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Contemplation
post scriptum Ven 18 Nov 2011 - 19:12
Point rouge sur vitre hésite à sortir, rentrer
Dans pourpre huître scintillant nos yeux affairés.
Voix vibrantes qui, dans l'étau chaud de ce jour,
Relient yeux creux à ce paysage si lourd,
Si sourd sous son voile impénétrable et vitreux,
Froid et muet face à nos souhaits irrespectueux.
Ongle écorché sur feuille du vent automnal,
Ombre ébréchée sous feuille du marbre terminal.
Croyant comprendre la majesté de l'arbre
Fixé, le regard s'égare dans les palabres
Sciés et passant sous la fenêtre entrouverte.
Verte feuille inerte va à la découverte
D'un sol où les branches déracinées revoient
Leur fort. Corps premier dénudé sans toi, sans voix,
Qui, assis, songes aux lueurs près de la vitre.
Point rouge cille, éteint sous la paupière d'huître.
Dans pourpre huître scintillant nos yeux affairés.
Voix vibrantes qui, dans l'étau chaud de ce jour,
Relient yeux creux à ce paysage si lourd,
Si sourd sous son voile impénétrable et vitreux,
Froid et muet face à nos souhaits irrespectueux.
Ongle écorché sur feuille du vent automnal,
Ombre ébréchée sous feuille du marbre terminal.
Croyant comprendre la majesté de l'arbre
Fixé, le regard s'égare dans les palabres
Sciés et passant sous la fenêtre entrouverte.
Verte feuille inerte va à la découverte
D'un sol où les branches déracinées revoient
Leur fort. Corps premier dénudé sans toi, sans voix,
Qui, assis, songes aux lueurs près de la vitre.
Point rouge cille, éteint sous la paupière d'huître.
post scriptum- Nombre de messages : 252
Age : 42
Date d'inscription : 18/11/2011
Re: Contemplation
post scriptum Ven 18 Nov 2011 - 19:20
post scriptum a écrit:Point rouge sur vitre hésite à sortir, rentrer
Dans pourpre huître scintillant nos yeux affairés.
Voix vibrantes qui, dans l'étau chaud de ce jour,
Relient yeux creux à ce paysage si lourd,
Si sourd sous son voile impénétrable et vitreux,
Froid et muet face à nos souhaits irrespectueux.
Ongle écorché sur feuille du vent automnal,
Ombre ébréchée sous feuille du marbre terminal.
Croyant comprendre la majesté de l'arbre
Fixé, le regard s'égare dans les palabres
Sciés, las passants sous la fenêtre entrouverte.
Verte feuille inerte va à la découverte
D'un sol où les branches déracinées revoient
Leur fort. Corps premier dénudé sans toi, sans voix,
Qui, assis, songes aux lueurs près de la vitre.
Point rouge cille, éteint sous la paupière d'huître.
post scriptum- Nombre de messages : 252
Age : 42
Date d'inscription : 18/11/2011
Re: Contemplation
post scriptum Ven 18 Nov 2011 - 19:22
Point rouge sur vitre hésite à sortir, rentrer
Dans pourpre huître scintillant nos yeux affairés.
Voix vibrantes qui, dans l'étau chaud de ce jour,
Relient yeux creux à ce paysage si lourd,
Si sourd sous son voile impénétrable et vitreux,
Froid et muet face à nos souhaits irrespectueux.
Ongle écorché sur feuille du vent automnal,
Ombre ébréchée sous feuille du marbre terminal.
Croyant comprendre la majesté de l'arbre
Fixé, le regard s'égare dans les palabres
Sciés, las passants sous la fenêtre entrouverte.
Verte feuille inerte va à la découverte
D'un sol où les branches déracinées revoient
Leur fort. Corps premier dénudé sans toi, sans voix,
Qui, assis, songes aux lueurs près de la vitre.
Point rouge cille, éteint sous la paupière d'huître.
Dans pourpre huître scintillant nos yeux affairés.
Voix vibrantes qui, dans l'étau chaud de ce jour,
Relient yeux creux à ce paysage si lourd,
Si sourd sous son voile impénétrable et vitreux,
Froid et muet face à nos souhaits irrespectueux.
Ongle écorché sur feuille du vent automnal,
Ombre ébréchée sous feuille du marbre terminal.
Croyant comprendre la majesté de l'arbre
Fixé, le regard s'égare dans les palabres
Sciés, las passants sous la fenêtre entrouverte.
Verte feuille inerte va à la découverte
D'un sol où les branches déracinées revoient
Leur fort. Corps premier dénudé sans toi, sans voix,
Qui, assis, songes aux lueurs près de la vitre.
Point rouge cille, éteint sous la paupière d'huître.
post scriptum- Nombre de messages : 252
Age : 42
Date d'inscription : 18/11/2011
Re: Contemplation
Frédéric Prunier Sam 19 Nov 2011 - 10:30
si la poésie, pour moije, est diamant de littérature, c'est à dire une infime ciselure, avec un univers de lecture...
dans vos phrases, je n'arrive pas à me solutionner l'énigme de départ... point rouge sur vitre... laser tueur ?????
sex en manque ????
et à partir de cette question sans réponse
je suis perdu et je reste à côté de votre texte...
Amitié
dans vos phrases, je n'arrive pas à me solutionner l'énigme de départ... point rouge sur vitre... laser tueur ?????
sex en manque ????
et à partir de cette question sans réponse
je suis perdu et je reste à côté de votre texte...
Amitié
Frédéric Prunier- Nombre de messages : 3568
Age : 62
Localisation : MONTLUCON
Date d'inscription : 08/09/2011 -
Re: Contemplation
post scriptum Sam 19 Nov 2011 - 10:43
Intéressant, "laser tueur", "sexe en manque" ...
Il n'y a pas de référents précis et c'est volontaire. Toutefois, le point rouge de départ et fin est un autocollant sur une vitre que j'observais. Il représente métaphoriquement, dans ce poème, ceux qui hésitent entre le repli sur soi ou l'ouverture vers un monde sublime mais inquiétant ...
Mais bon, la lecture et l'interprétation d'un poème n'est pas fermée. C'est ce qui fait l'intérêt de les partager.
postcriptum, bienvenue ici. Il est de coutume sur VE de grouper les réponses aux commentaires plutôt que de répondre à la suite de chacun, ceci afin d'éviter que le fil de son propre texte n'occupe trop longtemps ou visiblement le haut de page. Et pour discuter plus avant de ses textes, il existe un fil créé à cet effet : http://www.vosecrits.com/t9766-discussions-autour-de-nos-textes-prose-poesie
La Modération
Il n'y a pas de référents précis et c'est volontaire. Toutefois, le point rouge de départ et fin est un autocollant sur une vitre que j'observais. Il représente métaphoriquement, dans ce poème, ceux qui hésitent entre le repli sur soi ou l'ouverture vers un monde sublime mais inquiétant ...
Mais bon, la lecture et l'interprétation d'un poème n'est pas fermée. C'est ce qui fait l'intérêt de les partager.
postcriptum, bienvenue ici. Il est de coutume sur VE de grouper les réponses aux commentaires plutôt que de répondre à la suite de chacun, ceci afin d'éviter que le fil de son propre texte n'occupe trop longtemps ou visiblement le haut de page. Et pour discuter plus avant de ses textes, il existe un fil créé à cet effet : http://www.vosecrits.com/t9766-discussions-autour-de-nos-textes-prose-poesie
La Modération
post scriptum- Nombre de messages : 252
Age : 42
Date d'inscription : 18/11/2011
Re: Contemplation
Invité Sam 19 Nov 2011 - 11:58
Il y a là une écriture qui se questionne et qui prend des risques avec plus ou moins de bonheur.
Je dis ce qui est ressenti par moi, zoulou, culture de brousse.
J'y sens souffler du vent comme dans le bush : des "Vents" de St John Perse.
http://pierre.campion2.free.fr/smeitinger_stjohnperse.htm
Moins épopée cependant et plus Michaux
http://www.naje.asso.fr/article.php3?id_article=51
Avec une ou deux idées de scansion à la Edgard Poe
“Ah ! distinctement je me souviens que c’était en le glacial Décembre : et chaque tison, mourant isolé, ouvrageait son spectre sur le sol. Ardemment je souhaitais le jour ; — vainement j’avais cherché d’emprunter à mes livres un sursis au chagrin — au chagrin de la Lénore perdue — de la rare et rayonnante jeune fille que les anges nomment Lénore, — de nom ! pour elle ici, non, jamais plus !“
http://fr.wikisource.org/wiki/Le_Corbeau_%28Les_Po%C3%A8mes_d%E2%80%99Edgar_Poe%29
Il faut chercher, chercher… Agréable de croiser des gens qui essayent.
Je dis ce qui est ressenti par moi, zoulou, culture de brousse.
J'y sens souffler du vent comme dans le bush : des "Vents" de St John Perse.
http://pierre.campion2.free.fr/smeitinger_stjohnperse.htm
Moins épopée cependant et plus Michaux
http://www.naje.asso.fr/article.php3?id_article=51
Avec une ou deux idées de scansion à la Edgard Poe
“Ah ! distinctement je me souviens que c’était en le glacial Décembre : et chaque tison, mourant isolé, ouvrageait son spectre sur le sol. Ardemment je souhaitais le jour ; — vainement j’avais cherché d’emprunter à mes livres un sursis au chagrin — au chagrin de la Lénore perdue — de la rare et rayonnante jeune fille que les anges nomment Lénore, — de nom ! pour elle ici, non, jamais plus !“
http://fr.wikisource.org/wiki/Le_Corbeau_%28Les_Po%C3%A8mes_d%E2%80%99Edgar_Poe%29
Il faut chercher, chercher… Agréable de croiser des gens qui essayent.
Invité- Invité
Re: Contemplation
Claude13 Jeu 24 Nov 2011 - 23:22
Je ne sais pas trop ce qu'il faut y lire, mais ton poème me rappelle les collages en peinture. C'est un style un peu à part en écriture et un peu trop proche du patchwork ici à mon goût, même si on a pris soin d'associer des pastels qui ne choquent pas entre eux.
Claude13- Nombre de messages : 21
Age : 68
Date d'inscription : 03/08/2011
Re: Contemplation
Artnow Lun 28 Nov 2011 - 21:37
J'apprécie le côté instantané de l'écriture, qui va, s'échappe, s'écrit et (se) révèle. Souvent en codes, en sauts ou suite d'images et reliée ou « impulsée » par les sons / sonorités des mots (« impulsée » est pour « embêter » ceux qui n'aiment pas ce mot.., (cf fil en question, bref..), non mais il me vient en 1er).
L'avantage: la spontanéité, la surprise, la création
L'inconvénient: ici, la lecture est parfois un peu douloureuse et hachée. (surtout 1ere strophe)
Des notes appréciées: « l'étau chaud de ce jour » pour l'image surtout,
« Ongle écorché sur feuille du vent automnal,
Ombre ébréchée sous feuille du marbre terminal. »
Pour le 2nd surtout, mais qui n'est là que grâce au 1er, alors le 1er aussi. L'assemblage / transitions / et les différents rapports et suites: humains – nature et mort entre les 2 vers m'a intéressé et plu. C'est le passage le + abouti et réussi (pour ma lecture en tous cas).
La 3ème strophe est plus déliée, on la suit mieux et elle se lit mieux.
Un moins quand-même : la suite arbre / palabres trop attendue, par contre bien aimé :
« palabres
Sciés et passant sous la fenêtre entrouverte »,
toute une scène évoquée en contrebas par qq mots bien tombés: le « sciés » surtout, où j'entends les paroles hachées, indéchiffrables, j'en ai eu ce rendu et apprécié son originalité et son évocation dans un seul mot simple juste légèrement décalé.
Ici : « Point rouge cille, éteint sous la paupière d'huître. »
c'est tenté, et ça passe pour moi, limite mais ça passe.
Le « pourpre huitre » du début étant + difficile à absorber.
L'avantage: la spontanéité, la surprise, la création
L'inconvénient: ici, la lecture est parfois un peu douloureuse et hachée. (surtout 1ere strophe)
Des notes appréciées: « l'étau chaud de ce jour » pour l'image surtout,
« Ongle écorché sur feuille du vent automnal,
Ombre ébréchée sous feuille du marbre terminal. »
Pour le 2nd surtout, mais qui n'est là que grâce au 1er, alors le 1er aussi. L'assemblage / transitions / et les différents rapports et suites: humains – nature et mort entre les 2 vers m'a intéressé et plu. C'est le passage le + abouti et réussi (pour ma lecture en tous cas).
La 3ème strophe est plus déliée, on la suit mieux et elle se lit mieux.
Un moins quand-même : la suite arbre / palabres trop attendue, par contre bien aimé :
« palabres
Sciés et passant sous la fenêtre entrouverte »,
toute une scène évoquée en contrebas par qq mots bien tombés: le « sciés » surtout, où j'entends les paroles hachées, indéchiffrables, j'en ai eu ce rendu et apprécié son originalité et son évocation dans un seul mot simple juste légèrement décalé.
Ici : « Point rouge cille, éteint sous la paupière d'huître. »
c'est tenté, et ça passe pour moi, limite mais ça passe.
Le « pourpre huitre » du début étant + difficile à absorber.
Artnow- Nombre de messages : 286
Age : 46
Date d'inscription : 12/12/2010
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