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La vestale outragée

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Message  Jano Mar 21 Fév 2012 - 9:54


« Avez-vous bientôt terminé monsieur ? Je me sens un peu lasse. »
Il ne répondit pas, concentré sur la tunique qu'il peaufinait par petites touches. Les mouvements d'une étoffe lui réclamaient beaucoup d'efforts, toute sa dextérité était alors mise à l'œuvre. Il releva la tête, fixa avec attention le tracé d'un pli puis effleura de nouveau la surface de la toile. Emportée par les ondulations soyeuses du pinceau la pâte s'étalait délicatement en dégradés successifs.
Juchée sur l'estrade, Marthe ne distinguait que des cheveux grisonnants et le sommet d'un béret informe. De temps à autre apparaissaient un visage aux yeux plissés, sourcils froncés, scrutant telle ou telle partie de son corps puis disparaissant aussi sec derrière le cadre.
Elle avait froid. « Comme d'habitude le vieux pingre ne chauffe pas suffisamment son atelier », pensa t-elle. Totalement absorbé par son œuvre elle se demanda même s'il ressentait une quelconque fraîcheur. Quand il était ainsi plongé dans sa peinture elle avait l'impression de ne pas exister, de n'être plus qu'une statue sans âme abandonnant ses courbes au désir de l'artiste. Les directives du peintre étaient brèves, en début de séance, puis le silence s'installait jusqu'à la fin de la pose. Un silence pesant que seuls rompaient de sourds grommellements quand il se heurtait à des difficultés techniques.

Elle entendait le passage des fiacres dans la rue, le martèlement des sabots sur les pavés, les échos des crieurs de journaux qui introduisaient un peu de vie dans ce lieu figé. Elle ne put s'empêcher de tourner la tête vers la fenêtre.
« Gardez la pose bon dieu ! » Confuse, elle reprit vite son allure hautaine de vestale ; le regard vers le feu sacré, une main sur la poitrine, l'autre en offrande, la posture empreinte de recueillement. Elle n'avait qu'une vague idée du rôle qu'elle incarnait, tout ce qu'elle savait c'est que la scène se situait à l'époque de l'empire romain. De toute façon elle s'en fichait, ce qui lui importait c'était les dix sous reçus. Elle en avait bien besoin en ce moment. Avec émotion elle pensa à son julot qui travaillait dur pour un salaire de misère, qui partait à l'aube pour revenir la nuit tombée, leur petite bicoque sur les pentes de Belleville et l'espoir inavoué d'un enfant. Elle ne pouvait arrêter ces séances, bien qu'interminables et éprouvantes pour son corps.

Augustin Philidor avait connu son heure de gloire. Membre de l'Académie des Beaux-Arts, fervent admirateur de David et digne représentant de l'École néoclassique, il comptait plusieurs chefs-d'œuvres à son actif. Le Salon de 1834 lui avait réservé un véritable triomphe et il se souvenait comme si c'était hier des critiques élogieuses à son égard : « Jacques-Louis David a trouvé un éminent successeur en la personne de Monsieur Philidor qui reprend avec grâce et talent les canons de la peinture classique. Il n'est de plus belles œuvres que celles qui s'inspirent de l'esthétisme irréprochable des anciens, de plus nobles tâches que de reprendre les valeurs de l'Antiquité : l'absolu pureté des lignes, la rigueur des formes, le sens de la tragédie. Oui Monsieur Philidor, sur les chemins difficiles et escarpés de l'art, l'Académie peut s'enorgueillir de vous compter en son sein, vous qui savez redonner à la peinture française toute sa grandeur d'âme. »
Songeur, il repensait à cette époque bénie où il croulait sous les commandes. Plein de respect les jeunes peintres venaient lui demander conseil et on se l'arrachait dans les réceptions bourgeoises.

Puis il passa de mode.

Le réalisme, qui mêlait de nouvelles sources d'inspirations, supplanta progressivement la peinture académique formelle et rigide. L'histoire antique et les thèmes mythologiques ne rencontrèrent plus l'adhésion du public.
Augustin s'essaya tant bien que mal à ce nouveau courant mais ne rencontra qu'un modeste succès d'estime. Il n'arrivait pas à transcender sa peinture dans une veine qui lui semblait bien dérisoire au regard de ses attachements passés. Il admirait pourtant Corot, Millet, issus comme lui de l'école néoclassique, mais ne parvenait pas à se hisser à leur niveau malgré ses efforts désespérés.
Les commandes se firent plus rares ; portraits de famille ou simples paysages venant décorer les hôtels particuliers de riches négociants n'y connaissant rien en peinture. Son ressentiment, dissimulé, explosa sans retenue avec l'arrivée des impressionnistes.

Autant il pouvait comprendre et même éprouver un profond respect pour le réalisme et ces interprétations du quotidien, autant l'impressionnisme, trop éloigné de ses critères d'artiste, n'éveilla en lui que répulsion et mépris. Comme beaucoup d'autres il s'était rendu goguenard au Salon des Refusés en 1863. « Pour voir », « pour se moquer » disait-il. C'est profondément ébranlé qu'il en était ressorti. L'utilisation de couleurs vives, les jeux de lumière innovants, la façon de peindre qui ne montrait pas mais suggérait, tout avait choqué ses convictions les plus intimes. Pétri d'une austère formation classique, il ne pouvait admettre que l'on brise ainsi les règles élémentaires du dessin, les concepts de la beauté picturale tels qu'il les entendait pour laisser libre cours à des ressentis indéfinissables.
« C'est un scandale ! » tonna t-il de retour chez ses confrères. « Comment sa Majesté a-t-elle pu autoriser l'exposition grotesque de ces jean-foutre ?! Je vous l'affirme, c'est une injure aux règles du bon goût ! ». Mais dans les regards pensifs de ces vieux amis qui caressaient machinalement leur barbe, Augustin comprenait qu'une page se tournait. Il refusait de l'admettre mais en son for intérieur il sentait bien que ces jeunes loups aux dents longues avaient du talent, beaucoup de talent … et l'avenir devant eux. Les yeux écarquillés de la foule qui se bousculait dans les allées du Palais de l'Industrie avaient déjà tout dit. Avec douleur son intuition lui susurrait à l'oreille son déclin inéluctable.

Alors Augustin Philidor s'éloigna davantage de la vie publique, s'enfonça dans une réclusion de plus en plus dommageable.

Marthe sursauta.
« Ah monsieur Monet, vous en voulez de la couleur, vous allez en avoir ! » Tonitruant derrière son chevalet, le vieux peintre s'était soudainement enflammé. « Je n'ai pas dit mon dernier mot, croyez moi, je n'ai pas dit mon dernier mot ! L'art des anciens ne s'effondrera pas sans résister. Je le sais, David me regarde, David me soutient. Ô mon maitre, je vous en conjure, donnez moi la force de faire plier l'arrogance de ces paltoquets ! ».
Augustin était saisi de frénésie. Il changeait continuellement de pinceaux, sa palette dégoulinait de pâtes en excès ; ses gestes, d'habitude amples et assurés, devenaient saccadés, nerveux.
Effrayée, Marthe le vit d'un seul coup jeter ses outils à travers la pièce. « Bon sang je n'y arriverai pas ! ». Il se redressa, fit quelques pas en arrière, regarda longuement la cape tombant sous les épaules de Marthe puis revint vers le tableau. Il s'empara alors d'une brosse plate qu'il plongea furieusement dans une cupule de rouge carmin.
Les tuniques des vestales, d'une blancheur immaculée, pouvaient aussi se compléter d'un léger pardessus, sorte de cape traditionnellement pourpre. Augustin tenait beaucoup à cet attribut vestimentaire pour jouer sur le contraste des couleurs. Plus finement, il voulait opposer la pureté virginale symbolisée par le blanc avec la violence d'un incarnat évoquant les conséquences d'une transgression. Toute la force de son tableau reposait sur cet antagonisme, toute sa revanche sur les courants modernes devait s'exprimer à travers l'absolue perfection de cette composition. Par l'entremise d'un ancien admirateur siégeant au Conseil Municipal, il avait décroché cette commande pour orner une salle de réception de l'Hôtel de Ville. Les scènes inspirées de l'antiquité avait encore – pour combien de temps ? – les faveurs de l'administration.
Pour Augustin c'était l'occasion inespérée de revenir à la lumière, de clamer à la face du monde que le néoclassicisme n'était pas mort. Loin des couloirs feutrés des hôtels particuliers ou l'anonymat des maisons bourgeoises, la haute société qui passait à l'Hôtel de Ville était un public à sa hauteur. Mais pour cela il fallait frapper les esprits d'une toile incomparable.

Les odeurs puissantes de vernis et d'essence de térébenthine montaient à la tête de Marthe. Elle y était pourtant habituée mais aujourd'hui elle se sentait particulièrement faible. Des menstruations abondantes la taraudaient depuis la veille, tenaillant son bas-ventre de spasmes qu'elle tentait difficilement de contenir. Parfois la souffrance l'emportait et lui arrachait une grimace. Sa position statique n'arrangeait en rien son inconfort. Tout ce qu'elle souhaitait maintenant c'était l'interruption de la séance pour rejoindre au plus vite sa demeure. Seule une décoction de plantes était susceptible d'apaiser ses douleurs de femme. Encore fallait-il que le vieux se décide à la lâcher !
« Monsieur, je vous en prie, en avez-vous encore pour longtemps ? »
La réponse fut cinglante : « Taisez-vous donc ! Vous ne voyez pas que je m'échine à rendre cette diable de cape présentable ? Ce pourpre foutredieu, ce pourpre ! Ce n'est pas du carmin, ni du vermillon qui affadirait l'ensemble. Et si...non...la garance ne peut aller, c'est certain. Peut-être qu'en mélangeant les deux...oui, c'est ça...voyons ce que ça peut donner. »
Et il disparut de nouveau derrière le châssis sans prêter plus attention à Marthe qui, décidément, n'en pouvait plus. Sa vue se brouilla, ses membres lui parurent de plus en plus lourds, incapables de la supporter davantage. Malgré ses efforts désespérés elle se sentit doucement partir : « Aaah m...monsieur je...je défaille ! » Dans un souffle elle s'écroula de tout son long sur l'estrade.

Le pinceau en l'air Augustin resta pétrifié. Ce n'était pas tant la perte de connaissance de son modèle qui l'arrêta que la rigole écarlate qu'il apercevait distinctement suinter sur une jambe. En effet, des protections intimes défaits par la chute s'échappait libéré le sang utérin.
Il s'approcha, les yeux rivés sur l'entrecuisse de la malheureuse. « Bonté divine » murmura-t-il en s'agenouillant. Dense, d'une intensité incroyable, la couleur tant convoitée s'étalait mollement devant lui. Ce fut d'emblée une évidence ; l'hémoglobine, que nulle pâte n'était en mesure d'égaler, ne pouvait que s'accorder avec la notion de sacrifice symbolisée par la prêtresse romaine.
Subjugué par cette révélation, il se précipita sur sa palette qu'il nettoya rageusement d'un coup de chiffon. Revenu près du corps inanimé il ramena d'une main tremblante la tunique jusqu'à la taille. Puis il sortit un couteau à peindre de sa blouse et, avec mille précautions, racla la peau souillée. La précieuse substance, à laquelle il enjoignait systématiquement quelques gouttes d'huile de lin, était déposée au fur et à mesure sur la palette. Il devait à tout prix éviter la coagulation et donner du liant à cette matière exceptionnelle.
L'intérieur de la cuisse proprement débarrassé des sécrétions, Augustin retourna à son ouvrage, tenant sa palette comme s'il eut porté le divin Graal. Le cœur battant, il rajouta une pincée de pigment grenat au mélange visqueux. Le résultat était à la mesure de ses espérances. Assurément il avait trouvé le bon équilibre ! Un rouge profond, insondable, illuminé de reflets pourpres qui semblaient danser avec la lumière. Une couleur unique se prêtant merveilleusement à son sujet. Il voyait déjà ces beaux messieurs de l'Hôtel de Ville s'ébahir devant une maîtrise de la peinture aussi aboutie. Sans aucun doute son purgatoire était terminé, bientôt il reprendrait une place injustement perdue.
Cette perspective réjouissante le relança de plus belle dans la finition de son œuvre. Tout semblait devenu plus facile. Sous les coups de pinceaux qui avaient retrouvé leur assurance, la cape prenait rapidement forme.
Cependant une impression étrange habitait Augustin, un malaise désagréable. Il lui semblait en effet que la vestale lui souriait, mais un sourire d'une infinie tristesse. D'un hochement de tête il chassa ce trouble puis continua avec délectation d'étaler la précieuse couleur en larges aplats.

La pénombre commençait à gagner l'atelier en même temps que s'atténuaient les rumeurs de la ville. Dehors, on allumait les réverbères à gaz les uns après les autres.
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Message  elea Mar 21 Fév 2012 - 12:31

Un peu étonnée par la fin, ça s’arrête là ? J’ai l’impression que non mais sans en être certaine. Peut-être que je n'ai pas saisi quelque chose. Il faut dire que le thème n'est pas trop ma tasse de thé.

Sinon, j’ai bien aimé la manière dont tu mets en place, ou justifie presque, le geste final. C’est tellement bien amené que cela semble évident.
Pourtant, dans la première moitié du texte je me suis demandée où tu voulais en venir, mais cette mise en place un peu longue prend tout son sens au final.


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Message  Invité Mar 21 Fév 2012 - 15:01

Si le début m'a paru un peu long, la fin, elle, est trop abrupte, mais quel thème ! J'ai été surprise par ce côté iconoclaste que je ne soupçonnais pas chez toi !
L'écriture très précise ( néoclassique ? :-)) convient à merveille au sujet.
J'ai juste noté un usage erroné du verbe enjoindre ici :
La précieuse substance, à laquelle il enjoignait systématiquement quelques gouttes d'huile

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Message  Invité Mar 21 Fév 2012 - 15:19

chapeau bas
un style classique très bien mené, à mon sens de grande qualité
un sujet qui l'air de rien nous retrace l'histoire picturale d'une époque
je sais que tout le monde n'est pas sensible à ce style littéraire ni à ce type de sujet qui semblent peu modernes,
mais moi je suis preneuse

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Message  Invité Mar 21 Fév 2012 - 15:53

Une écriture classique qui sert bien le sujet. Personnellement, j'ai trouvé la partie dédiée au pourquoi des amertumes de Augustin trop longue et explicative dans un texte de ce format, on en oublierait presque la scène en cours. Sinon, j'ai en effet plutôt apprécié ma lecture, notamment du fait de la maîtrise de l'écriture.
Le sujet ne m'a pas trop trop surprise, il y a un roman de J. Teulé (Bord Cadre) qui exploite la même idée du sang humain comme touche parfaite au tableau parfait (et ultime).

Une petite faute :
"Le réalisme, qui mêlait de nouvelles sources d'inspirations," ("inspiration")

Et un abus de langage avec le "je défaille", bien trop précieux dans la bouche d'une fille de petite condition.

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Message  Janis Mar 21 Fév 2012 - 20:51

d'accord avec "je défaille", mais sinon j'aime bien !
et j'aime justement beaucoup cette fin abrupte
le tout gagnerait peut-être en effet à être plus resserré, mais vraiment, pas mal, écriture solide
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Message  Invité Mar 21 Fév 2012 - 21:12

Jano a écrit:
« Ah monsieur Monet, vous en voulez de la couleur, vous allez en avoir ! » .
Salut Jano.

Dommage cette erreur, parce que tout le reste, historiquement, tient remarquablement la route.
Et l'erreur provient juste d'une seule lettre, encore en plus :

- Le salon des refusés, 1863, c'est Manet qui tient la vedette, avec son "déjeuner sur l'herbe" (à l'époque appelé "la baigneuse"). Monet, avec son "impression soleil levant" ne se fera connaître qu'en 1973, lors d'une exposition en compagnie des futurs peintres "impressionnistes", dans la galerie du photographe Nadar. En 1963, Monet est très très jeune et commence à peine à peindre (je suis à peu près sûr de mon coup, là, mais on en cause sur le fil des réponses, si tu veux). Remplace Monet par Manet et ça marche parfaitement, d'autant que le contexte, à la fois historique et pictural est parfait.

Beaucoup aimé la première partie, pour cette raison, et aussi parce que c'est très bien écrit, et très vivant à la fois. Un style très agréable. L'idée du sang pour faire la peinture rouge est très bonne, ça m'a fait penser, bien sûr au "parfum" de Suskind. Je ne sais pas si c'est possible, niveau peinture, parce que le sang, à mon avis "caille" facilement, mais ça n'a pas d'importance, on est dans le fantastique et ça marche très bien. Je regrette juste qu'on ne voie pas assez la folie, peu à peu, s'immiscer chez le personnage. La fin m'a parue beaucoup trop abrupte, par contre.

Mais je pense que tu as ici une super base pour faire quelque chose de très bien, il suffirait que tu prennes plus de temps sur la seconde partie.

en lisant ton récit, j'ai aussitôt pensé à la BD "Sambre". Tu connais ? Tout un jeu sur le Noir, blanc, bistres... et rouge. Ça se passe au XIXème, à Paris, dans les années 1940. Il y a un peintre romantique et un peu fou, qui à un moment donné, peint les yeux de la liberté sur la barricade avec du sang :

Spoiler:
j'ai aussi pensé à cette peinture-ci, d'Edouard Picot

Spoiler:

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Message  midnightrambler Mar 21 Fév 2012 - 22:07

Bonsoir Jano,

Une très belle écriture dans l'ensemble, une première partie un peu longue certes dont la lecture se révèle néammoins tout à fait instructive !
Les règles, les menstrues, les menstruations, dont la survenance provoque le soulagement ou la déception, sont en général le signe de l'échec de la fécondation ... seront-elles ici le facteur déterminant de la renaissance du peintre ? J'aime ce contraste et la délicatesse avec laquelle ce sujet est traité dans tous ses détails.

Pour Vincent M. : Monet en 1973, en 1963 !
et les années 1940 au XIXe siècle (dix-neuvième) !

Amicalement,
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Message  Invité Mar 21 Fév 2012 - 23:21

midnightrambler a écrit:Bonsoir Jano,

Pour Vincent M. : Monet en 1973, en 1963 !
et les années 1940 au XIXe siècle (dix-neuvième) !

Amicalement,
midnightrambler
oups 1873, et 1863 evidemment...

encore que 1873, c'est la date de la peinture "impression soleil levant", mais l'expo, c'est peut-être 1974 ou 75

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Message  Jano Jeu 23 Fév 2012 - 9:33

Je craignais qu'un texte aussi long ne décourage les lecteurs. Je suis heureux de constater que ce n'est pas le cas et je vous remercie d'autant plus d'avoir pris le temps de le lire.

Je vais essayer de trouver le livre dont tu parles Easter, curieux de savoir sous quel angle l'auteur a abordé ce thème.

Vincent, j'ai l'impression que tu t'es mélangé les pinceaux dans les dates, sauf pour Manet / Monet où tu as complètement raison ! Je vais m'empresser de corriger cette erreur.
Je connais en effet la série "Sambre", de grande qualité, même si l'histoire s'essouffle après les trois premiers tomes.
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Message  Invité Jeu 23 Fév 2012 - 14:26

Pas le meilleur de J. Teulé, ce Bord Cadre, qui commence bien décalé, réjouissant et finit par rater son effet - opinion personnelle. Des choses intéressantes, néanmoins.

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Message  Pascal-Claude Perrault Ven 24 Fév 2012 - 1:13

Dès la première phrase, le texte m'a accroché, et je me suis retrouvé en peu de temps dans l'atelier, au sein même de la scène tant la description est fluide, précise, vivante ! L'écriture classique y est pour beaucoup, j'aime ça. La technique est maîtrisée, qualitative. Maints détails sont donnés... Finalement, rien à dire ! Du travail de pro !
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