La mort de Virgile
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Maryse
Pascal-Claude Perrault
Marvejols
7 participants
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La mort de Virgile
.....................................La mort de Virgile (1)
Intro
Par l’Espagne et Pompée, César assassiné, par les Gaules révoltées
La Concorde avait fui. La cohorte des bannis s’étirait d’Italie
Par le Sénat les biens sans cesse changeaient de main, l’on craignait pour les siens.
Des sesterces le malheur ..avait chassé l’ardeur ..et le cœur et l’honneur.
Les gens se déchiraient et les fils complotaient, il fallait désormais
Pour un oui pour un nom pour la moindre ambition franchir un rubicon.
Délaissée par la gloire Rome glissait au soir, s’abandonnait au noir.
La guerre avait fait rage, jamais en tant d’outrages ..jusqu’au moindre village
Autant ruine ne donne, et jamais encor Rome n’avait perdu tant d’hommes.
Alors parut un brave, que tous redoutent et savent paré du nom d’Octave,
Qui malgré son jeune âge eut des dieux ce courage d’être le premier sage:
De toute guerre nous lave et n’en veut les entraves, ni que Rome soit esclave.
Il fait fermer le temple et c’est la paix qu’ensemble toute l’Italie contemple.
.............................................................*
..........................................................*....*
La spoliation
Les quatre centurions mandatés par Pollion lui montrèrent la maison.
C’est là lui dirent-ils la grange le fenil la remise à outils.
Au détour du chemin, il vit au blanc matin que s’étendait demain.
Admire les amandiers la verdure des prés et les meules dans les blés,
Rejoins le bleu Mincio et lorsqu’il fera chaud réjouis-toi de ses eaux.
Ici tu pourras vivre du labeur des olives, l’Empereur te délivre.
Pour cette belle terre loue souvent Déméter et n’oublies pas le fer :
Qui te donne te dit que ce bien d’aujourd’hui un jour aura son prix.
Il est tien maintenant mais pendant seulement ces deux, trois ou cinq ans.
Un matin l’Empereur le rendra en honneur à quelque possesseur.
Le vieux soldat usé avait servi l’armée était parfois tombé
Alors il demanda à qui? dans le Sénat devait-il d’être là?
De quel homme, quelle belle âme, il aurait pour sa fame à honorer les mânes.
L’intendant du domaine s’avança vers sa peine, il voulait que l’on aime :
C’est au loin, vers le Nil, qu’il se trouve en exil et se nomme Virgile.
Intro
Par l’Espagne et Pompée, César assassiné, par les Gaules révoltées
La Concorde avait fui. La cohorte des bannis s’étirait d’Italie
Par le Sénat les biens sans cesse changeaient de main, l’on craignait pour les siens.
Des sesterces le malheur ..avait chassé l’ardeur ..et le cœur et l’honneur.
Les gens se déchiraient et les fils complotaient, il fallait désormais
Pour un oui pour un nom pour la moindre ambition franchir un rubicon.
Délaissée par la gloire Rome glissait au soir, s’abandonnait au noir.
La guerre avait fait rage, jamais en tant d’outrages ..jusqu’au moindre village
Autant ruine ne donne, et jamais encor Rome n’avait perdu tant d’hommes.
Alors parut un brave, que tous redoutent et savent paré du nom d’Octave,
Qui malgré son jeune âge eut des dieux ce courage d’être le premier sage:
De toute guerre nous lave et n’en veut les entraves, ni que Rome soit esclave.
Il fait fermer le temple et c’est la paix qu’ensemble toute l’Italie contemple.
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..........................................................*....*
La spoliation
Les quatre centurions mandatés par Pollion lui montrèrent la maison.
C’est là lui dirent-ils la grange le fenil la remise à outils.
Au détour du chemin, il vit au blanc matin que s’étendait demain.
Admire les amandiers la verdure des prés et les meules dans les blés,
Rejoins le bleu Mincio et lorsqu’il fera chaud réjouis-toi de ses eaux.
Ici tu pourras vivre du labeur des olives, l’Empereur te délivre.
Pour cette belle terre loue souvent Déméter et n’oublies pas le fer :
Qui te donne te dit que ce bien d’aujourd’hui un jour aura son prix.
Il est tien maintenant mais pendant seulement ces deux, trois ou cinq ans.
Un matin l’Empereur le rendra en honneur à quelque possesseur.
Le vieux soldat usé avait servi l’armée était parfois tombé
Alors il demanda à qui? dans le Sénat devait-il d’être là?
De quel homme, quelle belle âme, il aurait pour sa fame à honorer les mânes.
L’intendant du domaine s’avança vers sa peine, il voulait que l’on aime :
C’est au loin, vers le Nil, qu’il se trouve en exil et se nomme Virgile.
Re: La mort de Virgile
je ne sais pas scander à la romaine; toute analyse de ma part me semble idiote dès lors.
Invité- Invité
Bravo
C'est marrant ça ! Je n'avais jamais vu une telle forme de texte. Vers de 18 pieds à rimes internes, on pourrait en faire des colonnes. C'est intéressant mais je dois avouer que sur la longueur j'en avais un peu marre. Je suis certain que ce concept à rimes répétitives scandées aurait plus d'impact avec un texte court. En revanche, rien à dire sur le contenu qui est très culturel.
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 63
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
Re: La mort de Virgile
Quel travail. Et du beau!
Maryse- Nombre de messages : 811
Age : 80
Localisation : Montélimar
Date d'inscription : 22/09/2010
Re: La mort de Virgile
Aie aie aie :-).
Tu t'es essayé à un truc de fou et j'adore ce genre de... défi.
J'ai un peu... beaucoup de mal à la lecture. En fait je ne sais pas comment aborder le texte car on passe d'un 6 / 6 / 6 à un 6 / 7 / 6 puis à un 7 / 6 / 6, bref je suis perdu.
Par exemple comment doit on lire:
Dé/lai/ssée/ par/ la/ gloi/re/ Ro/me/ gli/ssai/t au/ soir/, s’a/ban/do/nnai/t au /noir là on a 7/6/6
ou
Dé/lai/ssée/ par/ la/ gloire/ Ro/me/ gli/ssai/t au /soir/, s’a/ban/do/nnai/t au/ noir là en "trichant" on a 6/6/6
Peut être qu'une virgule après gloire pour panser le vers.
Autre exemple:
Par/ l’Es/pa/gne et /Pom/pée/, Cé/sa/r a/ssa/ssi/né/, par/ les/ Gau/les/ ré/vol/tées
On termine en 7.
En enlevant le "par" peut être.
Ou encore:
Il /fait/ fer/mer/ le /tem/ple et/ c’est/ la/ paix /qu’en/sem/ble/ tou/te/ l’I/ta/lie/ con/temple
On a ici 20 pieds en tout (en plus temple et contemple, pourquoi pas mais le "ensemble", je trouve plus que moyen).
Je n'aime pas "dissequer" un texte mais là c'est le coté défi que tu t'es imposé qui me donne l'envie d'esquisser un avis loin du ressenti.
Pas le temps tout de suite d'aller plus loin.
Les rimes intérieures ou croisées ou toute autre "perversion" de plume, j'adore.
:-)))
Tu t'es essayé à un truc de fou et j'adore ce genre de... défi.
J'ai un peu... beaucoup de mal à la lecture. En fait je ne sais pas comment aborder le texte car on passe d'un 6 / 6 / 6 à un 6 / 7 / 6 puis à un 7 / 6 / 6, bref je suis perdu.
Par exemple comment doit on lire:
Dé/lai/ssée/ par/ la/ gloi/re/ Ro/me/ gli/ssai/t au/ soir/, s’a/ban/do/nnai/t au /noir là on a 7/6/6
ou
Dé/lai/ssée/ par/ la/ gloire/ Ro/me/ gli/ssai/t au /soir/, s’a/ban/do/nnai/t au/ noir là en "trichant" on a 6/6/6
Peut être qu'une virgule après gloire pour panser le vers.
Autre exemple:
Par/ l’Es/pa/gne et /Pom/pée/, Cé/sa/r a/ssa/ssi/né/, par/ les/ Gau/les/ ré/vol/tées
On termine en 7.
En enlevant le "par" peut être.
Ou encore:
Il /fait/ fer/mer/ le /tem/ple et/ c’est/ la/ paix /qu’en/sem/ble/ tou/te/ l’I/ta/lie/ con/temple
On a ici 20 pieds en tout (en plus temple et contemple, pourquoi pas mais le "ensemble", je trouve plus que moyen).
Je n'aime pas "dissequer" un texte mais là c'est le coté défi que tu t'es imposé qui me donne l'envie d'esquisser un avis loin du ressenti.
Pas le temps tout de suite d'aller plus loin.
Les rimes intérieures ou croisées ou toute autre "perversion" de plume, j'adore.
:-)))
Terrains Vagues- Nombre de messages : 292
Age : 57
Date d'inscription : 10/09/2011
Re: La mort de Virgile
Superbe exercice de style qui rend la lecture carrément jouissive
Mélusine- Nombre de messages : 185
Age : 63
Localisation : sous l'ondée
Date d'inscription : 13/03/2009
Re: La mort de Virgile
Merci à mes commentateurs et aux finalement nombreux lecteurs.
J'avais déjà présenté mes "vers augmentins" à l'occasion de mon court texte "Devers le temps" (là).
- Il faut aborder ces vers de 18 pieds comme composés de 3 hexamètres. Donc les E finaux (à chaque rime) ne se prononcent jamais.
- Je n'ai pas voulu disposer le texte en hexamètres afin d'éviter un rythme trop court qui aurait conféré un caractère haletant et assez monotone au final accordant une grande importance à la ponctuation:
Par l’Espagne et Pompée,
César assassiné,
Par les Gaules révoltées
La Concorde avait fui.
La cohorte des bannis
S’étirait d’Italie
Par le Sénat les biens
Sans cesse changeaient de main,
L’on craignait pour les siens.
Des sesterces le malheur
Avait chassé l’ardeur
Et le cœur et l’honneur.
Les gens se déchiraient
Et les fils complotaient,
Il fallait désormais
Pour un oui pour un nom
Pour la moindre ambition
Franchir un rubicon.
Il m'est apparu que la forme en long était plus favorable à un calme prosodique et au développement du sens, y compris favorable au maintien d'ambiguïtés (comme dans "L’on craignait pour les siens."que la forme courte en hexamètres rapporte beaucoup plus étroitement aux "biens").
- Pour les E internes j'ai adopté une lecture moderniste. A savoir que les E muets ne se prononcent pas, sauf si la fluidité l'impose ou si le rythme de 6 pieds l'impose. Par exemple pour reprendre les citations de Terrains Vagues :
La Concorde avait fui. La cohorte des bannis s’étirait d’Italie
La Concord'avait fui. La cohort' des bannis s’étirait d’Italie
Délaissée par la gloire Rome glissait au soir, s’abandonnait au noir.
Délaissée par la gloir' RomE glissait au soir
(le E de gloire ne se dit pas parce qu'en fin d'hexamètre -ce n'est donc pas tricher; par ailleurs si le lecteur dit " Rom' glissait" cela ne me gène pas outre mesure, un pied de plus ou de moins dans un augmentins de 18 cela ne change pas la face du monde, ça le rend peut-être un peu moins classique de facture).
J'ai conscience que c'est parfois un peu difficile et que plusieurs lectures s'imposent en certains points. Toute une part de mon travail (c'est pour cela que la gestation est longue) consiste à réduire ces problèmes de E.
Par ailleurs il ne m'a pas échappé non plus que la répétition d'une même rime 3 fois (voire plus dans des vers rapprochés) est parfois lourde. J'ai donc recours, et cela me semble plutôt convenir, à des rimes croisées (schéma en 2 vers ABA / BAB ou plus complexe sur 3 ou 4 vers). Ceci dit la lourdeur dépend de la rime, certaines passent beaucoup mieux. En outre le recours à de fausses rimes (ensemble / temple) contribue aussi à alléger les triplets (et aide bien l'auteur soucieux de tenir ferme la barre du sens et de ne pas céder à l'exigence implacable des rimes).
Je me suis imposé cette contrainte des "vers augmentins " (© Marvejols eh eh! mais libre de droits : je ne compte par dessus pour m'enrichir et ne vous gênez pas pour l'utiliser...mdr) parce que je voyais bien qu'écrire un Virgile en alexandrins n'aurait pas convenu (connotation époque classique) et que les vers libres auraient été à la fois trop facile et plus quelconque. Enfin je souhaitais essayer à une innovation.
Actuellement je bosse à un lissage des E et à un allègement des triples rimes lourdes. Je suis globalement satisfait.
Il n'est pas facile de développer du sens et d'être concis dans le cadre d'hexamètres. Ce qui m'aiderait c'est qu'on me désigne les passages vraiment lourds ou difficiles à lire sur lesquels le lecteur butte.
Dans les passages ci-dessous j'ai mis en rouge les E qui ne se disent pas et en gras ceux qui doivent être scandés:
La guerre avait fait rage, jamais en tant d’outragejusqu’au moindre village
Autant ruine ne donne, et jamais encor Rome n’avait perdu tant d’hommes.
Alors parut un brave, que tous redoute et savent paré du nom d’Octave,
Qui malgré son jeune âge eut des dieux ce courage d’être le premier sage:
De toute guerre nous lave et n’en veut les entraves, ni que Rome soit esclave.
Il fait fermer le temple et c’est la paix qu’ensemble toute l’Italie contemple.
Admire les amandiers la verdure des prés et les meules dans les blés,
Rejoins le bleu Mincio et lorsqu’il fera chaud réjouis-toi de ses eaux.
Ici tu pourras vivre du labeur des olives, l’Empereur te délivre.
Pour cette belle terre loue souvent Déméter et n’oublies pas le fer :
Qui te donne te dit que ce bien d’aujourd’hui un jour aura son prix.
On voit que les E à dire ne sont pas légion et que la tonalité globale de lecture est moderniste. Je reconnais cependant qu'à certains passages il faut un peu d'exercice...
J'avais déjà présenté mes "vers augmentins" à l'occasion de mon court texte "Devers le temps" (là).
- Il faut aborder ces vers de 18 pieds comme composés de 3 hexamètres. Donc les E finaux (à chaque rime) ne se prononcent jamais.
- Je n'ai pas voulu disposer le texte en hexamètres afin d'éviter un rythme trop court qui aurait conféré un caractère haletant et assez monotone au final accordant une grande importance à la ponctuation:
Par l’Espagne et Pompée,
César assassiné,
Par les Gaules révoltées
La Concorde avait fui.
La cohorte des bannis
S’étirait d’Italie
Par le Sénat les biens
Sans cesse changeaient de main,
L’on craignait pour les siens.
Des sesterces le malheur
Avait chassé l’ardeur
Et le cœur et l’honneur.
Les gens se déchiraient
Et les fils complotaient,
Il fallait désormais
Pour un oui pour un nom
Pour la moindre ambition
Franchir un rubicon.
Il m'est apparu que la forme en long était plus favorable à un calme prosodique et au développement du sens, y compris favorable au maintien d'ambiguïtés (comme dans "L’on craignait pour les siens."que la forme courte en hexamètres rapporte beaucoup plus étroitement aux "biens").
- Pour les E internes j'ai adopté une lecture moderniste. A savoir que les E muets ne se prononcent pas, sauf si la fluidité l'impose ou si le rythme de 6 pieds l'impose. Par exemple pour reprendre les citations de Terrains Vagues :
La Concorde avait fui. La cohorte des bannis s’étirait d’Italie
La Concord'avait fui. La cohort' des bannis s’étirait d’Italie
Délaissée par la gloire Rome glissait au soir, s’abandonnait au noir.
Délaissée par la gloir' RomE glissait au soir
(le E de gloire ne se dit pas parce qu'en fin d'hexamètre -ce n'est donc pas tricher; par ailleurs si le lecteur dit " Rom' glissait" cela ne me gène pas outre mesure, un pied de plus ou de moins dans un augmentins de 18 cela ne change pas la face du monde, ça le rend peut-être un peu moins classique de facture).
J'ai conscience que c'est parfois un peu difficile et que plusieurs lectures s'imposent en certains points. Toute une part de mon travail (c'est pour cela que la gestation est longue) consiste à réduire ces problèmes de E.
Par ailleurs il ne m'a pas échappé non plus que la répétition d'une même rime 3 fois (voire plus dans des vers rapprochés) est parfois lourde. J'ai donc recours, et cela me semble plutôt convenir, à des rimes croisées (schéma en 2 vers ABA / BAB ou plus complexe sur 3 ou 4 vers). Ceci dit la lourdeur dépend de la rime, certaines passent beaucoup mieux. En outre le recours à de fausses rimes (ensemble / temple) contribue aussi à alléger les triplets (et aide bien l'auteur soucieux de tenir ferme la barre du sens et de ne pas céder à l'exigence implacable des rimes).
Je me suis imposé cette contrainte des "vers augmentins " (© Marvejols eh eh! mais libre de droits : je ne compte par dessus pour m'enrichir et ne vous gênez pas pour l'utiliser...mdr) parce que je voyais bien qu'écrire un Virgile en alexandrins n'aurait pas convenu (connotation époque classique) et que les vers libres auraient été à la fois trop facile et plus quelconque. Enfin je souhaitais essayer à une innovation.
Actuellement je bosse à un lissage des E et à un allègement des triples rimes lourdes. Je suis globalement satisfait.
Il n'est pas facile de développer du sens et d'être concis dans le cadre d'hexamètres. Ce qui m'aiderait c'est qu'on me désigne les passages vraiment lourds ou difficiles à lire sur lesquels le lecteur butte.
Dans les passages ci-dessous j'ai mis en rouge les E qui ne se disent pas et en gras ceux qui doivent être scandés:
La guerre avait fait rage, jamais en tant d’outragejusqu’au moindre village
Autant ruine ne donne, et jamais encor Rome n’avait perdu tant d’hommes.
Alors parut un brave, que tous redoute et savent paré du nom d’Octave,
Qui malgré son jeune âge eut des dieux ce courage d’être le premier sage:
De toute guerre nous lave et n’en veut les entraves, ni que Rome soit esclave.
Il fait fermer le temple et c’est la paix qu’ensemble toute l’Italie contemple.
Admire les amandiers la verdure des prés et les meules dans les blés,
Rejoins le bleu Mincio et lorsqu’il fera chaud réjouis-toi de ses eaux.
Ici tu pourras vivre du labeur des olives, l’Empereur te délivre.
Pour cette belle terre loue souvent Déméter et n’oublies pas le fer :
Qui te donne te dit que ce bien d’aujourd’hui un jour aura son prix.
On voit que les E à dire ne sont pas légion et que la tonalité globale de lecture est moderniste. Je reconnais cependant qu'à certains passages il faut un peu d'exercice...
Re: La mort de Virgile
honnêtement le texte est bon et plutôt rafraîchissant, il y a un vers qui pose problème c'est " pour un oui pour un non..." parce qu'il est est comique, donc étrange dans un cadre épique. Je trouve le vers sur les sesterces difficilement compréhensible. comme je le lisais hier dans un texte de Borges la poésie est faite pour être lue à haute voix parce qu'au fond elle se rappelle qu'elle est orale, et là pour les e ça passe plutôt bien en lecture à haute voix. toujours sur Borges il disait qu'il fallait retrouver en littérature cette qualité d'horreur propre au cauchemar. ton texte gagnerait, sans être plus violent, à rendre cette oppression de la poitrine qu'on sent dans les mauvais rêves
pachyderme- Nombre de messages : 72
Age : 37
Date d'inscription : 10/12/2011
Re: La mort de Virgile
"Rejoins le bleu Mincio et lorsqu’il fera chaud réjouis-toi de ses eaux."
(on ne peut pas faire autrement que de lire "ré/jou/is/toi/de/ses/eaux", non ? (7) )
Le dernier groupe est trop long, ce qui gâche un peu le vers, que par ailleurs j'aime beaucoup.
Je manque de culture apprécier réellement le reste du poème, mais parfois j'aime bien être ignorant car les mots et la sensation globale laissée par le texte m'évoquent plein de choses exotiques qui m'incitent au voyage. Des choses me traversent, de vieux vases antiques, des colonnades de temples, etc.
J'aime beaucoup que l'on me raconte une histoire en poésie, c'est très agréable. J'aimerais être un petit enfant pour que quelqu'un me lise la vôtre !
Bisous.
(on ne peut pas faire autrement que de lire "ré/jou/is/toi/de/ses/eaux", non ? (7) )
Le dernier groupe est trop long, ce qui gâche un peu le vers, que par ailleurs j'aime beaucoup.
Je manque de culture apprécier réellement le reste du poème, mais parfois j'aime bien être ignorant car les mots et la sensation globale laissée par le texte m'évoquent plein de choses exotiques qui m'incitent au voyage. Des choses me traversent, de vieux vases antiques, des colonnades de temples, etc.
J'aime beaucoup que l'on me raconte une histoire en poésie, c'est très agréable. J'aimerais être un petit enfant pour que quelqu'un me lise la vôtre !
Bisous.
Re: La mort de Virgile
Ma cher Marine je vous taquine
Mais je prie en complies aimant:
Me fait marrer Marine
A compter en les rimes
Comme musicien en sourdine.
Je connais en effet
Un poète à l'amour
Qui s'écrie comme on fait :
- Je Jou-is ma mie
Et icelle de lui dire son fait:
- C'est que mon doux, je joue
Ou-i dit-elle, je joue.
Mais je prie en complies aimant:
Me fait marrer Marine
A compter en les rimes
Comme musicien en sourdine.
Je connais en effet
Un poète à l'amour
Qui s'écrie comme on fait :
- Je Jou-is ma mie
Et icelle de lui dire son fait:
- C'est que mon doux, je joue
Ou-i dit-elle, je joue.
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