Ernst Feldburg

[Hadé]

Salut à tous et à toutes ! J'ai décidé d'abandonner le projet Miles Gunson, pour me consacrer exclusivement à celui-ci. C'est une série littéraire historique. Chaque samedi, je publierai un épisode dont l'intrigue suit les épisodes précédents. Et je vous promets que cette fois, je ne l'abandonnerai pas.

Ernst Feldburg - Episode 1

En mille huit cent soixante-dix, au terme d'une guerre impitoyable, la Confédération de l'Allemagne du Nord battit la France. Comme gains territoriaux, elle annexa les Etats allemands du Sud, ainsi que l'Alsace et la Moselle.

Au début de l'année mille huit cent soixante-et-onze, dans le Château de Versailles, le roi de Prusse Guillaume de Hohenzollern devint empereur d'Allemagne sous le nom de Guillaume Ier.

Les anciens royaumes d'Allemagne continuèrent d'exister sous l'Empire allemand, mais les différents rois et autres monarques dépendaient du Kaiser.

Ce fut notamment le cas du Royaume de Bavière, qui comportait des villes dont certaines étaient si importantes que c'étaient des membres de la haute noblesse qui les gouvernaient.

Parmi ces villes, Feldburg, située sur la rive nord du Danube, et sur une ligne imaginaire passant par Munich, la capitale bavaroise.

En mille huit cent soixante-douze, dans le château de Feldburg, résidait le prince de Feldburg. Né en mille huit cent vingt-et-un, le prince était dans son fauteuil, devant une cheminée allumée. Malgré sa petite cinquantaine, il semblait plus vieux, avec ses cheveux blancs, ses yeux fatigués, et son corps malade.

En effet, lors de la guerre contre les français, où il officia en tant que Feldmarschall, il a reçu une balle, qui s'est dissoute dans son organisme et a causé un saturnisme sévère. On ne put lui retirer, sous peine d'endommager son corps. Pendant deux ans, la balle se dissolut lentement, et le prince savait, en ce jour de janvier mille huit cent soixante-douze, son heure venue.

Il avait convoqué son fils et sa bru. Son fils se nommait Ernst Feldburg. Né en mille huit cent cinquante-et-un, il avait effectué son service militaire lors de la guerre contre les français, et ayant brillamment participé à la victoire de Sedan, il fut promu colonel à seulement dix-neuf ans. Blessé, il connut son épouse, une infirmière bourgeoise nommée Mathilda, désormais Mathilda Feldburg. C'était uniquement sa foi luthérienne qui permit au couple d'exister, les Feldburg étant des luthériens depuis la création de la religion au seizième siècle.

Le prince de Feldburg, une enveloppe à la main, fit signe à son fils de venir. Il vint, accompagné de sa femme, et le prince lui dit alors :

"Ceci est mon testament. Il te cède le titre de prince de Feldburg. Va le faire exécuter auprès d'un notaire, ainsi la population de notre ville te reconnaîtra comme son nouveau représentant."
"Je saurai faire honneur à la tâche que vous venez de me confier, père. Mathilda et moi serons de bons princes de Feldburg."
"Je n'en doute pas..."

Et il sombra dans la mort. Voyant son père vaincu par le plomb après deux ans de cohabitation forcée, Ernst poussa un hurlement de désespoir. Puis il alla chez le notaire de la ville, et le lendemain, la population acclama son nouveau prince.

Le médecin de la famille princière effectua une autopsie sur le corps du père d'Ernst, conformément à ce qui était écrit dans son testament. Le médecin en conclut que, selon la position des troupes françaises au moment de la bataille, la balle mortelle ne pouvait provenir du camp ennemi. C'était donc un allemand, un traître, qui avait tué l'ancien prince de Feldburg.

Aussitôt après l'avoir appris, et parallèlement à sa fonction de prince de Feldburg, Ernst se promit de découvrir l'identité du tueur de son père, afin de le venger.

[Invité]

Hadé, ton roman est vraiment très drôle !
On dirait que tu n'as jamais lu que des romans de Michel Zévaco ou Ponson du Terrail...( auteurs mineurs mais surtout totalement démodés, qu'on ne lit plus que pour se marrer !)
Au XXI e siècle, on ne peut plus écrire comme ça !
Tu commences avec une petite leçon d'histoire ( faut montrer que tu t'es documenté) soit.
Mais sitôt cele-ci terminée, tu commences les perles :

Né en mille huit cent vingt-et-un, le prince était dans son fauteuil, devant une cheminée allumée

Voyant son père vaincu par le plomb après deux ans de cohabitation forcée, Ernst poussa un hurlement de désespoir. Puis il alla chez le notaire de la ville,(...)

Mais le bouquet, c'est :

une balle, qui s'est dissoute dans son organisme (...)
Le médecin de la famille princière effectua une autopsie sur le corps(...)
...conclut que, selon la position des troupes françaises au moment de la bataille, la balle mortelle ne pouvait provenir du camp ennemi.

Trop fort, le médecin !!!
Je te fais grâce des concordances de temps qui laissent à désirer, et d'un tas de maladresses un peu partout et je ne peux que t'exhorter à lire, lire, lire, de préférence de bons auteurs, avant de te lancer dans l'écriture !
Pour moi, tu as peut-être de l'imagination, mais tu ne sais manifestement pas en quoi écrire n'est pas synonyme de raconter. Et si tu persévères, fais la chasse aux clichés, c'est le minimum.
Désolée de ma sévérité, mais je pense vraiment qu'on ne fais pas progresser quelqu'un en le leurrant.
Ceci étant dit, tu peux compter sur moi pour souligner tes progrès si je trouve que tu en fais.

[Invité]

On rajoute un L à celle -ci . je devrais me relire avant de poster !

[midnightrambler]

Bonsoir,

(-) ...

Amicalement,
midnightrambler

[Invité]

Ce texte souffre du même défaut que le précédent, il énonce trop, énumère une liste de faits, de détails qui, en plus d'être inutiles, faillent à retenir l'attention du lecteur.

[Invité]

En complément des remarques précédentes, auxquelles je souscris pleinement (écriture par trop démonstrative et scolaire, attachée à des détails qui n'ont pas le moindre intérêt, etc.), voici quelques observations formelles :
– « Episode 1 » : « Épisode » (accentuation de la majuscule, Alt + 144) ;
– « En mille huit cent soixante-dix » : écrire cela en toutes lettres me paraît bien affecté ! ;
– « elle annexa les Etats allemands » : « États » (accent) ;
– « soixante-et-onze » : pas de traits d'union ;
– « dans le Château de Versailles » : « château » (minuscule) ;
– « dépendaient du Kaiser » : « Kaiser » en italique ;
– « le cas du Royaume de Bavière » : « royaume » (minuscule) ;
– « vingt-et-un » : pas de traits d'union ;
– « ses yeux fatigués, et son » : pas de virgule ;
– « contre les français » : « Français » (majuscule) ;
– « en tant que Feldmarschall » : « Feldmarschall » en italique ;
– « On ne put lui retirer » : « la lui retirer » ;
– « la balle se dissolut lentement » : « dissoudre » n'a, après vérification, pas de passé simple ;
– « cinquante-et-un » : traditionnellement, pas de traits d'union ,
– « contre les français » : « Français », donc ;
– « "Ceci est mon testament… représentant." » : employez plutôt un tiret cadratin pour introduire le dialogue « — » (Alt + 0151) ;
– « "Je saurai faire honneur… Feldburg." » : idem ;
– « "Je n'en doute pas..." » : idem ;
– « pas... » : ce ne sont pas les points de suspension conventionnels « … » (Alt + 0133).

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