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L'envers du décor

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Message  PoX. Sam 10 Déc 2011 - 18:30

Bonjour, à tous, je suis un nouveau venu sur ce forum et je me suis mis depuis peu à l'écriture.

Voici donc le début d'un texte que j'ai commencé il y a quelques semaines.

N'hésitez pas à donner vos avis, conseils, remarques positives ou négatives, du moment qu'elles sont constructives.

Je sais que ça fait un peu "bloc" mais ce texte étant loin d'être fini, je n'ai pas du tout travaillé sur la présentation et la mise en page.


---------------------------------------------------

L'envers du décor.


**L'Envers Du Décor**

Je sais ce qu'on attend de moi. On attend des raisons, une explication. Quelque chose de rationnel, quelque chose de logique qui puisse contenter les esprits étriqués de ces moutons séniles. Un truc noué et bien serré qu'on puisse enterrer au fond d'un trou pour faire comme si ça n'était jamais arrivé. On veut que je demande sincèrement pardon. Que je dise que c'est la faute de ma mère, ou peut-être celle de mon père, qu'il buvait et me battait. Ou que c'est arrivé à cause de la télé, à cause des films, de la violence des jeux vidéo ou des conneries dans le genre. Ou bien, à cause d'une fille, d'une séparation, d'un chagrin d'amour ou de l'influence d'une quelconque personne. On veut comprendre, me comprendre, comprendre ce qui m'a traversé la tête, comprendre pourquoi j'ai fait ça, ce qui m'y a poussé ou la cause qui l'a provoqué. Ils veulent analyser mon esprit, disséquer mon cerveau, fouiller dans mes neurones pour y trouver la moindre petite faille, le plus léger dysfonctionnement qui pourrait les amener à une théorie scientifique et méthodique qui leur expliquerait le fondement de mon action. Quelque chose de cohérent afin qu'ils puissent se vanter de m'avoir analysé, compris et décrypté. Quelque chose de sensé afin qu'ils rentrent chez eux l'esprit tranquille le soir venu, qu'ils puissent baiser leur bourgeoise avant de s'abrutir devant la télévision. On attend de moi que je m'effondre en pleurs, que je me repentisse, que je dise à quel point je suis désolé, à quel point je regrette mes actes et, ô combien j'aimerais revenir en arrière pour changer cela. Certains me disent même de prier. Prier qui, et pourquoi ? Dieu ? J'admets que les gros bras qui m'entourent me prennent pour un aliéné mais je ne pense pas être doté d'une naïveté digne de croire en l'existence d'une quelconque divinité. Réussir à réunir une machine à fric, une cause de guerre et une façon de vivre et de penser dans un symbole soi-disant divin, j'avoue que c'est bien joué. À croire que prendre les gens pour des cons n'a jamais été aussi facile qu'à l'aide de la religion. On nous matraque, on nous assomme, on nous abrutit et on aime ça. On en redemande même. Je vois les regards des gens quand ils me croisent. Une espèce de mélange de dégoût, de peur et de répulsion leur provoquant des haut-le-coeur. Je les dégoûte et les effraie. Ils ont peur car ils ne comprennent pas. Et pourtant, ils ne valent guère mieux. Tous ces grassouillets aux cheveux gras dans leurs costumes trois pièces qui sautent des putes tous les week-ends, tous ces jeunes cadres qui pensent tout savoir et qui passent leur temps à se regarder dans le reflet du miroir, tous ces banquiers, traders, politiques et autres hommes de guichet qui participent à capitaliser notre vie, tous ces jeunes insouciants, cons et ignorants qui pensent tout savoir et aspirent à changer le monde, tous ces écolos soi-disant engagés qui mangent, vivent et militent vert, toutes ces saletés de flics protégés par le mur bleu du silence, tous ces skinheads, homophobes ou antisémites qui justifient leurs actes par des idéaux racistes. Le monde est infecté, empoisonné, souillé. On préfère fermer les yeux, enterrer tout ça bien profond, le poser dans un coin bien sombre pour l'oublier ou, tout du moins, faire semblant. On préfère délaisser l'essentiel pour se concentrer sur des banalités, des futilités ou des cas ratés tels que moi. Je dois, quelque part, leur servir de bouc émissaire. Tous ces maris frustrés qui rêvent de cogner sur leur femme ou leurs gamins mais qui se retiennent par état de conscience, c'est sur moi qu'ils se vengent. Non pas qu'ils me brutalisent, mais je vois dans leurs yeux ce regard sadique, cette satisfaction éblouissante. Ils ont besoin d'un défouloir et me voilà, tombé du ciel, juste devant eux. Ils s'en foutent de ce que j'ai pu faire, du crime que j'ai pu commettre, de la loi que j'ai pu enfreindre. Ils sont trop aveuglés par la jouissance d'avoir quelqu'un sur qui libérer leurs pulsions refoulées. Ils savent que je ne suis pas en position de négocier ni d'ouvrir ma gueule. Ils rêveraient de me la disloquer rien que pour ne pas risquer de mettre deux balles dans la tête de leurs mômes en rentrant le soir, rien que pour se soulager un coup et exprimer pleinement toute cette violence réprimée et causée par trop d'années de mariage, rien que pour sentir mon sang couler sur leurs phalanges. Et personne n'en aurait que faire, je ne suis qu'une erreur, une épave, une ruine, un déchet de la société pour eux. Un sous-homme, jeté et enfermé au fond d'un trou, analysé et étudié par une armada de spécialistes, tous plus diplômés les uns que les autres, et qui finiront tout de même par m'étiqueter, me classifier et me ranger avec les dingues. Plusieurs diront que je suis déséquilibré mentalement, d'autres que je suis un psychopathe, certains essayeront même de me comprendre et persévèreront pendant plusieurs mois ou années à m'étudier, ne voulant pas abandonner, par orgueil, par esprit professionnel ou, peut-être même, par attachement pour moi. Ils finiront en fin de compte par partir, comme tous les autres, déçus de ne pas avoir réussi à me déchiffrer malgré leur esprit brillant, me laissant là, telle une proie dans la cage aux lions. Je ne leur en veux pas, ils ne peuvent pas comprendre. Ils sont ancrés dans leurs bouquins, dans leurs manuels, dans leurs écrits, avec leur tête de premier de la classe, ne connaissant rien de la réalité du monde extérieur. Ils ont lu Freud durant leurs études et croient alors pouvoir décrypter le comportement humain par la psychanalyse, allant de l'inconscient au subconscient, du narcissisme au refoulement. Ils ne me connaissent pas, ne me comprennent pas, malgré leur prétendu savoir. Ils ont toujours cet air hautain, cet air supérieur lorsqu'ils viennent me voir la première fois, tel un père de famille croisant un pointeur dans un couloir. Ils me regardent, m'observent, étudient tous mes mouvements et consignent le moindre de mes faits et gestes dans leurs carnets. Ils me posent des questions toutes plus étranges les unes que les autres sur ma famille, mon enfance, mes relations avec les gens, ma vie amoureuse et même ma sexualité. Je ne réponds jamais à leurs questions. Ils ne répondent pas non plus en retour mais continuent de prendre insolemment des notes dans leurs carnets noirs, réitérant constamment les mêmes questions. Je ne sais pas pourquoi ils me gardent dans cette pièce et pourquoi ils me posent toutes ces questions. À vrai dire, je ne me souviens même pas la raison pour laquelle je suis ici. Ils ne me croient pas quand je leur dis que je ne sais pas ce qu'il s'est passé ce jour là. Ils pensent que je tente de leur cacher la vérité afin de m'en sortir sans trop de dommages, plaidant la folie, la schizophrénie ou l'amnésie. Mais je ne mens pas. Je ne me rappelle pas ce qu'il s'est passé ce jour là, ou plutôt cette nuit là. J'aimerais m'en souvenir dans les moindres détails mais je n'y arrive pas, tout est flou, confus, brumeux, tel un camé déambulant dans un brouillard permanent. Une partie de moi le sait sans doute mais ne veut - ou ne peut - pas le dévoiler. Certaines nuits, des flashs me reviennent soudainement, mais jamais assez longtemps pour que les souvenirs refassent surface. Ils attendent que je cède, que je m'effondre, que je sois à bout et que je leur raconte tout, mais ils ne m'auront pas. La folie m'emportera bien avant. Et comme si les blouses blanches ne suffisaient pas, les képis sont également de la partie. Ils m'ont abordé avec un ton mielleux, essayant de m'amadouer, me disant que c'est pour mon bien, que c'est pour m'aider et me comprendre. Mais ils ont rapidement changé d'angle d'attaque quand ils ont perçu mon arrogance, mon sarcasme et la volonté de confusion dans mes propos. Je ne négocie pas avec les terroristes. Ils me prennent pour un malade, un attardé, un dégénéré. La belle affaire. Je n'ai que faire de ce qu'ils pensent de moi. Ils me voient comme une bête enfermée en cage, privée de ses libertés et de ses droits fondamentaux, mais ce qu'ils ne saisissent pas, c'est que leur situation ne vaut pas mieux, ils sont juste dans une cage un peu plus grande qui leur procure l'illusion d'être libres.
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Message  Invité Sam 10 Déc 2011 - 19:45

Vous évoquez justement en exergue le besoin d'aérer. C'est en effet dense tel quel, il y évidemment la possibilité de segmenter en paragraphes.
Outre la mise en page, je trouve que le propos s'étire de trop ; ce texte me semble présenter plusieurs occurrences d'un même sentiment, d'une même situation : à mon sens, vous pouvez largement resserrer le propos, cela évitera les répétitions et par là même que le lecteur se lasse, qu'il ait l'impression de lire plusieurs fois une chose déclinée différemment.

Plus profondément, je n'ai pas aimé ce texte. L'écriture, quoique de bonne facture, me paraît plutôt plate, et les pensées qu'elle exprime communes, attendues. L'introspection me semble mise au service d'un discours éminemment banal, dénonçant avec colère ou mépris (sensations qui mériteraient à mon sens d'être mieux exploitées) la société en déliquescence, rejetant en bloc le monde perverti. Cette objurgation généralisée s'entend où que l'on aille, c'est très à la mode d'être en totale rébellion, c'est toujours les mêmes crachoirs nihilistes qui font la vindicte de la religion, de la morale, de la politique, de l'argent... mais merde, jamais rien de nouveau dans le domaine, je ne décèle jamais de véritable mal-être ou de véritable colère, c'est toujours ce même empilement de lieux communs sans fondement, ce qui est de fait bien triste dans la rhétorique : peut-être votre narrateur se croit-il subversif mais non, pas du tout, il fait comme tout le monde. Pensiez-vous surprendre avec ce texte, être fabuleusement iconoclaste, comme votre personnage s'attend à renverser l'ordre établi ? Désolé mais c'est d'un conformisme assez blasant, je dois le dire. Votre personnage aspire à dénoncer les vices de la société et à se situer sur le bas-côté de la corruption, mais non : cet acte-même d'éparpillement démontre qu'il se situe dans la convention et non dans un processus marginal. Comprenez-moi : je ne dénonce pas en soi les thématiques, ce que vous dites ; c'est votre façon de le dire qui m'exaspère et qui ne parvient pas à vous faire sortir de l'ordinaire. Je ne parle pas seulement de l'énumération de tous ces déchets de la communauté (la liste que vous dressez est par ailleurs une merveille dans le genre compartiments), mais bien de l'ensemble du texte : le portrait d'un narrateur qui se veut étranger à la société et qui a commis un acte irréparable parce qu'il fait justement partie de ce monde et que la pression absolue lui a fait lâcher le frein, la gangue médicale et bureaucratique sous ce regard halluciné qui nous fait dire que, bon, cet homme est fou mais en vérité... n'est-ce pas le monde qui l'est ??!
Bref, je ne m'étends pas, mais il y a selon moi un nombre assez inquiétant de lapalissades, de truismes, de ce que vous voulez, dans ce texte.

Je répète simplement que ça se lit plutôt bien, d'un point de vue orthographique ou syntaxique. Peut-être une prochaine fois ?

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Message  Invité Sam 10 Déc 2011 - 19:51

Je viens de relire mon commentaire, et je l'ai trouvé un peu violent. Excusez-moi si je vous ai paru agressif ; ça n'était pas du tout mon intention.
J'espère en toute sincérité que vous n'allez pas mal prendre mon commentaire ou vous décourager à sa lecture ; d'autres vous commenteront sûrement, et peut-être que leur regard ne sera pas le même !

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Message  PoX. Sam 10 Déc 2011 - 20:07

Si je ne souhaitais pas recevoir de critiques sur mon écrit, je ne l'aurais pas posté sur ce forum.
Et il en faudrait bien plus que ça pour me vexer.

Ce n'est là que le début d'un écrit. J'ai commencé ça il y a peu et compte bien le continuer afin de l'étirer et de l'étoffer.

Je sais bien que ce texte ne sort pas de l'ordinaire (Exemple, la chanson "Suicide Social" d'Orelsan dernièrement) mais l'inspiration m'a pris et m'a poussé à écrire ça.

Je prends en compte tes remarques et vais essayer d'améliorer et continuer mon texte dans ce sens.

Merci d'avoir partagé ton avis. ;-)
PoX.
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Message  Modération Sam 10 Déc 2011 - 20:21

PoX. bienvenue sur VOS ECRITS.
Pour information, il n'est pas d'usage ici de répondre à chaque commentaire, cela fait remonter ou maintient le texte en haut de page au détriment des textes des autres auteurs.
Prière donc d'attendre plusieurs commentaires avant de réagir.
Merci de votre compréhension.
La Modération >

.

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Message  Invité Sam 10 Déc 2011 - 20:27

Bonjour PoX
Sans être aussi sévère que Lu-k sur la révolte qui anime le personnage - très communément partagée, c'est vrai- je trouve cependant cette révolte bien prêt-à-porter. Mais préférable à une passivité d'amibe, sans aucun doute !
Au niveau purement littéraire, je regrette une propension à doubler ou tripler les assertions, les qualificatifs, les trucs et les machins, comme si tu n'arrivais pas à dire ce que tu as à dire. Cette redondance, loin d'affermir le propos, l'affaiblit et lasse le lecteur.
C'est sûrement le principal défaut de ce texte : tu parais en effet avoir une bonne maîtrise de la syntaxe, une certaine fluidité dans la construction et je suis prête à parier qu'il ne te faudra pas longtemps pour pondre des textes vraiment intéressants : débarrasse-toi de ces redondances et cherche des sujets un peu plus personnels, le résultat sera au rendez-vous !
En ce qui concerne la mise en page, tu as dans la barre d'outils de cette page des possibilités de justifier, aligner etc, très commodes.

Et bienvenue sur ce site !

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Message  Invité Sam 10 Déc 2011 - 23:41

Pour moi aussi, que de platitudes : la panoplie habituelle du discours antisocial contemporain, sans originalité. Je ne vous cache pas que j'ai été agacé à la lecture, le texte se contentant par ailleurs de décliner la même idée jusqu'à la mœlle, dans d'inutiles circonvolutions. D'un point de vue formel, je trouve dommage que le style assène son propos sans laisser d'espace au lecteur ; je ne suis pas client des procédés d'anaphore, de la répétition des constructions qui procure vraiment, au-delà de l'aspect « pavé » du texte, la sensation d'avoir affaire à un étouffe-chrétien à oublier au plus vite. Pourtant, l'écriture est d'une tenue satisfaisante. En résumé : un thème éculé dont les arguments manquent de panache, trop radotés.

Quelques remarques à la volée :
- « je n'ai pas du tout travaillé sur la présentation et la mise en page. » : pour commencer, je conseillerais d'éviter la disposition centrée ;
- « L'envers du décor. » : pas de point dans un titre ;
- « **L'Envers Du Décor** » : pourquoi ce sous-titre, ces majuscules ? ;
- « qui pourrait les amener à une théorie scientifique et méthodique qui leur expliquerait » : cette double-relative est malheureuse ;
- « se vanter de m'avoir analysé, compris » : « analyser mon esprit » un peu plus haut, répétition trop proche ;
- « dans un symbole soi-disant divin » : un puriste de mon espèce dirait que « soi-disant » se rapporte exclusivement aux êtres humains, conscients, « se disant » comme tels. Vous pouvez remplacer l'expression par « prétendument », par exemple ;
- « leur provoquant des haut-le-coeur » : « haut-le-cœur » (ligature, Alt + 0156) ;
- « tous ces écolos soi-disant engagés » : là, ça marche ;
- « Ils rêveraient de me la disloquer » : « disloquer la gueule », la formule ne me plaît guère ;
- « de ne pas avoir réussi à me déchiffrer » : le retour du mot « déchiffré » prouve, à mes yeux, que le texte reste focalisé sur la même idée ;
- « croient alors pouvoir décrypter le comportement humain » : idem avec « décrypter » ;
- « je ne me souviens même pas la raison » : se souvenir de quelque chose, se rappeler quelque chose ; « je ne me souviens même pas de la raison » ;
- « ce qu'il s'est passé ce jour là » : « ce jour-là » (trait d'union) ;
- « ce jour là, ou plutôt cette nuit là » : « ce jour-là », « cette nuit-là » (traits d'union) ;
- « mais ne veut - ou ne peut - » : pour introduire une incise, il faut utiliser un tiret semi-cadratin « – » (Alt + 0150) ou un tiret cadratin « — » (Alt + 0151) ;
- « Certaines nuits, des flashs » : « flashes » (orthographe traditionnelle).

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Message  midnightrambler Dim 11 Déc 2011 - 1:36

Bonsoir,

L'écriture qui est assez soignée permet de pénétrer ce pavé sans trop de difficultés.
Les arguments développés et l'attitude adoptée ou la stratégie de défense mise en place d'une manière aussi candide qu'enfantine face à un passage à l'acte dont on ne sait rien, sont l'honneur d'une jeunesse qui n'a pas encore abandonné ses idéaux.

Amicalement,
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Message  PoX. Dim 11 Déc 2011 - 14:19

Merci pour vos conseils et commentaires.
Je prends en compte vos remarques et essayerai d'améliorer mon texte dans ce sens.

@ alex
Merci pour tes corrections, il est vrai que j'ai encore beaucoup à apprendre dans ce domaine.
Pour le premier titre avec un "." à la fin, je ne sais pas ce que ce point fait là en effet.. Et pour le sous-titre, c'est tout simplement car j'ai copié/collé ce texte depuis mon logiciel de traitement de texte, copiant le titre au passage.



PoX, il vous a été écrit quelques messages plus haut ceci :

"Pour information, il n'est pas d'usage ici de répondre à chaque commentaire, cela fait remonter ou maintient le texte en haut de page au détriment des textes des autres auteurs.
Prière donc d'attendre plusieurs commentaires avant de réagir."


Merci d'en tenir compte à l'avenir.

.
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Message  Rebecca Dim 11 Déc 2011 - 22:03

Je trouve effectivement que ce texte a un grand besoin d'être élagué et aéré. On y étouffe de par la présentation mais aussi par le contenu, fond et forme.
En même temps, c'est difficile de juger en toute objectivité car peut être est ce volontaire de ta part de faire ce portrait de ton narrateur avec cet interminable soliloque tout en approximations, longueurs répétitions et clichés. Ce texte n'est qu'un début, peut être en aurons nous une explication avec la suite , mais tout de même en l'état, le lecteur , ne peut que s 'agacer ou se fatiguer à la lecture. Je te donne des exemples :

« Ils veulent analyser mon esprit, disséquer mon cerveau, fouiller dans mes neurones » :

voici un exemple de ce qui alourdit le texte et lui ôte de son impact. Le lecteur se demande si il n’est pas pris pour un peu simplet pour qu’on lui mette à ce point les points sur les i en donnant trois versions de la même idée.

« Quelque chose de rationnel, quelque chose de logique qui puisse contenter les esprits étriqués de ces moutons séniles……Quelque chose de cohérent afin qu'ils puissent se vanter de m'avoir analysé, compris et décrypté. Quelque chose de sensé afin qu'ils … » :

trop de répétitions qui laissent penser que le texte n’est pas assez travaillé, qu’il pourrait être affiné, enrichi au lieu d’être livré ainsi, brut de décoffrage, que "quelque chose" là manque de subtilité

« On nous matraque, on nous assomme, on nous abrutit et on aime ça. On en redemande même » :

le « on » demande à être utilisé avec nuance et parcimonie…sinon « on » a l’impression d’un catalogue d’actions assenés sans précisions et moi et d'autres, ce que fait ce « on » impersonnel , « on » a tendance à s’en foutre un peu.

« Tous ces grassouillets aux cheveux gras dans leurs costumes trois pièces qui sautent des putes tous les week-ends, tous ces jeunes cadres qui pensent tout savoir et qui passent leur temps à se regarder dans le reflet du miroir, tous ces banquiers, traders, politiques et autres hommes de guichet qui participent à capitaliser notre vie, tous ces jeunes insouciants, cons et ignorants qui pensent tout savoir et aspirent à changer le monde, tous ces écolos soi-disant engagés qui mangent, vivent et militent vert, toutes ces saletés de flics protégés par le mur bleu du silence, tous ces skinheads, homophobes ou antisémites qui justifient leurs actes par des idéaux racistes » :

7 « qui » dans la même phrase, c’est du lourd ! Et ton texte en regorge ainsi que de « que » et de « qu’ ». Des phrases courtes et sans subordonnées sont bien plus percutantes qu’une longue litanie, surtout quand elle regorge de clichés.

« Ils rêveraient de me la disloquer rien que pour ne pas risquer de mettre deux balles dans la tête de leurs mômes en rentrant le soir, rien que pour se soulager un coup et exprimer pleinement toute cette violence réprimée et causée par trop d'années de mariage, rien que pour sentir mon sang couler sur leurs phalanges » :

Tu peux retirer tous ces « riens que » absolument inutiles et moches et un peu niais. A moins que ton narrateur soit un peu primaire, lui aussi.

Bon en résumé, ya du travail pour rendre un peu moins ennuyeuses toutes ces considérations si tu veux accrocher le lecteur et lui donner envie de lire la suite.
Cependant je viendrai la lire si il y a un effort de fait pour rendre ton écriture plus fluide, plus claire, mieux balancée. Déjà de simples retours à la ligne pour éviter l'aspect pavé.

Sinon bienvenue sur VE.
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