Mise à mort de la République !

[Stéphane Paulel]

Stupide Convention
qui a répugné
la nation
pour la baigner
dans le sang
d'innocents
patriotes.
P.utains de coyotes !

Vous êtes fiers
Républicains
enfants de Lucifer
de suivre main dans la main
les idéaux
de ces bourreaux
et d'écrire
- P.utains de satyres ! -

Liberté
dans votre francité.
Résignez-vous !
Ne soyez pas fous.

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Votre poison plonge
la société
dans un tourbillon
qui ronge
toutes les libertés;
noie
l'égalité
qui n'a jamais existé
et broie
la fraternité
dans un océan
où la laïcité
comme un enfant
fait ses caprices en toute impunité.


Stéphane Paulel ( Ecrits fleurdelisés vol1 )

[Frédéric Prunier]

A ma question :
Au nom de la tradition
ai-je le droit d'être con ?

j'ai l'impression, à vous lire, qu'il vous démange de répondre oui

car des deux visions du monde qui s'affrontent, et qui sont:
soit
accepter l'imperfection et tendre à un compromis entre les êtres
ou
asservir la multitude à un pré-concu bien pratique pour qui le dirige
il vous est probablement évident
dans votre vision de petit garçon qui joue au prince et à la princesse
que vous êtes prince, ou preux chevalier bien sur,
vous ne pouvez être ce vil gueux que l'on maintient dans l'ignorance et l'inconfort ???

Ah...!...quel joli conte de fée que le votre
il a seulement l'inconvénient
pour se construire
de glorifier l'injustice du hasard de naissance comme la seule force de loi

[Marine]

Je vais vous parler franchement : ça m'agace.
Si je ne suis pas sûr que la poésie doive servir à quelque chose, je suis sûr, en mon coeur, que ce n'est pas à ça. Il n'y a rien de poétique, selon moi, dans votre écrit, qui, selon moi toujours, n'aurait rien à faire dans cette rubrique. Ça, c'est de la politique. Même pas du manifeste. Une ébauche de pensée brutale qu'on étale sur le comptoir d'un bar. Si je n'ai rien contre le fond, je vous reprocherais de n'avoir ni fait d'effort de style, ni d'effort d'enrobage, ni d'effort de réflexion réelle. Je me trompe peut-être, mais j'ai l'habitude de dire ce que je pense.
Les antithèses innocents patriotes/coyotes semblent surfaites, et ne sont là que pour me faire penser à ces discours barbares qu'on trouve dans les presses engagées. Et encore, celles-là même les doublent souvent d'humour et d'ironie. Bref, en poésie, je ne vois pas. Votre écrit n'a pour moi de poétique que des vers dont, encore, je mets en doute le réel souci d'organisation et de composition.
Vous l'aurez compris, je n'ai pas aimé -j'ai peut-être raté quelque chose. De l'ironie bien cachée ? Si c'est le cas, vous me pardonnerez.

PS :
"Stéphane Paulel ( Ecrits fleurdelisés vol1 )"
Je comprends si c'est pour un copyright, mais, en principe, ça aussi, ça m'agace.

[Phoenamandre]

Si je ne suis pas sûr que la poésie doive servir à quelque chose, je suis sûr, en mon coeur, que ce n'est pas à ça.

Je ne suis pas tout à fait d'accord, si on veut qu'elle serve pourquoi pas, c'est le choix de l'auteur.

Mais là ce ne sont que des insultes cachées sous quelques belles phrases, non, quelques beaux mots, mais qui n'ont pas cette magie linguistique qu'on espère de la poésie, c'est bête, on pourrait en faire tellement plus. C'est un cri, justifié ou non, mais juste un cri qui ne marque pas tant il est bref sans effet et flou. Le message qu'il transporte se trouve étouffé, alors que par ce "vous" j'en suis la cible, on attendrait plus de la part d'un poète.

Là on a l'impression de lire ce que n'importe qui par un accès de colère aurait pu dire.

[Damy]

Oui, bon, pour moi elle est très claire "Vive la Royauté" ! À votre place j'aurais essayé de faire un texte qui aurait tenter de faire aimer un roi (fainéant par ex), mais un tract...pfffffff... "Vive la République !".

[Jean Lê]

Pour le fond : déca danse et pour la forme : décathlon, ah ça ira ! ça ira !

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