Vampire May Cry

[Yume]

Ma première (vraie) histoire!
J’espère que vous aimerez!

Chapitre 1 : Surprise.

-Bon, tu m’écoutes là ?! Franchement, arrête d’être égoïste et…
-Je suis bien placé pour savoir que le plus égoïste de nous deux, c’est bien toi, Liam ! Sifflais-je entre mes dents.
-Arrête de ramener ça sur le tapis, et pense plutôt à…
Je raccrochais brutalement le téléphone. Il pouvait s’égosiller autant qu’il le voulait, je n’allais pas mordre à l’hameçon. Néanmoins, l’argument qu’il avait utilisé me laissait septique. Il avait raison sur un point ; je devais « me fondre dans le décor » …
Je ris intérieurement. Me fondre dans le décor ??! Ca s’était facile ! Il suffisait juste d’oublier qu’à chaque fois que je pointais le bout du nez dehors, je… Je secouais la tête, comme pour me libérer de cette idée déplaisante. Déjà, je faisais d’énormes efforts pour m’empêcher de le ressentir dans une maison fermée, il ne fallait pas que je me mette à y penser !
Je composais rapidement un numéro de téléphone, puis, au bout de quelques minutes, parvins à m’inscrire à l’un des lycées de la ville. L’avantage d’être riche, c’était qu’on vous ne vous ennuyait pas de paperasse administrative, quand un peu d’argent suffit. Mine de rien, j’avais assez d’argent pour assurer la descendance d’une famille pourrie gâtée, et ce pendant à peu près mille ans.
Je soupirai en me déplaçant à travers la maison sombre. Je n’avais pas besoin d’allumer les lumières, je voyais très bien sans. Pourtant, dans le souci de paraître plus ... humain, de me « fondre dans le décor », j’appuyais sur l’interrupteur poussiéreux en poussant un soupir à fendre l’âme. Presque aussitôt, la lumière de la chambre à l’étage de la maison voisine s’alluma, et une bouffée d’agacement me reprit. Je sentis un fil invisible s’emparer de moi, me couvrant de sentiments épars. Impatience, nervosité, fièvre, amour, le tout s’emparait de moi, et me hurlaient aux oreilles. J’étais habitué maintenant, et je pensais que je ne ferais aucune distinction entre ces hurlements et le bourdonnement d’un essaim de guêpes, qui s’amuseraient à me piquer. Evidement, ma peau d’acier empêcherait la moindre piqure s’aventurer plus loin que la couche supérieure de mon épiderme.
Je passais devant un miroir et remarquait avec étonnement que mes yeux, d’ordinaire verts émeraude, changeaient de couleur en prenant un rouge magnifique et écarlate. Un rouge sang. Ce n’est que lorsque je fis la comparaison que je me rendis compte que ma gorge était en feu me donnant l’impression d’abriter un magma dans mon œsophage, et que ma bouche n’allait pas tarder à exploser libérant le flot de lave en fusion. Je ravalait ma salive, en espérant vainement ralentir l’incendie qui se propageait, ouvrit à regret la porte de la demeure, et commençai à chasser, ne pensant à rien.
Récapitulons ; Je peux connaître les sentiments d’une personne, j’ais une peau de marbre, les yeux qui virent au rouge, j’avais soif de sang… Bref, je suis un vampire.
Après avoir déniché un alcoolique qui mendiait dans un coin, et qui ne manquerait sans doute à personne, je plantai mes crocs acérés dans sa jugulaire, en évitant de regarder son visage, ne me concentrant que sur le sang qui coulait dans mes veines. Certes, ce sang-là avait un goût horrible, comme impur, mais je préférais encore me nourrir de personnes destinées à l’enfer plutôt que de faire profiter le paradis à des innocents, comme le faisait jadis Dracula, se réservant exclusivement le goût onctueux de jeunes vierges. Je frissonnai à cette idée alléchante, et me concentrai sur mon alcoolique. Je bus jusqu’à satiété, en pensant que cela suffirait, du moins pour quelques jours…
Nous y voici. L’instant que je redoutais. Maintenant qu’il ne m’était plus possible de penser à ma soif, j’étais en mesure de ressentir les sentiments de toutes les personnes présentes sur des kilomètres. Ce qui s’entendait, en l’occurrence sur toute la ville. D’habitude, cela ne me dérangeait pas, et je pouvais opprimer, en quelque sorte « désactiver » mon pouvoir, mais il existait un problème. Une tache sur le tableau. Une difficulté que je n’avais jamais éprouvée, et ce, même avec mes 482 années d’expérience. Cette fois, le sentiment était plus fort, trop grand pour que je puisse le supporter. J’étais anéanti. Comme d’habitude, lorsque je sortais, une seule personne accaparait toutes mes pensées. Un garçon, un fille, un vieillard, ou jeune, je n’en avais aucune idée. Mais il émanait de cette personne un sentiment hautement négatif. Au-delà du désespoir même. C’était presque comme si cette personne avait abandonnée la moindre parcelle de lumière, d’espoir en elle, comme si cette personne n’avait plus d’âme, mais se raccrochait à la vie. J’en avais le vertige. Je commençais un marcher lentement afin de me calmer, tout en inspirant et expirant longuement, bien que cet exercice fut inutile, en ma qualité de vampire.
J’en avais marre de devoir supporter tout cela une fois sorti, même si celle ou celui qui le ressentait devait supporter pire.
En vérité, j’en avais marre de tout en ce moment. De devoir me cacher parce que j’étais un vampire. De devoir me faire remonter les bretelles par Liam, ce que je haïssais. Il n’avait que 356 ans, pas la peine de me sermonner, surtout quand je pouvais le tuer à tout moment. Il le savait aussi d’ailleurs. Il n’était en sécurité que parce qu’il était sous sa protection à Elle.
Brusquement, l’obscurité me happa, et j’en appelais à toutes mes capacités de concentration pour oublier ce faux pas de mon cerveau. Comment j’avais pu me laisser penser à Elle ? Combien de fois l’avais-je regretté, à chaque fois que j’y pensais ?
Il ne fera jamais complètement noir pour un vampire, pourtant, c’était exactement ce que je ressentais. J’avais l’impression que l’obscurité m’imprégnait de sa noirceur, me forçant à m’y abandonner entièrement. Je me retournai, guettant une échappatoire. La moindre minuscule petite sortie.
Rien.
Le vide.
Pur et simple.
- Quelque chose ne va pas ? demanda une voix visiblement inquiète.
Je levai la tête. Dans ma tête, le noir avait cédé à du rouge sombre. Ce n’est que lorsque je me ressaisis quelques secondes plus tard que je constatais avec stupeur que mes pas m’avaient conduis à la personne la plus désespérée de la ville à part moi.
Une magnifique jeune fille arborant un sourire radieux.

[Sekril]

J'ai su que c'était toi à "je ris intérieurement".

[hi wen]

ça m'a très beaucoup fait rire, merci.

[midnightrambler]

Bonsoir,

Est-ce que les vampires risquent un PV pour alcoolémie lorsqu'ils ont bu le sang d'un ivrogne ?

Amicalement,
midnightrambler

[Remus]

Bonsoir,

Je ne comprends pas les précédents commentaires. Il me semble que ce sont des moqueries, et cela me gêne. Bref. Je me demande aussi si votre âge, noté sur votre profil, est le bon ? Cela m'aiderait à vous commenter. Mais je le fais quand même, car nous devrions lire et commenter sans nous soucier de l'auteur, ou presque.

Donc. Il y a de bonnes idées. J'ai bien aimé le début. Je me doutais avec le titre que vous alliez parler de vampires ! mais le début était plutôt attirant : des enfants (du moins j'ai l'impression) ou adolescents, une remontrance, un garçon qui a l'air bien seul chez lui, bref, des ingrédients qui ma foi sont plaisants. En revanche, il y a quelques petites choses qui m'ont dérangé : trop de clichés d'abord ! les âges très élevés (482 ans, etc.), de plus vous insistez beaucoup là-dessus ; des petites choses qui apparaissent comme des maladresses car déjà vues et revues 1000 fois dans les nombreux ouvrages sortis (récemment d'ailleurs et moins récemment) sur les vampires. Ensuite, c'est la référence à Dracula qui m'a gêné : elle tombe un peu comme un cheveux sur la soupe, car le récit semble se passer de nos jours. De plus, Dracula est un personnage qui oscille entre le mythe et on-ne-sait-pas-trop-quoi d'ailleurs ... Ici, cela décrédibilise toute l'histoire, je trouve (même si, je sais, une histoire de vampire n'est pas spécialement réaliste ... !).

Il y a des choses que j'ai aimé, dans l'écriture je parle, comme cette phrase :

Il ne fera jamais complètement noir pour un vampire. ...

Bien que l'emploi du futur gâche l'idée, j'aime cette évocation.

Bien à vous,
Remus

[Sekril]

Remus ne prends pas mon commentaire pour une moquerie, c'est bien pire que ça. En fait j'ai pris Yume pour une amie dont j'attends l'inscription ici sous peu et j'ai honte de l'avoir confondu de la sorte. En revanche oui le deuxième c'est juste une bêtise, mais je ne me formalise pas sur cet enfant au caractère suffisant j'ai pu constater que son seul but ici était de parcourir les forums à la recherche de commentaires désagréables et prétentieux à dire.

[Remus]

Sekril, je ne suis pas sûre que l'âge noté sur le profil d'hi wen soit le bon :-)
Enfin, je ne sais pas, j'ai pu mal saisir le sens de leur intervention. Ou peut-être n'apprécient-ils pas trop de lire des textes écrits par des plus jeunes, ce que je peux comprendre, mais bon ! Mais il ne faut pas être trop dur !

[Invité]

Les histoires de vampires ne sont généralement pas ma tasse de... sang, mais celle-ci ne me parait pas mauvaise dans le genre : assez classique, pas trop, agréablement écrite, cèdant bien sûr à quelques clichés, mais bien menée, (peut-être quelques longueurs, mais si tu supprimes les clichés, ça allègera déjà) et je lirai la suite avec plaisir.

[Invité]

J'allais oublier le plus important : j'aime beaucoup que ce vampire ait des états d'âme !
C'est à mon avis le point fort du texte.

[Janis]

Ce que je préfère, c'est la maison, l'errance dans la maison, l'interrupteur, les couloirs, le miroir.
après, l'histoire du vampire, je décroche

[Yume]

Bonsoir, tout le monde! Voici le chapitre deux! Mais avant, réponse aux commentaires...
J'aimerais autant que vous commentiez sans vous soucier de ma petite personne. J'ais effectivement quatorze ans, mais ce n'est qu'un petit détail... J'apprécie que le début vous ait plu.
Les vampires ne risquent pas de PV, ils préfèrent courir plutôt que conduire, et généralement, ils ne se font pas attraper par de faibles humains.. Je sais que 482 ans d'existence vampirique, c'est beaucoup trop, mais c'est également la clé d'un élément important de l'intrigue! Le fait que j'ais mentionné Dracula aussi, mais rassurez-vous, il n'a presque aucun rôle dans l'histoire, moi même détestant ce personnage! Je n'en dis pas plus!
J'espère que le deuxième chapitre vous plaira autant (sinon plus) que le premier!

Chapitre 2 : Lune.

- Quelque chose ne va pas ? Demandais-je, inquiète.
Evidemment que quelque chose n’allait pas ! Quelle personne saine d’esprit et tout à fait heureuse allait s’agenouiller sur l’asphalte, face contre terre, se tordant de douleur ? Je m’étonnais encore de mon incroyable stupidité. Et puis d’abord, d’où me venait cette manie presque maladive de m’inquiéter pour chaque personne croisant mon chemin ?! J’étais vraiment sotte. J’esquissais mon plus beau sourire quand je vis l’inconnu lever le visage vers moi, sourire qui s’évanoui aussitôt. Outre la magnifique beauté qui irradiait de ces traits, de la magnifique structure de ce visage qui tenait plus de l’ange que de l’homme, une souffrance immense assombrissait l’éclat de ses deux magnifiques prunelles émeraudes. Pourtant, la douleur déchirait ce somptueux visage, et j’avais l’impression d’être devant un suicidaire sur le point de commettre l’erreur de sa vie. Je m’accroupis devant lui.
- Si tu veux discuter…., commençais-je d’une voix douce.
L’inconnu leva un sourcil, et un éclair de surprise traversa ses traits, sans doute dû à ma familiarité soudaine ( Je ne suis pas super fan du vouvoiement ), si ce n’est à mon apparence. Bien qu’ayant seize ans, j’’étais haute comme trois pommes, bon d’accord, un tout petit peu plus, peut-être. J’avais des cheveux châtains courts – très courts. Des yeux bleus taillés en amande, et un visage d’enfant. C’est tout. Pas de beauté sculpturale, ni de longs cheveux blonds de soie, ni de peau bronzée, ou ivoirienne. Juste moi. Normale, d’un physique quelconque.
Perchée sur mes bottes, et avec mes habits tout à fait extravagants, j’avais tout l’air d’une adolescente en pleine crise d’adolescence, ou, en l’occurrence, une enfant en pleine crise… d’enfance. Ce qui n’était absolument pas le cas. Je n’étais pas difficile, ni rancunière. Je ne fume pas, ne boit pas, bref, une personne tout à fait normale. A part évidemment mon côté extravagant garçon manqué..
Je tendis ma main vers l’inconnu avec l’espoir de (peut-être ?) l’aider. A mon plus grand étonnement, son visage s’éclaira d’un sourire amusé (ce qui rendit son visage encore plus magnifique), il attrapa ma main de sa poigne glacée, sans doute à cause de l’air frisquet.
Fin août, l’air se faisait de plus en plus froid, et les gens se préparaient déjà à accueillir l’automne. Il n’avait beau être que vingt heure, les rues étaient désertes. Je jetais un coup d’œil à l’inconnu qui marchait juste derrière moi. Il était vêtu d’un tee-shirt noir, un jean tout aussi noir, et par un hasard incroyable, de chaussures… noires. En tous cas, il n’avait pas l’air de souffrir du froid, et me suivait docilement, sa tête rêveuse observant le ciel.
Non mais, qu’est ce qui m’a pris de vouloir aider un inconnu comme ça ?! Et si c’était un pervers ?! Bon d’accord, il n’en avait pas l’air, mais quand même ! Il fallait vraiment que je me fasse soigner ! En toute inconscience, j’avais invité un parfait inconnu à discuter dans une rue déserte !
Instinctivement, je me dirigeais vers le parc du quartier. Cet endroit avait quelque chose de familier, en tous cas il était beaucoup moins hostile que la ruelle sombre faiblement éclairée par des lampadaires vieux comme le monde.
Je m’assis sur le banc du parc, et je me doutais qu’il ferait de même. Bien que ses traits sereins étaient apaisants, la tension régnait, de mon côté, surtout. Hum ! Bonjour l’ambiance !
- Ton prénom ? Demandais-je, histoire de lancer la conversation.
- Il est plus courtois d’annoncer le tien d’abord, répliqua-t-il de sa voix veloutée qui avaient des accents cristallins.
- … C’est vrai, maugréais-je après une brève réflexion. On m’appelle Mia.
Il leva un sourcil.
- « On m’appelle » ?
- Mmmh… Oui, j’ais perdu la mémoire il ya un an. Personne ne sait qui je suis. Je suppose que je venais d’une autre ville, sinon, on m’aurait reconnue, non ? Je ne suis pas si facile à oublier quand même ?
- Effectivement, répliqua-t-il, amusé. Je n’oublierais jamais d’avoir rencontré une espèce d’hérisson en forme de nain qui me propose son aide en pleine nuit.
Je me raidis en fixant les pointes hérissées de ma crinière.
- Un… hérisson… ?
- Un problème ?
J’éclatais de rire.
- Alors, là ! Réussis-je à placer entre deux accès de fou rire. On m’a traité de bien des choses… mais… mais… jamais d’hérisson ! Haletais-je morte de rire.
Il se contenta au début de sourire, puis partagea mon hilarité. Je ne le connaissais que depuis quelques minutes à peine, pourtant, il m’a semblé le connaître depuis toujours. Comme quelqu’un qui rentrait chez lui après une longue absence…
Dix minutes plus tard, je réussis à me calmer, et contemplais son visage divin, avant qu’il ne daigne me regarder.
- A quoi penses-tu ? S’intrigua-t-il.
- Je vais te sembler bizarre, mais sais-tu à quoi tu me fais penser ?
- Aucune idée.
- A la lune.
- Hein ??
- Tu vois, me justifiais-je en fixant l’astre brillait dans le ciel, tu es …. Magnifique, mais entouré d’obscurité, de mystère. Comme un secret inavouable, par exemple, ajoutais-je en me rappelant le masque de souffrance qu’il affichait quelques minutes plus tôt.
J’attendis un instant. Comme il ne répondait pas, je me tournais vers lui. Les paupières fermées, il semblait sur le point de résoudre un problème aussi complexe que l’Univers.
- Allô la Terre ?
Il se leva délicatement, puis se posta devant moi.
- Merci pour cette soirée. C’était très… amusant.
- Tout le plaisir était pour moi.
Sur ce, il s’en alla distraitement. Ce n’est que lorsqu’il disparût de mon champ de vision que je me rendis compte qu’il ne m’avait pas donné son prénom. J’admirais la lune en soupirant.
- Entouré de mystère, hein…

[Invité]

Je parie que tu as vu Twillight !... ( moi non)

Outre la magnifique beauté qui irradiait de ces traits, de la magnifique structure de ce visage qui tenait plus de l’ange que de l’homme, une souffrance immense assombrissait l’éclat de ses deux magnifiques prunelles émeraudes.

La répétition de magnifique donne un effet presque comique. Est-ce une ironie voulue ?
Je pose la question car il me semble retrouver cette même note ironique dans :

Il était vêtu d’un tee-shirt noir, un jean tout aussi noir, et par un hasard incroyable, de chaussures… noires.

Cela donne une distanciation dans le texte qui peut se révèler fondée ou pas selon le traitement du personnage par la suite.

ni de peau bronzée, ou ivoirienne.

Ivoirienne ou ivoirine ? ( c'est à une black ou à une pâlichonne que tu fais allusion ? )

Perchée sur mes bottes, et avec mes habits tout à fait extravagants, j’avais tout l’air d’une adolescente en pleine crise d’adolescence, ou, en l’occurrence, une enfant en pleine crise… d’enfance. Ce qui n’était absolument pas le cas. Je n’étais pas difficile, ni rancunière. Je ne fume pas, ne boit pas, bref, une personne tout à fait normale. A part évidemment mon côté extravagant garçon manqué..

Tu ne connais pas le répétoscope ? Un instrument très utile pour traquer les répétitions.
Et tu devrais harmoniser les temps.

Bien que ses traits sereins étaient apaisants

, problème de concordance des temps

j’ais perdu la mémoire

maugréais-

Je me raidis en fixant les pointes hérissées de ma crinière.

Avec des cheveux très courts, ça me parait difficile !!!

Je n’oublierais jamais

futur, pas conditionnel

J’éclatais de rire.

haletais-je

Dix minutes plus tard, je réussis à me calmer

Me parait très excessif pour une plaisanterie qui n'est pas d'une drôlerie extraordinaire, quand même !

me justifiais-je
contemplais
je me tournais
J’admirais

tout ceci étant au passé simple, pas de s

Bon, on voit bien où ça va... mais c'est assez agréable à lire.
J'ai sûrement oublié des fautes par-ci par-là, mon intention première n'étant pas de faire des corrections, mais Alex passera sans doute derrière moi !

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