Ciel ! La mer !

[Lain]

La mer est sombre sauf l’écume,
Le ciel, clair presque blanc,
Elle se rue sur les rochers, explose, arrache, retombe, puis lèche amoureusement le sable,
Il arrose sans arrêt de ses douceurs blanchâtres (à la longue s’en irrite la peau),
Elle le reflète à sa surface,
Il vit de son soupir,
Elle emporte vies et corps morts vers le fracas des rochers ou les mondes nouveaux,
Il enrobe, déguise, enrubanne, se ridiculise et s’efforce, Apollon, de toucher la mer distante,
Elle se remplit d’écume, d’acide, roule et ronfle de fierté (à tant manier le destin),
Il se rend à l’évidence et s’en remet au rouge,
Elle s’irise, de toute beauté.

[Lain]

oh désolé, alors "ciel, la mer!"

[Modération]

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[Invité]

J'aime beaucoup la construction, alternance de la mer et du ciel. Avec un choix délibéré de l'auteur à offrir un vers de plus à la mer.
le poème pourrait paraître banal, carte postale aux deux premiers vers. Mais il faut plisser les yeux et tout observer, vous verrez un tout autre spectacle.

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