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Le ballet des étoiles

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Le ballet des étoiles Empty Le ballet des étoiles

Message  Invité Mar 29 Nov 2011 - 19:52

:

Le ballet des étoiles au balais.


— Pupaglupaglukpagluck !
— Woukiwoukiwouki !


Schmalka et Schmelka étaient de toute évidence prêtes à démarrer le jeu.
À bord du Oupa-Oup, tout semblait fonctionner comme à l'accoutumée, les dansantes diodes rouges et vertes gravitaient sans queue ni tête dans l'ozone bleuâtre. Il arrivait souvent qu'elle entrent en collision, produisant alors une petite étincelle qui éclairait les ailes du nez de nos deux femmes de ménage de l'espace. La liaison laser vers Cassiopée semblait stable, au vu de la tête - en forme de pied - ravie de La Grande Concierge qui allait suivre c't'affaire en direct-live broadcast. La cheffe de l'univers, genre de Michelle Alliot-Marie de 650 tonnes, mais sympathique, ordonna le passage en communication universelle, il fallait, autant que faire se pouvait, que les dix milliards d'Universiens en profitent. Schmalka appuya sur la diode volante "retransmission" qui lui passait devant le nombril de l’aine avec son cil du coude.
— C'est parti ma Kikie ! fit Schmalka.
— C'est parti ma Kikie ! répondit Schmelka.
— Fixation du sac !?
— Fixé !
— Mise sous tension du moteur !?
— Réussie !
— Déploiement du Tube !?
— Déployé !
— Roulettes ou pas roulettes ?
— Roulettes, ma chère, l'espace est granuleux au-dessus de cette planète de bastringues.
— Alors : GO !

Au début, le bruit que fit le moteur de l'aspirateur stellaire Braunus XII fit penser aux vocalises de Lara Fabian mais se stabilisa vite-fait autour d'un concert de Pavorotti passé mille fois en même temps dont 500 fois à l'envers pour les humainss dont certain piqueniquaient au Centre de Central Park et d'autres piqueniquaient à côté de la côte. Le brouhaha dans les nuages ne dura pas plus d'une poignée de secondes, temps nécessaire à la tête surpuissante pour aspirer la totalité des satellites tournant autour de la belle bleue, et au passage les quelques avions alors en vol vers ici ou là.
L'humanité se vit privée de relais pour perpétuer ses conneries, l'univers s'en félicitait. Parce que si comprendre l'homme était définitivement très difficile, lui faire fermer sa gueule tenait du quasi-impossible à réaliser. La Grande Concierge appuya sur le champignon de l'accélérateur de temps terrien et avança jusqu'à quelques siècles plus tard. Ces bouffons étaient encore là, et pire, avaient créé un réseau de satellites sous-marins pour retransmettre Michel Drucker tous les dimanches.
Ah ! les cons !

— S et S, bordel ! Votre mission est un échec total, je vais perdre la face devant les téléspectélecteurs, mais merde ! fit la Grande Concierge en hurlant de ses tétons du g'nou.
— Ici Schmelka, demande autorisation d'engager Braunus XIV...
— Autorisation accordée.
Engage ! vociféra Schmalka.
— Putain, sa mère ! fit Schmelka en voyant se déployer le Novaspirateur, toujours impressionnée par la taille de l'engin - le seul cordon, que l'on pouvait faire rentrer dans la coque à la vitesse de la lumière avec un bouton à la con - devait mesurer dans les une-deux années-lumière, et sa tête, poilue, était au bas mot deux fois plus encombrante que Terra.
— Marche ! la Grande Concierge ordonna.
— Marche ! Z'êtes sûre ? Confirmation ? Code ?
— Marche ! fit Schmalka, d'façon, c'est déjà en route.

C'est ainsi que toute chose fut arrachée de la surface de la terre pour se retrouver dans le sac de Braunus XIV.

— Mission accomplie, demandons instruction à Cassiopée, le voyant rouge est allumé, sac plein, demandons instructions d'urgence, risque de surchauffe non couverte par la garantie.
— Pas de panique les filles, reour à la base en douceur, prenez quand-même garde à conserver toute chose terrienne en vie pendant le voyage, le but est le relogement de tout ce foutoir qui ne sert à rien et qui ne se sert qu'à lui-même, au demeurant, quelque part aux confins pour qu'il ne puisse jamais mettre en danger la vie d'autrui.
— Bien reçu, atmosphère stable et oxygénée à l'intérieur du sac, cheffe. Amorçons le début du voyage !

C'est ainsi que toute chose de la terre dans son sac aspirateur débuta son incommensurable périple à travers la voie lactée et non lactée, croisant sur sa route plein de noms connus d'horoscopes de Télérama. Schmelka et Schmalka pionçaient dur sur le coussin de leur oreilles ventrales quand La Grande Concierge les réveilla en gueulant :
— Bandes de connasses de bonnes à rien, vous avez aspiré la lune avec votre négligence de merde, l'équilibre de Sol en est menacé, vous allez me faire le plaisir de la retrouver dans le sac et de la refoutre à sa place immédiatement !
— Oui, Ok, oui, oui, Ok, balbutièrent les deux femmes de ménage, pas spécialement calmes d'avoir été extraites de l'hibernation par une engueulade d'une telle vigueur, leurs 25 cœurs battaient la chamade et leurs 15 sens étaient plus qu'affolés. Sans compter, par dessus le marché, une gueule-dans-le-cul interplanétaire.
— Ouverture du capot ! beugla Schmelka.
— Mais purée ! Il s'ouvre par où c'modèle ? J'trouve pas l'trou !
— Dépêche-toi, pour l'amour du plumeau, on va se faire volatiliser par la grosse si on ne remet pas la Lune en place, Now .
— Ok, j'ai trouvé. Ouverture capot !
— Bien, bien... glissade du sac !
— Je peux pas ! ça vient pas ! Ils n'avaient plus le modèle XIV alors j'ai fixé deux modèles XII avec les moyens du bord et les trous au milieu.
— Force un peu et merde !

Schmalka forca, força, força sur les télécommandes, tant et si bien que le sac glissa sur son rail.

— Vidage-secouage ! intima Schmelka, hystérique.
— Ok, Lune repérée, demande envoi de tracteur stellaire pour capture et reconduite à sol immédiate. Mission accomplie.

Avec un tel remue-ménage sidéral, toute chose sur la terre avait été un peu délaissée, éparpillée dans le vide. Qui voyageait en fusée pouvait croiser sur son chemin un palmier, une truie, une perruque, un godemiché ou la fille d'la voisine, glandant avec nonchalance au gré des vents galactiques.

Schmelka et Schmalka furent exécutées pour génocide, les dix doigts de la vulve décapités.
Dommage, j'les aimais bien.
:

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Le ballet des étoiles Empty Re: Le ballet des étoiles

Message  Invité Mar 29 Nov 2011 - 21:07

Bah, dix doigts, dans le coin, ça se retrouve ! Tu peux les ressusciter, Panda, je sens qu'elles auraient encore une belle carrière devant elles !

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Le ballet des étoiles Empty Re: Le ballet des étoiles

Message  Invité Mar 29 Nov 2011 - 22:27

Complètement délirant ! J'adore cette truculence, cette farce intergalactique qui se boit comme du petit lait.

Merci pour la justification du texte, les tirets cadratins… J'apprécie l'effort. Je me permets quand même de signaler ceci :
- « Le ballet des étoiles au balais. » : « au balai » ou « aux balais » ; pas de point (ni de virgule ou de point-virgule) à la fin d'un titre ;
- « Il arrivait souvent qu'elle entrent » : « elles » ;
- « les ailes du nez de nos deux femmes de ménage de l'espace. » : ça y va, les compléments du nom ! C'est rigolo ;
- « au vu de la tête - en forme de pied - ravie » : il convient d'utiliser le tiret demi-cadratin « – » (Alt + 0150) ou le tiret cadratin « — » (Alt + 0151) pour introduire les incises ;
- « ravie de La Grande Concierge » : pas de majuscule à l'article défini « la » ;
- « La cheffe de l'univers » : vu l'effet comique de la féminisation du substantif, pourquoi pas ;
- « la diode volante "retransmission" » : emploi des guillemets français « et » ;
- « GO ! » : en italique ; pas d'espace devant le point d'exclamation ici (typographie anglo-saxonne) ;
- « autour d'un concert de Pavorotti » : « Pavarotti » ;
- « pour les humainss » : « humainsss » ;
- « dont certain piqueniquaient » : « certains ». Par ailleurs, « pique-niquaient » traditionnellement (« piqueniquaient », c'est l'indigente réforme 1990 que personne ne connaît) ;
- « en vol vers ici ou là. » : pourquoi « vers » ? ;
- « si comprendre l'homme était définitivement très difficile » : cet emploi de « définitivement » dans le sens de « certainement » relève de l'anglicisme et est à bannir ;
- « d'engager Braunus XIV... » : pas les bons points de suspension : « … » (Alt + 0133) ;
- « - le seul cordon, que l'on pouvait faire rentrer dans la coque à la vitesse de la lumière avec un bouton à la con - » : cadratin pour les incises ;
- « reour à la base en douceur » : « retour » ;
- « prenez quand-même » : « quand même » ;
- « quand La Grande Concierge » : « la » (minuscule) ;
- « Oui, Ok, oui, oui, Ok, » : « OK » (tout en majuscules) ;
- « pas spécialement calmes d'avoir été extraites » : incorrect ;
- « leurs 25 cœurs battaient la chamade et leurs 15 sens » : autant je peux comprendre qu'écrire « 650 » en toutes lettres, c'est chiant, autant « quinze » et « vingt-cinq », c'est facile ;
- « par dessus le marché » : « par-dessus le marché » (trait d'union) ;
- « Now . » : pas d'espace devant le point ;
- « Ok, j'ai trouvé. » : « OK » ;
- « Bien, bien... » : mauvais points de suspension ;
- « ça vient pas » : « Ça » (Alt + 0199) ;
- « forca, força, força » : « força » partout ;
- « Ok, Lune repérée, » : « OK ».

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Le ballet des étoiles Empty Re: Le ballet des étoiles

Message  Invité Mer 30 Nov 2011 - 10:45

:

Le ballet des étoiles au balai


— Pupaglupaglukpagluck !
— Woukiwoukiwouki !


Schmalka et Schmelka étaient de toute évidence prêtes à démarrer le jeu.
À bord du Oupa-Oup, tout semblait fonctionner comme à l'accoutumée, les dansantes diodes rouges et vertes gravitaient sans queue ni tête dans l'ozone bleuâtre. Il arrivait souvent qu'elles entrent en collision, produisant alors une petite étincelle qui éclairait les ailes du nez de nos deux femmes de ménage de l'espace. La liaison laser vers Cassiopée semblait stable, au vu de la tête – en forme de pied – ravie de la Grande Concierge qui allait suivre c't'affaire en direct-live broadcast. La cheffe de l'univers, genre de Michelle Alliot-Marie de 650 tonnes, mais sympathique, ordonna le passage en communication universelle, il fallait, autant que faire se pouvait, que les dix milliards d'Universiens en profitent. Schmalka appuya sur la diode volante « retransmission » qui lui passait devant le nombril de l’aine avec son cil du coude.
— C'est parti ma Kikie ! fit Schmalka.
— C'est parti ma Kikie ! répondit Schmelka.
— Fixation du sac !?
— Fixé !
— Mise sous tension du moteur !?
— Réussie !
— Déploiement du Tube !?
— Déployé !
— Roulettes ou pas roulettes ?
— Roulettes, ma chère, l'espace est granuleux au-dessus de cette planète de bastringues.
— Alors : GO!

Au début, le bruit que fit le moteur de l'aspirateur stellaire Braunus XII fit penser aux vocalises de Lara Fabian mais se stabilisa vite-fait autour d'un concert de Pavarotti passé mille fois en même temps dont 500 fois à l'envers pour les humains dont certains piqueniquaient au Centre de Central Park et d'autres piqueniquaient à côté de la côte. Le brouhaha dans les nuages ne dura pas plus d'une poignée de secondes, temps nécessaire à la tête surpuissante pour aspirer la totalité des satellites tournant autour de la belle bleue, et au passage les quelques avions alors en vol vers ici ou là.
L'humanité se vit privée de relais pour perpétuer ses conneries, l'univers s'en félicitait. Parce que si comprendre l'homme était définitivement très difficile, lui faire fermer sa gueule tenait du quasi-impossible à réaliser. La Grande Concierge appuya sur le champignon de l'accélérateur de temps terrien et avança jusqu'à quelques siècles plus tard. Ces bouffons étaient encore là, et pire, avaient créé un réseau de satellites sous-marins pour retransmettre Michel Drucker tous les dimanches.
Ah ! les cons !

— S et S, bordel ! Votre mission est un échec total, je vais perdre la face devant les téléspectélecteurs, mais merde ! fit la Grande Concierge en hurlant de ses tétons du g'nou.
— Ici Schmelka, demande autorisation d'engager Braunus XIV
— Autorisation accordée.
Engage ! vociféra Schmalka.
— Putain, sa mère ! fit Schmelka en voyant se déployer le Novaspirateur, toujours impressionnée par la taille de l'engin — le seul cordon, que l'on pouvait faire rentrer dans la coque à la vitesse de la lumière avec un bouton à la con — devait mesurer dans les une-deux années-lumière, et sa tête, poilue, était au bas mot deux fois plus encombrante que Terra.
— Marche ! la Grande Concierge ordonna.
— Marche ! Z'êtes sûre ? Confirmation ? Code ?
— Marche ! fit Schmalka, d'façon, c'est déjà en route.

C'est ainsi que toute chose fut arrachée de la surface de la terre pour se retrouver dans le sac de Braunus XIV.

— Mission accomplie, demandons instruction à Cassiopée, le voyant rouge est allumé, sac plein, demandons instructions d'urgence, risque de surchauffe non couverte par la garantie.
— Pas de panique les filles, retour à la base en douceur, prenez quand même garde à conserver toute chose terrienne en vie pendant le voyage, le but est le relogement de tout ce foutoir qui ne sert à rien et qui ne se sert qu'à lui-même, au demeurant, quelque part aux confins pour qu'il ne puisse jamais mettre en danger la vie d'autrui.
— Bien reçu, atmosphère stable et oxygénée à l'intérieur du sac, cheffe. Amorçons le début du voyage !

C'est ainsi que toute chose de la terre dans son sac aspirateur débuta son incommensurable périple à travers la voie lactée et non lactée, croisant sur sa route plein de noms connus d'horoscopes de Télérama. Schmelka et Schmalka pionçaient dur sur le coussin de leur oreilles ventrales quand la Grande Concierge les réveilla en gueulant :
— Bandes de connasses de bonnes à rien, vous avez aspiré la lune avec votre négligence de merde, l'équilibre de Sol en est menacé, vous allez me faire le plaisir de la retrouver dans le sac et de la refoutre à sa place immédiatement !
— Oui, OK, oui, oui, OK, balbutièrent les deux femmes de ménage, pas spécialement calmes de s' être vues sortie d'hibernation par une engueulade d'une telle vigueur, leurs XXIV cœurs battaient la chamade et leurs XIV sens étaient plus qu'affolés. Sans compter, par-dessus le marché, une gueule-dans-le-cul interplanétaire.
— Ouverture du capot ! beugla Schmelka.
— Mais purée ! Il s'ouvre par où c'modèle ? J'trouve pas l'trou !
— Dépêche-toi, pour l'amour du plumeau, on va se faire volatiliser par la grosse si on ne remet pas la Lune en place, Now.
— OK, j'ai trouvé. Ouverture capot !
— Bien, bien…glissade du sac !
— Je peux pas ! Ça vient pas ! Ils n'avaient plus le modèle XIV alors j'ai fixé deux modèles XII avec les moyens du bord et les trous au milieu.
— Force un peu et merde !

Schmalka força, força, força sur les télécommandes, tant et si bien que le sac glissa sur son rail.

— Vidage-secouage ! intima Schmelka, hystérique.
— Ok, Lune repérée, demande envoi de tracteur stellaire pour capture et reconduite à sol immédiate. Mission accomplie.

Avec un tel remue-ménage sidéral, toute chose sur la terre avait été un peu délaissée, éparpillée dans le vide. Qui voyageait en fusée pouvait croiser sur son chemin un palmier, une truie, une perruque, un godemiché ou la fille d'la voisine, glandant avec nonchalance au gré des vents galactiques.

Schmelka et Schmalka furent exécutées pour génocide, les dix doigts de la vulve décapités.
Dommage, j'les aimais bien.
:
Merci Alex, je garde mes anglicismes, je ne vais pas me bannir le cerveau, tout-de-même. Il est ,mentionné au début du texte que le texte est basculé en communication universelle.

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Le ballet des étoiles Empty Re: Le ballet des étoiles

Message  Invité Mer 30 Nov 2011 - 15:17

C'est pourtant pas mon genre mais j'ai lu sans me forcer. Bien aimé l'idée de la lune avalée par l'aspirateur (tiens, un clin d'oeil aux teletubbies !). Bien aimé aussi les piques ici et là, celle-ci surtout : "La Grande Concierge appuya sur le champignon de l'accélérateur de temps terrien et avança jusqu'à quelques siècles plus tard. Ces bouffons étaient encore là, et pire, avaient créé un réseau de satellites sous-marins pour retransmettre Michel Drucker tous les dimanches." Pauvre humanité !

Tout cela dit, je te trouve quand même ici en-deçà de tes capacités d'écriture habituelles...

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Le ballet des étoiles Empty Re: Le ballet des étoiles

Message  Ba Dim 4 Déc 2011 - 10:06

Je regrette que l'on n'ait pas demandé son avis à l'aspirateur;-)
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Le ballet des étoiles Empty Re: Le ballet des étoiles

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