Exo musique : Soupirs

[Invité]

D’abord rien
Ou presque
Puis quelques notes métalliques
Faussement langoureuses
Insistantes
La discordance est leur essence
Dans l’aigu la note s’égare
Et revient obstinée lancinante
Quelques pas hésitants
Un semblant d’existence
Dans le temps du silence
A la trame du temps
Une vie est passée
Sur la pointe des pieds
Déjà effacée
Rien ne reste sinon
Un semblant d’émotion

[Lucy]

"Une vie est passée
Sur la pointe des pieds"
Oui. Ça et la note "obstinée".
C'est un air entêtant, enivrant, qui semble flotter dans l'air comme un écho. Longtemps après l'avoir écouté, on l'entend encore. Est-ce dû à une hallucination ou au talent de Satie ?
Dans ce court poème, tu parviens à faire ressortir cela. Bravo !

[Pascal-Claude Perrault]

Très beau poème, presque au descriptif pragmatique au départ, avec joli fondu-enchaîné sur une vie, par l'effet du temps...

[Janis]

[Rebecca]

La fugacité du temps qui passe
de la vie
comme la musique à peine posée elle s'envole
à quoi tient la grâce d'un instant...
les mots restent eux
bien joué

[Damy]

Très belle composition, aussi légère que Gnossienne

En musique le soupir équivaut au temps d'une noire, un silence...

[Invité]

L'impression que ce morceau de musique ne te (vous ?) plaît pas trop. D'abord l'écoute technique, puis des images, des belles, affleurent et tout s'efface.

[RICHARD2]

La fin me fait soupirer ! L'émotion y est.

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