Identité véritable
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Identité véritable
Elle est dans mon cœur comme une pièce dans ma main
Et tous les reflets lui font une robe de hasard,
Une aile changeante, un oiseau qui demain
Portera soleil ou portera blizzard.
Je ne sais à quoi elle ressemble quand elle est seule.
Elle ne m’est donné que par les linceuls
Que fait la tombe mon œil solitaire.
Je ne le sais pas quand elle est seule, je ne le sais pas quand elle est claire,
Comme une eau pure, caressante et douce,
Et toutes les pensées tombent des murs
Où se sont appuyés ceux qui l’ont aimée
Comme une eau douce, caressante et pure
Son visage se découvre par un beau clair de vitre
Un soleil tombé dans toutes les fenêtres
Je l'ai mendiée au ciel pour l’y voir paraitre
Ses yeux à l’aurore se sont déshabillés
Comme une fleur se découvre une rosée
Chaque matin, elle se découvre un amour
D’être belle, vivante et belle
Une perle à sa peau dont l’image est celle
De ceux qui comme moi l’ont aimée et connue
Et tous les reflets lui font une robe de hasard,
Une aile changeante, un oiseau qui demain
Portera soleil ou portera blizzard.
Je ne sais à quoi elle ressemble quand elle est seule.
Elle ne m’est donné que par les linceuls
Que fait la tombe mon œil solitaire.
Je ne le sais pas quand elle est seule, je ne le sais pas quand elle est claire,
Comme une eau pure, caressante et douce,
Et toutes les pensées tombent des murs
Où se sont appuyés ceux qui l’ont aimée
Comme une eau douce, caressante et pure
Son visage se découvre par un beau clair de vitre
Un soleil tombé dans toutes les fenêtres
Je l'ai mendiée au ciel pour l’y voir paraitre
Ses yeux à l’aurore se sont déshabillés
Comme une fleur se découvre une rosée
Chaque matin, elle se découvre un amour
D’être belle, vivante et belle
Une perle à sa peau dont l’image est celle
De ceux qui comme moi l’ont aimée et connue
Calvin- Nombre de messages : 530
Age : 34
Date d'inscription : 22/05/2010
Re: Identité véritable
FUGUE POUR FUGUER
Je t’aime
Je ne te le dirais jamais
A l'assassin du silence
Qui a volé ma bouche
Pour la poser au coeur
De tous les astres voyeurs
Tous les amis menteurs
Qui te regardent quand tu rêves
Que tu pourrais vivre nue
Je sais que tu pourrais vivre folle Ou que tu pourrais vivre blanche
Tu es déjà trop morte
Pour que je ne te dise pas belle
Pour que je ne perde pas mes yeux
Dans la toile cinématographique
De ta peau en transparence
Tu vibres dans le jour
Et le vent te soulève
Comme une feuille qu’il vient
Riant déposer
A mes pieds
Je passe ta porte beau Colisée
J’ai tué tous les gladiateurs tous
Les Césars tous les lutteurs
Avec la force de mon ennui
Un caillou plus lourd que la terre
Sur le chariot de mes épaules
Il n'est de tes bras que musique
De ta bouche que balbutiement
Tu ne me soutiens pas
Ni dans la vie ni dans l'amour ni dans la mort
Je ne repose que sur moi
Comme un couteau sur le ciel
Et mes jambes s'effondrent vers celles
Qu'ont érigé ta direction
Je ne te sais aucun nom
Comme un silence entre deux
Battements de cœur deux
Étoiles entre lesquelles est cousue la nuit
Je suis de ceux
Qui vivront leur mort mieux que leur vie
IL est bientôt temps sans doute
Embrasse-moi
Je t’aime
Je ne te le dirais jamais
A l'assassin du silence
Qui a volé ma bouche
Pour la poser au coeur
De tous les astres voyeurs
Tous les amis menteurs
Qui te regardent quand tu rêves
Que tu pourrais vivre nue
Je sais que tu pourrais vivre folle Ou que tu pourrais vivre blanche
Tu es déjà trop morte
Pour que je ne te dise pas belle
Pour que je ne perde pas mes yeux
Dans la toile cinématographique
De ta peau en transparence
Tu vibres dans le jour
Et le vent te soulève
Comme une feuille qu’il vient
Riant déposer
A mes pieds
Je passe ta porte beau Colisée
J’ai tué tous les gladiateurs tous
Les Césars tous les lutteurs
Avec la force de mon ennui
Un caillou plus lourd que la terre
Sur le chariot de mes épaules
Il n'est de tes bras que musique
De ta bouche que balbutiement
Tu ne me soutiens pas
Ni dans la vie ni dans l'amour ni dans la mort
Je ne repose que sur moi
Comme un couteau sur le ciel
Et mes jambes s'effondrent vers celles
Qu'ont érigé ta direction
Je ne te sais aucun nom
Comme un silence entre deux
Battements de cœur deux
Étoiles entre lesquelles est cousue la nuit
Je suis de ceux
Qui vivront leur mort mieux que leur vie
IL est bientôt temps sans doute
Embrasse-moi
Calvin- Nombre de messages : 530
Age : 34
Date d'inscription : 22/05/2010
Re: Identité véritable
la nuit tombe
BOUM
je déverse tout du ciel pour t'y verser
les vers remontent leurs manches et je défais ta robe
tes lèvres si bleues si près d'être embrassées
comme le mot amour sur ta poitrine
j'ai mis dans tes yeux le langage qui n'y était pas
afin que tu reposes sur moi comme couteau sur le ciel
le monde est à inventer pour qu'il brille suffisamment
et je me suis déshabillé de l'amour de la mort
de l'amour de l'amour de l'amour ton amour
je suis parti dormir
acheter les rêves qu'on ne vend pas ici
BOUM
je déverse tout du ciel pour t'y verser
les vers remontent leurs manches et je défais ta robe
tes lèvres si bleues si près d'être embrassées
comme le mot amour sur ta poitrine
j'ai mis dans tes yeux le langage qui n'y était pas
afin que tu reposes sur moi comme couteau sur le ciel
le monde est à inventer pour qu'il brille suffisamment
et je me suis déshabillé de l'amour de la mort
de l'amour de l'amour de l'amour ton amour
je suis parti dormir
acheter les rêves qu'on ne vend pas ici
Calvin- Nombre de messages : 530
Age : 34
Date d'inscription : 22/05/2010
Identité véritable
J'ai bien aimé ton poème. Sa langueur et cet amour perdu. Bien dessiné dans les mots.
C'est triste tout de même, j'ai les larmes aux yeux !
Toutefois, je trouve que ces deux phrases sont trop longues :
"Je ne le sais pas quand elle est seule, je ne le sais pas quand elle est claire,"
"Je sais que tu pourais vivre folle, ou que tu pourrais vivre blanche"
Peut-être aller à la ligne pour chacune.
et aussi il y a deux fois "belle" dans cette phrase "d'être belle, vivante et belle" Il faudrait trouver un autre adjectif.
Elle est belle, cela crève le coeur !
C'est triste tout de même, j'ai les larmes aux yeux !
Toutefois, je trouve que ces deux phrases sont trop longues :
"Je ne le sais pas quand elle est seule, je ne le sais pas quand elle est claire,"
"Je sais que tu pourais vivre folle, ou que tu pourrais vivre blanche"
Peut-être aller à la ligne pour chacune.
et aussi il y a deux fois "belle" dans cette phrase "d'être belle, vivante et belle" Il faudrait trouver un autre adjectif.
Elle est belle, cela crève le coeur !
RICHARD2- Nombre de messages : 160
Age : 63
Date d'inscription : 27/08/2010
Re: Identité véritable
On ne sait plus quoi dire parce qu'il y a toujours à prendre !
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Identité véritable
un pti coté aragon
hi wen- Nombre de messages : 899
Age : 27
Date d'inscription : 07/01/2011
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