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Frémir de ton frémir à toi

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Frémir de ton frémir à toi Empty Frémir de ton frémir à toi

Message  boudi Jeu 5 Avr 2012 - 2:22

J'ai perdu dans tes bras deux ans de rides, d’études inutiles, de gens infréquentables / J'ai perdu dans ton rire tout l'ennui des gens trop sages / J'ai trouvé dans tes yeux les silex du merveilleux / les yeux de l'enfant sauvage / la brûlure préhistorique /

Désirez / Résistez / En un mot // Libérez la vie, tous, libérez la vie / libérez vos voix de leurs prisons de gorges / de leurs cages de bonjour / Dans les signes de main trop parfaits soyez comme je suis à ce miroir de paumes / soyez comme je suis à ce miracle de vivre // un barbare /

Venez demain dans cette grande salle de noir / Venez avec vos robes de chambre / de salles de pleurs / Venez vous offrir le corps des merveilleux / Arrachez le rêve à la prison des ronfleurs / Il est l'heure de devenir votre inconscience / vos gestes de buées / vos gestes de bruine / Temps d'enchanter le monde de vos travestissements /

Partout le traducteur écrivant "INFINI" s'est trompé de graphie, "amoureux" il voulait inscrire "amoureux" / en minuscules /

Vivre ne m'était que noyade ; noyade ; noyade ; noyade et noyades quatre fois pour remplir deux fois chaque poumon de marécages pour ne battre que de ce pouls là qui va s'inonder

////

Je ne marche que du soutien de ta voix / Que pour le rivage de ta vie /

A mon front la lumière ne ressemble à aucune lumière diurne, c'est la marque de tes baisers /

Mon ambition c'est d'avoir vingt ans ; j'ai vingt ans ; je les ai cette fois ci pour de vrai ; je les ai pour toi ; je te les tends // bois son jus furieux / mords sa chair heureuse / PrENDS son crin / son rire / sa douleur vermeille / Prends y tout ce qui change de couleur en changeant de saison /

je veux sentir le métal de ta vie // carénage de tes dents / réacteur de tes muscles / hublots de ta force / Je veux trouver un tailleur de pierre qui n’utilisera que le textile de ta voix pour t'habiller // la flanelle de tes ongles / le coton de ta peur / l'algue de ton cou / la lavande de tes yeux / Je veux sentir l'infini que tu expires / l'infini que tu inventes / l'infini du miroir quand la nuit te présente la solitude /

boudi

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Frémir de ton frémir à toi Empty Re: Frémir de ton frémir à toi

Message  Invité Jeu 5 Avr 2012 - 7:06

J'ai trouvé dans ce texte de très jolies choses.
Mais je suis un peu dubitative sur l'intérêt de la mise en page. Un retour à la ligne à la place des / faciliterait la lecture et permettrait de mieux apprécier la teneur du poème.

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Message  Invité Jeu 5 Avr 2012 - 7:09

J'avoue ne pas avoir lu jusqu'au bout à cause des /, mais je reviendrai.

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Frémir de ton frémir à toi Empty Re: Frémir de ton frémir à toi

Message  Maryse Jeu 5 Avr 2012 - 7:17

Je m'y suis noyée dans ce texte ....
avec beaucoup d'émotion.
Maryse
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Frémir de ton frémir à toi Empty Re: Frémir de ton frémir à toi

Message  Invité Ven 6 Avr 2012 - 2:11

En première lecture, la mise en forme surprend. (perso, je n'aime pas trop)
Par contre une fois dépassé cette surprise, j'ai apprécié la force, allant presque jusqu'à la violence, cette force d'aimer plus fort que le désespoir face à la vie.

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Message  Invité Ven 6 Avr 2012 - 2:12

dépasséE.

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Message  Pascal-Claude Perrault Mar 10 Avr 2012 - 10:15

Hé ho hé ho ! zyva calmos avec les barres obliques ! Ça ne veut rien dire, on dirait du morse !
Moi j’ai besoin de comprendre, et pour comprendre, je dois analyser.
Et pour analyser, le texte doit m’apparaître au mieux de sa mise en forme. Cela concerne la présentation et la ponctuation – qui est au texte ce que les signes musicaux sont à la portée, par conséquent rien d’aléatoire ni de décoratif ou d’arbitraire. Une bonne ponctuation règle le souffle du texte et le rend davantage compréhensible.
Or, le langage des barres obliques ne sied guère. En plus, c’est laid !

Bon, Boudi, je ne sais pas si tu as été sauvé des eaux comme Boudu, mais on dirait bien que tu consommes des psilocybes !
Ce texte est passionnel, c’est évident. Tu veux réveiller les consciences et tenir ta conscience en éveil. Tu dénonces le consensuel avec la fougue de tes vingt ans. J’ai connu cela également. Tu dis : arrêtez d’être sophistiqués, peaufinés ; soyez brut de fonderie ! Découvrez la vraie vie ! Ai-je bien compris ?

Je me suis donc permis de remettre ce texte en forme, ponctuation révisée (il fallait que je le fasse afin de le bien comprendre. Excuse-moi, c’est un réflexe qui me vient de quatre petites années durant lesquelles je fus correcteur sur une dizaine de bouquins)

J'ai perdu dans tes bras deux ans de rides, d’études inutiles, de gens infréquentables.
J'ai perdu dans ton rire tout l'ennui des gens trop sages.
J'ai trouvé dans tes yeux les silex du merveilleux,
Les yeux de l'enfant sauvage,
La brûlure préhistorique.

Désirez !
Résistez !
En un mot : libérez la vie !
Tous, libérez la vie !
Libérez vos voix de leurs prisons de gorges,
De leurs cages de bonjour dans les signes de main trop parfaits !
Soyez comme je suis à ce miroir de paumes,
Soyez comme je suis à ce miracle de vivre :
Un barbare…

Venez demain dans cette grande salle de noir.
Venez avec vos robes de chambre de salles de pleurs.
Venez vous offrir le corps des merveilleux !
Arrachez le rêve à la prison des ronfleurs ;
Il est l'heure de devenir votre inconscience,
Vos gestes de buées,
Vos gestes de bruine,
Temps d'enchanter le monde de vos travestissements…

Partout le traducteur écrivant « INFINI » s'est trompé de graphie,
« Amoureux », il voulait inscrire « amoureux » en minuscules…

Vivre ne m'était que noyade,
Noyade,
Noyade,
Noyade et
Noyade quatre fois
Pour remplir deux fois chaque poumon de marécages,
Pour ne battre que de ce pouls-là qui va s'inonder…

Je ne marche que du soutien de ta voix,
Que pour le rivage de ta vie.

À mon front, la lumière ne ressemble à aucune lumière diurne,
C'est la marque de tes baisers.

Mon ambition, c'est d'avoir vingt ans.
J'ai vingt ans, je les ai cette fois ci pour de vrai,
Je les ai pour toi,
Je te les tends ;
Bois son jus furieux,
Mords sa chair heureuse,
Prends son crin, son rire, sa douleur vermeille.
Prends-y tout ce qui change de couleur en changeant de saison.

Je veux sentir le métal de ta vie,
Carénage de tes dents,
Réacteur de tes muscles,
Hublots de ta force.
Je veux trouver un tailleur de pierre qui n’utilisera
Que le textile de ta voix pour t'habiller,
La flanelle de tes ongles,
Le coton de ta peur,
L'algue de ton cou,
La lavande de tes yeux,
Je veux sentir l'infini que tu expires,
L'infini que tu inventes,
L'infini du miroir quand la nuit te présente la solitude…


Quelques dernières remarques :

Mon ambition, c'est d'avoir vingt ans.
J'ai vingt ans, je les ai cette fois ci pour de vrai,
Je les ai pour toi,
Je te les tends ;
=> je te les donne, plutôt ?
Bois son jus furieux, => il faut comprendre que cela se rapporte à l’ambition. Pas évident.

J’ai particulièrement apprécié : Libérez vos voix de leurs prisons de gorges, c’est vrai, chapi chapo c’est bien vu !

Vient ensuite une série d’images plutôt tirées par les cheveux, et qui portent à rire :

Je veux sentir le métal de ta vie, => elle doit avoir des prothèses avec des vis et des rivets
Carénage de tes dents, => là, elle revient de chez l’orthodontiste
Réacteur de tes muscles, => à force de travailler dans l’aviation, on prend des habitudes
Hublots de ta force. => ben tiens ! Nous voilà dans l’avion
Je veux trouver un tailleur de pierre qui n’utilisera
Que le textile de ta voix pour t'habiller,
=> un tailleur tout court vaudrait mieux
La flanelle de tes ongles, => admettons
Le coton de ta peur, => une peur en coton ? Tiens donc
L'algue de ton cou, => bien sûr, et puis la fougère de ton œsophage, la salade de ta nuque…
La lavande de tes yeux, => ça doit faire référence à la couleur plus qu’à l’odeur, je pense.

Voilà donc un poème enlevé. Un poème d'amour. Le passionnel y transpire à chaque mot, chaque formule. La poétique est forte, mais on la sent encore verte. Tout cela va s’affiner comme du bon vin…

Amicalement










Pascal-Claude Perrault
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