Pantoum de la Valse sans fin

" J’aime beaucoup ta définition, jolie valse des amoureux qui m'emporte avec elle."
Ce commentaire d'elea sur mon exo Belle Absente me pousse à lui offrir cette longue valse...

Pantoum de la Valse sans fin

Tu me prends dans tes bras pour valser avec toi
Un deux trois, un deux trois, et déjà je m’envole
Ton sourire est si beau, je sens un doux émoi
Pied léger tête en feu vois mon cœur caracole

Un deux trois, un deux trois, et déjà je m’envole
Poussée par la musique dans un tourbillon
Pied léger tête en feu vois mon cœur caracole
Serrés l’un contre l’autre ensemble nous tournons

Poussée par la musique dans un tourbillon
Je veux tout oublier légère sur ton bras
Serrés l’un contre l’autre ensemble nous tournons
Notre entente est parfaite au rythme de nos pas

Je veux tout oublier légère sur ton bras
A l’envers, à l’endroit, et de plus en plus vite
Notre entente est parfaite au rythme de nos pas
Pour vivre avec bonheur ma danse favorite

A l’envers, à l’endroit, et de plus en plus vite
Le flou autour de nous je ne vois que tes yeux
Pour vivre avec bonheur ma danse favorite
Sur la piste à présent ne reste que nous deux

Le flou autour de nous, je ne vois que tes yeux
La musique a cessé, tu es là près de moi
Sur la piste à présent nous ne sommes que deux
Tu me prends dans tes bras pour danser avec toi

Un deux trois, un deux trois…( et c’est reparti ! )

J'ai un doute sur "ne reste que nous deux". Ne doit-on pas mettre reste au pluriel ? Qui veut bien me renseigner ? Merci

"ne reste que nous deux" est correctement orthographié je pense ; si on accordait à "nous", alors ça ferait "ne restons" ce qui ne sonne pas bien joli. en fait "il", impersonnel est sous-entendu : il ne reste que nous deux.

sinon, quel poème entraînant - donne envie de danser avec mon élue éternelle, absente

Très sympa; oui, avec ce petit côté suranné que j'adore.

Sur la piste à présent ne reste que nous deux

Je dirais que le verbe « rester » est utilisé dans un emploi impersonnel (« il ne reste que nous deux »≠ « Tu restes à dîner ? » ou « Ses mains restent propres »), avec en position de sujet un « il » zéro. C’est bien avec ce « sujet postiche » (Riegel Pellat Rioul dixit) que s’accorde «rester » et non avec la complétive qui remplit pourtant un rôle de sujet réel.

Très agréable à lire. La forme même du poème évoque à merveille cette valse qui s'enroule sur elle-même, en boucle.

Pour ce qui est du doute : moi, j'écrirais ne restent que. Mais je me trompe peut-être ?

Voyons voir : remplaçons rester par venir. " ne vient que nous deux " ? non... ça sonne mal. je préfère : "ne viennent que nous deux". Donc je pense qu'il faut écrire " ne restent que nous deux".

Je viens de lire les remarques précédentes. C'est vrai que l'on peut comprendre : (il) ne reste que. Donc tu aurais bien orthographié le verbe. Sorry pour le mauvais conseil !

Bonsoir,
Délicieux pantoum. Une forme qui convient très bien à la valse.
J'ai dansé sur ce poème.
Merci.

La valse, pas franchement ma danse préférée. Et pourtant moi aussi je me suis surprise à danser.
Touchée, coulée, tu as malgré tout réussi à m'envoler avec cette valse.
Merci et bravo !!

Embellie j'ai valsé avec toi sur trois temps comme je ne l'avais pas fait depuis longtemps !
Chaque vers est aisément découpé en 4 fois 3 temps ce qui donne tout son rythme au pantoum. Je regrette juste le faux pas de ce vers :
"Poussée par la musique dans un tourbillon" dans lequel je me tords les pieds.
Le dernier vers tournerait mieux ainsi, je crois
"Un deux trois, un deux trois…( nous voilà repartis ! )" pour les mêmes raisons
Je m'étais essayée à l'exercice autrefois pour illustrer la sculpture de Camille Claudel "La valse" pas évident du tout de rester dans le rythme !

Les remarques d'Arielle vous permettront d'arrondir cette valse. Je suis admiratif devant ce joli pantoum au rythme ternaire, belle adéquation au sujet. La valse, un bonheur de danseur ...
Merci embellie.