T'ai-je dit , mon amour ?

[Rêvelin]

[Invité]

J'aime beaucoup la mise en page.
Plusieurs fois je l'ai lu. Au premier abord il ne me plaisait pas trop pour le fond. Puis je me suis laissée prendre à ce dialogue car il me renvoie aux exigences des aimants à leurs mots parallèles et non entendus; les derniers mots donne de la force à l'ensemble.
(est-il inspiré de tous les poèmes d'amour demandés et reçus sur le fil des conversations ?)

[Frédéric Prunier]

j'aime bien votre texte
il me manque juste un petit je ne sais quoi
qui m'explose un peu l'émotion ou une formule
parce que sinon, au fond, c'est toujours mon amour, encore et jusqu'à la mort

amitié à juliette, Oh Roméo !!!

[Albert-Robert]

J'ai bien aimé cette construction intéressante. Par contre, je n’apprécie guère la fin (rouge/lèvres, etc...)

Albert-Robert

[Invité]

Ce qui me plaît surtout, c'est cette espèce de chute dérisoire, de réflexion finale un peu désabusée après l'enthousiasme, voire l'excès, de ce qui précède ; je trouve que ça pose les choses ou les remet en place, une pertinente façon de ponctuer.

[Invité]

Un petit côté théâtre à ce texte.

[Prospero]

On n'est pas aussi dur avec soi-même qu'avec les autres. Un dialogue façon Guillaume Musso avec une mise en page qui n'a d'originalité que géométrique (et donc n'apporte rien, c'est si peu : toutes les constructions se ressemblent)

[Prospero]

Et qui doit tout à Ghérasim...

[Rêvelin]

Je me permets de répondre ici car je suis encore en haut (j'ai déjà répondu une fois dans le fil dédié pour ceux qui veulent) et j'aimerais être sur que Prospero le voit

"On n'est pas aussi dur avec soi-même qu'avec les autres"
Je n'ai pas trop compris ça ...

Et sinon, Musso c'est vraiment insultant ^^
Donc je proteste vivement :
Ce texte appartient à une pièce de théâtre dans lequel une danseuse n'arrive pas à dire verbalement son amour à un compositeur ; il a donc été écrit dans le but d'être interprété et joué ; par ailleurs cela explique les interjections entre tirets qui seraient dites (dans l'intention de départ) par un autre personnage.
Mais ce n'est pas vraiment ça qui m'interpelle, plutôt ton commentaire sur la mise en page : c'est exact que le texte est globalement géométrique, mais il est avant tout construit pour servir l'interprétation. Les espaces, les tirets, les interjections et les symétries ne sont pas là par simple souci géométrique, ils indiquent chacun quelque chose de très précis que cela soit un temps quant à la prise de parole, des rapprochements de sens ou d'intention dans la manière de comprendre chaque mot.

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