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Barrière

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Lamarjo
camille
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Message  camille Dim 4 Déc 2011 - 17:36

Bonjour,
Toute nouvelle sur ce forum, je ne vois pas d'autre entrée en matière que de poster un extrait de ce que j'écrits.
Bonne dégustation :



- Marco, tu sais si je t’ai fait venir, seul, à la Rhumerie, ce n’est pas seulement pour bouffer des acras et se saouler au punch.
- C’est pour quoi alors ? Dit-il, un acra tout chaud à la bouche.
- Et ben… En fait… C’est pour te rendre tes affaires. Tiens.
Et elle fouilla dans son immense sac à main, et sorti, après une bonne minute d’exploration minutieuse, un petit paquet qui contenait visiblement des CDs et des DVDs.
- Cool ! Merci. Laconisa-t-il.
- Bon, comme je me doutais, ça ne provoque aucunes réactions ni questions de ta part.
- Et qu’est ce que tu veux que je te dise ?
- Mais rien… Mais enfin, tu ne te demandes pas pourquoi, alors que ça fait des mois voire des années que j’ai ces trucs chez moi, je me décide maintenant de te les rendre tous.
- Ben quoi ? Tu vas mourir ?
- Qu’est ce que t’es con !... Bon, il va falloir que je me lance puisque tu ne m’aides pas.
- Oulà !!!?
Dans ce "oulà", il y avait toute l’inquiétude d’un type quand il sent que sa meilleure amie va se transformer en fille. Tout ceci ne présageait rien de bon pour lui.
- Sérieusement Marco, il faut que je t’avoue quelque chose. J’ai fait la plus grosse connerie de ma vie… C’est que… Enfin bref… J’ai comme qui dirait… Euh !
- Bon accouches !
- Il y a que je suis amoureuse ! Voilà t’es content ! Mais ce n’est pas ça le pire. Le pire c’est que le mec ce n’est pas n’importe qui, ce type c’est mon meilleur ami.
- Ah… Re-laconisa-t-il, et dans un dernier espoir il se hasarda :
- Et c’est qui ? Je le connais ?
- C’est toi ducon !
Et à se moment, elle fondit en larme. A présent le mal était fait, elle ne pouvait plus s’arrêter en si bon chemin. Toujours en larme, elle continua :
- Oui, voilà c’est dit ! Je suis amoureuse de toi. Et ça me fait souffrir parce que ce n’est pas réciproque, je le vois bien. J’ai beau être amoureuse je ne suis pas aveugle, même s’il parait que la cécité est un effet secondaire. J’en suis arrivée au point où il m’est plus difficile de te voir que de ne pas te voir. Je ne supporte plus d’être la bonne copine amoureuse qui te regarde t’amuser avec d’autres en attendant sa majesté daigne lui accorder l’attention qu’elle mérite. Parce que moi, j’ai le droit au bonheur, et la relation que j’ai avec toi, elle ne me rend plus heureuse. Ce n’est plus comme avant quand on était seulement des amis, enfin quand je croyais qu’on l’était. Je souffre tant que je suis prête au plus douloureux des sacrifices, j’ai décidé de me séparer de mon meilleur ami, peut-être même du meilleur ami que je n’ai jamais eu (bon j’exagère un peu, j’exagère toujours). C’est pour ça, crétin, que je te rends tes affaires, je ne veux plus te revoir tu me fais trop de mal.
En prononçant ces mots, Pauline tremblait, alors pour se calmer elle but le punch coco - qu’elle n’avait pas encore entamé - d’un trait. Elle se sentait plus légère, fébrile, mais plus légère. Anxieusement, elle le fixa en attendant une réaction. Elle ne le quitta pas des yeux.
Pendant ce temps, Marco l’évitait consciencieusement du regard. Mais elle ne pouvait pas faire autrement que de le fixer, ces grands yeux marrons brillaient à cause des larmes. Ce regard si intense qui avait toujours mis Marco mal à l’aise, le pétrifiait encore plus aujourd’hui. Les minutes s’écoulaient lentement comme les larmes sur son visage qui rougissait de peine. Le malaise était palpable, probablement que nos deux amis y seraient encore si le serveur n’avait pas interrompu ce moment.
- Excusez moi messieurs dames, mais pourrais-je vous encaisser dès maintenant ? J’ai fini mon service.
Pauline prit son porte monnaie, paya et partit en pleurant.

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Message  Invité Dim 4 Déc 2011 - 17:41

Même pas une petite surprise à la fin ?!


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Message  Lamarjo Dim 4 Déc 2011 - 17:54

C'est un tout ou un début? Effectivement, on se pose la question.
"sortiT"
"aucune réaction"; au singulier
"accouche" sans S
"fondit en larmeS"
"il paraît" ( avec accent circonflexe)
L'adjectif "marron" ne s'accorde pas
Il manque pas mal de traits d'union aussi, mais pour toutes les remarques d'ordre typographique, il y a un spécialiste sur le forum Et j'ai sans doute oublié quelques fautes.
Je t'avoue que je ne trouve rien de particulier à ce texte, ni en matière de style ni en matière "d'idées", pour moi ça ressemble un peu à un dialogue de soap, cela dit peut-être que tu commences à écrire, il faut un début
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Message  midnightrambler Dim 4 Déc 2011 - 18:30

Bonsoir,

Je suis moi-aussi resté sur ma faim, pour deux raisons : d'abord, parce qu'il existe en guise d'entrée en matière un fil qui s'intitule "Présentez-vous ici !" ... ensuite parce que le lecteur attend quelque chose : des cris, une gifle, un baiser ... pour entrevoir une suite à votre texte même si vous n'en avez pas vous-même prévu ...

La forme mériterait un tout petit peu plus d'attention : quelques fautes d'orthographe ou de conjugaison ...
Le vocabulaire un peu trop familier me dérange personnellement un peu, mais il est inhérent à ce type de dialogue : par exemple, le serveur qui prétend encaisser sa cliente alors que ce verbe, même utilisé familièrement a une signification totalement différente !

Laconiser ! J'ai sauté à pieds joints sur ce verbe ... mais dans un sursaut d'objectivité je l'ai mis dans mon moteur de recherches préféré ... et je l'ai trouvé dans un "lexique des mots anciens tombés en désuétude et propres à être restitués au langage moderne" datant de ... MDDDXXV par Charles Pougens : parler d'une manière laconique, concise ... Je vous laisse restituer ce verbe au langage moderne ce qu'il n'a pas encore été en totalité !

Amicalement,
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Message  camille Dim 4 Déc 2011 - 19:09

Effectivement, à votre place je serais resté sur ma faim, je crois que je ne sais pas faire les coupes, alors je tente de vous en livrer un autre morceau... On verra ce que ça donne :


Le soulagement se lisait sur le visage de Marco, à l’instant où Pauline quitta la Rhumerie. Bien sûr, il était toujours extrêmement perturbé par la déclaration de son amie mais au moins il pouvait être troublé tranquille.
Pour achever de se clamer, il but une grosse gorgée du Mohrito. Puis se mit à manger un acra pour mieux réfléchir à ce qu’il venait de se passer. On ne peut pas dire que toute cette histoire l’avait surpris, cela faisait longtemps qu’il avait remarqué quelque chose chez elle. Mais il s’amusait tellement bien avec cette fille que ça aurait été dommage d’aller plus loin et de tout gâcher. Il pensait que de maintenir l’amitié avec Pauline, lui aurait permis de la garder, si ce n’est pour toujours, au moins pour un certain temps. A la minute où Pauline serait devenue sa gonzesse, plus rien n’aurait été pareil, elle se serait mise à lui prendre la tête, à lui demander des comptes, il n’aurait plus été libre. Donc il avait préféré ignorer ces sentiments en se disant qu’elle allait bien se lasser et que tout redeviendrait comme avant. Mais visiblement, elle ne voulait plus le revoir, et c’était du sérieux. Il l’avait perdu et il sentait que ce n’était pas la peine d’essayer d’arranger les choses, il avait perdu la seule fille au monde qu’il aimait et respectait après sa mère. Il éprouvait un sentiment inédit pour lui, il ne savait pas de quoi il s’agissait, mais c’était quelque chose d’étrange, qu’il n’arrivait pas à décrire.
Au bout d’une heure d’intense méditation sur son amitié perdue, copieusement arrosée de rhum, il décida qu’il c’était assez rempli la tête de conneries et qu’il était temps de se vider les burnes. Il appela Géraldine.
Cette fille c’était son trou de jouissance, quand il en avait besoin, elle était toujours disponible. L’avantage, c’est qu’il n’avait pas de compte à lui rendre. Ils baisaient et ne se demandaient rien d’autre. Avec Pauline, c’était le contraire, il ne la sautait jamais, mais il y avait un échange entre-eux.
Géraldine était chez elle, dans le 13ème, il y serait dans une demi heure.
Qu’est ce qu’elle a prit ce soir là ! A peine Marco avait-il franchit la porte, qu’elle n’eut pas le temps de lui dire : "Salut, ça faisait longtemps ! Comment tu vas ?" Qu’ils étaient déjà tous nus sur le canapé. Et une fois que tout fut fini, elle eut juste le temps de dire : "Ouah ! La vache !" que Marco était déjà dans l’embrassure de la porte en lui lançant le fameux : "Ciao ! On se rappelle." Et il fila.
C’était bizarre, d’habitude les petites parties avec Géraldine lui coupaient les jambes. Mais là, il tenait une pêche d’enfer, il n’avait pas envie de rentrer chez lui. Alors il décida de se promener un peu dans Paris.
A peine eut-il fait trois pas, qu’il aperçu Pauline avec un type sur le trottoir. Ils s’embrassaient goulument.

Je ne peux pas dire que la non réaction de Marco m’avait surprise. Ce type, il est trop prévisible, c’est son défaut d’ailleurs, il veut tout contrôler et comme il n’avait pas imaginé que j’aurais un jour le courage de lui balancer mes sentiments dans la face, forcément l’ordinateur Marco s’est mis à bugger. Je savais qu’il réagirait comme cela, pourtant je m’étais imaginé des dizaines de scénarios pour ce moment crucial de ma vie :
"Non mais pour qui tu te prends ! Tu crois qu’un mec comme moi peux sortir avec un boudin comme toi ! Déjà que j’accepte d’être ton ami et de me montrer dans un lieu public en ta compagnie ! Tu ne crois pas que c’est déjà assez comme ça ! Allez dégages connasse ! "

"C’est extraordinaire ce qu’il se passe ! Parce que j’allais justement te dire la même chose. Mais j’avais tellement peur que tu me rejettes au nom de notre amitié. Je t’aime, allons faire l’amour dans un sous bois et vivre heureux et avoir beaucoup d’enfants."

"Oui, euh, alors tu vois… Je suis très flatté, mais tu comprends… Euh, c’est que je ne veux pas gâcher notre amitié. C’est un risque que je ne veux pas prendre."

Etc, etc… Et finalement, ce gros blaireau a choisit la version la moins originale : le silence glaçant. Cela ne m’étonne pas de lui. Si je me doutais que cette conversation sonnerait le glas de la plus belle amitié de ma vie, j’avais l’espoir qu’il me surprenne un peu pour une fois et qu’il se jette à mon cou et qu’on finisse ensemble.
Que je gagne à la fin pour une fois, quoi.
Sauf que Marco est un mec formidable, spécial, mais formidable, et ce n’est pas un mec surprenant. Il m’a donc fait le plan le plus simple, car c’est aussi un garçon simple. Pas très glorieux, pour une sortie de scène ; on s’en contentera.
Bizarrement, je ne me sens pas si mal que je le croyais ; en fait je suis fière de moi. Je n’aurais jamais cru que j’aurais un jour le courage de lui avouer mes sentiments. Certainement pas une fille aussi lâche que moi. J’ai toujours pensé que je passerais ma vie à le regarder s’amuser avec ses putes en attendant que Monseigneur daigne poser sur moi le regard amoureux que je mérite. Mais j’ai été courageuse, j’ai réussi à mettre un terme à la relation la plus perverse que j’ai jamais eu de ma vie. Je suis fière de moi.
Bien sûr, si Charles ne m’avait pas appelé hier, je n’aurais probablement pas eu ce courage.
Charles, c’est un fantôme qui a surgit du passé, le seul être que j’ai aimé et qui m’a aimé en retour. Ça faisait six ans qu’on ne s’était plus revus et la semaine dernière, le téléphone sonne chez moi, une voix mal assurée me dit :
- Bonjour,… Je suis bien chez… Euh…. Pauline…
Ce à quoi je réponds par l’affirmative
- C’est… Euh… Charles… Tu te souviens de moi ?
Bien sûr que je me souvenais de lui. Combien de fois en six ans j’avais rêvé de ce coup de fil ? Et comme dans mes rêves j’avais fait la fille sûre d’elle, lui ait demandé ce qu’il devenait, que ça me faisait plaisir de l’entendre après… Combien de temps déjà ? Six ans ! C’est comme si c’était hier ! Le temps passe vite !
Puis nous avons convenus d’un rendez-vous le lendemain pour se remémorer le bon vieux temps.
On s’est revu dans le petit café du quartier latin où on avait l’habitude de se retrouver. On a parlé de choses et d’autres, on a rattrapé le temps perdu de six ans de séparation. Puis il m’a dit qu’il n’avait jamais cessé de m’aimer, il avait toujours pensé à moi pendant tout ce temps.
Il s’était décidé à me re-contacter de nouveau aujourd’hui parce qu’il avait du rompre ses fiançailles il y a six mois. Il avait rencontré celle fille peu après notre rupture. Au début, tout se passait bien il pensait un peu à moi. Mais il se disait que c’était normal, la rupture était trop fraîche. Mais je ne sortais pas de sa tête. Alors il avait pensé qu’en demandant sa copine en mariage il m’oublierait enfin. Mais rien n’y fit.
Un soir, il fit le lapsus de trop. Il a passé la soirée entière à la nommer Pauline sans même s’en rendre compte, elle avait laissé faire en se demandant quand il s’en apercevrait et c’est au lit, après avoir fait l’amour que la fiancée de Charles lui avait demandé qui était cette fille qu’il ne cessait pas d’appeler depuis au moins quatre heures. Il s’était effondré, il s’était aperçu à quel point Pauline l’obsédait. Il avait donc préféré quitter sa fiancée et tout tenter pour récupérer la femme de sa vie.
Cela faisait six mois qu’il cherchait le courage de décrocher son téléphone pour retrouver Pauline. Maintenant qu’il la revoyait, il en était sûr, il l’aimait toujours.
Moi aussi, j’avais beaucoup pensé à lui en six ans et moi aussi je l’aimais encore. Je ne lui ait pas dit ce jour là, c’était impossible avec ce qu’il c’était passé avec Marco quelques heures plus tôt. Je l’aimais tout aussi fort que Charles. Et je n’ai pas dit que si Marco avait eu les mêmes sentiments que moi, je l’aurais planté dans ce café sans aucune vergogne. Je ne lui ai pas dit que toute une vie n’aurait pas suffit à le remercier de m’avoir re-contacté ce jour là ; sans lui je n’aurait jamais eu le courage faire cette mise au point qui m’évitera de passer ma vie seule à attendre… Attendre quoi d’abord ?
Après le café, Charles m’invita à dîner dans un petit restaurant thaï qu’il connaissait dans le 13ème. Nous avons passé une délicieuse soirée à parlé de tout et de rien, du passé, de ce à quoi nous aspirions l’un et l’autre pour le futur, nous ne vîmes pas le temps passé, puis vint le moment de nous quitter. Ce fût sur le perron du restaurant que Charles me saisit par la taille et m’embrassa comme si c’était la première fois. C’est con, mais j’ai trouvé ça très romantique. Alors, nous avons passé la plus belle nuit de notre vie, Charles et moi.

Il était trois heures du matin, Marco ne savait pas depuis combien de temps il était planté devant cet immeuble, comme un con.


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Message  Lamarjo Dim 4 Déc 2011 - 20:09

Je trouve bizarre le changement de point de vue, surtout qu'après avoir basculé en "je", tu sembles à certains endroits reprendre la troisième personne; " il s'était aperçu à quel point Pauline lui manquait" ---> "à quel point JE lui manquais".
Il n'y a pas de S à l'impératif
"à parlER" Attention, quelques grosses fautes d'orthographe.
Je trouve que ce n'est pas assez travaillé, on dirait une nana qui raconte à sa copine ses histoires de mec... Bon, on est là pour être francs n'est-ce pas
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Message  Janis Lun 5 Déc 2011 - 11:28

et puis la concordance des temps, c'est gênant, sans être une puriste
la grammaire sert à être compris !

Un soir, il fit le lapsus de trop. Il a passé la soirée entière à la nommer Pauline sans même s’en rendre compte...

j'ai lu en diagonale, j'avoue, je crois que les thèmes que nous abordons tous sont universels, mais qu'il faut trouver une façon d'en faire quelque chose d'unique, par la forme, l'écriture, le fond... C'est un peu ce qui manque ici
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Message  Invité Lun 5 Déc 2011 - 12:26

Oh, cette impression de "et patati et patata" ! Genre Cosmopolitan ou un truc comme ça...
Bref : non. Non et non.
Il faut apprendre à raconter, à construire, à dérouler, au lieu de ne faire que juxtaposer les "évènements" les uns après les autres, plus encore quand la substance est aussi peu nourricière qu'ici. Apprendre à s'exprimer aussi, on n'écrit pas comme on parle, ou alors de façon très délibérée, ce qui ne semble pas être le cas ici.


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Message  Rebecca Lun 5 Déc 2011 - 12:43

Pour moi on dirait un extrait de "La vie des animaux": une poule qui est aussi une oie, un âne, un coq, un porc , j'ai même vu passer une vache et puis un blaireau. Je parle pas de ce "con" mis à toutes les sauces . Une sorte de vulgarité de basse cour , ça caquète ça cancanne ça brait ça fornique ça vole pas plus haut qu'un perchoir pour volailles. "Martine à la ferme" version trash.
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Message  Invité Lun 5 Déc 2011 - 12:55

Barrière.
Alain ?

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Message  Invité Lun 5 Déc 2011 - 18:28

Voici la correction du premier passage :
- « - Marco, tu sais si je t’ai fait venir » : pour introduire des dialogues, le tiret simple ne suffit pas, il faut utiliser un tiret cadratin « — » (Alt + 0151). La remarque s'applique à l'ensemble des lignes de dialogue du texte ;
- « tu sais si je t’ai fait venir » : virgule après « sais » ;
- « pour quoi alors ? Dit-il » : « dit-il » (minuscule) ;
- « Et ben » : « Eh ben » ;
- « et sorti, après une bonne minute » : « sortit » ;
- « visiblement des CDs et des DVDs. » : « CD » et « DVD » ;
- « Merci. Laconisa-t-il. » : virgule à la place du point après « merci », minuscule à « laconiser » (drôle de néologisme…) ;
- « ça ne provoque aucunes réactions ni questions » : « aucune réaction ni question » ;
- « Et qu’est ce que tu veux » : « qu'est-ce que » ;
- « Qu’est ce que t’es con ! » : « qu'est-ce que » ;
- « con !... » : vous n'employez pas les bons points de suspension « … » (Alt + 0133) ;
- « Oulà !!!? » : pourquoi cette surponctuation agressive ? ;
- « Dans ce "oulà" » : il est préférable d'employer les guillemets français « et » (Alt + 174 et Alt + 175) ;
- « toute l’inquiétude d’un type quand il sent que sa meilleure amie va se transformer en fille. » : je mettrais « qui sent » au lieu de « quand il sent » ;
- « Bon accouches ! » : virgule après « bon » ; pas de « s » à « accouche » ;
- « Le pire c’est que le mec ce n’est pas n’importe qui » : virgule après « mec » ;
- « ce type c'est mon meilleur ami » : virgule après « type » ;
- « Re-laconisa-t-il » pas de majuscule. Et puis, c'est moche, il faut le dire ;
- « C’est toi ducon ! » : virgule après « toi » ;
- « Et à se moment » : « ce » ;
- « elle fondit en larme » : « larmes » ;
- « A présent le mal était fait » : « À » (Alt + 0192) ;
- « Toujours en larme » : toujours avec un « s » ;
- « Oui, voilà c’est dit ! » : virgule après « voilà » ;
- « J’ai beau être amoureuse je ne suis pas aveugle » : virgule après « amoureuse » ;
- « même s’il parait » : « paraît » (orthographe traditionnelle) ;
- « en attendant sa majesté daigne lui accorder l’attention qu’elle mérite. » : « en attendant que sa majesté… » ;
- « bon j’exagère un peu » : virgule après « bon ». Du reste, elle exagère, je ne lui fais pas dire ! ;
- « je ne veux plus te revoir tu me fais trop de mal » : virgule après « revoir » ;
- « - qu’elle n’avait pas encore entamé - » : pour introduire une incise, le tiret simple ne suffit pas, il faut au moins utiliser le tiret demi-cadratin « – » (Alt + 0150) ou le tiret du dessus, cadratin, précédemment évoqué ;
- « ces grands yeux marrons » : « marron » ;
- « qui avait toujours mis Marco mal à l’aise, le pétrifiait » : pas de virgule après « aise » ;
- « Excusez moi messieurs dames » : « excusez-moi » (trait d'union) ;
- « Pauline prit son porte monnaie » : « porte-monnaie » (trait d'union).

Je vais lire tout de suite la deuxième partie, sans conviction ; inutile de vous cacher que j'ai trouvé cela fort niais et agaçant. Le style, sans envergure, ne m'aide pas à m'intéresser à un sujet que j'estime traité de façon fort plate, adolescente, avec tous les poncifs que cela implique. Sans doute cela se terminera-t-il en happy end (on serait presque déçu du contraire), mais en attendant, je ne vois pas pourquoi Marco devrait rougir de ne pas ressentir de sentiments pour Pauline ; je ne comprends pas bien ce qu'elle lui reproche.

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Message  Invité Lun 5 Déc 2011 - 19:34

Même avis que tout à l'heure, en pire. Pour moi, un vaudeville de basse-cour, pour reprendre la métaphore de Rebecca. La première partie avait le mérite d'être « mignonne », celle-ci en revanche, à tous points de vue, est franchement navrante. Pourquoi ? Ses immenses partis pris, d'abord : je déteste me sentir contraint, en tant que lecteur, d'adopter le point de vue de la pauvre Pauline, qui est tellement à plaindre qu'elle se dégote — le hasard fait bien les choses — l'amour de sa vie en cinq minutes chrono. Pourquoi le narrateur / la narratrice (on ne sait jamais très bien) se permet-il / elle de juger ainsi ses personnages ? Je rectifie : pourquoi se permet-il de juger uniquement Marco ? Cela confine au manichéisme… Ensuite, tout me semble cousu de fil blanc, rien n'est un soupçon réaliste, on est pile dans les clichés du prince charmant et de l'amour éternel, des grands discours gnan-gnan comme on n'en fait plus. Le style, quant à lui, déjà pauvre dans le premier extrait, semble désormais complètement oublié. Sans doute est-ce secondaire…

Pour résumer, de même que je m'oppose aux textes que je juge par trop machistes, de même je m'inscris en faux contre les récits girlie qui se sentent obligés de nous asséner leurs fariboles.

La correction de l'ensemble des fautes :
- « Pour achever de se clamer » : je ne comprends pas ;
- « une grosse gorgée du Mohrito » : « mojito », en italique ;
- « Il pensait que de maintenir l’amitié avec Pauline » : la tournure est étrange ; « il pensait que maintenir son amitié avec Pauline » ;
- « avec Pauline, lui aurait permis » : pas de virgule ;
- « A la minute où Pauline » : « À » (Alt + 0192) ;
- « Pauline serait devenue sa gonzesse » : pourquoi ce brusque changement de registre ? ;
- « Donc il avait préféré ignorer ces sentiments » : « ses » ;
- « Il éprouvait un sentiment inédit pour lui » : vient-il de virer sa cuti ? ;
- « il décida qu’il c’était assez rempli la tête » : « qu'il s'était » ;
- « qu’il était temps de se vider les burnes. » : là encore, je ne comprends pas la soudaine grossièreté du texte ;
- « Cette fille c’était son trou » : virgule après « fille » ;
- « il y avait un échange entre-eux. » : pas de trait d'union ;
- « il y serait dans une demi heure » : « demi-heure » (trait d'union) ;
- « Qu’est ce qu’elle a prit ce soir là ! » : « qu'est-ce qu'elle a pris, ce soir-là ! » (trait d'union, « pris », virgule, trait d'union) ;
- « A peine Marco » : « À » ;
- « Marco avait-il franchit » : « franchi » ;
- « la porte, qu’elle n’eut pas le temps » : pas de virgule ;
- « "Salut, ça faisait longtemps ! Comment tu vas ?" » : employez les guillemets français ;
- « Qu’ils étaient déjà tous nus sur le canapé. » : pas de majuscule ;
- « "Ouah ! La vache !" » : guillemets français ;
- « dans l’embrassure de la porte » : « embrasure » ;
- « "Ciao ! On se rappelle." » : guillemets français ;
- « A peine eut-il fait » : « À » ;
- « fait trois pas, qu’il aperçu » : « aperçut » et pas de virgule ;
- « Ils s’embrassaient goulument. » : « goulûment » (orthographe traditionnelle) ;
- « Je ne peux pas dire que la non réaction de Marco m’avait surprise. » : surprenant changement de focalisation… ;
- « c’est son défaut d’ailleurs, » : virgule après « défaut » ;
- « "Non mais pour qui tu te prends ! » : tiret cadratin pour les dialogues et non guillemets (droits, en outre, encore pire) ;
- « Allez dégages connasse ! » : « dégage » ;
- « connasse ! " : si vous tenez à vos guillemets droits, il ne faut pas marquer d'espace avant ;
- « dans un sous bois » : « sous-bois » ;
- « ce gros blaireau a choisit » : « choisi » ;
- « Que je gagne à la fin pour une fois, quoi. » : c'est donc un trophée à gagner ? ;
- « en attendant que Monseigneur daigne poser sur moi le regard amoureux que je mérite. » : vous vous répétez (ou alors la répétition — malheureuse — du motif est voulue) ;
- « la relation la plus perverse que j’ai jamais eu » : « eue » ;
- « Je suis fière de moi. » : on le saura ;
- « un fantôme qui a surgit du passé » : « surgi » (formule typique à éviter dans un texte qui a des prétentions un tant soi peu littéraires) ;
- « - Bonjour » : tiret cadratin ;
- « Ce à quoi je réponds par l’affirmative » : point ;
- « j’avais fait la fille sûre d’elle, lui ait demandé ce qu’il devenait » : sérieux problème de concordance des temps (« lui ai demandé », par ailleurs) ;
- « que ça me faisait plaisir » : à quoi se rattache ce « que » ? À « demandé » ? Cela n'a pas de sens ;
- « Puis nous avons convenus » : « convenu » ;
- « On s’est revu » : « revus » ;
- « le petit café du quartier latin » : « Quartier latin » (majuscule) ;
- « Il s’était décidé à me re-contacter de nouveau » : pléonasme (« recontacter » sans trait d'union, du reste) ;
- « parce qu’il avait du rompre ses fiançailles » : « dû » ;
- « tout se passait bien il pensait un peu à moi. » : virgule après « bien » ;
- « Mais je ne sortais pas de sa tête. » : deux « mais » à la suite, lourd ;
- « qu’en demandant sa copine en mariage il m’oublierait enfin. » : virgule après « mariage » ;
- « Il a passé la soirée entière à la nommer Pauline » : et Ross dit « Rachel ! » à son mariage ;
- « Il a passé la soirée » : passage au passé composé étrange ;
- « après avoir fait l’amour que » : virgule après « amour » ;
- « Cela faisait six mois qu’il cherchait le courage de décrocher son téléphone pour retrouver Pauline. » : mais qui parle ? A-t-elle une fâcheuse tendance à parler d'elle-même à la troisième personne ? ;
- « Je ne lui ait pas dit ce jour là » : « ce jour-là » (trait d'union) ;
- « ce qu’il c’était passé avec Marco » : « s'était passé » ;
- « toute une vie n’aurait pas suffit » : « suffi » ;
- « de m’avoir re-contacté » : « recontactée » ;
- « ce jour là » : idem ;
- « sans lui je n’aurait jamais » : « je n'aurais » ;
- « Nous avons passé une délicieuse soirée à parlé » : « parler » ;
- « à parlé de tout et de rien, du passé, de ce à quoi nous aspirions l’un et l’autre pour le futur » : vous avez écrit la même chose quelques paragraphes au-dessus ; redondant ! ;
- « nous ne vîmes pas le temps passé » : l'alternance passé composé / passé simple est très maladroite ;
- « Ce fût sur le perron » : « ce fut ».

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Message  MémoireDuTemps Lun 5 Déc 2011 - 19:53

Bon j'ai lu les deux parties. J'ai trouvé la première partie intéressante, ce dialogue est relativement bien mené.
Cette partie tient assez la route. Elle n'est pas ennuyeuse, réaliste.
Hélas, la seconde partie semble écrite pour ne pas être lue, elle est confuse (pour le lecteur car il ne sait pas si on parle de la fille ou du garçon du début), tu dévalues complétement le personnage masculin par les termes ultra-machos employés, par cette visite sans aucun intérêt chez Géraldine - à part pour accentuer le côté "salaud".
Ton texte s'arrête-t-il là, c'est à dire Marco joue à l'amour-amitié transi... de froid ?
Pour en arriver là... pourquoi nous infliger les péripéties de ce "minable" ?
Réfléchis déjà : que veux-tu faire de ce texte, cela raconte-t-il une histoire réelle - de loin ou pas peu importe - ou une idée que tu as voulu coucher sur papier ?
Si on en sait plus, peut-être que cela nous permettrait de te conseiller utilement.

Une chose aussi : présenter un texte sur un forum signifie quand même de faire une relecture et de le corriger un peu, cela accentue le côté brouillon mais réaliste de la partie une et, en ce qui me concerne, dévalue totalement la seconde moitié vraiment barbante.
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