A toi

[Miguel de Setnavrec]

Sur toi,
L'extase lucide
Endort l'âme acide
Du corps sans toi.

Sur toi,
S'use l'idée
D'une union guidée
Par ces frissons sans froid.

Sans toi,
L'éternel abreuvoir
Des souvenirs sans revoir
Epie l'écho de ta voix.

Sans toi,
Les heures pleurent
Comme les rires leurrent
Ces ombres sans poids.

A toi,
Ces vers sans toi
Qui ne voient plus que la soie
De ton sourire sans moi.

[Invité]

En préambule, je n'aime pas trop les poèmes d'amour qui je trouve, sont très difficilement originaux.
Mais j'ai lu (surtout parce qu'il n'avait pas de commentaire, j'avoue).
Je ne suis pas trop emballée par le style et les deux "sans toi" reporté dans deux paragraphe, même s'ils deviennent deux "sur toi", et "à toi".

[Invité]

Moi j'aime bien les vers à soi.

[Tollelege]

On ne sait pas trop si avec le toi on est sur d'être sans.

[Marvejols]

Des vers aussi courts rendent la rime très présente que des mots pas assez puissamment évocateurs et sans doute trop rares sinon trop communs n'arrivent pas à rendre discrète, constructive ou ponctuante.
Je retiendrais la dernière strophe pour un nouveau départ à ce texte:

Ces vers sans toi
Qui ne voient plus que la soie
De ton sourire sans moi.

[post scriptum]

Une obsession du "toi" bien rendue.

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