Neige cristaux de toujours
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Neige cristaux de toujours
NEIGE CRISTAUX DE TOUJOURS
II n'y a
Que le cri
De l'enfant
Pour brûler la neige.
Infiniment rien
Ce matin-là
La montagne scellée
Sur le sommeil des hommes
Attend leur dérangement.
Les rudiments du ciel
Se sont arrêtés aux toitures
Pour laisser aux hommes
Le temps de venir.
Ce sera donc à pieds d'homme
Que l'on soutiendra
La montagne au pied absent.
Seul
Ton compagnonnage
Donnera
A ses neiges
Sa couleur.
A longueur d'aimer
Ne sais-tu pas faire chatoyer
Les neiges
Quand autour
De la fleur
S'organisent
Nos appartements ?
A pas surpris
Dans les sables criards
Des neiges mouvantes
Nous allons.
Et on ne saura
Si de la neige
Son éclat d'acier
Pourra l'emporter.
Voici que les traîneaux
Blancs
De la pensée
Arrivent
Pleins
Muselés
Vitaux
Pour cette petite terre
Malchanceuse
De froid.
Funambules
Sur les cimes
Nous manigancerons
Des trous d'air
Et surveillerons
Les voilures
Par-dessus les villes.
A mesure
De montagne
Nous oublierons ses flancs
Trop soucieux
Du repli
Dans l’attente
De ses cris fêlés.
A résumer le monde
Ainsi
Ils avancent
Les petits bonshommes
D’humain
Par leurs blancs déserts
A résumer tout
De leurs points noirs
Fuyant.
Les hommes
Que leurs pas effacés
Rendront toujours plus grands
Que leurs déserts
Mais rien
De leur dernier regard
Et même des formes
Le plus embrassant
Ne pourra
Survivre
A l'oubli.
La montagne ici
S'est faite
Agnostique
A force
De se montrer.
L'herbe
Bien peignée
Sous la neige
Attend
Son heure.
Les enfants sur leur traîneau
Evident
Les pelotes de bruine.
Des corbeaux-météorologues
Endimanchés
Devisent
Sur leurs balustrades enneigées.
Autour de la fleur
Nos appartements s'organisent
Et au tintement
Des cuillères
Dans les mazagrans
Arrive
Un troupeau de chèvres
Aux clarines.
[center]
II n'y a
Que le cri
De l'enfant
Pour brûler la neige.
Infiniment rien
Ce matin-là
La montagne scellée
Sur le sommeil des hommes
Attend leur dérangement.
Les rudiments du ciel
Se sont arrêtés aux toitures
Pour laisser aux hommes
Le temps de venir.
Ce sera donc à pieds d'homme
Que l'on soutiendra
La montagne au pied absent.
Seul
Ton compagnonnage
Donnera
A ses neiges
Sa couleur.
A longueur d'aimer
Ne sais-tu pas faire chatoyer
Les neiges
Quand autour
De la fleur
S'organisent
Nos appartements ?
A pas surpris
Dans les sables criards
Des neiges mouvantes
Nous allons.
Et on ne saura
Si de la neige
Son éclat d'acier
Pourra l'emporter.
Voici que les traîneaux
Blancs
De la pensée
Arrivent
Pleins
Muselés
Vitaux
Pour cette petite terre
Malchanceuse
De froid.
Funambules
Sur les cimes
Nous manigancerons
Des trous d'air
Et surveillerons
Les voilures
Par-dessus les villes.
A mesure
De montagne
Nous oublierons ses flancs
Trop soucieux
Du repli
Dans l’attente
De ses cris fêlés.
A résumer le monde
Ainsi
Ils avancent
Les petits bonshommes
D’humain
Par leurs blancs déserts
A résumer tout
De leurs points noirs
Fuyant.
Les hommes
Que leurs pas effacés
Rendront toujours plus grands
Que leurs déserts
Mais rien
De leur dernier regard
Et même des formes
Le plus embrassant
Ne pourra
Survivre
A l'oubli.
La montagne ici
S'est faite
Agnostique
A force
De se montrer.
L'herbe
Bien peignée
Sous la neige
Attend
Son heure.
Les enfants sur leur traîneau
Evident
Les pelotes de bruine.
Des corbeaux-météorologues
Endimanchés
Devisent
Sur leurs balustrades enneigées.
Autour de la fleur
Nos appartements s'organisent
Et au tintement
Des cuillères
Dans les mazagrans
Arrive
Un troupeau de chèvres
Aux clarines.
[center]
Raoulraoul- Nombre de messages : 607
Age : 63
Date d'inscription : 24/06/2011
Re: Neige cristaux de toujours
il y a énormément de matière la dedans, un tas de gravier plein de pépites
la mise en forme me gêne toujours un peu, elle me demande un effort de concentration à la lecture et j'aime quand c'est fluide
Raoul ta faconde poétique est inimitable et source d'inspiration
loic
la mise en forme me gêne toujours un peu, elle me demande un effort de concentration à la lecture et j'aime quand c'est fluide
Raoul ta faconde poétique est inimitable et source d'inspiration
loic
Re: Neige cristaux de toujours
J'ai beaucoup aimé le début:
J'ai, si vous le permettez, retravaillé ainsi cette strophe :
Leurs pas effacés
Rendront toujours plus grands
Les déserts
Mais rien
De leur dernier regard
Et même des formes
Les plus embrassantes
Ne pourra
Survivre
A l'oubli.
Pour laisser Le temps (de) venir.
car je trouve que vous avez de la matière sous la main.
Après je trouve que c'est long et que ça s'enlise. La thématique "Homme" se fait trop directe voire obsessionnelle et le mot lui-même revient trop. Il y a d'autres répétitions alourdissantes (pied par ex.). Sans doute aussi trop de vers trop brefs qui cassent le rythme.Raoulraoul a écrit:NEIGE CRISTAUX DE TOUJOURS
II n'y a
Que le cri
De l'enfant
Pour brûler la neige.
Infiniment rien
Ce matin-là
La montagne scellée
Sur le sommeil des hommes
Attend leur dérangement.
Les rudiments du ciel
Se sont arrêtés aux toitures
J'ai, si vous le permettez, retravaillé ainsi cette strophe :
Leurs pas effacés
Rendront toujours plus grands
Les déserts
Mais rien
De leur dernier regard
Et même des formes
Les plus embrassantes
Ne pourra
Survivre
A l'oubli.
Pour laisser Le temps (de) venir.
car je trouve que vous avez de la matière sous la main.
Re: Neige cristaux de toujours
J'aime beaucoup le titre.
Et les idées qui s'enchaînent, avec toujours ces leitmotiv, la neige, le pas, les couleurs.
Un poème qui tourne autour de la vie insaisissable.
Et les idées qui s'enchaînent, avec toujours ces leitmotiv, la neige, le pas, les couleurs.
Un poème qui tourne autour de la vie insaisissable.
Invité- Invité
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