Infidélité

[Orbel]

Madame, dans le coin où surgissent vos pas
D’un air mystérieux, vous guettez la fenêtre
Lorsque votre conjoint se permet le bien-être
Qu’il ignore de vous malgré vos beaux appas

La colère vous prend le regard ! un silence
La laisse végéter dans une somnolence
Annonçant des éclairs qui sont à vos genoux

Comme votre mari lors de vos nuits fiévreuses,
Votre corps suffisant à ce très cher époux,
Quand ses mains n’étaient pas des plus aventureuses

Maintenant, vous tournez ainsi qu’un vieux compas
Autour de la maison où le chagrin pénètre ;
Celui de votre cœur qui voudrait tant renaître
Près de cet homme aimé jusqu’à votre trépas

[Pascal-Claude Perrault]

Douleur, colère rentrée, attente, espoir ; plusieurs ingrédients dans ce texte bien traité du point de vue de la victime. Peut-être une ponctuation aléatoire pour ce qui concerne la forme. J'en vois ici qui ne ponctuent jamais, pas une virgule, rien ; au moins comme ça c'est clair. Mais peut-on se contenter de ponctuer par ci par là ?

[Invité]

Une écriture classique, pour un sujet qui l'est aussi. Le soin apporté à la composition donne un charme certain.

[Orbel]

Je composais sans ponctuation mais on se plaignait. Je ponctue mais il est vrai que ce n'est
pas toujours réussi.

Merci, Pascal, d'avoir lu ce poème d'une façon réfléchie et d'en montrer les qualités.

Bonne journée

Orbel

[Orbel]

Si ce n'est pas le charme du monsieur dont la dame veut garder l'exclusivité, tant mieux.

Ce poème a été écrit pour une amie qui m'a raconté son histoire.

Merci Eclaircie

Bonne journée

Orbel

[Modération]

< Orbel, il vous avait déjà été demandé ICI d'éviter de répondre trop systématiquement aux commentaires.
Vous pouvez le faire LA si vous le jugez nécessaire ou urgent.
Quant à votre présentation, même en quelque mots, elle se fait attendre.
Merci de votre compréhension.
La Modération >
.

[Damy]

Un régal de lecture. Je mets en relief ce savant rejet:
"un silence
La laisse végéter dans une somnolence".
C'est curieux comme j'ai toujours comparé les jambes longues et dénudées des femmes aux branches d'un compas. Un transfert sur leurs rondeurs, probablement.
Vous dites m'avoir lu ailleurs, peut-être sous un autre pseudo. J'ai donc dû le faire aussi, et je serais heureux de savoir où et quand.
Souvenirs poétiques

[CALIJO]

< Orbel, il vous avait déjà été demandé ICI d'éviter de répondre trop systématiquement aux commentaires.
Vous pouvez le faire LA si vous le jugez nécessaire ou urgent.
Quant à votre présentation, même en quelque mots, elle se fait attendre.
Merci de votre compréhension.
La Modération >
.

Allons ORBEL présentez-vous que diable !

CALIJO

[CALIJO]

Madame, dans le coin où surgissent vos pas
D’un air mystérieux, vous guettez la fenêtre
Lorsque votre conjoint se permet le bien-être
Qu’il ignore de vous malgré vos beaux appas

La colère vous prend le regard ! un silence
La laisse végéter dans une somnolence
Annonçant des éclairs qui sont à vos genoux

Comme votre mari lors de vos nuits fiévreuses,
Votre corps suffisant à ce très cher époux,
Quand ses mains n’étaient pas des plus aventureuses

Maintenant, vous tournez ainsi qu’un vieux compas
Autour de la maison où le chagrin pénètre ;
Celui de votre cœur qui voudrait tant renaître
Près de cet homme aimé jusqu’à votre trépas

L'image du vieux compas restera gravée dans ma mémoire.

Cordialement

calijo


< Inutile de "CITER" le texte dont vous parlez, cela allonge inutilement votre message.
La Modération >
.

[Orbel]

Très heureux de lire un de tes commentaires, Calijo.

Ici, on ne répond pas systématiquement mais, là,
c'est important.

Dommage, je vois que je ne peux t'envoyer de mail.

Amitié

Orbel

[Modération]

Très heureux de lire un de tes commentaires, Calijo.

Ici, on ne répond pas systématiquement mais, là,
c'est important.

Non, ce n'était pas important.
Orbel, prière, une nouvelle fois, de respecter les remarques de la Modération.

Allons ORBEL présentez-vous que diable !

CALIJO

CALIDJO, vous êtes prié de vous comporter sans provocation ici.
Et pour vous aussi, la remarque vaut : un passage pour vous présenter, au bon endroit, serait apprécié.
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