Le noyer assassiné

[bolero]

Le noyer assassiné

J'entends des froissements épais dans les buissons,
Des ronces qu'on déchire à mes pieds sans façon.
Piétinée, saccagée, ma flore si sauvage
Ne me protégera plus jamais des orages.

Quel est ce froid glacial qui pourfend mes entrailles
Et ce vacarme aigu, saccadé, terrifiant ?
Une peur insensée, inconnue, me tenaille.
Voudrait-on m'extirper de dessus mon séant ?

Mes grands bras décharnés frémissent dans l'azur,
Implorant l'air serein de ce jour de décembre.
Mais si près de la fin, vers quoi vont-ils se tendre
Si ce n'est vers le ciel, vers son bleu le plus pur ?

Soudain le bruit s'arrête. Suis-je en état de grâce ?
L'homme fixe un instant mon squelette tremblant.
Mais l'acier sans pitié, fend ma pauvre carcasse,
Et résonne sans fin son cri étourdissant.

Défile alors ma vie de noyer centenaire,
Rompue de soleils d'or et de blanches lumières.
Lorsque le grand fracas me jette sur le sol,
S'enfle dans l'infini le chant du rossignol.

J'aurais pourtant aimé périr dans mes broussailles,
Jusqu'à mon dernier jour tenir vaille que vaille,
Rythmer mon agonie sur les ailes du temps
Et confier au ciel mon dernier jugement.

[Maryse]

Les mots roulent bien , même lorqu'ils se figent dans le froid
On les lit avec plaisir et on ressent bien l'ambiance

[Frédéric Prunier]

l'histoire se devine, sans surprise, mais l'écriture est belle et fine..

[Marvejols]

Désolé mais ce texte a été publié moins de 48 H après le précédent du même auteur papillonnant (Vous).

[Invité]

Les alexandrins sont bien balancés mais j'ai relevé quelques erreurs

Vers 3 : On ne peut élider les e de piétinée et saccagée,
Vers 6 : Diérèse à terrifiant
Vers 7 : e de inconnue non élidable
Vers 10 : e non élidable à l'hémistiche
Vers 16 : hiatus « cri étourdissant »
Vers 17 : e non élidable à vie
Notons pour mémoire plusieurs rimes singulier/pluriel

[Janis]

bolero, vous allez vous faire tirer les oreilles par la modération

pas-plus-d'un-envoi-par-semaine-et-section

(je vais demander un pourcentage sur les salaires faramineux et scandaleux de la modé qui dort tranquille pendant qu'on fait le boulot, et ne paie sans doute pas ses impôts en france)


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La Modération >
.

[bolero]

La modération ferait mieux de s'occuper des inepties et propos tendancieux de ce forume plutôt que de comptabiliser les poésies. Nul, ce forum ! super nul !

Eh bien, bon vent.
La Modération

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