Un détour sur terre
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Un détour sur terre
Un détour sur terre
En larges amplitudes respirent les destins
Aux sinueux envers de ces longues collines
La douceur du printemps emporte sous les arbres
Les senteurs de la terre où lève déjà le grain
Et maintenant encore, le cycle recommence
En ces doux équinoxes de ceux là qui relèvent
La course du soleil le soir aux horizons
La rumeur du matin aux splendides aurores
Marcherions nous ensemble sur ces étroits chemins
Vers de petites cimes qui marquent notre espérance
Au long de forts vallons où courent des layons
Nous allons sans un mot le cœur en gravité
Nous n’avons plus besoin de conjuguer aimer
Je ne laisserai rien de ce détour sur terre
Un effluve d’espèce pérennisant encore
De ces lois intangibles qu’à des dieux certains prêtent
Et à quoi bon comprendre alors qu’il nous suffit
De boire à la fontaine de cette poésie
Qui chuinte au creux d’un mur
Aux douceurs d’un été qui s’en revient parfois
Quand on n’y comptait plus.
Re: Un détour sur terre
Je suis partagée, je préfère te lire en vers libre. Là ils ne sont ni classiques ni vraiment libres.
Et , mais c'est perso, je n'aime pas trop les poèmes où l'amour est dit (ou en question), seuls les passages sur la nature m'ont plu.
Je me suis aussi demandée si le "Marcherions-nous" était volontairement au conditionnel.(et il y a deux "encore")
Et , mais c'est perso, je n'aime pas trop les poèmes où l'amour est dit (ou en question), seuls les passages sur la nature m'ont plu.
Je me suis aussi demandée si le "Marcherions-nous" était volontairement au conditionnel.(et il y a deux "encore")
Invité- Invité
Re: Un détour sur terre
merci de ta fidélité indéfectible Eclaircie (je ne fais aucun effort en ce sens), je m'essaie a d'autres champs, en général ce sont de vieux textes que je reprend, des exercices en quelque sorte comme des gammes tempérées (le clavier bien tempéré étant ma musique de chevet depuis et pour (je pense) toujours
Bonne journée
loic
< loic, vous savez tout de même parfaitement qu'on demande depuis longtemps aux auteurs de bien vouloir ne pas répondre trop systématiquement aux commentaires, n'est-ce pas ?
Merci.
La Modération >
.
Bonne journée
loic
< loic, vous savez tout de même parfaitement qu'on demande depuis longtemps aux auteurs de bien vouloir ne pas répondre trop systématiquement aux commentaires, n'est-ce pas ?
Merci.
La Modération >
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Re: Un détour sur terre
J'ai été un peu déroutée par l'irrégularité de la métrique, mais le dernier quatrain et le vers tout seul de fin m'ont beaucoup touchée, ilm y a quelque chose de fragile qui point, c'est très joli.
Invité- Invité
Re: Un détour sur terre
J'ai trouvé un peu lourde cette promenade qui traîne comme un poids mort ses "larges amplitudes", ses "splendides aurores" et ses "lois intangibles " sans compter une kyrielle d'adjectifs qui ne te ressemble guère, Loïc.
Je n'ai été touchée que par la fin du poème à partir de "à quoi bon". Ce chuintement au creux d'un mur est d'une grande délicatesse qui laisse loin derrière lui tous les effets de manche qui précédaient.
Je n'ai été touchée que par la fin du poème à partir de "à quoi bon". Ce chuintement au creux d'un mur est d'une grande délicatesse qui laisse loin derrière lui tous les effets de manche qui précédaient.
Re: Un détour sur terre
C'est bien trop pâle en effet pour lever une quelconque émotion. Enfin, sortie de tiroir pour sortie de tiroir...
Invité- Invité
Re: Un détour sur terre
Élaguons et personnalisons, c'est vrai que ce vieux texte était franchement pompier (et pompant)
c'est mieux comme ça ?
Un détour sur terre
Aux sinueux envers de ces longues collines, la douceur du printemps emportait sous les arbres les senteurs d’une terre où lève déjà le grain
En ces doux équinoxes, rumeurs journalières aux splendides aurores, nous Marchions ensemble sur d’infimes chemins
Je ne laisserai rien de ce détour sur terre, un effluve d’espèce pérennisant encore de ces lois intangibles qu’à des dieux certains prêtent
Et soudain à quoi bon ?
Comprendre qu’il me suffit de boire à la fontaine d’une seule poésie qui chuinte au creux d’un mur
Aux douceurs d’un été qui s’en revient parfois
Quand on n’y comptait plus.
c'est mieux comme ça ?
Un détour sur terre
Aux sinueux envers de ces longues collines, la douceur du printemps emportait sous les arbres les senteurs d’une terre où lève déjà le grain
En ces doux équinoxes, rumeurs journalières aux splendides aurores, nous Marchions ensemble sur d’infimes chemins
Je ne laisserai rien de ce détour sur terre, un effluve d’espèce pérennisant encore de ces lois intangibles qu’à des dieux certains prêtent
Et soudain à quoi bon ?
Comprendre qu’il me suffit de boire à la fontaine d’une seule poésie qui chuinte au creux d’un mur
Aux douceurs d’un été qui s’en revient parfois
Quand on n’y comptait plus.
Re: Un détour sur terre
J'aime beaucoup plus.
(pourquoi une majuscula à "Marchions" ? et pourquoi ne pas mettre un peu plus de ponctuation, des points en fin de phrase par exemple ? ou des virgules ou points virgule ?
(pourquoi une majuscula à "Marchions" ? et pourquoi ne pas mettre un peu plus de ponctuation, des points en fin de phrase par exemple ? ou des virgules ou points virgule ?
Invité- Invité
Re: Un détour sur terre
Yapafoto
La poésie en prose te va bien
Je te suggère de revoir l'ensemble de tes textes de la même façon afin que la sauce soit au niveau des ingrédients qui sont d'excellente qualité.
La poésie en prose te va bien
Je te suggère de revoir l'ensemble de tes textes de la même façon afin que la sauce soit au niveau des ingrédients qui sont d'excellente qualité.
Invité- Invité
Bon je lirai les coms après...
De la relativité de la vie, du bonheur, de la terre même, des dieux, de l'essence, de l'existence, du pourquoi, du tracas alors qu'il suffit d'un peu de poésie pour pérenniser et justifier tout cela.
A quoi tient le bonheur ?
Merci pour ce plus Loïc !
On y compte.
A quoi tient le bonheur ?
Merci pour ce plus Loïc !
On y compte.
brabant- Nombre de messages : 159
Age : 79
Localisation : Nord
Date d'inscription : 27/02/2012
...
C'est vrai qu'en prose ça décoiffe sacrément ! (les règles brident ! forcément ! mais je ne crois pas que ce soit un exercice à négliger, il ne faut pas se cantonner, l'un(e) se nourrit de l'autre et l'enrichit).
brabant- Nombre de messages : 159
Age : 79
Localisation : Nord
Date d'inscription : 27/02/2012
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