Exo « Anonyme » : Masques et bergamasques

L'ambiance baroque des fêtes vénitiennes est bien rendue, dans leur grâce, leur frivolité, leur préciosité et en même temps le mystère un peu inquiétant de cet anonymat.
Le thème du masque est bien vu, pour un exo sur le secret.

Je ne sais pas à qui attribuer ce texte.

Le masque était-il un reflet de la personnalité, de l’âme de celui qui le portait ? Son opposé, peut-être ?

Un joli texte qui oppose l'aspect bruyant et un peu factice de la fête a l'attrait profond d'un être, le groupe à la singularité, l'impersonnel au personnel. L'écriture virevolte bellement. Les descriptions des mouvements sont très bien rendues. ( j'aurais juste aimé plus de couleurs...)
On se prend à regretter le peu d'information qu'on a sur le héros, qui semble dans le droit fil du romantisme, avec cette mélancolie que la fête ne peut séduire...
J'attends d'autre textes pour tenter une attribution !

Beaucoup aimé ce texte pour l'ambiance dans laquelle il évolue et pour l'écriture complètement en adéquation avec ce qu'elle décrit.
La présence de la couleur bleue agit comme un repère, un "fil rouge", l'élément coloré qu'on retrouve de loin en loin dans le texte et dans la foule bigarrée.
La fin m'a juste un tout petit peu déçue, je m'attendais à une chute plus fracassante, que le masque tombe et révèle peut-être une surprise.

Il me manque une fin, je trouve dommage de si bien planter le décor, et quel décor ; d'installer une belle ambiance, visuelle et bruyante, tout en mouvements, qui est en accord parfait avec le carnaval vénitien vivant, et de laisser tout en plan ainsi.

et bien moi la fin me plaît.

C'est normal, je suis un garçon, flatté comme Paulin,
tiré par la cravate

Heureux celui qui ne comprend pas le Brésilien !

Moi aussi la fin me plait : c'est la finalité même du carnaval que ces escapades. Mais rassurons-nous, il n'est perdu que pour un soir. C'est un drôle de thème, un peu kitsch pour mon goût, mais très simplement traité. Comme un masque de la comedia del arte en fait. Le mystère de ce qui est sous le déjà vu.

?????????????

Ahah, ça c'est une plume d'étudiant! (je ne sais pas lequel, mais je ne pense pas me tromper en évoquant le concours CROUS à venir.. ^^)
Hmm me manque quelque chose aussi, la couleur bleue qui guide Paulin comme des feux follets, oui, après le début, l'attente de quelque chose, marque un peu trop qu'on attend que quelque chose se passe.. La fin manque un peu de percutant, aussi.
Une bonne base de travail, mais faudra pousser un peu!

ouais, j'aime bien

Je n'arrive pas à accrocher ce texte à un nom d'ici ....

Le bleu... Iris ?

Merci à vous qui avez lu, commenté, cherché l'auteur.

C'est l'époque du Carnaval... Surtout présente en section poésie, je suis passée dans l'autre section, par jeu. La fin est abrupte, c'est volontaire : le mystère de cette rencontre, l'anonymat de la tentatrice me semblent suffisants. Les lecteurs peuvent imaginer ce qu'ils veulent (c'est ce que j'aime dans les textes des autres...)

Chako, ta remarque m'a franchement amusée ! T'inquiète, dès que j'obtiens enfin mon BAC général, je m'inscris en Fac de lettres. Je pense que j'y ai de l'avenir !

Quant à vous, Narbah, vous méritez une belle correction de nos "trouilles de nouilles" ! Qualifier de "un peu kitsch" le thème du Carnaval, les Binchois ne vous le pardonneront pas ! *rire*

J'ai vécu plus de 20 ans à Binche, petite ville belge réputée pour le faste de son carnaval. C'est plus qu'une fête chez nous. C'est un moment quasi sacré où le respect de la tradition est la seule règle. Pendant des mois, les familles préparent la sortie de leur gille ou autre masque. Les musiciens s'entraînent... Certains vont jusqu'à s'endetter pour ne pas faire honte à la société dont ils sont membres.

J'ai situé l'action de mon texte à Venise car qui connaît Binche en France et c'était un des premiers de la fête, là-bas...

Une petite remarque : j'ai commis un autre texte...

coline Dé a écrit:Je n'arrive pas à accrocher ce texte à un nom d'ici ....

Coline, je ne suis peut-être pas d'ici...

j'ai lu ton texte dusha mais je l'ai pas commenté - manque temps... quand à trouver la maternité, j'en étais bien incapable... marrante après coup le commentaire de Chako Noir ;-))

Chako m'a rajeunie de... 50 ans, Pussicat !
Je ne savais pas ma plume aussi jeune. Par contre, le reste... *rire*

" Le masque était-il un reflet de la personnalité, de l’âme de celui qui le portait ? Son opposé, peut-être ?" En tout cas, Dusha, tu t'en es bien servie pour nous égarer agréablement ! Une prose légère, le bleu soyeux des images, mouvement, mystère, l'ambiance du carnaval est bien là. J'en ai gardé une impression très vive dès la première lecture.

dusha a écrit:Chako m'a rajeunie de... 50 ans, Pussicat !

Ha ha, mais on le dit que l'écriture est fontaine de jouvence ^^
J'admets, vu que le sujet est celui d'un concours étudiant, je n'ai pas réfléchi plus que ça. Mais maintenant que l'auteure est sorti de l'anonymat.. je ne suis pas plus surpris que ça, finalement !

dusha a écrit:
(…)
Quant à vous, Narbah, vous méritez une belle correction de nos "trouilles de nouilles" ! Qualifier de "un peu kitsch" le thème du Carnaval, les Binchois ne vous le pardonneront pas ! *rire*

J'ai vécu plus de 20 ans à Binche, petite ville belge réputée pour le faste de son carnaval. C'est plus qu'une fête chez nous. C'est un moment quasi sacré où le respect de la tradition est la seule règle. Pendant des mois, les familles préparent la sortie de leur gille ou autre masque. Les musiciens s'entraînent... Certains vont jusqu'à s'endetter pour ne pas faire honte à la société dont ils sont membres.

J'ai situé l'action de mon texte à Venise car qui connaît Binche en France et c'était un des premiers de la fête, là-bas...

C'est pas de jeu que tu m'a fait tromper : la finalité du carnaval de Venise est bien l'intrigue amoureuse avec dague et poison. C'est ça qui est kitsh : le masque Vénitien.
Je dois faire pénitence, soit, car j'aime le nord et les gilles. Pour moi transposer ça à Venise, c'est impossible. A Venise, le carnaval est kitsh : je maintiens. Pour ceux qui ne connaissent pas Binche voir ici :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Carnaval_de_Binche

On ne parle jamais assez de la culture belge, le peuple de la truculence. Tu n'aurais jamais dû transposer. Il manque l'odeur des frites à la graisse de cheval. Venise, pouah !

Narbah a écrit:

Tu n'aurais jamais dû transposer.

Peut-être, Narbah, mais si je n'avais pas transposé, ceux qui me connaissent un peu et qui situent Binche, m'auraient reconnue trop facilement...
Et puis, à Binche, comme fuir le carnaval ? La foule est dense, les petites rues encombrées... Même les trams ne circulent plus ! De plus, je n'ai jamais vu Venise, ni son carnaval, c'était une évasion, un jeu...

Sans parler du carnaval de Dunkerque !

j'ai bien aimé et ne te l'aurais certainement pas attribué !
(aucun lien entre ces deux phrases)

bon je continue plus tard mes indispensables commentaires

Janis a écrit:
Sans parler du carnaval de Dunkerque !

j'ai bien aimé et ne te l'aurais certainement pas attribué !
(aucun lien entre ces deux phrases)

bon je continue plus tard mes indispensables commentaires

Tu n'aurais pas attribué le carnaval de Dunkerque à Dusha ?
Ou bien est-ce parce que tu as aimé le texte que tu ne l'aurais pas attribué à Dusha ?
Décidément, tu es vexante aujourd'hui. Pas qu'avec moi ;-)

Encore un texte bien construit.
Le décalage entre l'état d'esprit du personnage et l'ambiance du Carnaval est très bien rendue.
Il n'y a rien de plus insupportables que ces rassemblements festifs quand on n'a pas le coeur à la fête et toutes les échappées qui se présentent sont les bienvenues.
Celle qui s'offre ici à Paulin semble prometteuse :-)
La chute est intelligente...qui ne se perdrait pas aussi dans le dédale des rues de Venise. Mais peut-être que toutes les routes y mènent au Pont des Soupirs :-)