Le copain

[Nechez]

Ce soir, j’ai vu un copain plaqué par terre comme tondu, couché d’un moment l’autre. A constater l’effort, les gardes devaient le penser implacable ! Et moi d’un coup, ils m’avaient fait sursauter, pendant que lui, ils lui sautaient dessus. D’un instant l’autre, le monde devint fou, et j’eus failli renverser de ma soupe, bien qu’à mon avis pareil festival m’en eut excusé.
J’essayais de comprendre quand un garde me souffla la bonne réponse, alors que j’avais à peine entamé les recherches. Ce fut étrange, l’astucieux s’était avancé dans ma direction, mais si lentement que je ne le voyais bouger, – un peu comme cette grenouille qui trépasse dans l’aquarium – tant doucement donc, que je fus presque tombé en arrière quand je le découvris, tout en face, un peu trop rapproché. En déséquilibre, j'eus un moment voulu m'accrocher à lui pour qu'il me protégeât de la chute, mais constatant la tromperie, – si je te touche j’ai perdu – je reculai de trois cases, et comme je ne sus que faire, j’essayai de tirer un panier ; je criai qu’on devait libérer le copain !
Hélas, je crois que j’eus visé de travers, car derechef les porte-clefs faisaient les amusants ; pire, ils l’avaient menotté, le copain, comme un gros mot qu’on expulserait d’une partie pour le mettre dans une autre qu’on jouerait à l’intérieur d’un camion ; et pendant que le copain souffrait par terre, des gardes d’à-coté, autant commentateurs qu’arbitres, déclaraient simulation. Un garde me rapporta que nous avions perdu la partie, sans me dire ce qu’ils avaient gagné. Enfin, la garderie, après avoir tout péter nous ordonna de ranger, pendant que nous demandions le cachot dans lequel on foutait le copain.

passé à Strasbourg, Place Kléber, la nuit du 14 au 15 janvier 2012

[Lamarjo]

On sent bien que ce n'est pas écrit à la va-vite, pourtant je ne comprends pas l'emploi des temps dans ton texte; du passé antérieur à tout-va, peut-être est-ce fait exprès, mais pour moi c'est incorrect, et c'est une liberté qui n'a pas d'autre effet que de décrédibiliser ton récit.
exemples: "j'eus failli renverser de ma soupe, bien qu'à mon avis (....) m'en eut excusé"; pour moi cette phrase est totalement incorrecte.
"j'eus un moment voulu"...
"j'eus visé de travers"... etc...
( j'ai aussi relevé une faute d'orthographe: "après avoir tout péter ---> pété, ou "fait péter")

[Invité]

Je ne suis pas parvenu à m'intéresser à ce texte qui multiplie les impropriétés, les solécismes et les maladresses, désolé. Il s'agit surtout de problèmes de grammaire et de syntaxe, qui peuvent facilement être gommés.

Mes remarques :
– « d’un moment l’autre » : je ne peux m'empêcher de penser à Céline et à son « D'un château l'autre »… Le procédé y est on ne peut plus pertinent. Ici, j'en suis moins sûr ; on dirait plutôt un pâle succédané… J'écrirais, conformément à la grammaire, « d'un moment à l'autre » (mais c'est une question de sensibilité personnelle). Par ailleurs, je ne comprends pas ce que cela veut dire, tout comme le « tondu » un peu avant ;
– « A constater l’effort » : « À » (Alt + 0192) ;
– « Et moi d’un coup » : virgule après « moi » ;
– « D’un instant l’autre » : « D'un instant à l'autre » ;
– « et j’eus failli renverser » : « et je faillis renverser » ;
– « renverser de ma soupe » : « renverser ma soupe » ou « renverser un peu de (ma) soupe » ;
– « bien qu’à mon avis pareil festival m’en eut excusé » : « m'en eût excusé » (m'en aurait excusé) ;
– « tant doucement donc, que » : « tellement doucement, donc, que » ;
– « que je fus presque tombé » : « que je tombai presque » ;
– « j'eus un moment voulu m'accrocher » : « je voulais / voulus un moment m'accrocher » ;
– « si je te touche j’ai perdu » : virgule après « touche » ;
– « comme je ne sus que faire » : « comme je ne savais que faire » ;
– « je criai » : je « criai » ou « criais » ? ;
– « le copain ! » : « mon copain » serait sans doute mieux ! ;
– « j’eus visé de travers » : « je visais » ;
– « car derechef » : « derechef » veut dire « de nouveau », – vous l'employez mal – ;
– « faisaient les amusants » : je ne connais pas cette expression, même si j'en comprends le sens ;
– « le copain » : « mon » ;
– « ; et pendant » : le point-virgule me paraît trop fort (je mettrais une virgule) ;
– « gardes d’à-coté » : « d'à côté » (sans trait d'union mais avec un accent circonflexe sur le « o ») ; pourquoi ne pas écrire simplement « à côté » ;
– « déclaraient simulation » : je ne comprends pas ce morceau de phrase ;
– « la garderie » : la garderie désigne l'endroit où l'on dépose les enfants pour être surveillés en journée… ! ;
– « après avoir tout péter » : « pété ». Pourquoi cette familiarité ? Quel est le sens ? Virgule après « pété » ;
– « que nous demandions le cachot dans lequel on foutait le copain » : incorrect. Je ne saurais trop vous suggérer une reformulation, ayant en tête plusieurs possibilités de sens ;
– « passé à Strasbourg » : « passé » ?!

[midnightrambler]

Bonsoir,

Un mélange de jeux d'échecs, de basket et de balle au prisonnier dont je n'ai pas compris toutes les règles ...
Une écriture plutôt aléatoire !

Amicalement,
midnightrambler

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