Intérieurs
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Intérieurs
Quelques frissons de lune
Et l’ombre d’un trois-mâts
Glissant sur la lagune...
Qu’importe le décor
L’heure est au devenir
Ne pas attendre encore
Le temps est au partir…
Solitaire et tranquille
Une ombre vagabonde
S’en retourne au silence
Des aurores profondes
Oublieuse déjà
Des chahuts et des danses
De la ville futile
Invité- Invité
Re: Intérieurs
"le temps est au partir", quelle belle image.
L’absence de rimes au dernier paragraphe rompt la douce mélancolie du propos.
L’absence de rimes au dernier paragraphe rompt la douce mélancolie du propos.
Invité- Invité
Re: Intérieurs
j'aime tout
tout
sauf
sauf
la fin
brutale
peut-être volontaire
mais pour moi
il me manque un vers
amitié poétique
tout
sauf
sauf
la fin
brutale
peut-être volontaire
mais pour moi
il me manque un vers
amitié poétique
Re: Intérieurs
J'aime ce trio...Condremon a écrit:
Une ombre vagabonde
S’en retourne au silence
Des aurores profondes
C’est bien, c’est vrai, et cette symétrie du texte est intéressante… Mais (quand y a un mais ça devient mauvais) pourquoi n’avoir pas appliqué de rimes au dernier tercet comme à son frangin du haut.
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 63
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
Re: Intérieurs
? (avais oublié)
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 63
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
Re: Intérieurs
Graves mais délicieux hexamètres. Une fin à lire aussi dans ce sens ?
Oublieuse déjà
Des chahuts et des transes
De la vie si futile
Oublieuse déjà
Des chahuts et des transes
De la vie si futile
Re: Intérieurs
Je me permets de remonter ce fil pour un petit remerciement aux lecteurs et commentateurs et répondre aux questions posées et non posées.
D’abord le titre, Intérieurs comme paysages intérieurs.
Pour la rime, il y a 14 vers, 2 rimes pauvres (mâts / déjà) et 12 rimes plutôt mieux loties, bien que un peu éparpillées (silence/danses, tranquille/futile…). Une liberté de forme, voulue et assumée, que j’aime à retrouver chez les autres mais ne pratique pas naturellement.
Pour ombre/aurore, la vérité est que le texte a évolué un peu au cours de la gestation, et la version définitive avait « Une âme vagabonde» que je préfère à ombre. Mais ombre qui était dans une version antérieure s’est glissé dans le texte au moment de publier, par lapsus, probablement en écho comme vous le faites remarquer à aurore.
Oui, la ville est synonyme d’une certaine vie.
Pour finir, je précise que ce texte n’est pas pessimiste, au contraire (d’où aurores et tranquille).
Bonne journée
D’abord le titre, Intérieurs comme paysages intérieurs.
Pour la rime, il y a 14 vers, 2 rimes pauvres (mâts / déjà) et 12 rimes plutôt mieux loties, bien que un peu éparpillées (silence/danses, tranquille/futile…). Une liberté de forme, voulue et assumée, que j’aime à retrouver chez les autres mais ne pratique pas naturellement.
Pour ombre/aurore, la vérité est que le texte a évolué un peu au cours de la gestation, et la version définitive avait « Une âme vagabonde» que je préfère à ombre. Mais ombre qui était dans une version antérieure s’est glissé dans le texte au moment de publier, par lapsus, probablement en écho comme vous le faites remarquer à aurore.
Oui, la ville est synonyme d’une certaine vie.
Pour finir, je précise que ce texte n’est pas pessimiste, au contraire (d’où aurores et tranquille).
Bonne journée
Invité- Invité
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