Décomposition
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Décomposition
Les pieds stables
S'enlisent sûrement.
Le vorace, ce sable
Embrasse les marées insouciantes
Des profondeurs salées.
Les jambes aiguisées,
Epuisées,
Transportent
D'un pas
Incontrôlé
Les muscles
Aspirés.
Les mains n'obéissent plus
Aux ordres submergés
Par les bras enracinés
Dans le tronc bossu
Du squelette
Si bien penché.
Fument les ongles
Sur la brèche
Eloignée
Du corps
Qui a voulu charmer,
Articuler ses poignets,
Amplifier l'envergure,
Etirer la voilure,
Comme on déploie des ailes.
Hélas !
Les cheveux s'effacent,
Effacent le front las
D'exprimer,
Effacent les sourcils,
La face,
L'animal.
Icare
S'envole,
Vit et meurt.
Pauvre corps
Tremblant,
Incapable d'éteindre
La fièvre
De tes songes,
De tes désirs,
Qui t'engloutit
Dans ce vide puant
Du mouroir
Sans haleine.
Icare
Meurt,
S'envole et vit.
S'enlisent sûrement.
Le vorace, ce sable
Embrasse les marées insouciantes
Des profondeurs salées.
Les jambes aiguisées,
Epuisées,
Transportent
D'un pas
Incontrôlé
Les muscles
Aspirés.
Les mains n'obéissent plus
Aux ordres submergés
Par les bras enracinés
Dans le tronc bossu
Du squelette
Si bien penché.
Fument les ongles
Sur la brèche
Eloignée
Du corps
Qui a voulu charmer,
Articuler ses poignets,
Amplifier l'envergure,
Etirer la voilure,
Comme on déploie des ailes.
Hélas !
Les cheveux s'effacent,
Effacent le front las
D'exprimer,
Effacent les sourcils,
La face,
L'animal.
Icare
S'envole,
Vit et meurt.
Pauvre corps
Tremblant,
Incapable d'éteindre
La fièvre
De tes songes,
De tes désirs,
Qui t'engloutit
Dans ce vide puant
Du mouroir
Sans haleine.
Icare
Meurt,
S'envole et vit.
post scriptum- Nombre de messages : 252
Age : 42
Date d'inscription : 18/11/2011
Re: Décomposition
Les pieds stables
S'enlisent sûrement.
Le vorace, ce sable
Embrasse les marées insouciantes
Des profondeurs salées.
Les jambes aiguisées,
Epuisées,
Transportent
D'un pas
Incontrôlé
Les muscles
Aspirés.
Les mains n'obéissent plus
Aux ordres submergés
Par les bras enracinés
Dans le tronc bossu
Du squelette
Si bien penché.
Fument les ongles
Sur la brèche
Eloignée
Du corps
Qui a voulu charmer,
Articuler ses poignets,
Amplifier l'envergure,
Etirer la voilure,
Comme on déploie des ailes.
Hélas !
Les cheveux s'effacent,
Effacent le front las
D'exprimer,
Effacent les sourcils,
La face,
L'animal.
Icare
S'envole,
Vit et meurt.
Pauvre corps
Tremblant,
Incapable d'éteindre
La fièvre
De tes songes,
De tes désirs,
Qui t'engloutit
Dans ce vide puant
Du mouroir
Sans haleine.
Icare
Meurt,
Vole et vit.
S'enlisent sûrement.
Le vorace, ce sable
Embrasse les marées insouciantes
Des profondeurs salées.
Les jambes aiguisées,
Epuisées,
Transportent
D'un pas
Incontrôlé
Les muscles
Aspirés.
Les mains n'obéissent plus
Aux ordres submergés
Par les bras enracinés
Dans le tronc bossu
Du squelette
Si bien penché.
Fument les ongles
Sur la brèche
Eloignée
Du corps
Qui a voulu charmer,
Articuler ses poignets,
Amplifier l'envergure,
Etirer la voilure,
Comme on déploie des ailes.
Hélas !
Les cheveux s'effacent,
Effacent le front las
D'exprimer,
Effacent les sourcils,
La face,
L'animal.
Icare
S'envole,
Vit et meurt.
Pauvre corps
Tremblant,
Incapable d'éteindre
La fièvre
De tes songes,
De tes désirs,
Qui t'engloutit
Dans ce vide puant
Du mouroir
Sans haleine.
Icare
Meurt,
Vole et vit.
post scriptum- Nombre de messages : 252
Age : 42
Date d'inscription : 18/11/2011
Re: Décomposition
n'y voyez que malice
j'ai tellement lu de bataillons de brocolis
que je ne peux m'empécher d'imaginer un BrocIcare...
en mettant la photo des brocos avec votre texte
on arrive à un summumm de surréel...
sinon,
sans rire
j'aime bien votre texte
mais en deux parties
...d'un côté l'enlisé
...de l'autre Icare
j'arrive bien sur à faire le lien
mais
la liaison m'est un peu sans intérêt
il me manque
un petit plus en charnière de l'histoire
comme l'äme de l'enlisée qui a la volonté de se sauver
Fument les ongles
Sur la brèche
Eloignée
Du corps
Qui a voulu charmer,
Articuler ses poignets,
Amplifier l'envergure,
Etirer la voilure,
Comme on déploie des ailes.
Hélas !
Les cheveux s'effacent,
Effacent le front las
D'exprimer,
Effacent les sourcils,
La face,
L'animal.
Icare
S'envole,
Vit et meurt.
si j'enlève le milieu, là, ça me tient dans le sens de l'histoire
la strophe de l'animal, on peut la placer autre part...?
j'ai tellement lu de bataillons de brocolis
que je ne peux m'empécher d'imaginer un BrocIcare...
en mettant la photo des brocos avec votre texte
on arrive à un summumm de surréel...
sinon,
sans rire
j'aime bien votre texte
mais en deux parties
...d'un côté l'enlisé
...de l'autre Icare
j'arrive bien sur à faire le lien
mais
la liaison m'est un peu sans intérêt
il me manque
un petit plus en charnière de l'histoire
comme l'äme de l'enlisée qui a la volonté de se sauver
Fument les ongles
Sur la brèche
Eloignée
Du corps
Qui a voulu charmer,
Articuler ses poignets,
Amplifier l'envergure,
Etirer la voilure,
Comme on déploie des ailes.
Hélas !
Les cheveux s'effacent,
Effacent le front las
D'exprimer,
Effacent les sourcils,
La face,
L'animal.
Icare
S'envole,
Vit et meurt.
si j'enlève le milieu, là, ça me tient dans le sens de l'histoire
la strophe de l'animal, on peut la placer autre part...?
Re: Décomposition
Bravo!
J'ai beaucoup aimé
J'ai beaucoup aimé
Maryse- Nombre de messages : 811
Age : 80
Localisation : Montélimar
Date d'inscription : 22/09/2010
Re: Décomposition
"Le vorace, ce poème
Embrasse les marées souciantes
Des profondeurs salées (...)"
Très réussi. Merci.
Embrasse les marées souciantes
Des profondeurs salées (...)"
Très réussi. Merci.
Miguel de Setnavrec- Nombre de messages : 21
Age : 71
Date d'inscription : 20/12/2011
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