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Je n'ai que la joie, l'infini j'en ai fait le tour

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Message  boudi Lun 12 Mar 2012 - 23:23

Quelle chance tu as. D’avoir un corps si ample qu’il peut accueillir autant des détresses masculines, féminines qui dans le monde se tendent au bout des pleurs. D’avoir un corps qui a le poumon si grand qu’il a bu à tous les airs des gorges expirées. D’avoir tant de matière que tu as dansé sur toutes les scènes que sont les autres corps. Je le dis sans ironie, sans moquerie. Je le dis sérieusement. C’est un bonheur que je ne me sais pas. Partout si je me palple plutôt qu’un corps je me trouve une névrose, une idée, un drame. Ce que je mets à l’expérience des autres, au péril du regard étranger, de la caresse amicale qui prolonge trop loin les yeux des filles que je chéris, c’est une déraison. Une masse de nerfs lourde. Je me dis, me voilà, moi mais je n’apparais pas, je suis ainsi que ce « corps sans organe ». Si je ne suis pas catholique de n’y croire pas, dans cette absence, une chose coupable, l’héritage sacrilège d’un péché primordial, je ne me sais pas un corps comme le tien, à l’autre bout du sacré –et toujours sacré, j’insiste, je ne moralise pas- entre les deux, dans l’amplitude du corps supplicié et du corps jouissant, et du corps jouissant et du corps supplicié confondu, je ne me trouve pas. Voilà une cosmogonie sans ma planète, je ne me cherche rien de plus qu’à peine de lumière pour avoir chaud dans le noir, pour y voir rouler les cheveux des belles, à peine de terre friable pour y écrire ce grand cri que sans corps je ne peux pas pousser.

Mon corps, souvent, de le sentir en tant qu’il est une absence, en tant qu’il ne m’appartient pas plus que mon extérieur, s’efface. J’oublie de manger, de dormir et de baiser. Je peux avoir les belles formes du repas de noces, ou la nocée elle-même, que mon corps absent au monde, absorbé par des figures qu’on ne voit pas ici et qui pourtant ont de grands yeux farouches, des dents qui quand elles se rencontrent chantent un « la » grave et qui, étreintes de peur, peuvent faire monter de dedans la mâchoire des fugues belles comme le dernier verre du condamné à mort, délaisse. Je peux avoir toutes les tentations du monde et n’y pouvoir succomber de ne les deviner que sous l’entrave de toute cette mystique poétique.

A la négation de mon corps, je me suis fait, avec des anonymes que je rencontre quand il est tard et que mon être a passé dans tous les chas de l’ivresse, un jeu idiot qui les insulte, si la raison leur vient. Si j’arrive avec mes reliquats d’attention à me glisser dans leurs vies. Si je franchis poliment le seuil de leur chez elles, plutôt que les embarrasser de baisers, plutôt que m’agiter dans la danse frénétique qui à la même heure se fait cent mille fois au moins dans Paris, je sors de ma poche de petits papillons adhésifs multicolores, et je les dépose sur le corps de cette promesse aux endroits du plaisir. Sur chacun de ces post-its je note le nom d’une action, là « baiser », là « toucher » là « mordiller » et de m’écrier, devant la stupeur qui la gagne, « c’est la poésie qui te fait l’amour cette nuit ». Oui, la poésie qui n’a pas de corps, qui flotte là dans son habit de fantôme, de rimes incertaines qui pendent au nadir de la nuit, qui balancent dans le vide de l’alexandrin s’il se faut des vers nationaux, bien réglés. Si l’amante sans corps de la nuit a le prénom de France. Demain, demain, je baiserai avec un sonnet.

Alors, oui, tu as de la chance, d’avoir le corps assez léger pour qu’il ne casse pas dans le monde, et assez dense pour qu’il y apparaisse, qu’autour de tes doigts les sexes se durcissent, que dans ta bouche ils dénouent leurs joies si minutieusement préparées pour s’éclore en lys blancs écrasés. Je t’envie, sincérement, de pouvoir faire de ton corps et le jeu, et la vie, et le sérieux, et de passer, selon l’éclairage, d’une voix à une autre, de pouvoir participer à tous les sortilèges du monde, grimper sur toutes les estrades, et t’écrier d’un corps unique « je suis multiple ». Quel bruit fait un corps qu’on piétine avec son propre corps ? J’ai déjà alourdi des pas aimants de larmes, j’ai déjà fait gonfler une poitrine tendrement éprise de cris horribles, mais ce n’était jamais par mon corps, que j’aimerais dire « mon scandale », c’était par mon absence, par cette mort permanente qui ne peut que tourmenter. Je porte bas mes cernes, j’ai des choses à cacher. Elles sont compliquées comme un maquis. J’ai le corps parfois réel, et s’il est réel je le crois sordide, le désir me complexe, et cette maladresse d’être, cette étrange façon de se comporter dans un autre corps que soi-même me pétrifie. A peine me consolé-je de trouver mon propre corps, que j’en apprends les complexes mécaniques que déjà je dois débrouiller dans un autre changé, exigeant. J’ai baisé mille fois, et ce fut toujours la même pitié. Je n’ai de virilité que mes rimes, c’est heureux, le corps ne m’humilie pas, et pour consoler la toute belle je lui raconte « ce n’est pas ma faute, je suis un enfant, je ne l’avais pas dit ».

Ma chambre est ainsi que moi, dénudée. J’envie ces gens là qui peuvent s’approprier un espace tangible et à travers lui posséder un autre corps, une autre silhouette, une émanation d’eux que voilà. Peut-être n’en est ce qu’une odeur, une impression, une rémanance, mais c’est quelque chose d’eux, quelque chose depuis le corps, qui a pris appui sur la chair humaine, mobile, mouvante, qui vient du mouvement des doigts, du tintement des mains. Tu as un corps et mille attributs pour ce corps.

Je n’ai que le rêve ; l’infini j’en ai fait le tour.

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Message  Invité Mar 13 Mar 2012 - 10:58

Texte absolument envoûtant.
Je regrette de ne pas l'avoir commenté plus tôt, car il est demeuré bien seul jusqu'ici...
Il est rare, aujourd'hui, d'avoir une telle maîtrise d'une langue complexe, ne rechignant pas aux subordonnées, et claire cependant !
Sur le fond, je suis plus embêtée pour faire un commentaire : j'ai l'impression de devoir être prudente, comme on l'est devant une grande souffrance. Je me trompe peut-être et (je l'espère !)- mais juste dire que je suis en empathie avec le sentiment d'irréalité qui s'écrit là. Si c'est de la fiction, c'est aller très loin dans les profondeurs de la détresse humaine. Si ça n'en est pas, c'est une analyse peu commune de ce qui, parfois, dévie nos trajectoires humaines.
Dans tous les cas, c'est un texte vraiment marquant.

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Message  Invité Mar 13 Mar 2012 - 13:52

Il faut prendre le temps de la lecture, du détail de certaines phrases à dessein convolutées - s'épancher pour mieux dissimuler. Mais Quelle prose ! Quelle poésie ! Et quelle maîtrise de la syntaxe ! Un texte aux accents mélancoliques mais pas pleurnicheurs ni amers ; ne laisse pas indemne, je le qualifierais de "chamboulant", en particulier - pour moi - le 3e paragraphe : "A la négation de mon corps, je me suis fait, avec des anonymes que je rencontre", avec cette élégance extrême de ce que je lis comme du désespoir profond.

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Message  polgara Mar 13 Mar 2012 - 13:58

j'aimerais pouvoir dire plus sur ce texte, mais je ne peux juste pas. Il m'a bouleversée. et aussi étrange que cela soit, apporte une forme d'apaisement. Bravo.
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Message  Jano Mar 13 Mar 2012 - 17:06

La deuxième phrase ne me parait pas très bien tournée, à revoir je pense. Je continue ma lecture et je bute de nouveau sur des phrases que je considère comme mal formulées : "C’est un bonheur que je ne me sais pas.", "Si je ne suis pas catholique de n’y croire pas...", "je ne me cherche rien de plus qu’à peine de lumière pour avoir chaud dans le noir".
J'arrête là, je n'apprécie pas ce style qui me semble confus et qui m'égare dans les méandres de votre pensée.
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Message  Gobu Mar 13 Mar 2012 - 19:17

Sans être aussi critique que Jano, je dirais que je suis assez d'accord avec son analyse, quant à la forme de ce texte. A côté de vraies trouvailles de style, et d'une écriture très travaillée, on trouve quelques lourdeurs, et parfois des expressions franchement obscures.

Mais c'est surtout le fond du texte, et l'atmosphère qui s'en dégage, qui me causent un réel malaise. Je comprends parfaitement ce sentiment étrange, pour parler grossièrement, de marcher à côté de ses pompes. Qui ne l'a pas éprouvé, surtout à vingt ans ? Ce sentiment est rendu avec force, voire avec violence. Mais que dire d'une phrase comme : "J'ai baisé mille fois, et ce fut toujours la même pitié" ? Outre que le thème de la tristesse animale du coït est assez rebattu en littérature, on ne peut s'empêcher de sourire quelque peu à cette tartarinade, surtout s'agissant d'un jeune homme de vingt ans. Cela fait irrésistiblement songer au Cataloggio du Don Giovanni de Mozart écrit par Da Ponte "...ma in España son jà mil' e tre..." Il y du Dom Juan et sa profonde horreur de l'Amour dans ce constat sinistre et désabusé. Peut-être était-ce l'effet recherché, et dans ce cas, c'est réussi...

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Message  vers d'ether Mar 13 Mar 2012 - 19:46

désolé et sans vouloir vraiment être dur, je n'ai accroché que dans les quatre ou cinq premières phrases où l'on sent qu'il y a matière de nous emporter dans votre projet de départ. Mais vous êtes arrivés, de par les autres phrases et leurs constructions un peu "pompeuse", à me "larguer".
De plus, votre texte est vraiment très axée sur la forme, ce qui en soit le tue parce que le lecteur, à moins d'efforts de concentration, ne peut pas aisément saisir le message de détresse que vous vouliez véhiculer.
CE PRIMAT DE LA FORME SUR LE FOND n'est pas à son avantage!

une consolation tout de même: ce choix entre fond et forme fut - et il le reste encore - la problématique de grands écrivains.
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Message  Invité Mar 13 Mar 2012 - 19:57

Boudi…ou comme on dit dans le sud, là bas. J'en suis tout tourneboulé. Je l'ai lu après une bouteille de côtes du Rhône… J'allais dire heureusement, mais ce n'est pas vrai ! Je vais le relire tant le style est foisonnant et déroutant. "chamboulant" a dit Easter(Island). Je la rejoins sur ce point. Il y a là, peut-être, un "Auteur" en devenir… Encore faut-il qu'il soit "lisible" par le vulgus pecum (latin de cuisine). Promis, je le relis, à jeun !

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Message  boudi Mar 13 Mar 2012 - 21:20

Oh, j'ai rarement vu une telle démarcation entre ceux là qui adorent et ceux là qui détestent.
J'ai une façon d'écrire en prose toujours très tourmentée, et ce volontairement... Très souvent j'y échoue, il faut une adresse de funambule qu'on ne trouve hélas pas à chacun de ses pas pour maintenir tous les mots dans un rythme commun, dans une même mer. Je crois là -et conforté par plusieurs commentaires en ce sens- y être plutôt parvenu. Que cette eau là en ait rejeté certains m'embête mais pour voyager il faut quelques péris de la mer, allons.

Que le thème soit pour quelques uns opaque ou étranger soit mais par pitié qu'on ne me mêle pas de qui dit "post-coitum animal triste", il y a à être assigné à ce prononcé une forme d'injure : celle d'avoir été lu en diagonale et malgré tout commenté. Comme on dit "Ca va ?".
Je dis tout autre chose que ce truisme du corps et du fluide. Je dis l'absence de réalité de mes mains, je dis toute mon existence tient dans la force de mon reflet, je dis ces gestes muets, figés à l'approche d'une autre chair. Aragon écrivait "en un étrange pays en mon pays lui même" et bien voilà je dis "en un étrange corps qu'en mon corps lui-même".

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Message  Gobu Mar 13 Mar 2012 - 21:49

boudi a écrit:Que le thème soit pour quelques uns opaque ou étranger soit mais par pitié qu'on ne me mêle pas de qui dit "post-coitum animal triste", il y a à être assigné à ce prononcé une forme d'injure : celle d'avoir été lu en diagonale et malgré tout commenté. Comme on dit "Ca va ?".
Désolé à mon tour, mais je n'ai pas lu ce texte en diagonale. Bien au contraire, je l'ai relu au moins quatre ou cinq fois avant de me décider à le commenter. Ceux qui fréquentent ce site depuis un certain temps savent que je commente peu, et pas à la légère. Et ce n'est pas de citer Aragon qui me convaincra que j'ai eu tort d'écrire (et de penser) ce que j'ai écrit. Après tout, le brave Louis s'est fourvoyé plus souvent qu'à son tour. Même s'il a écrit aussi des choses tout à fait admirables.
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Message  boudi Mar 13 Mar 2012 - 22:00

Soit. Alors seulement vous avez mal lu, je n'ai aucune envie d'engager une polémique tout à fait vaine. Vous n'avez pas compris, ce arrive, et vous pouvez le reprocher aux tournures alambiquées du texte mais je crois que, trop souvent, qui lit rattache le texte sous ses yeux à un thème déjà connu, déjà croisé dans d'autres lectures. A lire ce moment de votre commentaire "Outre que le thème de la tristesse animale du coït est assez rebattu en littérature" je ne peux que me dire "mince, dès lors qu'on parle désespoir et sexualité il faudrait donc nécessairement que les deux soient associés ?". Bah, non, pas ici. S'il fallait trouver une tristesse coïtale ce ne serait que celle qui le précède.

Votre remarque sur Aragon n'a pas de sens, je restituais sa parole pour me l'approprier et la changer. Bref. Fini.



< boudi, si vous désirez entamer une discussion suivie à propos de votre texte et des commentaires, il faut changer d'endroit et aller ICI.
Merci de votre compréhension.
La Modération >

.

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Message  Remus Mer 14 Mar 2012 - 17:43

Bonsoir,

Pas facile d'en venir à bout. J'ai buté sur des phrases, des expressions, qui mises bout à bout ne prenaient pas sens. La langue française semble bien maitrisée et j'ai tout de même accroché au thème. Mais j'ai le fil conducteur, mais je n'ai pas la gaine du fil, si je puis dire.

En revanche, je me pose une question : ne pas aimer votre texte, c'est l'avoir mal lu ?

Pour finir, vous avez eu une idée, des envies, un but, des émotions, à l'écriture de ce texte. Vous avez voulu plein de choses. Mais les lectures sont multiples et certains écrits parlent à quelques uns et pas à d'autres ; ce n'est la faute ni de l'auteur, ni du lecteur. Si le lecteur y voit des choses, libre à lui, il ne me semble pas qu'on puisse le contredire.

Certes, l'auteur peut expliquer, voire justifier, mais il ne peut pas imposer une lecture.

Bien à vous,
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Message  Janis Jeu 15 Mar 2012 - 8:51

du coup, après être passé par la case "débat", je suis venue lire et ai été emportée par la houle, jusqu'à me retrouver en pleine mer déchainée. Tout (ou presque) me plaît, depuis les libertés prises avec la langue jusqu'au "thème". Curieusement, cette façon d'asséner l'absence de corps, avec la répétition entêtante du mot, donne de la chair, de la vie, de la présence presque physique à ce texte. Seule restriction, deux ou trois commentaires à mon avis inutiles ("je ne moralise pas", trucs comme ça)

Je suis aussi allée voir le site, ça m'a fait pareil les premiers poèmes.
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Message  midnightrambler Ven 16 Mar 2012 - 0:12

Bonsoir,

Je n'ai pas pu dépasser le troisième paragraphe dont la fin, qui traite de la poésie, n'est qu'un fatras d'effets aussi grandiloquents que vides de sens !

Amicalement,
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