Exo Fable express : Extinction des feux

[Invité]

Une adorable autruche allait chaque matin,
Qu'il plût, qu'il fît soleil ou que grondât l'orage,
S'asseoir un tantinet dans l'eau du marécage.
Pour apaiser le feu rongeant son popotin,

Elle entendit un jour: « Hello baby, ça gaze ? »
C'était un jeune cygne éclatant de blancheur
D'un seul trait, Cupidon transperça les deux cœurs.
Tant va l'autruche à l'eau qu'à la fin elle se case.

Hélas, avec le temps, le bain la bassina.
A son pot s'éteignit la dévorante flamme.
L'anus dans la lagune, en proie aux états d'âme,
Elle rêvait déjà d'un autre nirvana,

Car le fier concubin, s'il se montrait vivace,
Ne pouvait coïter que sur l'aqua simplex.

Tant va l'autruche à l'eau, qu'à la fin elle se casse.

Et le prince charmant ne fut plus qu'un simple ex.

[Invité]

:-) ça fait du bien le matin avant de partir au boulot !!!

"S'asseoir un tantinet dans l'eau du marécage.
Pour apaiser le feu rongeant son popotin, "

"D'un seul trait, Cupidon transperça les deux cœurs.
Tant va l'autruche à l'eau qu'à la fin elle se case."

"L'anus dans la lagune, en proie aux états d'âme,
Elle rêvait déjà d'un autre nirvana,"

J'aimerais tant l'avoir trouvé.

[Invité]

Qu'il est réjouissant de se promener dans le zoo de Tizef !!!
Ce petit conte est délicieux.

[CALIJO]

Un seul mot : bravo pour cette rencontre sortant de l'ordinaire
qui démontre si besoin en était que Cupidon à fort à faire.


Cordialement

calijo

[Jean Lê]

Truculent avec une jolie plume !

[Albert-Robert]

J'aime tout sans réserve :le récit, sa construction, le choix des mots et bien sûr le titre dont on ne savoure le sel qu'après lecture.

C'est, du début à la fin une succession de trouvailles hilarantes. L'humour est omniprésent, fin et inattendu, simple et formidablement efficace, à la portée de tous. Il est manié de maître.

Chapeau !

[Arielle]

Savoureux comme toujours le monde animalier de Tizef, tellement imagé et imaginatif !

Bon, parce qu'il faut bien pinailler un peu de temps en temps, je n'aurais pas usé deux fois du même proverbe même s'il y a une nuance, et qu'elle est de taille, la répétition est à mon sens un peu lourde et n'est pas à la hauteur de l'ensemble.

[Frédéric Prunier]

d'accord avec Arielle,
dommage pour le case : casse
entre deux mots, il faut choisir...

le restes est...rafraichissant ...
et qui a dit que la pouésie était ennuyeuse ???

[Invité]

Merci les amis pour vos commentaires
Ce poème est une double fable express, ce qui explique la répétition du proverbe, avec la différence de sens apportée par une seule lettre (s)
L'idée n'est pas de faire poétique, mais de faire rigolo.
Arielle a suggéré de lancer un exercice du même genre.
C'est fait, et ça commence à fonctionner.
Encore merci, et amusez-vous à composer des fables express.
C'est excellent pour les neurones et les zygomatiques.
A vous lire.

[Ba]

Joli coup " l'autruche " dit la plume de Vienne

[Invité]

Sympa !
Faire rigolo : le but est atteint.

[Marvejols]

Tizef, vous êtes "la bête" de la fable animalière.

[Invité]

La répétition parait plus naturelle lorsque le texte est présenté en deux parties distinctes

Saison 1

Une adorable autruche allait chaque matin,
Qu'il plût, qu'il fît soleil ou que grondât l'orage,
S'asseoir un tantinet dans l'eau du marécage.
Pour apaiser le feu rongeant son popotin,

Elle entendit un jour: « Hello baby, ça gaze ? »
C'était un jeune cygne éclatant de blancheur
D'un seul trait, Cupidon transperça les deux cœurs.
Tant va l'autruche à l'eau qu'à la fin elle se case.

Saison 2

Hélas, avec le temps, le bain la bassina.
A son pot s'éteignit la dévorante flamme.
L'anus dans la lagune, en proie aux états d'âme,
Elle rêvait déjà d'un autre nirvana,

Car le fier concubin, s'il se montrait vivace,
Ne pouvait coïter que sur l'aqua simplex.

Tant va l'autruche à l'eau, qu'à la fin elle se casse.

Et le prince charmant ne fut plus qu'un simple ex.

[Rebecca]

Un compte de faits fort réaliste ma foi, un mariage suivi d'un divorce,quoi de plus naturel en Somme, la vie des z'animos n'est pas toujours un long fleuve tranquille.
Bien joué.

[Pascal-Claude Perrault]

Bravo !

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