La voie du regard...
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Stéphane Paulel
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La voie du regard...
Devrais-je esquiver votre profonde jetée
Dans ce port perdu où la mer est tourmentée;
Moi, nageant dans l'abysse, Vous, me foudroyant
Lorsque viendra l'heure du galop alezan.
Je me souviens avoir agi en circonstance
Quand de la main perdue à l'écrin de velours
J'ai soumis le Divin à votre regard sourd.
Que l'on cesse de plaire à Vous ma subsistance;
" Ci-gît l'Oasis des Laitances ", grande source
Pour qu'on agisse au fuseau de l'ombre tenace.
Voyez-vous comment cingle votre beau regard
A l'élégance du " Vif-argent " baisant l'Or
Des jouvencelles, quand le picador
Se meurt dans le Léthé recouvert de foulards.
Ne pleurez pas ma " brimbelle " , gardez vos larmes
Pour les vagues éternelles; mousson de l'âme
En partance vers les rudes terres du Tantale
Quand mon regard déflore votre virginale;
Mais sachez une chose ma douce et tendre,
Dans vos pupilles brillantes du rai aimant
Se cache l'ombre de mon âme en scaphandre
Qui lorsque vînt Soir plonge dans le lait fumant.
Stéphane Paulel ( Farfouillis du poète Vol1 )
Dans ce port perdu où la mer est tourmentée;
Moi, nageant dans l'abysse, Vous, me foudroyant
Lorsque viendra l'heure du galop alezan.
Je me souviens avoir agi en circonstance
Quand de la main perdue à l'écrin de velours
J'ai soumis le Divin à votre regard sourd.
Que l'on cesse de plaire à Vous ma subsistance;
" Ci-gît l'Oasis des Laitances ", grande source
Pour qu'on agisse au fuseau de l'ombre tenace.
Voyez-vous comment cingle votre beau regard
A l'élégance du " Vif-argent " baisant l'Or
Des jouvencelles, quand le picador
Se meurt dans le Léthé recouvert de foulards.
Ne pleurez pas ma " brimbelle " , gardez vos larmes
Pour les vagues éternelles; mousson de l'âme
En partance vers les rudes terres du Tantale
Quand mon regard déflore votre virginale;
Mais sachez une chose ma douce et tendre,
Dans vos pupilles brillantes du rai aimant
Se cache l'ombre de mon âme en scaphandre
Qui lorsque vînt Soir plonge dans le lait fumant.
Stéphane Paulel ( Farfouillis du poète Vol1 )
Stéphane Paulel- Nombre de messages : 29
Age : 53
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 11/11/2011
Re: La voie du regard...
Désolée d'inaugurer les commentaires de votre texte par un avis négatif, mais pour être réellement sincère, (et je pense que c'est nécessaire) je n'y ai rien trouvé à mon goût.
Ni le thème, dont souligner qu'il est éculé confinerait à l'euphémisme; ni le style , grandiloquent ; ni le sens parfois très confus (deuxième et troisième strophes ) ; ni les images, tristes à pleurer , etc...
Mais j'ai ri, malgré moi, d'imaginer l'âme en scaphandre qui plonge dans le lait fumant...
J'espère vous retrouver sur d'autres textes pour oublier bien vite celui-ci.
Et bienvenue sur ce forum, je ne crois pas vous l'avoir souhaitée.
Ni le thème, dont souligner qu'il est éculé confinerait à l'euphémisme; ni le style , grandiloquent ; ni le sens parfois très confus (deuxième et troisième strophes ) ; ni les images, tristes à pleurer , etc...
Mais j'ai ri, malgré moi, d'imaginer l'âme en scaphandre qui plonge dans le lait fumant...
J'espère vous retrouver sur d'autres textes pour oublier bien vite celui-ci.
Et bienvenue sur ce forum, je ne crois pas vous l'avoir souhaitée.
Polixène- Nombre de messages : 3287
Age : 61
Localisation : Dans un pli du temps . (sohaz@mailo.com)
Date d'inscription : 23/02/2010
Re: La voie du regard...
Désolée, j'ai une allergie !
Je sauverais le " regard sourd". Mais sinon, je rejoins Polixène.
Je sauverais le " regard sourd". Mais sinon, je rejoins Polixène.
Invité- Invité
Re: La voie du regard...
Polixène dit que le thème est éculé.¨Personnellement, je n'ai pas compris de quoi ce poème nous parle. Ce qui , même si sans aucun doute cela vient d'un manque de références culturelles, pose un léger problème. En tout cas, l'expression est fort emberlificotée, et les images que j' arrive à subrepticement entr'apercevoir prêtent juste à sourire. (Au point que je me suis demandée s'il ne s'agissait pas d'un pastiche pour initiés)
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: La voie du regard...
Bonjour,
Il me semble que j'ai affaire à des lectrices de Sainte-Beuve. La critique, oui, la méchanceté, faut pas exagérer !
Ou alors les chiens sont lancés ( C.f les cyniques de Diogène ).
Rebecca :
En une seule lecture repérer le manque de culture, BRAVO !
Et juste après se demander si c'est " un pastiche pour initié ", je vous cite ... faut savoir ? Un drôle de yin / yang !
Colline Dé :
Merci pour sauver cette " image ", ce n'est pas ma préférée, je préfère le " picador dans le Léthé ", mais peut-être par manque de culture, vous avez choisi la plus simple ?
Polixène :
" Achille et Polixène " une belle tragédie de Lully !
Les goûts ne se commandent pas, vous avez raison.
" Eculé ", vous dites : Polixène, il n'y a pas de thèmes éculés en poésie, on parle bien de l'Amour en poésie, et pourtant ce fut le premier thème de la poésie; pensez aux troubadours et trouvères ( quand la poésie était alors chantée ), on parle du ciel et soleil, de la mer... ( alors le regard ! qui fut cité longtemps après ! ... )
Après vous dites avoir ri et pleuré ( faut savoir, vous aussi, ou vous vous placez )
Oui, Sainte-Beuve peut dormir en paix, il y a là, de fiers descendants !
Le prochain texte sera dans une inspiration plus simple, pour ne pas dérouter la masse.
Sincères amitiés.
Stéphane
Il me semble que j'ai affaire à des lectrices de Sainte-Beuve. La critique, oui, la méchanceté, faut pas exagérer !
Ou alors les chiens sont lancés ( C.f les cyniques de Diogène ).
Rebecca :
En une seule lecture repérer le manque de culture, BRAVO !
Et juste après se demander si c'est " un pastiche pour initié ", je vous cite ... faut savoir ? Un drôle de yin / yang !
Colline Dé :
Merci pour sauver cette " image ", ce n'est pas ma préférée, je préfère le " picador dans le Léthé ", mais peut-être par manque de culture, vous avez choisi la plus simple ?
Polixène :
" Achille et Polixène " une belle tragédie de Lully !
Les goûts ne se commandent pas, vous avez raison.
" Eculé ", vous dites : Polixène, il n'y a pas de thèmes éculés en poésie, on parle bien de l'Amour en poésie, et pourtant ce fut le premier thème de la poésie; pensez aux troubadours et trouvères ( quand la poésie était alors chantée ), on parle du ciel et soleil, de la mer... ( alors le regard ! qui fut cité longtemps après ! ... )
Après vous dites avoir ri et pleuré ( faut savoir, vous aussi, ou vous vous placez )
Oui, Sainte-Beuve peut dormir en paix, il y a là, de fiers descendants !
Le prochain texte sera dans une inspiration plus simple, pour ne pas dérouter la masse.
Sincères amitiés.
Stéphane
Stéphane Paulel- Nombre de messages : 29
Age : 53
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 11/11/2011
Re: La voie du regard...
Ne suis je pas claire ? Je dis que je n'ai pas compris le thème soit disant éculé ! Je parlais de mon manque de culture ! Voilà pourquoi je me suis dit qu'il s'agissait là de quelque chose qui m'échappait, voire d'un objet (un pastiche pensais- je vu le style ampoulé) pour initiés ! Aucun yin - yang là dedans!
Aucune méchanceté, non plus, j'estime que si je ne dis pas ce que je ressens réellement, je suis une menteuse et une hypocrite, non que je sois une moraliste vertueuse, mais je ne vois pas l'intérêt en la circonstance de raconter des craques ! Etes vous là pour que l'on vous exprime autre chose que ce votre texte, et rien que votre texte, évoque en nous ? Soyez patients, peut-être que sa lecture en fera vibrer certains et/ ou leur permettra une critique plus approfondie, plus détaillée, et plus savante.
Les chiens ne sont donc pas lachés (si je lachais mon cocker, il ne saurait que vous lécher les mains) les bisounours non plus.
Je ne sais ce que sont des lectrices de Sainte Beuve, aucune culture vous dis-je, mais je cours me renseigner. Sinon, "la masse" ici n'a pas cours, donc des poèmes conçus pour la masse n'attireront à priori que des coups de massue, la rançon du mépris.
Aucune méchanceté, non plus, j'estime que si je ne dis pas ce que je ressens réellement, je suis une menteuse et une hypocrite, non que je sois une moraliste vertueuse, mais je ne vois pas l'intérêt en la circonstance de raconter des craques ! Etes vous là pour que l'on vous exprime autre chose que ce votre texte, et rien que votre texte, évoque en nous ? Soyez patients, peut-être que sa lecture en fera vibrer certains et/ ou leur permettra une critique plus approfondie, plus détaillée, et plus savante.
Les chiens ne sont donc pas lachés (si je lachais mon cocker, il ne saurait que vous lécher les mains) les bisounours non plus.
Je ne sais ce que sont des lectrices de Sainte Beuve, aucune culture vous dis-je, mais je cours me renseigner. Sinon, "la masse" ici n'a pas cours, donc des poèmes conçus pour la masse n'attireront à priori que des coups de massue, la rançon du mépris.
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: La voie du regard...
Il me semble que j'ai affaire à des lectrices de Sainte-Beuve. La critique, oui, la méchanceté, faut pas exagérer !
Ou alors les chiens sont lancés ( C.f les cyniques de Diogène ).
Je retiens mes chiens, dieu sait pourtant qu'ils ne sont pas méchants, mais vous semblez ne pas les apprécier beaucoup ... Dommage ce sont de braves bêtes pleines de bon sens mais il y a des allergies qu'on ne commande pas.
Re: La voie du regard...
Merci de veiller à la teneur de vos propos à l'égard des membres de ce site. VE est un atelier d'écriture où l'on vient poster non pas pour se montrer et recueillir la dithyrambe mais évoluer, voire progresser. Si vous pensez déjà tout savoir de la critique, si vous ne la trouvez pas à la hauteur de vos attentes ou ne la souhaitez que louangeuse, alors vous vous fourvoyez. A tout le moins, vous vous trompez de forum.
Et pour répondre aux commentaires, cela se passe ici : http://www.vosecrits.com/t9766-discussions-autour-de-nos-textes-prose-poesie
La Modération
Et pour répondre aux commentaires, cela se passe ici : http://www.vosecrits.com/t9766-discussions-autour-de-nos-textes-prose-poesie
La Modération
Modération- Nombre de messages : 1362
Age : 18
Date d'inscription : 08/11/2008
Re: La voie du regard...
Personnellement, seulement le 1er quatrain m'a plu et m'a suscité de l'intérêt, et je préciserai même que les 3 1ers vers.
« Devrais-je esquiver votre profonde jetée
Dans ce port perdu où la mer est tourmentée;
Moi, nageant dans l'abysse, Vous, me foudroyant »
Bien que peu originales, les métaphores et l'écriture en sont tout de même très valables et d'intérêt. Le 4ème, reste encore dans le lisible pour être crédible :
« Lorsque viendra l'heure du galop alezan. »
Je peux imaginer « un galop passionné », « teinté « rouge » – couleur de passion » et renvoie au foudroyant (la foudre, l'éclair, la passion). Bien qu'ici cela commence déjà à être un peu tiré par le crin :
« Alezan est une couleur de robe de base du cheval dans le domaine de l'hippologie. Très fréquente, elle est caractérisée par un pelage composé de poils rouges à brun plus ou moins foncés, les crins et les extrémités étant de la même couleur ou d'une nuance plus claire que la robe, mais jamais plus foncés que celle-ci. »
Après, arrive, ce qui effectivement commence moi aussi à me faire sourire. Parfois, il n'y a pas plus burlesque quand le sérieux s'y prend trop, justement au sérieux.
« Je me souviens avoir agi en circonstance
Quand de la main perdue à l'écrin de velours
J'ai soumis le Divin à votre regard sourd. »
« la main perdue à l'écrin de velours », « J'ai soumis le Divin »; c'est ampoulé, surfait.
Vous décrochez ensuite une palme, pour « l'Oasis des Laitances », « grande source » s'il en était déjà assez.
« Que l'on cesse de plaire à Vous ma subsistance;
" Ci-gît l'Oasis des Laitances ", grande source
Pour qu'on agisse au fuseau de l'ombre tenace. »
Une inversion dans le 1er vers, pour faire comme.
Vous continuez votre surenchère poétique, même si le lecteur que je suis vous a quitté depuis longtemps, lassé entre poncifs, grandiloquence, effets, sur jeu.
« Voyez-vous comment cingle votre beau regard
A l'élégance du " Vif-argent " baisant l'Or
Des jouvencelles, quand le picador
Se meurt dans le Léthé recouvert de foulards. »
Là « les foulards », je ne vois pas la signification, mais, néanmoins, je n'ai pas vu ce regard qui « cingle », je l'ai vu « singe » du verbe « singer » et davantage comme une grimace risible.
Dans les 2 dernières strophes, vous employez 2 fois « âme », sans doute une fois de trop ?? même si c'est pour faire croire que ce poème en est chargé (d'âme), il en est terriblement dénué.
"Ne pleurez pas ma " brimbelle " , gardez vos larmes
Pour les vagues éternelles; mousson de l'âme
En partance vers les rudes terres du Tantale
Quand mon regard déflore votre virginale;
Mais sachez une chose ma douce et tendre,
Dans vos pupilles brillantes du rai aimant
Se cache l'ombre de mon âme en scaphandre
Qui lorsque vînt Soir plonge dans le lait fumant."
« vagues éternelles », « mousson de l'âme », « regard déflore votre virginale », « pupilles brillantes du rai aimant », « âme en scaphandre », « lait fumant ».
A lire ceci, ne soyez pas surpris que des lecteurs puissent y voir une parodie de poésie, un pastiche poétique. Quelque part, j'espère que c'est le cas, mais à voir le ton supérieur, hautain et la suffisance de vos réponses, je crains bien que ce ne soit « du sérieux ». Ce qui en devient presque pathétique. Mais ce n'est que « de la poésie » et il faut bien relativiser.
Ce n'est qu'un ressenti personnel, nul doute que vous rencontrerez, ici ou ailleurs, des lecteurs qui « marcheront » et apprécieront les formules et ses effets.
Je rajoute, accessoirement, que la lecture est très bancale : due sans doute à l'absence de césure, ou trop aléatoire, tantôt 5-7 tantôt 7-5 souvent, 2 vers en 11 «Mais sachez une chose ma douce et tendre, » « Se cache l'ombre de mon âme en scaphandre » et 10 « Des jouvencelles, quand le picador », même si je ne me formalise pas nécessairement des longueurs; ce sont surtout les dissymétries et déséquilibres derrière une forme et apparence se voulant maîtrisées et exemplaires qui rendent la lecture assez désagréable et manquant de fluidité.
Arnaud.
« Devrais-je esquiver votre profonde jetée
Dans ce port perdu où la mer est tourmentée;
Moi, nageant dans l'abysse, Vous, me foudroyant »
Bien que peu originales, les métaphores et l'écriture en sont tout de même très valables et d'intérêt. Le 4ème, reste encore dans le lisible pour être crédible :
« Lorsque viendra l'heure du galop alezan. »
Je peux imaginer « un galop passionné », « teinté « rouge » – couleur de passion » et renvoie au foudroyant (la foudre, l'éclair, la passion). Bien qu'ici cela commence déjà à être un peu tiré par le crin :
« Alezan est une couleur de robe de base du cheval dans le domaine de l'hippologie. Très fréquente, elle est caractérisée par un pelage composé de poils rouges à brun plus ou moins foncés, les crins et les extrémités étant de la même couleur ou d'une nuance plus claire que la robe, mais jamais plus foncés que celle-ci. »
Après, arrive, ce qui effectivement commence moi aussi à me faire sourire. Parfois, il n'y a pas plus burlesque quand le sérieux s'y prend trop, justement au sérieux.
« Je me souviens avoir agi en circonstance
Quand de la main perdue à l'écrin de velours
J'ai soumis le Divin à votre regard sourd. »
« la main perdue à l'écrin de velours », « J'ai soumis le Divin »; c'est ampoulé, surfait.
Vous décrochez ensuite une palme, pour « l'Oasis des Laitances », « grande source » s'il en était déjà assez.
« Que l'on cesse de plaire à Vous ma subsistance;
" Ci-gît l'Oasis des Laitances ", grande source
Pour qu'on agisse au fuseau de l'ombre tenace. »
Une inversion dans le 1er vers, pour faire comme.
Vous continuez votre surenchère poétique, même si le lecteur que je suis vous a quitté depuis longtemps, lassé entre poncifs, grandiloquence, effets, sur jeu.
« Voyez-vous comment cingle votre beau regard
A l'élégance du " Vif-argent " baisant l'Or
Des jouvencelles, quand le picador
Se meurt dans le Léthé recouvert de foulards. »
Là « les foulards », je ne vois pas la signification, mais, néanmoins, je n'ai pas vu ce regard qui « cingle », je l'ai vu « singe » du verbe « singer » et davantage comme une grimace risible.
Dans les 2 dernières strophes, vous employez 2 fois « âme », sans doute une fois de trop ?? même si c'est pour faire croire que ce poème en est chargé (d'âme), il en est terriblement dénué.
"Ne pleurez pas ma " brimbelle " , gardez vos larmes
Pour les vagues éternelles; mousson de l'âme
En partance vers les rudes terres du Tantale
Quand mon regard déflore votre virginale;
Mais sachez une chose ma douce et tendre,
Dans vos pupilles brillantes du rai aimant
Se cache l'ombre de mon âme en scaphandre
Qui lorsque vînt Soir plonge dans le lait fumant."
« vagues éternelles », « mousson de l'âme », « regard déflore votre virginale », « pupilles brillantes du rai aimant », « âme en scaphandre », « lait fumant ».
A lire ceci, ne soyez pas surpris que des lecteurs puissent y voir une parodie de poésie, un pastiche poétique. Quelque part, j'espère que c'est le cas, mais à voir le ton supérieur, hautain et la suffisance de vos réponses, je crains bien que ce ne soit « du sérieux ». Ce qui en devient presque pathétique. Mais ce n'est que « de la poésie » et il faut bien relativiser.
Ce n'est qu'un ressenti personnel, nul doute que vous rencontrerez, ici ou ailleurs, des lecteurs qui « marcheront » et apprécieront les formules et ses effets.
Je rajoute, accessoirement, que la lecture est très bancale : due sans doute à l'absence de césure, ou trop aléatoire, tantôt 5-7 tantôt 7-5 souvent, 2 vers en 11 «Mais sachez une chose ma douce et tendre, » « Se cache l'ombre de mon âme en scaphandre » et 10 « Des jouvencelles, quand le picador », même si je ne me formalise pas nécessairement des longueurs; ce sont surtout les dissymétries et déséquilibres derrière une forme et apparence se voulant maîtrisées et exemplaires qui rendent la lecture assez désagréable et manquant de fluidité.
Arnaud.
Artnow- Nombre de messages : 286
Age : 46
Date d'inscription : 12/12/2010
Re: La voie du regard...
Je ne pense pas que la référence prétentieuse à Sainte Beuve puisse anoblir un texte inintelligible par le vulgum pecus que je suis. J'en suis navré.
Re: La voie du regard...
Comme précédemment indiqué, on débat, on démontre, on discute de ses textes ici : http://www.vosecrits.com/t9766p280-discussions-autour-de-nos-textes-prose-poesie#287038
Merci.
Merci.
Modération- Nombre de messages : 1362
Age : 18
Date d'inscription : 08/11/2008
Re: La voie du regard...
M. Paulel
j'adore ce que vous écrivez
et en plus je trouve que vous ressemblez à brad pit
j'adore ce que vous écrivez
et en plus je trouve que vous ressemblez à brad pit
grieg- Nombre de messages : 6156
Localisation : plus très loin
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: La voie du regard...
je me demande même si je ne vais pas essayer le coup du scaphandre dans l'oeil avec ma femme
grieg- Nombre de messages : 6156
Localisation : plus très loin
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: La voie du regard...
une fois que j'aurai fumé ma sainte beuh, bien sûr
grieg- Nombre de messages : 6156
Localisation : plus très loin
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: La voie du regard...
J'ai bien aimé ce poème qui sous certains aspects (et bien que les sujets en soient fort différents) m'a fait penser au bateau ivre
Un petit coup de cœur pour cette strophe
Un petit coup de cœur pour cette strophe
quelques menus bémols (hiatus à "rai aimant")Voyez-vous comment cingle votre beau regard
A l'élégance du " Vif-argent " baisant l'Or
Des jouvencelles, quand le picador
Se meurt dans le Léthé recouvert de foulards.
Invité- Invité
Re: La voie du regard...
Stéphane Paulel :
LOL. N'en jetez plus : arrêtez la poésie. Faites des pamphlets.
Colline Dé :
Merci pour sauver cette " image ", ce n'est pas ma préférée, je préfère le " picador dans le Léthé ", mais peut-être par manque de culture, vous avez choisi la plus simple ?
LOL. N'en jetez plus : arrêtez la poésie. Faites des pamphlets.
Calvin- Nombre de messages : 530
Age : 34
Date d'inscription : 22/05/2010
Re: La voie du regard...
salut
je pense les lecteurs vous demandent une meilleure visibilité de la clé de vos .... écritures, rêves, sex....
explication persoje:
si par exemple je fais un gros dessin de zizi avant chaque strophe, tout m'éclaire ..!..!..!
sinon
la laitance est trop masquée
voila comment je vois et votre texte et la polémique de vos lecteurs
ami calment
je pense les lecteurs vous demandent une meilleure visibilité de la clé de vos .... écritures, rêves, sex....
explication persoje:
si par exemple je fais un gros dessin de zizi avant chaque strophe, tout m'éclaire ..!..!..!
sinon
la laitance est trop masquée
voila comment je vois et votre texte et la polémique de vos lecteurs
ami calment
Re: La voie du regard...
Je trouve ce poème trop abscons pour pouvoir le commenter.
Toutefois, je me demande : pourquoi tous ces guillemets ?
Le lecteur est capable de reconnaître et apprécier les néologismes sans qu'on les lui souligne !
Toutefois, je me demande : pourquoi tous ces guillemets ?
Le lecteur est capable de reconnaître et apprécier les néologismes sans qu'on les lui souligne !
Invité- Invité
Re: La voie du regard...
Mille excuses mais j'ai l'impression que ce texte est codé.
La clef svp.
La clef svp.
Tollelege- Nombre de messages : 194
Age : 82
Date d'inscription : 27/08/2011
Re: La voie du regard...
rien à redire sur la maitrise poétique.
pour le reste, la tournure est un poil impérieuse.
"j'ai soumis", "Que l'on cesse", "Pour qu'on agisse",
"voyez-vous", "ne pleurez pas", "si! pleurez je le veux", "oh puis non!"
"mon regard vous déflore!", "mais sachez !"
la poésie du mot d'ordre et de l'arraisonnement. c'est un nouveau concept.
pour le reste, la tournure est un poil impérieuse.
"j'ai soumis", "Que l'on cesse", "Pour qu'on agisse",
"voyez-vous", "ne pleurez pas", "si! pleurez je le veux", "oh puis non!"
"mon regard vous déflore!", "mais sachez !"
la poésie du mot d'ordre et de l'arraisonnement. c'est un nouveau concept.
hi wen- Nombre de messages : 899
Age : 27
Date d'inscription : 07/01/2011
La voie du regard
J'ai lu jusqu'au bout, et je me soumets à l'injonction, quoique je n'ai jamais lu une ligne de Sainte Beuve. Saint Simon, oui, délectation!
Ce qui m'a franchement gênée dans le poème est le manque de fluidité. Il semble que vous ayez cherché à composer des alexandrins mais ils sont pour la plupart boiteux.
"Devrais-je esquiver votre profonde jetée" la césure tombe au milieu de vo-tre
"Dans ce port perdu où la mer est tourmentée;" ça passe
"Moi, nageant dans l'abysse, Vous, me foudroyant" le e muet de abysse à l'initiale de la seconde section
"Lorsque viendra l'heure du galop alezan." le e muet de heure à la fin de la première section
J'arrête là, ça suffit, le reste est à l'avenant. Mieux vaut -selon moi- écrire en vers libres que faire des vers de 12 syllabes aussi désarticulés. Je note toutefois le dernier commentaire "rien à redire sur la maitrise poétique." Comme quoi...
Le thème l'amour et sa perte, est un thème majeur de la poésie depuis qu'il ya de la de la poésie -donc depuis qu'il y a des hommes- ce qui ne le disqualifie pas, du tout, mais il me semble qu'il demande plus de délicatesse que d'autorité.
Ce qui m'a franchement gênée dans le poème est le manque de fluidité. Il semble que vous ayez cherché à composer des alexandrins mais ils sont pour la plupart boiteux.
"Devrais-je esquiver votre profonde jetée" la césure tombe au milieu de vo-tre
"Dans ce port perdu où la mer est tourmentée;" ça passe
"Moi, nageant dans l'abysse, Vous, me foudroyant" le e muet de abysse à l'initiale de la seconde section
"Lorsque viendra l'heure du galop alezan." le e muet de heure à la fin de la première section
J'arrête là, ça suffit, le reste est à l'avenant. Mieux vaut -selon moi- écrire en vers libres que faire des vers de 12 syllabes aussi désarticulés. Je note toutefois le dernier commentaire "rien à redire sur la maitrise poétique." Comme quoi...
Le thème l'amour et sa perte, est un thème majeur de la poésie depuis qu'il ya de la de la poésie -donc depuis qu'il y a des hommes- ce qui ne le disqualifie pas, du tout, mais il me semble qu'il demande plus de délicatesse que d'autorité.
Annie- Nombre de messages : 1452
Age : 73
Date d'inscription : 07/07/2010
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