne prend plus les demoiselles par les cheveux pour les tirer à une grotte secrète pour "faire des enfants", je ne sais pas si vous voyez bien ce que je veux dire...aujourd'hui pourtant chaque histoire amoureuse fait une marque profonde dans l'esprit, surtout des filles, spécialistes toutes catégories de romantisme. Sami, lui, n'a pas ce problème, mais porte un autre grand coup au pauvre romantisme qui sera décidément oublié dans quelques années si tout se passe bien et si le temps le permet. Je vais le citer, juste une fois, pour le "plaisir" :

"Arrêtez avec vos " ouh les amoureueueux "! On est plus en primaire, on a le droit de sortir avec qui on veut ! " Ah ! Nous y voila ! Un tour de passe-passe dans le vocabulaire et voila le mot aimer transformé en : "vouloir" ! Et pas vouloir tout seul, ce serait acceptable, non, "vouloir sortir avec" ! Pourquoi cet acharnement ? Remarquons, avant de nous étendre sur le sujet, la remarquable prestation de David avec Julia :

David, derrière Julia : Je pourrais te parler à midi, Julia ?

Julia, se retournant quelques secondes : oui, bien sur...!

David, a part, chuchotant : je suis fou, je suis fou !

Au passage, l'histoire a l'air comme ça de bien tourner, mais David s'est pris en fait un joli râteau, mais je n'ai pas toutes les précisions, je n'étais pas présent à cette déclaration de "volonté de sortir avec". Eh oui j'ai remis mes pendules à l'heure, on ne dit plus "aimer", donc on ne dit plus "déclaration d'amour", je suppose.

Mais le top dans la lutte anti-romantisme que mènent les jeunes sous prétexte d'être "à la mode" est : la sortie après la déclaration de volonté de sortir avec. Généralement, c'est le soir, mais pas toujours, le soir les parents guettent, à juste titre d'ailleurs. A l'époque des chevaliers, on se retrouvait dans un château, au pire on voyageait sur un cheval, mais rarement tellement c'est inconfortable. Maintenant : une nouvelle technologie ( devinez si c'est ironique ou pas ) permet la sortie en tout confort et... à la mode ! Parce que c'est surtout ça le principal, ce qu'il ne faut pas oublier. Cette nouvelle technologie est la mobilette, du nom de la marque ayant le quasi-monopole il y a quelques années. La moto n'est pas mal non plus, c'est tout aussi a la mode, donc c'est tout aussi bien. Le vélo, bien qu'écologique, est ringard et inutilisé pour les sorties avec l'âme soeur, appelée à ce propos beaucoup plus prosaïquement : " ma meuf ". Ensuite il faut s'arrêter dans un magasin, parce que les magasins sont à la mode, plus que les vieux châteaux désertés et vides de princesses mais pas de princes charmants, surtout transformés en grenouilles, c'est dire l'état du lieu. Enfin, le vocabulaire romantique "a l'eau de rose " a été oublié. Un petit vocable utile est ici nécessaire, et sans avoir effectué d'études prolongées sur le sujet, je peux vois proposer ce petit dictionnaire d'expressions fraçais-adolescent et adolescent-français :



- ma dulcinée, ma fiancée, mon âme soeur, ma concubine <=> ma meuf

- une fille, une femme <=> une meuf

- je t'aime <=> je veux sortir avec toi

- je l'ai aimée <=> je suis sorti avec elle

- tu l'aimes? <=> tu veux sortir avec lui ?

- non, je ne l'aime pas, on est juste amis <=> T ouf ou quoi ? C un copain !



Et passons sur le vocabulaire de style...vulgaire, pour ne pas dire plus.



Remarquons aussi que la dulcinée peut s'appeler "reviens". Ah non, c'est ma gomme ( Deproges se retourne dans sa tombe ).



Au final, on peut remarquer que la mode est le pire ennemi du romantisme. La mode passe, le romantisme trépasse. Le romantisme disparaît.



4] La science



Comme si le pauvre romantisme n'allait pas déjà assez mal, voila que la science lui tombe sur le dos, coup de bâton de plus sur le bossu de Notre-Dame de la capitale mondiale du romantisme, Paris. On arrête pas le progrès : hélas. Une chercheuse a publié ses résultats à propos de l'amour et du coup de foudre, dans une interview elle déclara :

" Nous sommes biologiquement programmés pour rester en couple durant trois ans, soit le temps de mettre au monde un enfant et de l'élever "

" Lors de la rencontre amoureuse, une multitude de messages inconscients va être échangée entre protagonistes via des odeurs, des informations d'ordre visuel ou encore des messages chimiques "

Et à la subtile question de la journaliste : "Cette vision biologique du processus amoureux n'est-elle pas un peu réductrice ?" la scientifique, Lucy Vincent, répond :

" Je ne trouve pas que cela tue la romance de savoir comment fonctionnent les mécanismes qui nous animent. [...] Ce n'est pas horrible de suivre son destin biologique. "



Ah oui ?



Cher lecteur,



Tu est programmé pour rester en couple durant trois ans, soit le temps pour mettre au monde un bébé, l'élever et l'accompagner jusqu'à ce qu'il atteigne un minimum d'autonomie. ça te parait court ? Bah oui, mais toi, tu as d'autres bébés à mettre au monde, alors pas de temps à perdre avec un seul, dans le tas de petits il y en aura bien un ou deux qui survivrons sur Terre, lâchés à 1 an et demi à peine. Sachez aussi que l'amour touche la même partie du cerveau que les drogues dures, d'où la dépendance.



Vous trouvez que c'est une vision un peu réductrice ? Moi pas. Je ne trouve pas que cela tue la romance de savoir comment fonctionnent les mécanismes qui nous animent. Ce n'est pas horrible de suivre son destin biologique. Et toc.



On arrête pas le progrès, mais le romantisme...disparaît.

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Message  Framhal Mer 29 Mar 2006 - 17:03

God hates the teenagers



Je signale aux lecteurs qu'aucune étude sur le sujet n'a été menée, j'ai écrit ce présent ouvrage simplement sur un coup de tête ( ).



1] Où l'on s'aventure dans le Cauchemar Générique



Les adolescents ont un pouvoir effrayant : ils sont toujours en opposition avec leurs parents. Si l'on avait trouvé un moyen d'accorder la jeunesse avec les parents, ça ne s'appellerait plus la jeunesse. Les jeunes ne peuvent pas être en accord avec leurs parents ; ils sont trop bêtes. La voix des parents est généralement la voix de la sagesse, pour un jeune la sagesse c'est comme la religion : c'est barbant et ça vaut pas la mode.

Les parents sont tout ce qu'il y a de plus stressant : on en devient habitué à se crisper quand on entend leur voix. Pour les adolescents, l'équité parfaite est l'injustice la plus totale. La preuve avec ce calcul de notaire. Les parents d'élèves faibles en français diront à leurs enfants : "Si tu me ramène un 13/20, je te paye une heure de jeux vidéo gratuite, mais en attendant, privé d'ordi !" Alors que les parents de bons élèves diront plutôt : "Si tu reviens avec un 13/20, tu est privé de télé, en attendant, j'ai lu sur ton bulletin que ton comportement ne s'améliorait pas, alors tu va faire une trêve d'ordi !"

C'est injuste, me direz-vous ! Le bon élève ne voit que des punitions en perspective, alors que le mauvais voit un avenir serein pour la même note ! Un autre exemple plus simple : un bon élève travaillant 2 heures par jour verra ses parents faire une mine affectée si il ramène une note moyenne, alors qu'un mauvais élève se mettant soudainement à travailler 2 heures par jour peut préparer le champagne...

Mais n'est-ce pas normal ? L'élève ayant obtenu soudainement un 13/20 parmi des 18, si il continue comme ça, sa prochaine note sera 8, puis 3 alors que l'élève habitué aux 7 ou 8 et qui passe à 13, si il continue, il arrive à 19 ! Ce ne serais donc que justice, pour la même note, de donner au mauvais élève une heure de jeux vidéo gratis et au bon élève une privation de télé.



Mais un adolescent ne se sent pas qu'un élève. Il se sent parfois aussi... une machine à faire les corvées. Qu'est-ce-que vous croyez ? En Chine, on fait des enfants pour qu'ils travaillent à la place des parents. Ici, ce n'est certes pas pareil, mais il faut vous habituer à faire les corvées que serez de toute façon obligés de faire dans la vie courante. Et si vous pensez que vos parents vous donnent des corvées inutiles, acceptez sans broncher : ça leur fera plaisir et peut-être qu'il y a une récompense (on sait jamais ). Et puis pensez-y, si comme certains vous êtes sûrs que des parents sont plus sévères que d'autres : On a les parents qu'on mérite ! Si on n'est pas travailleur, on aura des parents sévères, et alors ?



Vous savez quoi ? Au pire, attendez vos 18 ans.




2] Le monde va mal ? Répondez : "allez vous faire foutre."



Les ados adorent le monde d'aujourd'hui. Mis à part le collège, les parents et le commissariat, la ville est un vrai bonheur, pour peu qu'on ait emporté son portefeuille. Quelle ivresse de regarder les vitrines et de se dire que tout cela est à notre portée ! Oh, regardez, là ! le magnfique sac Nike ! 40 euros ? C'est possible. Et là ! 70 euros la paire de chaussures adidas ! Chouette, j'ai assez pour me l'acheter ! Enfin bref, je vais pas vous faire un portrait, vous avez sûrement déja vu au moins un épisode des Totally Spies.

J'ai très peur pour ce que va devenir le monde plus tard, avec la future génération qui passe pour l'instant son temps à préférer la PS2 à la politique. Heureusement y aura toujours des cons pour profiter sans PS du système, sur le dos de ceux qui ne peuvent plus regarder aux infos ce que fait le dirigeant, puisque la télé est prise par autre chose de moins important. Vive le progrès.

Mais que sont donc ces enfants qui préfèrent la pub aux films célèbres ? "Quoi, tu veux le mettre en sous-titré Français, ton DVD ? Pas question ! D'ailleurs ça abime le disque." Ce qui est faux, bien entendu. Mais on apprend énormément l'Anglais avec des films que l'on sous-titre ! Pour une chinoise qui vient en France sans en connaître un mot, on peut comprendre que les sous titres aillent un peu vite, mais pour des français ! Pour des enfants de 7 ans, on peut comprendre que ça aille un peu vite, mais pour des adolescents ! La pub, c'est bien plus simple. Ce qu'il faut faire, est très simple. On voit la marque dans le grand magasin, il faut donner le slogan et mettre le produit dans le caddie. Et c'est pas noté. Quoi de mieux ? Je suis absolument sûr que vous connaissez par coeur le slogan de Nike : "Just do it." C'est la preuve que cette pub a bien marché !

D'ailleurs Just do it veux bien dire ce que ça veux dire : Juste met cette putain de paire de chaussures dans ton caddie et nous fait pas chier avec les histoires de nos employés qui travaillent dès 14 ans en Indonésie ( Ce qui était interdit avant que Nike n'arrive, mais le gouvernement là bas a l'air d'aimer l'idée d'enfants bosseurs ).




Maintenant, un petit test : je vous donne des marques, vous me donnez le slogan, puis l'inverse. ( Pour ceux qui savent pas, y a les réponses à la fin. Mais c'est bien le diable si vous n'en faites pas au moins la moitié ! )





1]Nike 4]e.Leclerc

2]Adidas 5]Whirlpool & Ariel

3]SFR 3G 6]Maille



Puis le contraire !



1)Actif à l'intérieur, et ça se voit à l'extérieur

2)La vitesse vous manque ?

3)C'est bien, c'est beau, ...

4)Par amour du goût




Trop facile, hein ? C'est que la pub a bien marché. 3 étoiles = dur, 1 étoile = facile.Vous aurez tous reconnus :



1]Just do it *

2]Impossible is nothing, rien n'est impossible***

3]Regarde d'où je t'appelle ***

4]Aujourd'hui, la Lutte, c'est le Pouvoir d'Achat **

5]Whirlpool & Ariel vous enchantent de jours en jours**

6]Il n'y a que Maille qui m'aille**



1)Bio de Danone *

2)Cegetel illimité *

3)Bosch *

4)Amora *





Si cette pub a si bien marché, c'est parce que les publicitaires ont compris que les ados étaient stupides. J'ai quasiment vomi en entendant cette annonce d'émission sur M6 :



Nous apprendrons comment, grâce à Phil Knight (PGD de Nike) les chaussures de sport sont devenues des objets de mode.



Je crois que dans ma courte existance en Françe, 13 ans, je n'ai rien entendu d'aussi stupide.



La mode est la création de l'être humain la plus méprisable, exeptée sans doute la Game Boy. La mode est un objet de croissance en France. Quand les adolescents achètent maintenant des paires de chaussures à 40 euros, ce sont 40 euros dans la poche de l'Etat et du PDG de l'entreprise. Et qui décide de la mode ? Des spécialistes. Quand j'ai entendu ça, il y a quelques années, mes parents ont sérieusement cru qu'il était possible de mourir de rire.

Les spécialistes de la mode, décident ce qui va plaire à la population ( autrement dit les ados, le reste il est trop intelligent pour ça ). Et ils ont la totale liberté, puisque personne ne va aller à leur encontre sous peine d'être démodé, et là c'est la catastrophe. On peut facilement sortir d'un groupe d'amis et se faire cracher dessus quand on est démodé. Bref, des gens décident pour toi quels pantalons tu va acheter. Des pantalons Chinois ? Vite, mettez des jeans ! D'ailleurs à partir de maintenant, c'est à la mode.



3] Le français québecquois et le français adolescent



Le français est une langue qui a hérité de milliers d'influences. Mais personne ne peut encore comprendre quelle est l'influence du français adolescent. Un mot suffit à l'expliquer clairement, ce mot est : TRADUCTEUR.






Ma meuf _ => Ma fianciée, ma femme

T'est relou ! => Tu est lourd, tu est énervant

C'est nialgé ! _ => C'est génial

Intello => voir a la fin

Ouf => Fou

Narco => Connard

C'est clair _ => Oui

Cool => Chouette ; Calme

Fun _ =>Bien ;Amusant



Pour traduire Intello, j'ai eu plus de mal car aucune définition n'est bonne, étant donné que le mot signifie des choses différentes selon celui qui la prononce. Pour un élève ayant une moyenne en dessous de 10/20, c'est une insulte, et pas des moindres, c'est une insulte haineuse à quelqu'un qui a environ 7 points de plus que celui qui parle, le tout sans travailler. Pour quelqun qui a plus de 15/20 de moyenne, c'est au contraire un compliment exentrique, car même les élèves à bonnes notes, les "doubles zéros" ( de 2 et 0 qui font 20 ) sont idiots comme des robinets, après tout.





Bref, vous pouvez voir comme moi que les adolescents ne sont pas des êtres humains à part entière.



D'ailleurs, comme a dit Giono :

"La jeunesse, c'est la passion pour l'inutile."




( petite note : tous ces textes sont correctement présentés sur mon blog , http://spaces.msn.com/peprehisvie/

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Message  Giny Mer 29 Mar 2006 - 17:08

Hello Framhal! Pour info, suis Zizou
Contente que tu te sois inscrite, je lirais tes textes et posterais un petit commentaire plus tard . En tous cas bienvenue!
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Message  Loupbleu Mer 29 Mar 2006 - 17:58

Bonjour Framhal,

Tu peux te présenter en quelques mots dans le fil "présentez-vous". Concernant te textes que je n'ai pas encore lu (je le ferai plus tard), n'hésite pas à les reposter en trois fois si tu souhaites avoir un commentaire personnalisé pour chacun.

Je te souhaite la bienvenue sur le site !
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Message  Krystelle Jeu 30 Mar 2006 - 9:39

Bievenue Framhal. Je viens de lire le premier texte que tu as posté. Les thèmes de la vieillesse et de la solitude sont intéressants mais ont été déjà tellement traités qu’il est difficile de les aborder avec originalité. C’est un peu ce qu’il me manque ici, tu restes très en surface ne parviens pas à donner une vraie dimension au récit. D’autre part, le style narratif est très lisse, parfois maladroit, ce qui continue à rendre la lecture un peu monotone.
Néanmoins, il y a des choses positives dans ton texte, le personnage de Grand-mère Augusta est déroutant, à la fois triste et espiègle, et puis la phrase finale est totalement inattendue. Je ne suis pas sûre qu’elle me plaise mais tu as réussi à me surprendre!
Et puis, je trouve que tu as réussi à éviter l’écueil du récit trop pathétique dans lequel on tombe facilement avec ce genre de sujets.
Je lis tes autres textes plus tard.

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Message  Framhal Jeu 30 Mar 2006 - 16:33

miciiiii tt le monde ^^'

Merci de tes commentaires, je vois que tu es habitué à la littérature "classique", tu dis que "le thème de la viellesse a déjà été abordée maintes fois", et que "j'ai réussi à te surprendre".

Je conclus par ces deux phrases que tu n'as jamais touché à un livre d'Amelie Nothomb ^^' Y a t il des connaisseurs ici ? ( si y en a pas je risque décourter mes passages sur ce fofo ^^ )

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Message  Krystelle Jeu 30 Mar 2006 - 21:10

Framhal a écrit:miciiiii tt le monde ^^'

Merci de tes commentaires, je vois que tu es habitué à la littérature "classique", tu dis que "le thème de la viellesse a déjà été abordée maintes fois", et que "j'ai réussi à te surprendre".

Je conclus par ces deux phrases que tu n'as jamais touché à un livre d'Amelie Nothomb ^^' Y a t il des connaisseurs ici ? ( si y en a pas je risque décourter mes passages sur ce fofo ^^ )

Oula et comment t'en as conclu ça? C'est faux, j'ai lu Nothomb et pas particulièrement aimé mais je ne vois pas le rapport avec mes commentaires sur ton texte.
Et je ne suis pas plus habituée à la littérature classique qu'à une autre; là encore je ne vois pas le rapport. C'est le traitement du texte qui ma semblé plutôt lisse et juste la dernière phrase qui m'a surprise.
Mais j'ignorais que tu n'avais que 13 ans quand j'ai posté, j'aurais certainement été plus clémente si je l'avais su.

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Message  Jonjon Jeu 30 Mar 2006 - 21:17

Attention! il risque d'écouter ses passages sur le fofo si on ne connaît pas Nothomb! ;-)
C'est charmant... bienvenue parmi nous Framhal!
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Message  Framhal Ven 31 Mar 2006 - 11:54

Merci de l'accueuil ^^' nan, laissez tomber, j'ai un humour que y a que moi qui comprend.

Si vous aviez lu nothomb, Krystelle, vous n'auriez été étonnée par la dernière phrase, qui est simplement la petite conclusion de l'histoire. Les textes de nothomb ont toujours une jolie petite conclusion comme celle-ci ^^' regardez "Higyenne de l'assassin"....mon préféré.

Nana en fait, si vous n'avez pas lu nothomb, je ne POURRAIS pas rester, puisque je ne connais QUE cela y a que ça de vrai donc j'aurai du mal à discutter si vous parlez de qq d'autre...

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Message  Sahkti Jeu 6 Avr 2006 - 12:17

Framhal, tu m'épates. Mince, c'est vrai quoi, tu as 13 ans, tu débarques, tu ponds trois textes en un seul fuseau (fallait poster trois fuseaux, hé!) et tu te compares d'emblée à Amélie Nothomb. Suis sur le sul. C'est bien d'être ambitieux comme ça, mon gars, ça conduit loin, parfois plus loin que dans le mur...

hé hé bondis pas, t'es pas le seul à avoir de l'humour! Et chtoc!

A part ça, je n'ai lu que le premier texte de toi, les autres peut-être plus tard. Une certaine forme de tendresse, beaucoup de simplicité pour raconter ces longues journées dans une maison de retraite, cependant quelques longueurs ou superficialités. La fin est plaisante, même si un peu attendue dans l'idée générale (le cliché hélas bien réel des maisons de retraites dont les parkings sont vides tous les jours, sauf le 1er du mois...,)
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Message  Nath Jeu 3 Aoû 2006 - 9:17

Tu n’as que 13 ans?? alors je suis épatée! je viens de lire le premier texte et je trouve l’ensemble très fort; et l’écriture est absolument remarquable: tous les détails sont bien vus. 13 ans vraiment? Alors grand bravo pour cette maturité.
Le deuxième texte est totalement différent pour le style! Plein d’humour, dynamique, avec parfois des phrases interminables, mais je suppose que c’est fait exprès; c’est plus un essai philosophique plein d’ironie grinçante, et là aussi très mature! 13 ans vraiment?
Troisième texte: savoureux, j’adore! les thèses et démonstrations sont désopilantes et bien vues.
Je crois que j’ai compris! Quelquepart tu dis «Je crois que dans ma courte existance en Françe, 13 ans…», tu dois être plus âgé mais tu viens d’ailleurs! d’une autre planète sans doute où la pub Nike, les chinois, les vieux retraités et les preux chevaliers n’ont jamais existé! Tu nous diras? Parce que j’adore ce que tu écris, tout simplement!
Merci pour ce bon moment de lecture.
PS: j'ai rien lu de Amélie Nothomb, alors... adieu....................................

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Message  mya Ven 4 Aoû 2006 - 23:29

c'est possible d'écrire des choses comme celà à 13 ans ? (la preuve ok mange ça ma fille!!!)
tu as un sacré esprit critique sur ceux qui t'entoure où je me trompes ?!
heureusement que tout le monde a été ado un jour ou alors ya de quoi se tirer une balle!! (conclusion débile mais j'avais envie de la sortir)
je ne te connais pas assez pour te dire que tu t'es forgé une sacré vision critique sur le monde ! c'est très fort en tout cas.
Une dernière chose (t'en fais ce que tu veux) pas très optimiste finalement tout ça non ?! sans tomber dans le "tout le monde il est beau et il est gentil" ou encore le "tant qu"il y a de la vie il a de l'espoir"
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