Sine cera

[Fabian. J]

Il y a quelque part dans notre esprit , une contrée brumeuse

Aux chemins impraticables , et aux routes tortueuse .

Cet endroit , parsemé de mystères

Sur lequel se partagent les pensées des plus austères,

Intrigue l'humain depuis les temps anciens

Et trouve d'obscurs explications dans certain alexandrins .

Et cette parcelle ténébreuse de notre essence , ou le divin savoir réside

Suscite divers sentiments , mais au dessus d'eux quelque chose préside

Une envie , un besoin , la recherche du controle de toute chose

L'idée qui domine penseurs et philosophe , la sublime apothéose .

Et , le futur éclairera sans doute l'homme sur sa condition

Pour que le Grand architecte, lui donne enfin la permission

De rejoindre , sans aucune attente , les cieux

De laisser a ses pieds son enveloppe charnelle , pour atteindre l'état de dieu .

[Invité]

Bienvenue ici, Fabian.J. Vous êtes invité à vous présenter sur ce fil : http://www.vosecrits.com/t7284-presentez-vous-ici

[Damy]

Intéressante réflexion philosophique et spirituelle. Mais je ne pense pas qu'elle fasse poème. Il y a des philosophes poètes (Nietzsche) ou des textes bibliques poétiques (Le cantique des quantiques), en tout cas la poésie est un art (majeur peut-être) que l'on ne peut exercer qu'en lisant de la poésie, en bricolant au début, en travaillant toujours.

Si l'âge de votre pseudo correspond à votre âge réel (il faut se méfier ici. Moi c'est le bon) je salue votre initiative et votre courage de publier ce que vous écrivez, vous soumettant ainsi à la critique. J'espère donc que vous ne prendrez pas mal la mienne.

[Invité]

Bonjour Fabian
Ce texte me parait un peu bâtard : ni tout à fait prose ( il y a des rimes) ni tout à fait poème ( il manque de rythme et d'images)

Il y a quelque part dans notre esprit , une contrée brumeuse
Aux chemins impraticables , et aux routes tortueuses.
Cet endroit , parsemé de mystères parsemé me semble maladroitSur lequel se partagent les pensées des plus austères, Je ne comprends pas bien le sens que tu veux donner à ce " sur lequel"
Intrigue l'humain depuis les temps anciens
Et trouve d'obscures explications dans certains alexandrins .
Et cette parcelle ténébreuse de notre essence , où le divin savoir réside
Suscite divers sentiments , mais au dessus d'eux quelque chose préside
Une envie , un besoin , la recherche du contrôle de toute chose
L'idée qui domine penseurs et philosophes, la sublime apothéose .
Et , le futur éclairera sans doute l'homme sur sa condition
Pour que le Grand architecte, lui donne enfin la permission
De rejoindre , sans aucune attente , les cieux
De laisser a ses pieds son enveloppe charnelle , pour atteindre l'état de dieu .

Et il n'y a pas d'espace entre la fin d'un mot et la virgule, en revanche après, si.

[Marvejols]

Il y a quelque part dans ce texte quelque chose,
En cherchant bien un fond malin qui en voûtes vertueuses
Partirait volontiers vers des matins alexandrins.
Mais les volutes en sont las mystérieuses
Et d'un Dieu ténébreux coulant à forte dose
Nous sombrent en parlant de lumière.

Je pense que vous auriez avantage à jeter aux orties tout votre fatras de Grand architecte, d'essence, de domine, d'apothéose, de Dieu etc. et ne garder que l'élan, le vrai. Celui qui vaut si votre texte s'arrête là (avec retouches ponctuelles à votre cire):

Il y a quelque part en notre esprit une contrée brumeuse
Aux chemins impraticables aux routes tortueuses.
Cet endroit parsemé de mystères
Sur lequel partagent des pensées les plus austères
Intrigue l'humain depuis les temps anciens
Trouvant d'obscures explications dans certains alexandrins .

A ce terme on peut penser que vous développez une allégorie sur l'écriture, dans une tension entre la localisation cérébrale chère à Brocca et la tradition aristotélico-thomiste d'une localisation de la pensée ou l'esprit oui dans le cerveau mais d'essence divine.
Mais avec la seconde moitié, lourdingue de surcroît, vous tombez dans l'explication, la démonstration et donc quittez la poésie qui est suggestion, mélange et convergence d'images par le son.

[hi wen]

pourquoi cette dichotomie, vous pouvez prendre corps sans renoncer à dieu

[Annie]

Je suppose que vous connaissez ce poème de Prévert
http://xtream.online.fr/Prevert/religion.html

Voilà pour ce qui est du contenu à prétention spirituelle.

Sur la forme du poème, je ne peux que répéter : pour faire d'une idée un poème il faut y mettre beaucoup de travail - métaphores, allusions, imagination, et prendre soin de tous les aspects de l'écriture, soigner même l'orthographe.

[Maryse]

Interessant même si ce texte n'est pas une poèsie.

[post scriptum]

Je trouve ce texte intéressant, on y voit une écriture poétique en construction.
Je pense qu'il faut travailler le rythme et les sonorités afin de donner plus d'ampleur à ton texte.
Ca peut paraître dérisoire mais l'orthographe est importante afin que la réception se fasse sans accrocs ...

Il y a une sensibilité et une liberté dans cette écriture qu'il faut conserver. La poésie créatrice et novatrice doit forcément laisser de côté les critiques péremptoires telles que :"Ce n'est pas de la poésie".
L'essentiel est de trouver ta poésie.

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