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Scintillements d’une ville grise

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Message  Invité Dim 12 Fév 2012 - 23:54

Scintillements d’une ville grise

Avant de rentrer, je fis un détour par la route de la plage. Nous habitons une ville en bord de mer, pas du style balnéaire, mais plutôt du type port industriel. Ce port est une ville dans la ville, un gigantesque appendice accolé aux habitants. Dans la zone industrielle, les cheminées trônent au milieu d’un no man’s land de fer et de béton entre les entrepôts désaffectés.
Le centre-ville était devenu en quelques instants une table rase à la fin de la seconde guerre mondiale. Son âme s’était envolée, pulvérisée sous la pluie des bombes, réduite en poussières de gravas. La reconstruction hâtive avait érigé une nouvelle cité, aux larges artères perpendiculaires bordées de façades identiques. Notre petit New-York est aujourd’hui un manteau un peu trop grand pour ses habitants. L’impression d’ensemble impose sa modernité symétrique et spacieuse ainsi que l’austérité grise du béton armé. Une ville rationnelle, mais sans charme, un centre éclaté qui a perdu son milieu. Ses vastes artères semblent ne mener nulle part quand on se perd comme un point dans les lignes de fuite.
Pourtant, comme beaucoup, j’aime parcourir les larges avenues où s’engouffre le vent venant de la porte océane. Cette ville n’est pas un paradis ni un enfer, on y aime précisément ce que l’on déteste. Par exemple on oublie les tas de fientes déposés par les goélands tant leur vol planant et leurs cris venus du large nous accompagnent.
Lorsqu’il crachine toute la journée, le soleil crève soudainement le plafond et projette une lumière de cinéma sur les façades devenues roses. Eclairé des projecteurs célestes, le béton armé révèle toute la subtilité de sa palette.
Quand les bandes qui parlent fort, sont postées sur les trottoirs, leurs joutes verbales colorent la ville grise. Montant de leurs entrailles, leurs éclats de rire, étincellent la blancheur de leurs dents. Leur décontraction désinvolte pimente de saveurs africaines le fond de l’air frileux.

J’arrive face à la mer, bordée dès le printemps par les baraques des restaurants. Les habitants possèdent aussi des cabanes saisonnières, une communauté jalousée pour son confort minimaliste. Les cubes en bois blanc s’alignent en rangées sur les galets. La ville grise prend des allures de vacancière en goguette. Des citadins de tous âges se croisent dans un chassé croisé de marcheurs, coureurs et de rollers. Les promeneurs arpentent la jetée dans un sens, pour invariablement la parcourir dans l’autre sens. A l’extrémité de la digue, les riverains sont plus discrets retranchés dans leurs imposantes villas maritimes. Des familles de badauds ont fait de cette jetée leur promenade rituelle après le repas dominical et ralentissent leurs pas comme un roulis reposant. Les filles des cités brillent de leurs anneaux dorés qui scintillent sur leur peau mate. La bouche des enfants se bariolent aux couleurs de leur glace qui dégoulinent sur leurs doigts poisseux. Non loin de là, une camionnette distribue des cornets graisseux de frites qui se dégustent en déambulant nonchalamment.
Je m’assois sur les galets face à la mer où je me sens maître d’un espace infini sous le ciel aux couleurs si changeantes. Aujourd’hui la voute est un lavis bleu très pur lasuré par de rares traits nuageux. Les adeptes du kitesurf sont nombreux, grâce au vent qui moutonne la mer en une blanche mousse. Ces sportifs étalent sur la plage leur vaste toile de cerf volant pour en ordonner soigneusement les fils puis ils s’harnachent la taille d’une large ceinture afin de s’attacher à leur voile. Près du rivage, ils chaussent leurs pieds dans les sangles du surf qui instantanément glissent et les emportent au large. C’est un spectacle fascinant de grâce, un ballet d’hommes mi-oiseaux mi-poissons se croisant à pleine vitesse et s’envolant avec une légèreté aérienne à la crête des vagues. J’observe la course grâce à leurs silhouettes noires qui se détachent sur la mer argentée. On dirait des libellules s’amusant à rebondir à grandes enjambées sur la surface de l’eau. Je me sens tout à coup comme un galet parmi les galets, une masse inerte et lourde, inutile.
A l’horizon un tout autre ballet s’opère, de longs monstres métalliques évoluent lentement, ce sont les portes conteneurs qui transportent leurs boites colorées venant d’Asie. De grandes lettres peintes sur leur coque indiquent leur provenance. On ne prête pas vraiment attention à leur colossal passage, lent, régulier, immuable. Ils glissent toujours sur le même plan comme les panneaux de décor d’un théâtre que l’on pousse sur ses rails. Pourtant, il se dit qu’à bord, se joue un tout autre théâtre, lorsque les affaires se font sulfureuses. Même si la carcasse d’acier de ces 300 000 tonnes marque l’horizon, j’aime les regarder tel un spectacle venu d’ailleurs. Mon esprit se perd au-delà des navires, plus loin que la ligne d’horizon, car je crois avoir toujours eu l’âme voyageuse.

En quittant la plage, j’emprunte la route du front de mer afin de profiter du jour déjà déclinant. Dans le port de plaisance, les voiliers reviennent du large en file indienne puis s’accrochent à leur anneau. Non pas d’imposants navires, mais des embarcations familiales, juste ce qu’il faut pour s’évader quelques heures en regardant la ville s’éloigner du large. La marée descendante commence à découvrir les vases épaisses du bassin mis à nu.
Je passe devant la tour du Sémaphore, l’œil de surveillance du trafic maritime.
Puis j’arrive dans un endroit qui scintille à toute heure d’une lumière aquatique. Il faut traverser le pont mobile qui enjambe un bassin portuaire. De part et d’autre les petits bateaux de pêche souvent à quais, sont la survivance d’un artisanat maritime. Si je m’arrête sur ce pont c’est pour tenter de ressentir ce que les peintres impressionnistes ont vu au siècle passé. De l’autre côté du pont, les pêcheurs vendent leurs prises sur quelques étales, on nomme ce marché aux poissons « le petit port ». Les plates limandes luisent d’un brillant gluant tandis que les crevettes grises et les tourteaux bougent encore dans les caisses.
J’entends les sirènes d’un bateau, vrombissements sonores dans tout le quartier. C’est une corne de brume, grave, puissante, le trombone des mers. Le navire est un ferry en partance pour l’Angleterre, il est accosté dans le bassin juste derrière le port de pêche. A l’arrière plan, sa silhouette est énorme comparé aux bicoques des pêcheurs. C’est un immeuble naviguant d’une dizaine d’étages et de centaines de cabines. Ceux qui ont embarqué semblent faire signe de la main sur les kilomètres de ponts à plusieurs niveaux.
Moi aussi je pars, j’emprunte un parcours géométrique et passe par la rue de Paris. Une avenue bordée par des arcades permettant de se promener à l’abri de la pluie, une modeste imitation de la rue de Rivoli. Orgueil complexé d’une cité ouvrière qui se veut être loin de la capitale autant qu’elle en est proche.
En m’éloignant j’entends encore deux longs barrissements de corne de brume qui tombent sur la ville. Je me retourne : le ferry passe si prêt, majestueux, emplissant la perspective de l’avenue. De part et d’autre, les rectitudes de l’artère encadrent cette toile marine.
[justify]

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Message  Invité Lun 13 Fév 2012 - 11:15

J'ai beaucoup aimé ce récit très descriptif et nonchalant. Un peu comme la promenade auquel il nous convie. Le regard d'un poète et d'un peintre tout à la fois. Je suppose qu'il s'agit du Havre dont j'ai été surpris d'apprendre, en faisant des recherches, qu'elle était classée par l'Unesco au patrimoine mondial de l'humanité en raison de l'« exploitation novatrice du potentiel du béton » (source : Le havre).

Quelques phrases qui véhiculent une certaine poésie :
- un centre éclaté qui a perdu son milieu.
- Éclairé des projecteurs célestes, le béton armé révèle toute la subtilité de sa palette. (j'ai ajouté l'accent sur la majuscule).
- Je me sens tout à coup comme un galet parmi les galets, une masse inerte et lourde, inutile. (et ce qui précède).

J'ai également relevé quelques points qui me semblent pouvoir être améliorés (en toute subjectivité) :
- un gigantesque appendice accolé aux habitants" : accolé aux habitants me gène. J'aurais plutôt mis : accolé à la cité (à l'agglomération).
- "Montant de leurs entrailles, leurs éclats de rire, étincellent la blancheur de leurs dents." : curieuse tournure.
- "Les promeneurs arpentent la jetée dans un sens, pour invariablement la parcourir dans l’autre sens." : "dans l'autre" me semble se suffire à lui même.
- "A l’extrémité de la digue, les riverains sont plus discrets retranchés dans leurs imposantes villas maritimes." : "À" et une virgule entre discrets et retranchés (mais je peux me tromper).
- "La bouche des enfants se bariolent" : Les bouches, etc.
- "Les adeptes du kitesurf sont nombreux, grâce au vent qui moutonne la mer en une blanche mousse." : grâce ou portés par le vent, etc. J'aime bien cette idée de "portés".

Dernier point : j'aurais aimé un texte plus aéré pour une lecture à l'écran plus agréable.

Un bon texte, vraiment. Merci pour cette lecture.

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Message  Invité Lun 13 Fév 2012 - 11:50

Reconnaissable dès les premiers paragraphes... Je dois avouer avoir poursuivi ma lecture par curiosité, pour en quelque sorte trouver confirmation de mon impression de départ. C'est bien écrit, d'une écriture sobre mais pas dénuée d'une certaine poésie ; sans doute m'en aurait-il fallu plus pour entrer vraiment dans le texte, le regard porté sur la ville étant quand même un peu trop détaché, distant. J'aurais souhaité sentir le narrateur plus impliqué, partie de cette ville qu'il semble si bien connaître. Mais peut-être s'agit-il d'un parti pris pleinement conscient.

Il y a quelques coquilles que je n'ai pas relevées. Et cette répétition, bien visible :
"Des citadins de tous âges se croisent dans un chassé croisé de marcheurs"

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Message  Invité Lun 13 Fév 2012 - 12:35

Très reconnaissable, en effet !
Comme Easter, je regrette que tu ne fasses pas davantage sentir ton amour de cette ville (ne serait-ce que pour combattre le préjugé qui l'affecte : j'ai longtemps cru que le Havre était une ville moche et lugubre et lors d'un voyage à Honfleur, j'ai eu la curiosité d'aller voir. J'ai découvert que cette "ville de béton" était fort agréable, animée, aérée, pas moche du tout, !)
Le texte est vraiment plaisant, on flâne avec toi, l'écriture véhicule de la poésie mais pas trop, bref une jolie balade où tu nous embarques, Cilou.
Il y a un fil où chaque participant a décrit une ville particulièrement aimée, ce texte y aurait tout naturellement sa place.

J'émettrai juste un bémol ( outre ce qui a déjà été relevé par luluberlu ) sur
grâce au vent qui moutonne la mer en une blanche mousse.
la blanche mousse sonne un peu trop précieux à mon oreille
et
le ferry passe si prêt

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Message  Invité Lun 13 Fév 2012 - 12:37

J'oubliais d'ajouter que voir les lumières du Havre la nuit, depuis les hauteurs de Honfleur est un régal.

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Message  elea Lun 13 Fév 2012 - 12:41

Pas pu aller au bout d'une traite, je l'ai lu par bribes, parce que l'écriture est belle avec un souci du détail agréable et des formules pleines de poésie et de sens (ambiance ou atmosphère, ressenti du narrateur ou état d'esprit, âme de la ville ect...).

Mais, et ce sont des goûts personnels, le fond me laisse de marbre (ou de béton pour rester dans le thème ?). Je suis restée extérieure à la visite.

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Message  midnightrambler Lun 13 Fév 2012 - 21:53

Bonsoir,

Nous avons les mêmes yeux, pas suffisamment écartés pour embrasser d'un seul coup la largeur de l'avenue Foch, quatre-vingt dix mètres, plus que les Champs-Elysées, mais pas forcément la même interprétation de ce qu'ils nous permettent de voir.
La ville change énormément grâce à la réhabilitation des quartiers des anciens docks ... et la présence de la mer, aussi proche dans une si grande ville, est magique !
Une belle écriture, claire et précise.

Amicalement,
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Message  Phoenamandre Mer 15 Fév 2012 - 7:47

Vous nous guidez dans un monde rempli de couleurs et de bruits, le long d'une écriture fluide et imagée. Alors que d'habitude, je n'aime pas les récits trop descriptifs !

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Message  anotherday Mer 15 Fév 2012 - 10:05

Bonjour,

je suis pas fan des textes descriptifs, vous n'y êtes pour rien, j'aurais assassiné Balzac à une certaine époque si je l'avais rencontré ! Ceci dit, je connais Le Havre et, même si elle s'est pas mal modernisée ces dernières années, j'avoue que la description que vous en faites lui donne un charme que je ne lui ai pas forcément trouvé. Bravo pour ça.

Sinon, votre texte me fait l'effet d'être un extrait d'autre chose. Je pense qu'en enlevant la première phrase, cette impression s'estomperait (surtout que le passé simple surprend puisque la suite de la visite se fait au présent).
Les phrases sur les discussions des jeunes sur les trottoirs me semblent alourdies par trop de "leurs".

Je vous préfère dans un registre plus "humain", quand vous vous attachez au portrait des gens plus qu'à celui des lieux.

bonne continuation

anotherday

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Message  Janis Mer 15 Fév 2012 - 10:24

j'ai bien aimé cette promenade, même si j'ai eu l'impression qu'il me manquait quelque chose (peut-être des gens ?) pour faire mieux que survoler ce texte.
Janis
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Message  Invité Jeu 16 Fév 2012 - 9:27

Oui bien sur il s'agit du Havre. Ville effectivement qui a beaucoup changé ces dernières années. Comme dans d'autres villes industrielle et portuaire, la transformation des quartiers des docks pourrait faire l'objet d'un autre texte..Je pensais que ma description minutieuse suffisait à révéler mon attachement à cette ville. Peut-être qu'il manque effectivement de "l'humain".
En tout cas merci à vous si j'ai réussi à vous emmener en ballade.

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Message  Invité Jeu 16 Fév 2012 - 20:43

Une bien belle description, talentueuse à n'en pas douter. J'ai apprécié la visite d'un lieu que, je l'admets, je ne connais pas du tout.

Quelques observations quant à la forme, toutefois :
– « à la fin de la seconde guerre mondiale » : « Seconde Guerre mondiale » ;
– « réduite en poussières de gravas » : « gravats », la plupart du temps ;
– « Notre petit New-York est aujourd’hui » : « New York » (sans trait d'union) ;
– « Eclairé des projecteurs célestes » : « Éclairé » (accent sur la majuscule, Alt + 144) ;
– « Quand les bandes qui parlent fort, sont postées » : pas de virgule ou virgule supplémentaire après « bandes » ;
– « leurs éclats de rire, étincellent la blancheur » : impossible, le verbe « étinceler » est intransitif (la virgule, de plus, est injustifiable ici). À moins que ce soit la « blancheur des dents » qui « étincelle » (il faudrait alors employer la troisième personne du singulier) ? ;
– « A l’extrémité de la digue » : « À » (Alt + 0192) ;
– « les riverains sont plus discrets retranchés » : virgule après « discrets » ;
– « La bouche des enfants se bariolent aux couleurs » : « se bariole » ;
– « leur glace qui dégoulinent » : « de leurs glaces qui dégoulinent » ou « de leur glace qui dégouline » ;
– « Aujourd’hui la voute est un lavis bleu très pur » : « voûte » (orthographe traditionnelle) ;
– « leur vaste toile de cerf volant » : « cerf-volant » (trait d'union) ;
– « A l’horizon » : « À » ;
– « ce sont les portes conteneurs » : « porte-conteneurs » ;
– « transportent leurs boites colorées » : « boîtes » (orthographe traditionnelle) ;
– « il se dit qu’à bord, se joue un tout autre théâtre » : pas de virgule ou virgule supplémentaire après « dit » ;
– « de ces 300 000 tonnes marque l’horizon » : peut-être serait-il bon de l'écrire en toutes lettres dans un texte qui se veut littéraire ;
– « souvent à quais » : pour moi, « à quai », mais après tout, peut-être peut-on aussi l'écrire ainsi ! ;
– « souvent à quais, sont la survivance » : pas de virgule ;
– « A l’arrière plan » : « À » ;
– « [justify] » : l'effort était louable !


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Message  Invité Jeu 16 Fév 2012 - 20:53

Bonjour. Je connais assez bien le Havre, et elle parfaitement décrite.

L'écriture est très maîtrisée. Hélas, je trouve que ça manque un peu d'émotion, et de quelque chose qui nous servirait de leitmotiv, de fil conducteur. On a ici plus l'impression d'un texte de type explicatif que purement littérsaire. Mais une explication très belle, attention.

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