Liste des choses qui réchauffent le cœur

L'eau qui revient au robinet.

- Un cataplasme de moutarde sur la poitrine,
- la réhabilitation de la baïonnette dans nos armées,
- le yaourt au lait de chèvre,
- le son de la guimbarde.

Une petite erreur humaine (parce que le plus que parfait n'existe que dans les livres de grand-mère)...

chrystie12 a écrit:L'eau qui revient au robinet.

si simple et si vrai...

la bienveillance perçue entre certaines lignes

Une cuillerée de pollen.

chrystie12 a écrit:Une cuillerée de pollen.

ça fait éternuer aussi, une certaine manière de se réchauffer le coeur, oui !

Mon nounours en peluche quand j'étais gosse, surtout lorsque je l'opérais de l'appendicite.

Un "canard" dans de la liqueur de verveine.

Des réactions comme celle d'Igloo devant l'apparente banalité du quotidien.

Polixène a écrit:Des réactions comme celle d'Igloo devant l'apparente banalité du quotidien.

excellent ^^

Un Flo chez Flo (bon facile d'accord, mais quoi ?!)

Pascal-Claude Perrault a écrit:Mon nounours en peluche quand j'étais gosse, surtout lorsque je l'opérais de l'appendicite.

J'ai voulu essayer ça avec ma petite soeur, mais les autorités supérieures n'ont pas vu l'expérience d'un bon oeil. Le génie précoce est souvent incompris.

Gobu a écrit:

Pascal-Claude Perrault a écrit:Mon nounours en peluche quand j'étais gosse, surtout lorsque je l'opérais de l'appendicite.

J'ai voulu essayer ça avec ma petite soeur, mais les autorités supérieures n'ont pas vu l'expérience d'un bon oeil. Le génie précoce est souvent incompris.

Après mes essais sur mon nounours, j'ai également pratiqué une opération chirurgicale sur ma sœur : je l'ai amputée du bras droit, depuis elle est gauchère.

La petite friandise glissée dans le sac par le marsu "pour ta journée à l'hôpital demain".

une cousine qui, comme deux gouttes d'eau, vous appelle un dimanche après 16 ans d'absence.

Les bribes de seconde qui m'invitent à penser à moi parmi les autres

Éviter autant que possible d'ingurgiter de la tartiflette.

S'apercevoir par hasard que quelqu'un a pensé à vous.

Éviter autant que possible d'avaler une andouillette purée en plein soleil

Voilà, je voulais dire de la tartiflette au soleil...

L'infirmière qui dépose quatre pilules colorées en disant "voilà vos M&M's" puis qui sort un petit paquet de sa poche en disant tout sourire "tenez, ça ce sont des vrais de vrais mais pour plus tard hein !".

La même, un bon moment après, me demandant si j'ai déjà eu droit à l'apéro maison et qui, devant ma grimace dégoûtée, me tend un autre verre rempli d'une substance bizarre en s'excusant de ne pas – pour plus tard toujours – pouvoir sortir un vrai apéro de sa poche.

Pascal-Claude Perrault a écrit:Voilà, je voulais dire de la tartiflette au soleil...

il te faut aller la manger là ! L'Auberge du Mont Koghi à Dumbéa (NC). Fondue ou tartiflette sous 35°, paysage de rêve, au bout du monde.

La même encore, le lendemain, revenant avec un nouveau breuvage au goût indéfinissable... "Avec un peu d'entraînement, on y devient accro. Si vous voulez, j'en chipe deux bouteilles pour le retour, à déguster tranquillement chez vous." J'ai négocié une de liquide blanc gluant et une autre de ce truc infâme orange, elle a éclaté de rire, avant de me promettre encore mieux.
Décidément, je l'aime bien, elle.

- Tu ne pourras plus jamais manger de frites ??
- Je ne sais pas du tout, pas pendant quelques mois en tout cas. Après on verra, j’en sais rien.
- Ouf ! des mois ?!

Un monde sans frites devient soudainement un repère tangible d’une réalité parfois pas facile à appréhender.
Et un grand marsu qui conceptualise un monde sans frites, l’œil grand ouvert (et la bouche tout autant), ça me fait sourire, sa manière à lui d’être là.

Voir la pile de linge battre en retraite.

Euh... Voir la pile de repassage battre en retraite.

et demain :
voir la pile repassée battre en retraite !

Ü

voir la pile repassée battue en retraite

(ça réchauffe le coeur mais pas que, à cette époque de l'année)

Quelqu'un qui te dit : allez c'est pas grave, et tu le crois

Une marque discrète d’amitié.

Traire une vache ou une chèvre (je ne l'ai jamais fait, mais je suis sûr que c'est très zen comme truc).

Le miaou fébrile du chat à l'arrivée.

(et j'ai emporté les M&M's :-)

Ôter ses souliers quand on a trèèèèèèèèès mal aux pieds.

Réussir son bouquet final grâce à une personne (merci Madame dont je ne connais pas le nom) qui accepte de fouiller dans ses cartons géants à la recherche des quatre feux d'artifice dont vous avez besoin !!! 

Le chat du voisin qui copine avec les p'tits mignons et qui vient ajouter des câlins dans le jardin !!! 

Les québécois, leur(s) accent(s) et leur tempérament chaleureux qui font du bien là où ça fait mal.

Le trifle aux fraises... Miam ! 

Le pollen qui flotte dans les airs, dans la lumière majestueuse du soleil couchant. Tiens, pour vous donner une idée sans le pollen !

- Un coup de soleil sur le torse.
- Un ticket de métro dans ma poche, alors que je croyais ferme ne plus en avoir.

Le bruit des arbres bousculés par le vent déchaîné.

Un semblant d'ordre qui se dessine.

Le cri des mouettes en pleine ville (merci le lac !) qui laisse penser que l'on vit en bord de mer; très agréable à écouter allongée les yeux fermés.