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Série : Bruxelles

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LibertyJack
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Message  LibertyJack Dim 4 Déc 2011 - 11:52

« La température cette nuit est de moins cinq degrés. » murmure une présentatrice radio aux mélomanes nocturnes. J’imagine un camionneur dans son grand vapeur de ferraille bringuebalant et obstiné, et dans sa remorque le merlu qui hier encore caracolait sous le doux soleil de novembre des Cyclades. Je les vois souffler dans leurs mains en face des murs gris du Palais de Justice. Je sens leurs yeux épuisés lavés de toute émotion par le vent anonyme qui réveille et qui hante, ces femmes et ces hommes qui ne peuvent rentrer chez eux. Par la fenêtre à demi-ouverte, j’entends la police, les ambulances. Le bruit de la ville tournoie. Chaque fois elle dévoile sa dernière composition. Dans notre lit, nous apprécions ce froid aventureux et rassurant que seule la chance peut offrir, sous une couverture de laine. Demain, nous sèmerons une vaine pièce sur le trottoir aride, avant de presser le pas pour éviter les remerciements des infortunés.

Comment font-ils? Au dessus de moi, un cargo des années soixante décolle dans un son apocalyptique qui assourdit l’autoroute. La lumière du matin pénètre par le velux. Ainsi, je garde toujours un œil sur le ciel gris de Bruxelles. J’attrape la vieille guitare de mon père qui traine sur le parquet. Comment font-ils pour composer une telle musique? Geoff Emerick. Peut-être qu’il a la réponse. J’ai son bouquin et j’ai aussi celui de toutes leurs chansons. J’en choisis une et je chante Julia avec la douleur d’un orphelin. J’essaie I Feel Fine. Au début, j’ai l’impression de me mentir, mais ça fait du bien. Mes yeux doivent se fermer, j’ai veillé trop tard hier soir. On n’est pas sérieux quand on a seize ans.

LibertyJack

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Message  Invité Dim 4 Déc 2011 - 12:29

C'est drôle ces associations de mots, d'images inattendues, comme le camionneur et son vapeur, le merlu qui caracole et le bruit qui tournoie.
Je trouve l'emploi du "nous" faible, mièvre, et vaguement moralisateur.

Le son qui assourdit n'est pas terrible à mon goût.
"Mes yeux doivent se fermer, j’ai veillé trop tard hier soir." ici, je ne comprends pas l'utilité du "doivent", je ne vois pas où est la notion de "devoir" conscient ou inconscient.
Et pour finir, tout comme j'aime ton "œil sur le ciel gris de Bruxelles", j'aime beaucoup la phrase qui clôt ce texte, elle relativise les préoccupations qui précèdent, allègent le ton, elle me fait du bien.

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Message  Invité Dim 4 Déc 2011 - 12:38

J'ajouterai ces quatre remarques typographiques :
- « « La température cette nuit est de moins cinq degrés. » murmure » : pas de point après « degrés » (une phrase citée en début ou en milieu d'énoncé perd son point final) ;
- « Comment font-ils? » : il faut marquer une espace avant le point d'interrogation ;
- « Au dessus de moi » : « au-dessus » (trait d'union) ;
- « une telle musique? » : espace avant le point d'interrogation.

J'ai bien aimé mais je trouve que l'évocation tourne court et j'ai du mal à m'en contenter. Un plus pour l'écriture soignée.

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Message  elea Dim 4 Déc 2011 - 16:20

Il y a une ambiance, des petits détails, qui ne me laissent pas indifférente même si je trouve cela un peu court.

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Message  Marine Dim 4 Déc 2011 - 19:04

Tu as le même défaut que moi, celui de mettre trop de propositions relatives.
Sinon, j'aime bien, je me sens proche de ton texte, sans doute en partie parce qu'on a le même âge et que forcément nos préoccupations et notre vision des choses se recoupent. Il y a quelque chose de toi là-dedans, un début de style que j'aimerais bien lire sur un texte plus long. Au plaisir d'écouter encore le son de ta guitare.
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Message  midnightrambler Dim 4 Déc 2011 - 20:51

Bonsoir,

L'écriture est soignée, mais ce texte est beaucoup trop court, comme si vous aviez eu peur de ne pas pouvoir maintenir le même niveau sur une plus longue distance ...
Dès lors ces phrases dont certaines sont en décalage complet avec le fil directeur que l'on a tout de même découvert au détour de tournures un peu mystérieuses, apparaissent comme des jeux de mots un peu stériles ...

Amicalement,
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Message  Rebecca Dim 4 Déc 2011 - 21:08

Je suis d'accord avec Easter , les phrases où tu utilises le "nous" nuisent à l'ensemble. Car on lit ces lignes comme une plongée dans les pensées intimes de celui que le sommeil guette et c'est cette atmosphère qui est plaisante. D'accord aussi avec midnightrambler, c'est un peu court pour qu'on soit vraiment happé. Mais c'est prometteur.
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Message  Invité Dim 4 Déc 2011 - 21:55

J'ai beaucoup aimé ces pensées traversières, ces digressions, cette façon impressionniste de peindre une ambiance. Trop court, oui, j'en redemande !

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Message  Janis Lun 5 Déc 2011 - 11:23

je suis d'accord pour le nous, faut pas avoir peur d'écrire je (est un autre, de toute façon).
Très poétique, foisonnant, j'aime beaucoup aussi
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Message  LibertyJack Lun 5 Déc 2011 - 22:06

Merci à tous pour vos commentaires. Chacun d'entre ceux que vous me transmettez m'aide à mieux cerner l'enfant-écrivain qui est en moi, et à lui donner des consignes pour qu'il puisse partager mes idées, mes émotions à chaque fois un peu mieux.

J'approuve tout d'abord à 100% la remarque d'Easter et de Rebecca à propos du « nous ». Ce dernier crée une rupture inutile, une pirouette qui n'en est pas une. A travers ce « nous », le narrateur et moi-même cherchons à se déculpabiliser d'un complexe véritable: celui d'avoir à contempler la pauvreté chaque jour et de ne pas tendre la main. Le je, dans son acceptation du sentiment, crée quelque chose d'émotionnellement plus fin et plus sincère. Merci à vous de m'en avoir rendu compte !

Concernant « le son qui assourdit », je dois admettre qu'il y a quelque chose de bancal à cette expression et qu'elle ne cadre pas bien avec l'image. Il s'agit d'une faute de débutant. J'ai regardé dans le dictionnaire des synonymes afin d'enrichir le texte et choisi ce mot par défaut. Mieux vaut revenir à la simplicité. "Doivent" se fermer implique une notion de devoir physiologique. Je crois qu'en fait j'aimais surtout le son que ça faisait, le rythme que ça insufflait.

Merci Alex pour tes corrections typographiques encyclopédiques ! Nul doute qu'elle me seront utiles.

Merci Marine pour la remarque sur les subordonnées relatives. En fait ça se sent mieux quand on le lit à haute voix (ce que je ne fais jamais: erreur !?) Content de savoir que je ne suis pas le seul à avoir ce réflexe relativisant ! Une solution est peut-être de lire d'autres auteurs et de regarder comment ils affrontent ce problème.

Merci midnightrambler et les autres pour la question de la longueur. Je vais tenter d'en faire une série au rythme d'un épisode par semaine (les suivants seront vraisemblablement plus longs). Ceci est la scène d'introduction, si importante au cinéma, en musique aussi bien qu'en littérature. J'hésite encore souvent entre quelques mots, quelques adjectifs ou quelques particules... Si vous avez quelque suggestion, allez-y !

Merci Coline dé, Janis et à tous les autres pour votre lecture et vos commentaires sympathiques et encourageant !

Enfin, voici, j'espère, une version améliorée du texte, avec une prise en compte des remarques de chacun. Toute la difficulté est de garder la spontanéité dans ce travail qui suit l'élan littéraire.

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« La température cette nuit est de moins cinq degrés » murmure une présentatrice radio aux mélomanes nocturnes. J’imagine un camionneur dans son grand vapeur de ferraille bringuebalant et obstiné, et dans sa remorque le merlu qui hier encore caracolait sous le doux soleil de novembre des Cyclades. Je les vois souffler dans leurs mains en face des murs gris du Palais de Justice. Je sens leurs yeux épuisés lavés de toute émotion par ce vent anonyme qui réveille et qui hante, ces femmes et ces hommes ne pouvant rentrer chez eux. Par la fenêtre à demi-ouverte, j’entends la police, les ambulances. Le bruit de la ville tournoie. Chaque fois, elle dévoile sa dernière composition. Dans mon lit, j’apprécie ce froid aventureux et rassurant que seule la chance peut offrir, sous une couverture de laine. Demain, je sèmerai une vaine pièce sur le trottoir aride, avant de presser le pas pour fuir la reconnaissance des infortunés.

Comment font-ils ? Au-dessus de moi, le son apocalyptique du décollage d’un cargo des années soixante surpasse un instant celui de l’autoroute. La lumière du matin pénètre par le velux. Ainsi, je garde toujours un œil sur le ciel gris de Bruxelles. J’attrape la vieille guitare de mon père qui traine sur le parquet. Comment font-ils pour composer une telle musique ? Geoff Emerick. Peut-être a-t-il la réponse. J’ai son bouquin, j’ai aussi celui de toutes leurs chansons. J’en choisis une et je chante Julia avec la douleur d’un orphelin. J’essaie I Feel Fine. Au début, j’ai l’impression de me mentir, mais ça fait du bien. Mes yeux se ferment, j’ai veillé trop longtemps hier soir. On n’est pas sérieux quand on a seize ans.

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Message  Invité Mar 6 Déc 2011 - 11:33

Oui. J'aime beaucoup.

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Message  Phylisse Mar 6 Déc 2011 - 12:00

Je n'avais pas commenté, même si j'avais été sensible à l'atmosphère de ce texte. Et puis je n'aurais rien ajouté de mieux aux remarques déjà formulées.

Là je m'arrête un instant, juste pour dire qu'il est vraiment intéressant d'observer l'évolution d'un texte, les gommages et élagages qui ne changent rien à l'histoire mais la rendent différente.

Et tu as vraiment bien fait de remplacer le nous par le je. Je ne vais pas dire que c'est plus personnel parce que ça tombe sous le sens, mais je trouve que ça donne au texte davantage de force dans l'évocation.
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Message  Ba Lun 12 Déc 2011 - 19:13

Pour le " merlu qui caracole " et autres " bricoles " à Bruxelles la toute jeune.
A suivre sous le velux.
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Message  Clothilde Mar 20 Déc 2011 - 21:51

L'atmosphère que dégage ce texte, que j'ai trouvé très intéressante car assez différente du type d'atmosphère auquel je suis habituée (cette phrase a-t-elle un sens, je me le demande), m'a beaucoup plu.
J'ai également apprécié cette transition, ce changement de "thème" entre les deux paragraphes, car réalisée d'une manière vraiment naturelle , ne changeant rien au charme du texte.

Je partage l'avis exprimé dans de nombreux commentaires; le texte semble assez court. J'en redemande !
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Message  LibertyJack Jeu 29 Déc 2011 - 22:52

Bruxelles (épisode 2)

Je collectionne les démarches. Il y a la hargneuse, la pressée, la timide, celle qui n’a jamais vu d’orthopédiste, la triomphante, la méprisante, la séduisante, l’hypocrite, la sportive, l’hystérique, la mourante, celle qui est la mode, l’innocente, la neutre, la fermée. Ma préférée, c’est la satisfaite. Elle est rare.

L’air de la Saint-Nicolas est vivifiant. Le monde retrouve de son enthousiasme. L’été, dans sa décadence annuelle, a finalement renoncé à pleurer son irréfragable chute. L’ultime feuille de l’érable sycomore du parc royal s’est laissée emporter par le vent pour se poser dignement. Elle séjourne désormais sur le pavé grenu, parmi les fanes. L’hiver s’extirpe piano de son cocon d'automne et ses troubles adolescents s’éteignent. Comme promis. Et la vraie saison, enfin.

Un ciel fuligineux investit la métropole, mauvais. Il fouille chacune des rues et imprime son odeur. Un froid sec et implacable. Alors, je veux regarder au-delà de ce brouillard inquiétant. Je veux voir plus haut encore que ces nuages gris arrivés de l’ouest par trois mille mètres d’altitude et qui demain, à l’aube dorée, quand chantera le muezzin, salueront la grandiose Constantinople. Je veux pénétrer plus loin dans les temps et les espaces infinis. Vain espoir. Oh non, je sais que je n’en saisirai pas une ! La furieuse illumination des villes a englouti même Bruxelles et la vue des étoiles m’est interdite. Je ferais mieux de ne pas tarder.

Je trottine vers la place de Brouckère. Un je-ne-sais-quoi me défend de courir franchement.
— Rappelle-toi l’Égypte, mon vieux, me fait Jules, à ma gauche, complice.
— Oui, je me souviens comme là-bas le désert règne, honnête et bienveillant. Nous roulions dans le sable. Et nous descendions dans les dunes avec le port solide, le ton franc et l’œil averti des aventuriers.

Les volets des boutiques ont été descendus bruyamment jusqu’au trottoir. A travers la maille rouillée, les vitrines rayonnent éternellement et, dans l’une d’elle, j'entraperçois une étoile papillotante, en promotion à cinquante pour cent. Quelques foulées devant moi, Jules progresse avec le rythme précis des gens comme il faut. Il les abhorre, mais les rejoindra sans doute un jour, tout comme moi. Les propriétaires des splendides joailleries et des magasins fastueux se délectent dans une exaltation puérile. Ils s’en échappent avant de fermer les multiples verrous. Ils se retournent un instant, guettant gauche et droite, le sourcil plissé, avant de rejoindre in petto le débordement des inconnus.

On arrive sur une vaste place presque déserte et mes yeux troubles sont bousculés par les incessantes rafales. Ils flottent, ils cherchent. Cette fois-ci, nous courons, happés par l’étrange palais. Fiévreux, nous entrons par les lourdes portes de chêne. Nous grimpons les marches quatre à quatre. Toute pensée disparait dans l’urgence. Seuls persistent le bruit des semelles et leur claquement sur le marbre blanc, les essoufflements et leur résonance démultipliés dans le hall vide, et pour seuls témoins les portiers que nous n’avons pas salués. Nous trouvons un siège directement. Au moment où nous nous asseyons, une musique éclatante jaillit. Je m'incline au balcon en enlevant mon manteau. Don Giovanni, Mozart et moi nous rencontrons. J’oublie Jules, j’oublie tout.

C’est l’entracte. Les spectateurs ont descendu l’escalier menant au drink de l’entresol en se complaisant dans une pompe vieillie.
— Qui donc dans cette tapée de primates pourrait être un authentique honnête homme ? me glisse mon ami, hilare.
Je m’apprête à lui répondre quand je surprends quelqu'un à chuchoter plus fort que nous.
— Que c’est long ! Horriblement long. Et mauvais. Je ne pourrais plus en supporter une minute de plus. Viens chérie, on s’en va !
Il la saisit par le bras avec une apparente douceur. Pourtant, dans l’inclinaison calculée, le regard suborneur, la posture déjetée, je perçois une violence raffinée et atroce. Elle lui sourit en baissant la tête et ils sortent ensemble sur l’impassible place de la Monnaie. Seul mon compagnon a également remarqué cette indicible avanie :
— Tu sais, si je pouvais prier, ce serait pour elle.
— Et qu’est-ce que tu lui demanderais donc au bon Dieu ?
— Un printemps.

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Message  hi wen Ven 30 Déc 2011 - 11:27

c'est slamé, votre performance scénique?

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Message  Invité Ven 30 Déc 2011 - 14:01

Comme la dernière fois, je vous propose une courte correction :
– « L’ultime feuille de l’érable sycomore du parc royal s’est laissée emporter par le vent » : la réforme 1990 propose l'invariabilité de « laissé » suivi d'un infinitif ; l'orthographe traditionnelle considère de toute façon que dans ce cas de figure, c'est-à-dire dans une construction pronominale où le sujet de « se laisser » est l'objet de l'infinitif, « laissé » reste invariable (les feuilles ne sont pas le sujet de l'action, elles n'emportent pas mais se font emporter, passivement) ;
– « L’hiver s’extirpe piano » : « piano » en italique ;
– « A travers la maille rouillée » : « À » (Alt + 0192) ;
– « j'entraperçois une étoile papillotante » : traditionnellement, « entr'aperçois » ;
– « avant de rejoindre in petto » : « in petto » en italique ;
– « Toute pensée disparait » : traditionnellement, « disparaît » (accent circonflexe) ;
– « Je ne pourrais plus » : « pourrai », plutôt (futur et non conditionnel).

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