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Fiche cuisine : le foie gras à l’antique

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Fiche cuisine : le foie gras à l’antique Empty Fiche cuisine : le foie gras à l’antique

Message  MémoireDuTemps Jeu 22 Déc 2011 - 16:24

A une époque, j'avais créé un endroit appelé "cuisine" destiné aux recettes absurdes. Voici une des recettes une j'y ai publiée.

HISTOIRE DE LA TORTURE ANIMALE : aujourd'hui, le foie gras à l’antique.

— Cher tortionnaire de bêtes de toutes sortes, à poils ou autres, pourriez-vous répondre à quelques questions concernant ce plat succulent confectionné dans la souffrance de pauvres bestioles à plumes et que nous nommons le foie gras ?
— Bien sûr.
— On dit, mais que de mensonges à notre époque, que ce plat nous viendrait du Sud-ouest ?
— Eh non !
— Alors d'Alsace où on le pratique de manière tout aussi ignoble ?
— Pas plus…
— Un autre pays ou un autre temps où pas moins que ces emplumés auraient souffert nos semblables ?
— Vous voulez parler du Moyen-Age ? C'est plus ancien. Allons, je vais vous éclairer : vous souvenez-vous d'un de ces épisodes fameux qui permirent à la Rome antique de voir naître sa puissance ?
— Il y en eut beaucoup…
— Dont l'oie était l'un des personnages principaux ?
— Je vois, les oies du Capitole, mais quel est le rapport ?
— Je vais y venir. Il y a bien longtemps les Romains qui n'étaient alors que les habitants de la cité vivaient en harmonie avec ces bêtes ; elles venaient leur annoncer le printemps à leur retour d'une migration périlleuse – bien moins toutefois que pour certaines tourterelles à notre époque – hélas elles se caltaient vite fait à l'approche des fêtes de fin d'année. Était-ce un pressentiment de ces oies dont le talent de voir dans le futur n'était peut-être pas usurpé ? N'anticipons pas.
— Oui mais alors, si la bête était en voyage, comment lui manger le foie, ne serait-ce des fois que quelquefois où elles n'auraient pas eu les foies ?
— Patience ! Ces bestioles restaient par contre le printemps, l'été et le début de l'automne en compagnie des hommes, qu'elles aimaient bien surtout que ces derniers les nourrissaient parfois de sacs de grains achetés à l'hypermarché du coin. Ne croyez pas que les hommes de cette époque convoitaient leur chair ou leurs entrailles, mais certains pensaient que leur plumage débité à l'unité serait peut-être plus commode pour l'écriture que le burin utilisé alors. Las, rien à faire, la saison venue le vol immuable se reproduisait ne laissant que quelques plumes ternies (de toute façon l'encre n'avait pas encore été inventée ; quant au papier à l'état de papyrus, il est possible qu'on en fît un autre usage à l'époque).
— Comment les choses ont-elles donc évolué ?
— Il me faut d'abord préciser que ces oies étaient plus ou moins sacrées, tout en n'étant pas les seuls animaux de ce type puisque le statut des coqs était un peu similaire. Aussi, au-delà des Alpes, vivait une peuplade qui se cherchait une mascotte et se disait très séduite par le coq, retenu captif croyaient-ils par les habitants de Rome – à l'époque d'ailleurs, tous les chemins n'y menant pas ils se perdirent quelque peu en route. Et, un soir que les Romains, harassés de leur dur labeur, se reposaient en ronflant, quelques oies, insomniaques de ces ronflettes, se promenaient en troupeau au pied du Capitole Elles entendirent soudain des bruits suspects. Soupçonnant les rustres qui arrivaient en armes de ne pas connaître leur marque de grains favorite, elles cacardèrent d'autant plus fort que ces barbares essayaient de les attraper pour les trucider avant, sans doute, de les dévorer. Elles firent tant et tant de bruit, qu'elles réveillèrent leurs amis bipèdes qui réagirent vite et bien, boutant les envahisseurs hors de ces lieux promis à un si grand avenir.
— Je ne vois toujours pas où vous voulez en venir ?
— Je ne fais que raconter la vraie histoire… Ayant alerté les Romains et sauvé la ville, ces bêtes à plumes furent grassement récompensées : on leur donna d'un coup tout le stock de nourriture. Elles se régalèrent sans retenue et, le jour de la migration venue, si elles eurent la volonté de suivre leurs congénères dans leurs émigration, elles ne purent décoller, car trop lourdes, ou s’écrasèrent lamentablement quelques mètres plus loin. Et, pour la première fois, tout un troupeau d'emplumées resta pour les fêtes de fin d'année…
— Et c'est à ce moment que…
— C'est ça racontez l'histoire à ma place pendant que vous y êtes !
— Je croyais qu'elle allait se conclure…
— Vous croyez toujours ! On est encore loin de la fin, en terme d'années. Un troupeau d'un peu plus de cent oies resta donc pour passer les fêtes au pied du Capitole. À cette époque, bien que le calendrier ne soit pas encore julien, et que la seconde cause de nos libations de l'époque actuelle ne soit pas encore née, les Romains fêtaient quand même le solstice d'hiver par de grands festins.
Et en ces temps reculés, la diète éthique n'existant pas encore de même que l'Alka-Seltzer, les pauvres participants à ces banquets qui duraient parfois plusieurs jours n'avaient d'autre solution, pour ne pas montrer qu'ils capitulaient, surtout au sommet du Capitole, que de régurgiter un peu de ce qu'ils avaient avalé depuis des heures : chiens poivre et sel, dessert au miel, poivre et poissons pourris et autres mets oubliés. Et les malheureuses bestioles, elles qui se faisaient une joie de passer les fêtes en compagnie de leurs bipèdes préférés, étaient oubliées depuis plusieurs jours, les stocks de nourriture qui leur étaient destinés étant épuisés.
Les oies, qui de plus avaient invité quelques lointains cousins canards à réveillonner ensemble, étant affamées, elles se précipitèrent sur les rejets humains de ces fêtes. Le lendemain elles eurent même droit aux restes. Et chaque soir une nouvelle ripaille reprit, tant et si bien que ces deux troupeaux de bêtes à ailes grossirent de plus en plus au fur et à mesure de l'évolution de ces gueuletons. Au printemps certaines, et certains jars, ayant survécu à ce régime – au contraire des jarres de vin vides qui traînaient un peu partout – en profitèrent pour se reproduire à qui mieux mieux. Et quand leurs semblables revinrent de migration, il se produisit de curieux mélanges. Ainsi, près de 200 oies ne purent migrer ou préférèrent rester sur place. Et d'année en année, de fêtes en festins, de banquets en orgies, de restes en dégueulis, des milliers d'oies élirent domicile à longueur de temps dans cette cité. Hélas beaucoup décédaient d'un réveillon à l’autre d'une curieuse maladie ; néanmoins la population de volatiles sédentaires augmentait à chaque début d’hiver.

— Au fait, venez-en au fait !
— J'y arrive. Les Romains ne s'inquiétèrent guère de ces constatations puisqu’ils craignaient que d'autres barbares débarquent un jour et ils se disaient en leur for intérieur que, plutôt que construire un fort, la présence de ces animaux si forts devant l’épidémie qui les décimait valait mieux que les meilleures des fortifications surtout que depuis l'épisode du Capitole, on ne voyait plus l'ombre d'un rustre !
— Où voulez-vous en venir ?
— À un nouvel événement. Un certain devin dont le nom a été oublié vint un jour démarcher Rome. Arrivé au Capitole, il s'étonna un peu de la populace plumée qui s'avachissait aux flancs de la colline. On lui rétorqua qu'elles servaient d'alarme en cas d'invasion barbare. Le devin traita ses clients de ploucs, leur donna l’adresse d'un de ses cousins, éleveur lupin, dont les animaux s'avéraient d'excellents gardiens, et leur distribua une tablette leur offrant la louve gratuite pour l'achat d'une dizaine dans la boutique « Canis lupus ». Les Romains furent un peu interloqués car depuis la fondation de leur cité ils savaient que le loup servait à tout autre chose qu'à aboyer. Ils s'apprêtaient donc à repousser ce nouvel assaut d'un sot déguisé en malotru, quand celui-ci leur affirma que, mieux que les oies criardes, il pouvait aussi leur prédire l'avenir. Seulement il lui fallait un animal qui lui révélerait les renseignements nécessaires. Les Romains lui fournirent un volatile en train d'agoniser du mal des oies puisque la pauvre malade allait de toute façon trépasser dans les heures qui suivaient. Le devin ouvrit le ventre et le thorax de la mourante. Il lut alors l'avenir dans le foie hypertrophié de l'animal. Il leur expliqua que Rome était promise à un grand avenir, qu’elle deviendrait bientôt la capitale d'un empire au delà des montagnes et des mers, que les dieux fusionneraient et que de toute façon un jour la prospérité foutrait le camp.
Personne ne le crut ! Pour qu'il s'en aille on lui donna le reste de l'argent disponible. « Et merde, dit un vieux, qu'est-ce qu'on va banqueter demain ? On n'a plus un rad'. » Sa femme lui rétorqua : « Bouffons quelques oies avachies et demain on ira profiter des soldes chez les éleveurs de louveteaux ». Et, ainsi, pour la première fois un foie malade fut dégusté… on connaît la suite…

— Je vous remercie de toutes ces informations, maintenant racontez-nous dans le détail tout le cycle actuel de préparation du foie gras.

NDLR : la suite est censurée car les âmes sensibles apprécieraient nettement moins ce qui suit que leur plat préféré dont ils souhaiteraient ne pas être dégoûtés… à jamais !
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Message  Lamarjo Jeu 22 Déc 2011 - 16:45

"Au fait, venez-en au fait!" je me suis dit un peu la même chose en te lisant, disons que je trouve le texte un peu longuet...
C'est d'actualité! Moi-même je milite en ce moment auprès de mon entourage, donc j'ai été sensible au thème soulevé. Peut-être que pour marquer vraiment les esprits, tu aurais pu accentuer encore le côté répugnant, insister par exemple sur la notion de "foie malade", quelque chose comme ça ( puisque tu n'évoques pas la façon de faire moderne, qui vaut le détour...)
Bref, je n'ai pas adoré le texte, mais j'apprécie l'idée.
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Message  Marine Jeu 22 Déc 2011 - 17:01

Oh, moi j'ai beaucoup aimé ton histoire !
Ça se lit, bien, je trouve, j'ai adoré le ton, léger, pas prise de tête, j'aimerais bien que quelqu'un me la raconte comme ça.
Merci du moment !
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Message  midnightrambler Jeu 22 Déc 2011 - 21:01

Bonsoir,

Mmmooouuuiii ... Moi aussi j'ai trouvé cela un peu long !
L'humour ... les rappels historiques ... mais surtout la finalité ne m'ont pas passionné !
Je suis d'accord pour qu'on interdise la corrida puisqu'on ne mange pas le taureau ... quant au foie gras !

Amicalement,
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Message  Lamarjo Jeu 22 Déc 2011 - 21:14

hep hep hep, on n'est pas là pour en débattre, je me contenterai d'une petite remarque et c'est tout, promis, mais les canards sont torturés, et le mot n'est pas trop fort; coincés dans des cages ne leur laissant aucune liberté de mouvement, avec juste le cou qui dépasse, et plusieurs fois par jour une espèce de pompe automatique est insérée dans leur gosier ( arrachant voire transperçant au passage, laissant ensuite la bestiole agonisante s'il le faut), et déverse une certaine quantité de nourriture ( du gavage forcé quoi), et leur foie surdimensionné les fait terriblement souffrir. D'accord après on mange aussi le canard, mais ce n'est pas le problème. Bref, je me permets, Midnightrambler ; la comparaison avec la corrida ( que je désapprouve aussi cela va sans dire) n'est pas pertinente. Je m'excuse pour cette digression, mais après tout je reste quand même dans le thème
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Message  elea Ven 23 Déc 2011 - 9:46

Un petit peu indigeste, je n’irai pas jusqu’à dire que cette lecture m’a gavée, ce serait trop facile.

L’humour sous-tend tout le texte mais il s’étire un peu trop en longueur pour pouvoir fonctionner à mon sens. Et certaines répliques font forcées et tombent à plat.
Par exemple : si la bête était en voyage, comment lui manger le foie, ne serait-ce des fois que quelquefois où elles n'auraient pas eu les foies ? Ou encore
Et en ces temps reculés, la diète éthique n'existant pas encore de même que l'Alka-Seltzer
Parce que le parti-pris n’est pas clair, le texte oscille entre narration sérieuse façon exposé très détaillé (ou conte didactique, dit autrement) et boutade à ne pas prendre au sérieux.

Pas compris cette phrase : Un autre pays ou un autre temps où pas moins que ces emplumés auraient souffert nos semblables ?

Pourtant j’aime bien l’idée, les oies du Capitole, la création par hasard d’un plat, et l’échange entre deux personnes qui permettait de dynamiser un peu le récit.

elea

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Message  Invité Sam 24 Déc 2011 - 20:06

Voici une proposition de correction :
– « A une époque » : « À » (Alt + 0192) ;
– « un endroit appelé "cuisine" » : vous gagneriez à utiliser les guillemets français « et » ;
– « Voici une des recettes une » : le deuxième « une » est de trop ;
– « j'y ai publiée » : « publié » ;
– « HISTOIRE DE LA TORTURE ANIMALE » : en écrivant le titre ainsi, vous omettez la différence entre capitales et majuscules. Je vous renvoie ici : http://marcautret.free.fr/sigma/pratik/typo/majcaps/index.php ;
– « le foie gras à l’antique. » : pas de point dans les titres ;
– « — Bien sûr. » : cette mise en italique des lignes de dialogue de l'autre locuteur est inutile voire gênante ;
– « On dit, mais que de mensonges à notre époque, » : étant donné que « mais que de mensonges à notre époque » est une incise, il vaudrait mieux la mettre entre tirets demi-cadratins « – » (Alt + 0150), ou à la rigueur, entre parenthèses ;
– « ce plat nous viendrait du Sud-ouest ? » : « sud-ouest », sans majuscule ;
– « où pas moins que ces emplumés auraient souffert nos semblables » : (très) mal dit, à mon sens ;
— « parler du Moyen-Age » : « Moyen Âge » ;
– « Il y a bien longtemps les Romains » : virgule après « longtemps » ;
– « les Romains qui n'étaient alors que les habitants de la cité » : virgule après « Romains » et « Cité » (majuscule par ailleurs, je crois, ici) ; sans les virgules, vous me semblez introduire une nuance plus restrictive (seuls les Romains qui étaient habitants de la Cité vivaient en harmonie…) ;
– « hélas elles se caltaient vite fait » : pourquoi cet emploi argotique soudain ? ;
– « ne serait-ce des fois que quelquefois où elles n'auraient pas eu les foies ? » : le jeu de mots, en plus d'être franchement éculé, est mal tourné ;
– « Ces bestioles restaient par contre » : dans une langue qui se veut soignée, l'utilisation de « par contre » n'est pas recommandée… On lui préfère « en revanche » ;
– « qu'elles aimaient bien surtout que » : virgule après « bien » ;
– « la saison venue le vol immuable » : virgule après « venue » ;
– « le vol immuable se reproduisait ne laissant que quelques plumes » : virgule après « reproduisait » ;
– « retenu captif croyaient-ils par les habitants » : « croyaient-ils » entre virgule (incise) ;
– « tous les chemins n'y menant pas ils se perdirent » : virgule après « pas » ;
– « insomniaques de ces ronflettes » : la tournure est incorrecte ;
– « en troupeau au pied du Capitole Elles entendirent » : point après « Capitole » ;
– « pour les trucider avant » : pourquoi cet étrange mélange des registres ? ;
– « pour les trucider avant, sans doute, de les dévorer » : virgule après « trucider » ;
– « Elles firent tant et tant de bruit, qu'elles » : pas de virgule (les particules « tant » et « que » fonctionnent ensemble) ;
– « leurs amis bipèdes qui réagirent vite et bien » : virgule après « bipèdes » ;
– « où vous voulez en venir ? » : point et non point d'interrogation (interrogative indirecte) ;
– « Ayant alerté les Romains et sauvé la ville » : n'abusez pas de ces propositions participiales, clin d'œil sans doute aux ablatifs absolus latins. Elles sont lourdes en français ;
– « C'est ça racontez l'histoire à ma place pendant que vous y êtes ! » : virgule après « ça » et « place » ;
– « bien que le calendrier ne soit pas » : vous employez plus haut un subjonctif imparfait (« il est possible qu'on en fît un autre usage »), conformez-vous y tout au long du texte ;
– « la diète éthique » : soit ;
– « n'existant pas encore de même » : virgule après « encore » ;
– « que de régurgiter un peu de ce qu'ils avaient avalé » : le « de » est de trop ;
– « dessert au miel » : au pluriel, ce serait mieux ;
– « elles se précipitèrent » : ce « elles » est superflu, fait doublon ;
– « Au printemps certaines, et certains jars » : virgule après « printemps » mais pas de virgule après « certaines » ;
– « près de 200 oies » : écrivez-le en toutes lettres (« deux cents »), cela vaut mieux ;
– « puisqu’ils craignaient que d'autres barbares débarquent » : n'oubliez pas le « ne » explétif (la concordance des temps au subjonctif imparfait, en outre, me paraît judicieuse ici, pour l'effet comique ; comme vous l'employez plus haut, autant homogénéiser) ;
— « plutôt que construire un fort » : « plutôt que de construire » ;
– « de ces animaux si forts » : oui, bon, le jeu de mots est vraiment lourd ;
– « que les meilleures des fortifications surtout que » : virgule après « fortifications » ;
– « car depuis la fondation de leur cité ils savaient » : virgule après « cité » ;
– « dans les heures qui suivaient » : « suivraient » ;
– « au delà des montagnes et des mers » : « au-delà » (trait d'union) ;
– « et que de toute façon » : troisième occurrence de l'expression ! ;
– « que de toute façon un jour la prospérité » : il faudrait encadrer « un jour » de virgules ;
– « la prospérité foutrait le camp » : pourquoi le devin s'exprimerait en ces termes ? ;
– « chez les éleveurs de louveteaux ». » : il faut placer le point avant les guillemets (« Bouffons quelques oies […] chez les éleveurs de louveteaux » est une phrase complète) ;
– « ce qui suit que leur plat préféré dont ils souhaiteraient » : cette syntaxe, complètement fantaisiste, s'illustre par son incohérence. Par ailleurs, les deux expressions « la suite » et « ce qui suit », très proches, sont pour le moins maladroites.

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