Natation

[Yugoski]

Natation.

Souvenirs amers et aquatiques.

I

Dans l'air, une douceur âcre de kiwi, un shampoing qui pique les yeux. Il y a des histoires et il y en aura encore, jusqu'à nos morts. L'eau est froide, peut-être moins dix ou moins quinze. Ma queue s'est recroquevillé dans mon bas ventre à cause de cette température polaire et Mikiz reste là, imperturbable, congelé à fond.

- Merde, mec, qu'est-ce qu'on fout là ?
- Comment veux-tu que je le sache ?
- Je ne veux pas que tu le saches, je m'en fiche. Ah, regarde qui voilà. C'est Plombier Rousseau. Salut Plomb-Plomb, ça fait une paye, mon gros. Qu'est-ce qu'il se passe ?
- Et vous, ça se tasse ?
- Pas des masses. (réponse en chœur)
- Alors, qu'est-ce qu'il va nous faire faire, aujourd'hui ?
- J'en sais rien, fait chier.

Le Tyran débarque de son bureau, short rouge et tee-shirt blanc, cheveux longs domptés en une queue de cheval, physique athlétique, ce genre de suédois maléfique. Avec son bandeau violet autour du crâne, il ressemble un peu à Donatelo dans les Tortues Ninjas. Il frappe dans ses mains plusieurs fois.

- Allé, Allé, Allé ! Tout le monde en piste, on s'active, les gars. Vos parents ne paient pas une inscription pour que vous barbotiez dans le petit bassin.

Rousseau se mouche dans l'eau, je comprends que la misère du monde et les souffrances engendrées par celle-ci lui sont parfaitement égales. La baie vitrée est grande ouverte, on est en plein hiver.

- Vous avez vu, les gars ? J'ai ouvert la baie vitrée.

Rousseau se vend tout seul, il est con comme un balais, il faudrait plus de type comme lui pour grossir les rangs d'une grande armée mongolienne. Le Tyran siffle avec ses doigts dans sa bouche parce qu'on se disperse dans l'eau, dans le but secret de fuir. Mais tout s'arrange pour lui et on se retrouve les mains collées derrière la tête, sur le sautoir, à attendre que nos deux prédécesseurs, respectivement lancés sur la ligne trois et quatre, arrivent au terme de leur dos crawlé. J'observe Mikiz qui, la mine renfrognée, refuse de plonger à son tour. Il est assez squelettique et son bonnet de bain lui fait des yeux en amande.

- J'irai pas. J'en ai marre, monsieur.

Il n'en faut pas plus pour déclencher la fureur meurtrière du Tyran, qui sort de ses gonds directement et pousse Mikiz dans l'eau. Je vois la scène au ralenti. Il tombe et le « non » désespère qu'il lance comme un S.O.S au beau milieu de l'océan se décompose dans l'espace temps. Mais tout s'accélère ; plat à au moins dix sur l'échelle de Richter. Curieux, je regarde s'il n'est pas mort, il met du temps à remonter. Il émerge finalement, le visage écarlate, poussant un râle d'agonie. Il est vivant et l'impact a fait descendre son slip de bain jusqu'à ses genoux et on voit un peu sa raie, décomposé par le bleu de Klein.

Puis c'est le tour du Plombier Rousseau, qui s'éclate sur l'eau comme on s'éclate sur des tessons de bouteilles. L'onde de choc est telle qu'elle souffle un vent de panique qui transforme la piscine classique en piscine à vague.

Il nous reste encore une solution. Partir, par la baie vitrée. Certes, on est trempé et le froid nous glace l'échine, mais en tout cas on est là, dans cette merde, l'eau, cette traîtresse. Piégé dans un traquenard aquatique, j'aperçois des ailerons anthracites de requins qui s'exhibent le long des bandes de sécurité flottante, comme pour nous empêcher d'y accéder et de procrastiner. Je soupçonne un complot à grande échelle, une espèce de menace ombragée issue des profondeurs désinfectée de ce lac de chlore.

Plomb-Plomb s'agrippe à un rebord. Des gens se massent autour de lui, pour savoir s'il va bien. Le Tyran à l'air de s'en foutre, je crois qu'il compte ses doigts. L'effort de Rousseau paraît surhumain, comme si l'eau le retenait dans ses griffes aiguisées. Une fois sauvé, il s'étale de tout son long sur le sol humide et microbique, comme un phoque échoué et respire bruyamment. Mikiz s'inquiète.

- Ça va, Plomb-Plomb ? Est-ce que tu me suis ?
- Merde, Plomb-Plomb, t'as vu ton torse ? On dirait que tu t'es endormis sur une plaque chauffante. T'as pas trop mal ?
- Nan, rétorque l’intéressé. Pas du tout, pourquoi ? Tout est okay les mecs, tout est okay.

Mais le Tyran s'incruste dans nos plans, sans qu'on l'y invite, évidemment. Il frappe encore dans ses mains, énergiquement.

- Allé ! Allé ! Allé ! On y retourne là, les gars. Quand est-ce que vous allez comprendre que c'est pour votre bien ?
- Mais qu'est-ce que tu dis, putain.
- Pardon ?

Mikiz pète un plomb. Il ne supporte plus l'oppression de ce despote sanguinaire. On peut très bien l'imaginer, sous un soleil de plomb, fulminant, avec dans la main gauche une tête et dans la droite une machette qui ruisselle du sang d'un innocent, d'un enfant. Cet enfant aurait été décapité d'une façon arbitraire et son jeune frère aurait assisté à toute la scène, sans sourciller. Difficile d'être philosophe après un truc pareil.

- Va te faire foutre, mec, ajoute Mikiz. Crève en enfer.
- Ouais, crève en enfer !

Encore une fois, Rousseau m'impressionne. En un clin d’œil, il a adhéré à la cause principale de notre croisade ; l'éradication du système totalitaire dont nous sommes les unique victimes. La trace du plat sur son torse ressemble à une brûlure de guerre, obtenue dans un affrontement entre deux milices rebelles. La piscine est immense champs de bataille marécageux qui s'étend sur vingt-cinq mètres de long. Cette bataille, on peut encore la gagner, si l'on accepte de mourir en martyr, pour la cause.

Et Mikiz de ruminer, très amer :

- Désolé, je sais pas ce qui m'a prit.
- Mikael, qui vient te chercher ?
- C'est sa mère, dis-je pour l'emmerder.
- Très bien. J'aurais deux mots à lui dire.
- Plomb-Plomb eut un rictus sonore et incontrôlable. Si Mikael tombe, il se pourrait qu'il monte en grade et ça n'a pas l'air de lui déplaire.

Le combat n'est pas perdu.

Yugoski, vous n'avez plus l'excuse de la nouveauté. Un texte par semaine en prose et poésie, c'est le rythme, le même pour tous. Votre dernier texte en prose a été posté lundi 5 mars, celui-ci sera donc déverrouillé la semaine prochaine.

[Yugoski]

c'est bon c'est débloqué ?

[mentor]

élégant, vraiment...
:-(

[Lamarjo]

Ton texte m'a fait sourire à plusieurs reprises. Une banale leçon de natation dans ce qu'elle a de plus sadique, c'est sympa.

[Janis]

Il fait pleurire
j'aime beaucoup les trouvailles (genre suédois maléfique) et l'énergie bouillonnante de tes textes
les images comme des flashes, hyper efficaces

même si
C'est plein de fautes qu'Alex corrigera un jour

[Yugoski]

Merci pour vos commentaires :-)

mentor --> J'imagine que c'est ironique cela dit je ne pense pas que mon texte, mais si il est loin d'être précieux, soit d'une grossièreté absolue, du moins, je pense avoir fait pire ^^ merci quand même pour la lecture

Lamarjo --> En fait, c'est un texte réellement basé sur des souvenirs de natation avec un ami, c'est du vécu, un peu amplifié évidemment.

Janis --> ravi de t'avoir conquis sur ce texte et oui c'est vrai que je fais pas mal de faute... j'espère trouver un bon correcteur ^^

[Rebecca]

J'aime bien. C'est vivant, visuel, rythmé. J'ai presque senti l'odeur du chlore. Et il y a une légère dérision, qui m'a fait sourire.

[mentor]

mentor --> J'imagine que c'est ironique

Pas du tout.
Ce que je trouvais très peu élégant c'est ta façon de faire remonter ton texte en haut de page dès son déverrouillage, avec ton "c'est bon c'est débloqué ?"
Oui, vraiment.
:-(((

[Yugoski]

ouais d'accord. On a bloqué mon texte sans raison (à si, un texte par semaine)

donc, en me mettant à votre niveau mentor, ça donne ça.

oui, vraiment


< Votre texte a été verrouillé pour la raison que vous évoquez et en effet il était peu élégant de le faire remonter dès son déverrouillage.
Si vous avez des états d'âme par rapport à notre règle du "un texte par semaine et par catégorie", prière de prendre contact avec l'administration du site à moderation@vosecrits.com
La Modération >
.

[Raoulraoul]

Super ton réglement de compte aux tyrans éducateurs de toutes sortes... ceux qui ont du boulot et soit disant un savoir sur ceux qui n'en ont pas. Je respecte ce métier, mais parfois il y a des "abus de pouvoir" et autres débordements que n'importe quelle piscine humaine ne doit tolérer. Pour le style, j'adhère. Il correspond à ton propos. Forme=fond. Merci.

[Invité]

J'ai lu parce que le titre est révélateur et que, le croiras-tu, je viens d'assister à la même scène, à quelque variantes près. Mademoiselle six-sept ans ne veut pas coopérer, ça fait des semaines que ça dure, vrai qu'elle a l'air très mal à l'aise dans l'élément liquide, aucune coordination des mouvements, les autres l'éclaboussent, elle tousse, crache et finit par fondre en sanglots, par beugler même, comme toutes les semaines au bout de quelques minutes de frustrante torture. Sur ce, le maître nageur excédé la tire du bassin par les bras, l'engueule un bon coup et la plante là au bord de la piscine, frissonnante, exclue du groupe. Ou comment dégoûter la gamine à jamais des joies de la natation. Et je me demande : purée, mais à quoi pensent les parents ?!
Donc, oui bien rendu (même si je doute que cela devienne un texte d'anthologie). Au moins aviez-vous, toi et tes potes, le choix de l'insolence, de la petite rébellion, ce n'est pas le cas de la petite en maillot et bonnet rose Barbie ci-dessus.
Dommage pour les fautes, la plus visible, la plus moche étant ce "Allé". "Allez", ça s'écrit.

[Yugoski]

II

Le Papillon de l'ennui

Un autre jour à la piscine, avec Mikiz. Lui sous la douche, la mine blafarde et moi qui l'attend parce que je ne peux pas assumer une douche brûlante suivi d'un bain glacial, je risque l'hydrocution. Parce que oui, leur putain d'eau est gelée et j'y laisse beaucoup de force tous les mercredis. Alors que de la vapeur s'élève et enroule le corps cagneux de Mikiz, je songe à m'enfermer dans un vestiaire et me mouiller vite fait les cheveux à la fin du cours pour faire illusion auprès de ma mère. Le Tyran est un enfoiré, c'est pléonastique, mais il n'a pas vraiment les yeux en face des trous et il fait rarement l'appel. Quoique, vu la chance que j'ai, il pourrait bien le faire aujourd'hui, et là, je serais pas dans la merde. Il appellerait ma mère, qui en parlerait à mon père, et je serais privé de tout pendant trois semaines.

Cette idée me donne des frissons et les autres élèves qui caracolent vers la piscine m'éclaboussent lorsqu'ils sautent dans le bassin de pied, ça n'arrangent rien. Les solutions sont trop peu nombreuse, il n'y a aucune échappatoire, c'est vraiment la merde : Aujourd'hui, c'est l'évaluation de papillon. La semaine dernière, on nous l'a dit est répété :

« Ceux qui réussissent l'évaluation iront dans le groupe 4. Les autres resteront dans le groupe 5 et vivrons cela comme une humiliation. Ceux qui ratent l'évaluation sont des fiottes, sachez-le. D'ailleurs, personne ne rate cette évaluation. »

Petit détail technique : Dans le club de piscine, il y a cinq groupes strictement hiérarchisés. Le groupe 1 est le groupe des balèzes, des grands, souvent des lycéens et des vieux et ça va comme ça jusqu'au groupe 5, de façon décroissante. Dans ce dernier groupe, il y a les faibles, les abrutis, les attardés, les puants, les déchets. Ceux qui refusent de subir mais qui encaissent, ceux qui serrent les dents, attendant impatiemment que raisonne le gong final. On reconnaît un membre du groupe 5 à sa maigreur, ou à sa stupidité.

Alors que la peau de Mikiz commence à flétrir sous les assauts de l'eau bouillante, Rousseau fait irruption dans les douches

-Salut les mecs, comment ça se passe ?
-Moyen- moyen, et toi Plomb-Plomb ?
-Génial ! Je suis super chaud ! Et vous les mecs ?

Nous nous concertons et décidons de ne pas répondre, d'un commun accord. Rousseau porte un slip léopard et fait de grands gestes de bras pour s'échauffer mais il est tellement gauche qu'il envoie valdinguer son poing dans le ventre d'un innocent qui passait par là pour rejoindre les autres. Terrassé, il s'écroule en pleurant et un attroupement se forme dans les douches. Mikiz et moi en profitons pour nous éclipser et rejoindre le petit bassin. Rousseau se ramène quelques minutes plus tard et, comme à son habitude, il s'est dédouané de toute responsabilité concernant son agression -certes involontaire- mais terriblement hargneuse. Même si je ne le porte pas dans mon cœur, il me fait de la peine. Empathique, j'attrape son poignet et le serre fort.

-T'inquiète Rousseau, on te laissera pas tomber. On est là, mec.
-Hé, pourquoi tu m'appelles Rousseau ? Je m'appelle Alexandre mec, Alexandre.

Je n'en reviens pas. Rousseau s'appelle Alexandre, à peine ai-je le temps de m'en remettre que la porte du Tyran s'ouvre avec fracas. Il est plus présent que jamais, avec son short rouge et son sifflet autour du coup. Il est un peu bronzé, il doit revenir des Seychelles ou des Maldives. Il frappe trois coups dans ses mains et ça raisonne comme un « Heil Hitler » dans une foire Juive.

-Allé, Allé, Allé, les mômes ! On se presse. Les autres, ils sont où ?
-Dans la douche, répond Mikiz. Je crois que Rousseau organise un poker clandestin.
-Un « poker clandestin » ? Elle est bonne, celle-là. Trente pompes pour toi, Mikiz.

Dommage, c'était bien tenté. Irrité, le Tyran fait en sorte que les choses se passent à fond et les gosses s'échappent de la douche comme des fourmis après l'inondation de leurs appartements. Mikiz fait mine de faire des pompes mais s'arrête au bout de quatre, à bout de force.

-Allé, Allé, Allé ! Tout le monde sur la ligne 1 ! Et que ça saute, on a pas que ça à faire !

Le peloton d’exécution se forme rapidement, on a presque l'impression que les exécutés attendent ce moment avec impatience. Mikiz et moi, on est au dernier rang et je me dis que, le temps que tous les autres passent, j'aurais chopé deux otites et une angine blanche, il fait putain de froid. Mikiz ressent le même mal-être et il tousse pour me le faire savoir. « T'inquiètes, me dit-il par télépathie, ça risque d'être tellement long que le gong retentira probablement avant que vienne notre tour. .Mouais, l'espoir fait vivre, je pense. J'essuie mes yeux qui piquent et décide de rester sceptique.

-Les enfants, aujourd'hui est un grand jour, faiit le Tyran, main sur le cœur. Comme je vous l'ai dit la semaine précédente, cette évaluation cèlera votre destin par un cadenas d'acier qu'il sera impossible de détruire ! Mais je ne dis pas ça pour vous mettre la pression.
-Mon cul, ouais.
-Ça suffit dans le fond, vous vous taisez. Puis, s'adressant aux autres : alors, vous avez bien révisé, j'espère ?
-Comment veux-tu qu'on révise ? Dans nos baignoires ?
-Y'en a marre, les deux glandeurs ! Qui vient vous chercher ? Je vous jure que ça va chier !

Je montre Mikiz du doigt et Mikiz me montre du sien. Ça fait rire les autres, sauf Plomb-Plomb qui n'entend rien parce que l'élastique de ses lunettes jaunes colle son bonnet à ses oreilles, il a l'air plus mongole que jamais. Voyant qu'on risque de dissiper l'ensemble du groupe, le Tyran siffle pour nous percer les tympans et nous mettre hors d'état de nuire.

- Allé, Allé, Allé ! On y va. Évaluation, on s'active, là, on s'active !

C'est ainsi que le massacre débute. Les corps tombent, certains coulent et s'enfoncent dans les profondeur abyssales du brasier liquide. Plomb-Plomb est juste devant nous. On attend son saut avec impatience et avec une grande appréhension. Silence général. Tous les yeux braqués sur lui. Il saute avec entrain et s'explose, comme d'habitude. Il m'éclabousse alors que je suis presque sec, ça me hérisse à mort. Il se démène et provoque ainsi une tempête dans l'eau paisible. Quand il arrive au bout, à l'agonie, c'est à notre tour. Je jette un œil à l'horloge ; il ne s'est passé que dix minutes. Je regarde Mikiz et l'insulte par télépathie. On plonge en rêvant d'un lieu sans personne pour nous emmerder.

Fin du cours. On nous rassemble autour du sautoir de la ligne 2 et le Tyran grimpe dessus pour déclamer les résultats. Pour chaque personne, il y va de son petit commentaire, comme un bon gros connard.

-Alexandre, malgré ta bonne volonté, tu resteras dans le groupe 5. Il faut vraiment que tu apprennes à plonger.

On éclate de rire derrière nos mains, mais on ne trompe personne.

-Quant à vous, les deux squatteurs, c'est groupe 5, mais ça ne vous étonne pas, j'imagine ?

Rousseau laisse transpirer sa joie. Assez massif, il nous attrape par les épaules et nous secoue comme des cocotiers, pour faire tomber nos neurones et qu'on arrive enfin à son niveau.

-Cool, les mecs ! On sera encore ensemble la semaine prochaine !
-Chouette, siffle Mikiz, peu convaincu.

On a perdu la bataille. On perdra sans doute aussi la guerre, mais on pas mal de temps jusqu'à la semaine prochaine.

[Modération]

Yugoski, les suites de textes se mettent ... à la suite du premier, voilà pourquoi la fusion de celui-ci au précédent. Merci de votre compréhension.

[elea]

Beaucoup aimé la première partie, à la fois cruelle et détachée, un ton badin qui sert parfaitement la perversité de la scène et rend aussi assez bien l’exagération de l’enfant, son amplification des choses (je me comprends mais suis-je bien compréhensible ? Tant pis je laisse, je ne trouve pas comment le dire mieux).

La seconde partie est truffée de fautes qui gâchent un peu la lecture, vraiment dommage parce qu’une phrase comme ça : attendant impatiemment que raisonne le gong final je ne peux pas m’empêcher de pouffer en la lisant (pas du tout pour me moquer mais en imaginant un gong en train de raisonner) et ça me sort de la lecture.

Allé, Allé, Allé
Là, je trouve dommage de ne pas mettre à profit les commentaires et de refaire la même.

Sur le fond j’aime autant, une manière de raconter enlevée qui évite l’ennui et des personnages qui deviennent attachants à leur manière.

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