Au seuil de la mort
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Au seuil de la mort
Harassé, éperdu, sombre, je ne vois partout que de la nuit. Mon esprit glisse
lentement vers une fosse creuse et profonde, où jamais l'oiseau ne chante,
où jamais la lumière ne luit. Hélas ! la mort a noyé mon front de son ombre immonde,
et mes paupières lourdes sèchent comme de l'argile qui durcit ! Adieu, éclatant soleil! Adieu, vaste ciel où brûlent les étoiles, et qui lorsque vient l'été se colore et s'éclaircit ; le souffle de la vie ne gonflent plus mes voiles ! Et mon esprit sanglote et pleure comme un violon qui frémit.
ps : aucun de mes poèmes ne sont autobiographiques, il s'agit de pures constructions ^^
le "je lyrique" n'est pas le "je" de l'auteur. C'est la première chose qu'on apprend à l'Université.
lentement vers une fosse creuse et profonde, où jamais l'oiseau ne chante,
où jamais la lumière ne luit. Hélas ! la mort a noyé mon front de son ombre immonde,
et mes paupières lourdes sèchent comme de l'argile qui durcit ! Adieu, éclatant soleil! Adieu, vaste ciel où brûlent les étoiles, et qui lorsque vient l'été se colore et s'éclaircit ; le souffle de la vie ne gonflent plus mes voiles ! Et mon esprit sanglote et pleure comme un violon qui frémit.
ps : aucun de mes poèmes ne sont autobiographiques, il s'agit de pures constructions ^^
le "je lyrique" n'est pas le "je" de l'auteur. C'est la première chose qu'on apprend à l'Université.
hugofan- Nombre de messages : 86
Age : 33
Date d'inscription : 19/04/2009
Re: Au seuil de la mort
Hugofan, il vous a déjà été demandé d'observer la règle du "un texte par semaine". Votre dernier poème, "Amour imaginaire" a été déverrouillé lundi 26, il compte pour cette semaine. Ce texte-ci sera déverrouillé lundi prochain.
A noter qu'il existe la possibilité, si vous le souhaitez et vu la longueur du texte, de poster ici sans restriction périodique.
A noter qu'il existe la possibilité, si vous le souhaitez et vu la longueur du texte, de poster ici sans restriction périodique.
Modération- Nombre de messages : 1362
Age : 18
Date d'inscription : 08/11/2008
Re: Au seuil de la mort
Il avait dû rester en rade car verrouillé.
Et je ne vais pas trop t'en dire du bien, en plus.
Je trouve là que le propos est assez banal, les phrases attendu.
Par contre ton "mon front de son ombre immonde" me plait assez pour l'allitération. Ainsi que certaines rimes internes.
(et finalement tu es dans quelle section à l'université ? question subsidiaire, je t'ai connu lycéen, il me semble.)
Et je ne vais pas trop t'en dire du bien, en plus.
Je trouve là que le propos est assez banal, les phrases attendu.
Par contre ton "mon front de son ombre immonde" me plait assez pour l'allitération. Ainsi que certaines rimes internes.
(et finalement tu es dans quelle section à l'université ? question subsidiaire, je t'ai connu lycéen, il me semble.)
Invité- Invité
Re: Au seuil de la mort
Une très bonne formule : le souffle de la vie ne gonflent plus mes voiles
excepté l’ÉnOrme faute d’orthographe !
Autrement, ce type au bord de la mort est bien trop conscient de ce qui lui arrive, bien trop conscient de la mort (on voit bien que tu n’es jamais mort), tant le descriptif est objectif :
Harassé (il revient de son jogging ?), éperdu, sombre => pour moi, ces adjectifs sont superflus ; tu aurais directement attaqué par : je ne vois partout que la nuit,, j’aurais d’emblée été entraîné dans un truc avec questionnement immédiat :
OU SUIS-JE ?
Viennent ensuite des trucs trop faciles : le mec qui glisse dans la fosse !
Et tu nous rajoutes des adjectifs inutiles : creuse et profonde (qui font même presque double emploi) où jamais l'oiseau ne chante,où jamais la lumière ne luit => alors là, c’est d’une logique qui n’échappe à personne.
Hélas ! la mort a noyé mon front de son ombre immonde => on sent la recherche poétique mais ça reste en surface, en plus tu me donnes trop vite l’explication de la situation en me parlant de la mort.
Adieu, éclatant soleil! Adieu, vaste ciel où brûlent les étoiles, et qui lorsque vient l'été se colore et s'éclaircit
=> C’est le bouquet ! Tout cela est enfantin !
Tu nous aurais dit : Adieu mon astre de lumière, Adieu firmament étoilé, Adieu saisons de ma jeunesse éclairée ! Ça aurait peut-être pu passer.
Et mon esprit sanglote et pleure comme un violon qui frémit. => Là, c’est bien, sauf que sanglote et pleure font double emploi. J’opterais plutôt pour :
Et pleure mon esprit
comme un violon qui frémit.
Mon verdict, cher Hugofan, c’est que, d'une part, l'histoire de ton mec au bord de la mort ne m'a pas convaincu tant le subjectif est absent. D'autre part, il vaut mieux éliminer les adjectifs et privilégier les verbes ; c'est le Verbe qui donne de la puissante au texte ! Tout cela n’est pas abouti, bien trop vert encore ; il te faudra marcher et marcher, mais tu as la moelle du poète, et un grand potentiel.
Amicalement
Pascal
excepté l’ÉnOrme faute d’orthographe !
Autrement, ce type au bord de la mort est bien trop conscient de ce qui lui arrive, bien trop conscient de la mort (on voit bien que tu n’es jamais mort), tant le descriptif est objectif :
Harassé (il revient de son jogging ?), éperdu, sombre => pour moi, ces adjectifs sont superflus ; tu aurais directement attaqué par : je ne vois partout que la nuit,, j’aurais d’emblée été entraîné dans un truc avec questionnement immédiat :
OU SUIS-JE ?
Viennent ensuite des trucs trop faciles : le mec qui glisse dans la fosse !
Et tu nous rajoutes des adjectifs inutiles : creuse et profonde (qui font même presque double emploi) où jamais l'oiseau ne chante,où jamais la lumière ne luit => alors là, c’est d’une logique qui n’échappe à personne.
Hélas ! la mort a noyé mon front de son ombre immonde => on sent la recherche poétique mais ça reste en surface, en plus tu me donnes trop vite l’explication de la situation en me parlant de la mort.
Adieu, éclatant soleil! Adieu, vaste ciel où brûlent les étoiles, et qui lorsque vient l'été se colore et s'éclaircit
=> C’est le bouquet ! Tout cela est enfantin !
Tu nous aurais dit : Adieu mon astre de lumière, Adieu firmament étoilé, Adieu saisons de ma jeunesse éclairée ! Ça aurait peut-être pu passer.
Et mon esprit sanglote et pleure comme un violon qui frémit. => Là, c’est bien, sauf que sanglote et pleure font double emploi. J’opterais plutôt pour :
Et pleure mon esprit
comme un violon qui frémit.
Mon verdict, cher Hugofan, c’est que, d'une part, l'histoire de ton mec au bord de la mort ne m'a pas convaincu tant le subjectif est absent. D'autre part, il vaut mieux éliminer les adjectifs et privilégier les verbes ; c'est le Verbe qui donne de la puissante au texte ! Tout cela n’est pas abouti, bien trop vert encore ; il te faudra marcher et marcher, mais tu as la moelle du poète, et un grand potentiel.
Amicalement
Pascal
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 63
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
Re: Au seuil de la mort
Pourquoi cette typographie ?
Lucy- Nombre de messages : 3411
Age : 46
Date d'inscription : 31/03/2008
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