Viens, je t'emmène...
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Lamarjo
midnightrambler
Phylisse
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Viens, je t'emmène...
L'aurore me réveille tout près d'hier qui s'éternise
Et le brouillard accompagnant nos souffles, que je retiens,
Eparpille dans le silence et la fraîcheur du matin
Nos premiers battements d'ailes que ma mémoire courtise...
***
Sur la place à l'ombre d'un platane, tu te retournes et me fais face alors que je chemine à ta rencontre. Et voici nos premiers regards, nos premiers mots, premiers sourires... Dans un dimanche habillé de lumière, nous descendons côte à côte une ruelle où les pavés porteront à jamais la première empreinte physique de notre histoire.
Premier abri en terrasse... Devant mon perrier rondelle et ton café, nos échanges sont encore bégayants et nous sommes deux équilibristes sur le fil nous reliant à cette ville qui nous accueille, chaleur diffuse, extérieure, intérieure...
Tout se mêle...
Notre première balade au bord de l'eau, les nuages accrochés sur l'horizon, le vent dans les peupliers, nos pieds nus dans la rivière, la leçon de choses, le vol du pigeon au-dessus de l'étang, la mûre que tu cueilles, pour moi...
L'après-midi s'étire et nous tend ses bras...
Et c'est ton regard que je suis, mon pas qui t'emmène, ton sourire que je bois, le mien que tu dévores... Ce sont nos envies naissantes, nos élans retenus, la cigale sur la branche, ta tête sur mon épaule comme une promesse tenue, le baiser que j'attends, et ton regard qui s'échappe, mes lèvres qui t'appellent, ton visage qui se penche...
C'est le baiser que tu me donnes, ta main sur ma peau, les libellules au bord de l'eau, le marronnier qui perd ses feuilles et le saule qui nous abrite.... Ce sont tes yeux fermés sur l'instant, les miens ouverts sur ce moment.
C'est toi que je découvre et moi qui me dévoile... C'est toi qui te découvres et moi qui te dévoile... Dans ce pré où indomptables nous devenons la source d'une convergence de désirs étincelants, tour à tour et dans le même temps ombre et lumière, oasis et désert, la soif de l'un, la faim de l'autre, et le silence comme un magnifique compagnon que nos âmes caressent dans ce paisible désordre.
Demain reviendra ensoleiller notre voie lactée, entre la fin du jour et la nuit étoilée qui abritera nos mélodies charnelles tandis que le ciel et la mer auront couché pour nous l'horizon sur le lit de nos retrouvailles... Tu m'invites, je t'accueille, tu me cueilles, je t'abrite... Je serai la compagne de tes voyages, gourmande de te voir franchir les frontières qui appellent ton corps et ton coeur à la découverte de mon territoire.
Allez viens je t'emmène, le bonheur est dans le pré !
Je serai ton oiselle
D'une aile accompagnant
Ton envol dans mon ciel
Je me ferai d'ivresse
Pour que tu t'enivres
Je serai ton ombrelle
Dans nos jardins d'été
Ta libellule demoiselle
Au bord de la rivière
Je me ferai paresse
Pour que tu te reposes,
Lénifiante parenthèse
Sur nos pages d'aimance,
Et de nos divins abandons
Je serai ta Cybèle
Qui porte à tes lèvres
Le nectar fruité
De sa féminité
Je serai ton bâton de cannelle
Sur nos chemins intemporels
Ton Alice au pays de vermeil
Ta Princesse aux pieds nus
Dans l'eau de la Torse
Ton volcan d'étincelles
Sur les monts de Vénus
Je serai ta belle au bois veillant
Sur ton sommeil
Et de nos voix, nos rires, nos silences, nos regards, de nos corps confondus dans les paysages pourpre d'une oasis fraîchement découverte, nous irons fleurir les chemins de traverse...
Ames, amis, amants, aimants... Tout se confond et s'attire, tout s'emmêle et s'attise, je t'embrasse, tu m'enlaces, je chancelle, tu bascules, et le feu qui fait briller nos yeux éclabousse la roche d'un arc en ciel qui s'étire de ta rive à la mienne... Je plonge, tu chavires, je coule, tu te noies... A la dérive on s'emmène...
Et le brouillard accompagnant nos souffles, que je retiens,
Eparpille dans le silence et la fraîcheur du matin
Nos premiers battements d'ailes que ma mémoire courtise...
***
Sur la place à l'ombre d'un platane, tu te retournes et me fais face alors que je chemine à ta rencontre. Et voici nos premiers regards, nos premiers mots, premiers sourires... Dans un dimanche habillé de lumière, nous descendons côte à côte une ruelle où les pavés porteront à jamais la première empreinte physique de notre histoire.
Premier abri en terrasse... Devant mon perrier rondelle et ton café, nos échanges sont encore bégayants et nous sommes deux équilibristes sur le fil nous reliant à cette ville qui nous accueille, chaleur diffuse, extérieure, intérieure...
Tout se mêle...
Notre première balade au bord de l'eau, les nuages accrochés sur l'horizon, le vent dans les peupliers, nos pieds nus dans la rivière, la leçon de choses, le vol du pigeon au-dessus de l'étang, la mûre que tu cueilles, pour moi...
L'après-midi s'étire et nous tend ses bras...
Et c'est ton regard que je suis, mon pas qui t'emmène, ton sourire que je bois, le mien que tu dévores... Ce sont nos envies naissantes, nos élans retenus, la cigale sur la branche, ta tête sur mon épaule comme une promesse tenue, le baiser que j'attends, et ton regard qui s'échappe, mes lèvres qui t'appellent, ton visage qui se penche...
C'est le baiser que tu me donnes, ta main sur ma peau, les libellules au bord de l'eau, le marronnier qui perd ses feuilles et le saule qui nous abrite.... Ce sont tes yeux fermés sur l'instant, les miens ouverts sur ce moment.
C'est toi que je découvre et moi qui me dévoile... C'est toi qui te découvres et moi qui te dévoile... Dans ce pré où indomptables nous devenons la source d'une convergence de désirs étincelants, tour à tour et dans le même temps ombre et lumière, oasis et désert, la soif de l'un, la faim de l'autre, et le silence comme un magnifique compagnon que nos âmes caressent dans ce paisible désordre.
Demain reviendra ensoleiller notre voie lactée, entre la fin du jour et la nuit étoilée qui abritera nos mélodies charnelles tandis que le ciel et la mer auront couché pour nous l'horizon sur le lit de nos retrouvailles... Tu m'invites, je t'accueille, tu me cueilles, je t'abrite... Je serai la compagne de tes voyages, gourmande de te voir franchir les frontières qui appellent ton corps et ton coeur à la découverte de mon territoire.
Allez viens je t'emmène, le bonheur est dans le pré !
Je serai ton oiselle
D'une aile accompagnant
Ton envol dans mon ciel
Je me ferai d'ivresse
Pour que tu t'enivres
Je serai ton ombrelle
Dans nos jardins d'été
Ta libellule demoiselle
Au bord de la rivière
Je me ferai paresse
Pour que tu te reposes,
Lénifiante parenthèse
Sur nos pages d'aimance,
Et de nos divins abandons
Je serai ta Cybèle
Qui porte à tes lèvres
Le nectar fruité
De sa féminité
Je serai ton bâton de cannelle
Sur nos chemins intemporels
Ton Alice au pays de vermeil
Ta Princesse aux pieds nus
Dans l'eau de la Torse
Ton volcan d'étincelles
Sur les monts de Vénus
Je serai ta belle au bois veillant
Sur ton sommeil
Et de nos voix, nos rires, nos silences, nos regards, de nos corps confondus dans les paysages pourpre d'une oasis fraîchement découverte, nous irons fleurir les chemins de traverse...
Ames, amis, amants, aimants... Tout se confond et s'attire, tout s'emmêle et s'attise, je t'embrasse, tu m'enlaces, je chancelle, tu bascules, et le feu qui fait briller nos yeux éclabousse la roche d'un arc en ciel qui s'étire de ta rive à la mienne... Je plonge, tu chavires, je coule, tu te noies... A la dérive on s'emmène...
Phylisse- Nombre de messages : 963
Age : 62
Localisation : Provence
Date d'inscription : 05/05/2011
Re: Viens, je t'emmène...
On a presque envie de s'éclipser sur la pointe des pieds, tellement ça vibre !
Commenter est indiscret...
Commenter est indiscret...
Invité- Invité
Re: Viens, je t'emmène...
Bonsoir,
Joli ... mais un peu trop "fleuri" pour moi !
Amicalement,
midnightrambler
Joli ... mais un peu trop "fleuri" pour moi !
Amicalement,
midnightrambler
midnightrambler- Nombre de messages : 2606
Age : 70
Localisation : Alpes de Haute-Provence laclefdeschamps66@hotmail.fr
Date d'inscription : 10/01/2010
Re: Viens, je t'emmène...
Je reconnais une belle plume pudique autant que sensuelle, j'admire le choix précis des mots pour créer des images vraies et poétiques ("nous devenons la source d'une convergence de désirs étincelants", " la nuit étoilée qui abritera nos mélodies charnelles tandis que le ciel et la mer auront couché pour nous l'horizon sur le lit de nos retrouvailles... ") mais je reste en-dehors (ce qui est aussi bien !), le côté bucolique peut-être.
Invité- Invité
Re: Viens, je t'emmène...
Moi j'aime bien le côté bucolique au contraire. Et puis les expressions qui évoquent la réciprocité; " tu m'invites, je t'accueille, tu me cueilles, je t'abrite", je trouve que c'est un texte plutôt réussi, je visualise très bien cette rencontre, qui pourrait être banale mais à laquelle ton récit donne une dimension, une profondeur intéressantes.
Globalement cependant, je suis assez d'accord avec Midnightrambler, je ressens un peu la même chose, "joli mais trop fleuri à mon goût", j'aurais dit volontiers "joli mais un peu trop fleur bleue", peut-être un léger excès de romantisme, qui n'atteint pas plus que ça ma sensibilité personnelle.
Globalement cependant, je suis assez d'accord avec Midnightrambler, je ressens un peu la même chose, "joli mais trop fleuri à mon goût", j'aurais dit volontiers "joli mais un peu trop fleur bleue", peut-être un léger excès de romantisme, qui n'atteint pas plus que ça ma sensibilité personnelle.
Lamarjo- Nombre de messages : 77
Age : 47
Localisation : marjobonne51@laposte.net
Date d'inscription : 27/11/2011
Re: Viens, je t'emmène...
J'aime énormément la première phrase.
Lamarjo- Nombre de messages : 77
Age : 47
Localisation : marjobonne51@laposte.net
Date d'inscription : 27/11/2011
Re: Viens, je t'emmène...
Pas aimé du tout cette fausse sensualité, clichée pour moi. Les jeux de mots me semblent surfaits et le texte sonne faux. Désolé pour cet avis négatif ; je suis heureux que les commentateurs avant moi aient été plus réceptifs, pour contrebalancer.
Quelques remarques orthotypographiques (surtout typographiques). Elles mettent en évidence un usage maladif des points de suspension :
– « Viens, je t'emmène... » : vous n'employez pas les bons points de suspension « … » (Alt + 0133) ;
– « Eparpille dans le silence » : « Éparpille » (accent sur la majuscule, Alt + 144) ;
– « ma mémoire courtise... » : vous n'employez pas les bons points de suspension « … » ;
– « premiers sourires... » : idem ;
– « Premier abri en terrasse... » : idem ;
– « extérieure, intérieure... » : idem ;
– « Tout se mêle... » : idem ;
– « que tu cueilles, pour moi... » : idem ;
– « nous tend ses bras... » : idem ;
– « le mien que tu dévores... » : idem ;
– « ton visage qui se penche... » : idem ;
– « le saule qui nous abrite.... » : idem ; les points de suspension, par ailleurs, sont toujours au nombre de trois ;
– « moi qui me dévoile... » : idem ;
– « moi qui te dévoile... » : idem ;
– « sur le lit de nos retrouvailles... » : idem ;
– « je t'abrite... » : idem ;
– « ton corps et ton coeur » : « cœur » (ligature, Alt + 0156) ;
– « dans les paysages pourpre » : « pourpres » (accord : contrairement à « orange » ou « marron », le mot « pourpre » est assimilé à un véritable adjectif, à l'instar des termes « écarlate », « fauve », « incarnat », « mauve » et « rose » ;
– « les chemins de traverse... » : mauvais points de suspension ;
– « Ames, amis, amants, aimants » : « Âmes » (accent sur la majuscule) ;
– « aimants... » : mauvais points de suspension ;
– « éclabousse la roche d'un arc en ciel » : « arc-en-ciel » (traits d'union) ;
– « de ta rive à la mienne... » : mauvais points de suspension ;
– « tu te noies... » : mauvais points de suspension ;
– « A la dérive » : « À » (accent sur la majuscule, Alt + 0192) ;
– « on s'emmène... » : mauvais points de suspension.
Une remarque métrico-prosodique, pour finir : j'observe de grandes irrégularités de rythme dans vos vers ; sont-elles voulues ? Elles dénotent pour moi un manque de maîtrise de la versification. Le quatrain initial, tout en vers de quinze syllabes, me paraît sans rythme ni temps fort ; je conçois mal l'intérêt d'une telle longueur.
Quelques remarques orthotypographiques (surtout typographiques). Elles mettent en évidence un usage maladif des points de suspension :
– « Viens, je t'emmène... » : vous n'employez pas les bons points de suspension « … » (Alt + 0133) ;
– « Eparpille dans le silence » : « Éparpille » (accent sur la majuscule, Alt + 144) ;
– « ma mémoire courtise... » : vous n'employez pas les bons points de suspension « … » ;
– « premiers sourires... » : idem ;
– « Premier abri en terrasse... » : idem ;
– « extérieure, intérieure... » : idem ;
– « Tout se mêle... » : idem ;
– « que tu cueilles, pour moi... » : idem ;
– « nous tend ses bras... » : idem ;
– « le mien que tu dévores... » : idem ;
– « ton visage qui se penche... » : idem ;
– « le saule qui nous abrite.... » : idem ; les points de suspension, par ailleurs, sont toujours au nombre de trois ;
– « moi qui me dévoile... » : idem ;
– « moi qui te dévoile... » : idem ;
– « sur le lit de nos retrouvailles... » : idem ;
– « je t'abrite... » : idem ;
– « ton corps et ton coeur » : « cœur » (ligature, Alt + 0156) ;
– « dans les paysages pourpre » : « pourpres » (accord : contrairement à « orange » ou « marron », le mot « pourpre » est assimilé à un véritable adjectif, à l'instar des termes « écarlate », « fauve », « incarnat », « mauve » et « rose » ;
– « les chemins de traverse... » : mauvais points de suspension ;
– « Ames, amis, amants, aimants » : « Âmes » (accent sur la majuscule) ;
– « aimants... » : mauvais points de suspension ;
– « éclabousse la roche d'un arc en ciel » : « arc-en-ciel » (traits d'union) ;
– « de ta rive à la mienne... » : mauvais points de suspension ;
– « tu te noies... » : mauvais points de suspension ;
– « A la dérive » : « À » (accent sur la majuscule, Alt + 0192) ;
– « on s'emmène... » : mauvais points de suspension.
Une remarque métrico-prosodique, pour finir : j'observe de grandes irrégularités de rythme dans vos vers ; sont-elles voulues ? Elles dénotent pour moi un manque de maîtrise de la versification. Le quatrain initial, tout en vers de quinze syllabes, me paraît sans rythme ni temps fort ; je conçois mal l'intérêt d'une telle longueur.
Invité- Invité
Re: Viens, je t'emmène...
C'est un moment vécu, une très belle rencontre suivie d'une belle histoire. Je ne pensais pas que ce texte pourrait être ressenti comme trop "fleur bleue" ou "fleuri", peut-être parce que la réalité ne l'était pas et la raconter ne pouvait que passer par ces mots là. Comme quoi la publication et par conséquent le regard des autres est bénéfique pour savoir ce que vaut notre écriture, ou tout au moins comment elle peut être ressentie.
Alex, j'ai l'habitude de l'alexandrin même si j'ai longtemps écrit auparavant sans rien compter. Ici j'ai laissé aller, je n'avais pas envie de cadre, ce n'était pas le but de ces vers.
"un usage maladif des points de suspension", maladif : le terme me semble un peu exagéré. Je les aime bien moi, les points de suspension... :-)
Merci à tous, pour votre lecture et ces quelques mots glanés de ci de là dans vos commentaires, comme sensualité, pudique, vibrer, bucolique, auxquels je suis sensible.
Alex, j'ai l'habitude de l'alexandrin même si j'ai longtemps écrit auparavant sans rien compter. Ici j'ai laissé aller, je n'avais pas envie de cadre, ce n'était pas le but de ces vers.
"un usage maladif des points de suspension", maladif : le terme me semble un peu exagéré. Je les aime bien moi, les points de suspension... :-)
Merci à tous, pour votre lecture et ces quelques mots glanés de ci de là dans vos commentaires, comme sensualité, pudique, vibrer, bucolique, auxquels je suis sensible.
Phylisse- Nombre de messages : 963
Age : 62
Localisation : Provence
Date d'inscription : 05/05/2011
Re: Viens, je t'emmène...
Vingt occurrences des points de suspension dans un texte aussi court, cela me dérange. Si encore cette ponctuation me paraissait utile…
Je ne parlais pas, du reste, d'alexandrins, mais des décalages étranges de rythme que l'on peut parfois observer à l'intérieur de vos strophes. Ainsi, dans un bouquet d'hexasyllabes apparaît bizarrement un heptasyllabe, un pentasyllabe… Comme s'il en manquait un mot ou qu'un -e muet avait été oublié, en somme. Si cette rédaction a été pensée comme telle, mes excuses, mais je tenais à le signaler, en correcteur consciencieux.
Je ne parlais pas, du reste, d'alexandrins, mais des décalages étranges de rythme que l'on peut parfois observer à l'intérieur de vos strophes. Ainsi, dans un bouquet d'hexasyllabes apparaît bizarrement un heptasyllabe, un pentasyllabe… Comme s'il en manquait un mot ou qu'un -e muet avait été oublié, en somme. Si cette rédaction a été pensée comme telle, mes excuses, mais je tenais à le signaler, en correcteur consciencieux.
Invité- Invité
Re: Viens, je t'emmène...
Reconnaissant en effet des lieux familiers où j'aime à me balader, cette lecture m'a été bien agréable (mais quand même, dans le pré ? à découvert ? en face de l'école ?- je rigole, bien sûr)
Je ne trouve pas cela fleur bleue, peut-être juste parfois un peu trop appuyé. Le texte aurait peut-être gagné à un plus de concision, d'ellipse, de non-dit (mais là, c'est tout personnel, c'est ce que je m'efforce de faire moi-même). Je commente ici rarement de façon très détaillée, mais si tu veux je peux le faire sur le fil adéquat, dans les jours qui viennent ? C'est-à-dire te signaler précisément les moments que je trouve redondants, ou inutiles, ou trop.
Ceci dit, je sais à quel point on a du mal à renoncer à notre "trouvailles" d'écriture !
Je ne trouve pas cela fleur bleue, peut-être juste parfois un peu trop appuyé. Le texte aurait peut-être gagné à un plus de concision, d'ellipse, de non-dit (mais là, c'est tout personnel, c'est ce que je m'efforce de faire moi-même). Je commente ici rarement de façon très détaillée, mais si tu veux je peux le faire sur le fil adéquat, dans les jours qui viennent ? C'est-à-dire te signaler précisément les moments que je trouve redondants, ou inutiles, ou trop.
Ceci dit, je sais à quel point on a du mal à renoncer à notre "trouvailles" d'écriture !
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Viens, je t'emmène...
Janis a raison, j'ai évoqué un "excès de romantisme", peut-être bien que c'est juste un excès de mots ou d'images qui m'a donné cette impression. Les mêmes sentiments exprimés, la même histoire racontée avec moins de profusion, plus de mesure, m'auraient sans doute plu davantage.
Lamarjo- Nombre de messages : 77
Age : 47
Localisation : marjobonne51@laposte.net
Date d'inscription : 27/11/2011
Re: Viens, je t'emmène...
Dans ce cas, chapeau bas pour la transcription en mots, c'est superbe.Phylisse a écrit:C'est un moment vécu, une très belle rencontre suivie d'une belle histoire.
Re: Viens, je t'emmène...
Une prose pleine de tendresse et de poésie. Une prose qui a les défauts de ses qualités.
Le texte-tableau gagnerait mieux l'intérêt du lecteur s'il était plus "concentré".
Je le lis comme une longue poésie qui a du charme mais qui ne surprend pas. Pour une nouvelle (mais ce n'est que mon avis de lectrice, car je n'ai pas beaucoup de pratique dans ce domaine) moins de douceur serait bien venu. Le chant d'amour ne vient que de la narratrice, j'aimerais entendre le chant de son amoureux...un duo d'impressions pour cette belle histoire d'amour !
Le texte-tableau gagnerait mieux l'intérêt du lecteur s'il était plus "concentré".
Je le lis comme une longue poésie qui a du charme mais qui ne surprend pas. Pour une nouvelle (mais ce n'est que mon avis de lectrice, car je n'ai pas beaucoup de pratique dans ce domaine) moins de douceur serait bien venu. Le chant d'amour ne vient que de la narratrice, j'aimerais entendre le chant de son amoureux...un duo d'impressions pour cette belle histoire d'amour !
Carmen P.- Nombre de messages : 537
Age : 69
Localisation : Ouest
Date d'inscription : 23/04/2010
Re: Viens, je t'emmène...
Il me semble que j'aurai pu écrire ce texte, sans doute parce que j'ai eu l'impression d'être présent.
Touché.
Touché.
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
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