Le Cid
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Albert-Robert
CALIJO
Arielle
Frédéric Prunier
8 participants
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Le Cid
en Dédicace à Tizef, avec toute mon amitié virtuelle, ce petit travail de suiveur de vers...
Le Cid .
(Va je ne te hais point
Pierre Corneille)
Le palais de Gormaz, comte et Gobernador
est en deuil ; pour jamais dort couché sous la pierre
l’hidalgo dont le sang a rougi la rapière
de Rodrigue appelé le Cid Campeador
Le soir tombe. Appelant les deux saints Paul et Pierre
Chimène, en voiles noirs, s’accoude au mirador
et ses yeux dont les pleurs ont brulé la paupière
regarde, sans rien voir, mourir le soleil d’or…
mais un éclair, soudain, fulgure en sa prunelle :
sur la Plaza Rodrigue est debout devant elle !
impassible et hautain, drapé dans sa capa,
Le héros meurtrier à pas lent se promène :
« Dieu ! » soupire à part soi la plaintive Chimène
« qu’il est joli garçon l’assassin de papa ! »
Georges FOUREST
;;..........;;;;;...............;;;;;;Elle caresse sa main, caresse son sein
.............;;;.....................et sur un vaste autel imagine en prière
......................................le sacrifice ultime, au martyr si divin
.............;;.............de l’Amour, don Rodrigue impétueux est si fier
..........................préférant la vengeance et son père à deux mains
.....................................il forçait cette vie à Chimène si chère
........................cause est de mâle engeance, il en est tant humain
....................éperdu, sans comprendre, (tant) la guerre il sait faire
....................................en un soupir, lui rappelle, gente pucelle
................................que le dard sanguinaire était là devant elle
..................................maculé et honteux, de l’outrage effectué
............................et du corps qui se ploie sous les coups répétés
.............................comme autant de passions assenées et cruelles
...............................son père, elle revoit, troublante image belle
Le Cid .
(Va je ne te hais point
Pierre Corneille)
Le palais de Gormaz, comte et Gobernador
est en deuil ; pour jamais dort couché sous la pierre
l’hidalgo dont le sang a rougi la rapière
de Rodrigue appelé le Cid Campeador
Le soir tombe. Appelant les deux saints Paul et Pierre
Chimène, en voiles noirs, s’accoude au mirador
et ses yeux dont les pleurs ont brulé la paupière
regarde, sans rien voir, mourir le soleil d’or…
mais un éclair, soudain, fulgure en sa prunelle :
sur la Plaza Rodrigue est debout devant elle !
impassible et hautain, drapé dans sa capa,
Le héros meurtrier à pas lent se promène :
« Dieu ! » soupire à part soi la plaintive Chimène
« qu’il est joli garçon l’assassin de papa ! »
Georges FOUREST
;;..........;;;;;...............;;;;;;Elle caresse sa main, caresse son sein
.............;;;.....................et sur un vaste autel imagine en prière
......................................le sacrifice ultime, au martyr si divin
.............;;.............de l’Amour, don Rodrigue impétueux est si fier
..........................préférant la vengeance et son père à deux mains
.....................................il forçait cette vie à Chimène si chère
........................cause est de mâle engeance, il en est tant humain
....................éperdu, sans comprendre, (tant) la guerre il sait faire
....................................en un soupir, lui rappelle, gente pucelle
................................que le dard sanguinaire était là devant elle
..................................maculé et honteux, de l’outrage effectué
............................et du corps qui se ploie sous les coups répétés
.............................comme autant de passions assenées et cruelles
...............................son père, elle revoit, troublante image belle
Re: Le Cid
"Étonnant, non ?"
comme disait le regretté Monsieur Cyclopède
Merci Frédéric pour la dédicace.
comme disait le regretté Monsieur Cyclopède
Merci Frédéric pour la dédicace.
Invité- Invité
Re: Le Cid
Désolée Frédéric mais j'avoue que je ne vois pas l'intérêt de poursuivre ainsi le génial sonnet de Fourest.
La légèreté, l'humour, la fluidité des vers initiaux ont totalement disparu dans ton ébauche. Je dis "ebauche" parce que j'ai l'impression que tu as jeté là sur, ton écran, le premier jet d'un brouillon assez informe que tu pourrais sans doute rendre plus lisible avec un peu de travail.
La légèreté, l'humour, la fluidité des vers initiaux ont totalement disparu dans ton ébauche. Je dis "ebauche" parce que j'ai l'impression que tu as jeté là sur, ton écran, le premier jet d'un brouillon assez informe que tu pourrais sans doute rendre plus lisible avec un peu de travail.
Re: Le Cid
Autant l'on peut apprécier le sonnet de Fourest, autant est pâlichon et sans saveurces quelques lignes jetées dessous comme une éclaboussure.
Cordialement
Calijo
CALIJO- Nombre de messages : 105
Age : 72
Date d'inscription : 21/03/2012
Le Cid
Quelle idée saugrenue (et mal venue) d'écrire "ça" après Fourest !
Albert-Robert- Nombre de messages : 492
Age : 81
Localisation : Drôme
Date d'inscription : 21/04/2012
LLiure
A lire je devais ainsi pleurer
Je me lève et m'élève
Contre la tyrannie de tous ceux qui prescrivent.
Vénérant chers de vrais auteurs
Qu'il convient d'honorer
Comme font de maîtres les bons élèves
Afin que leur hauteur,
Celle des maîtres,
Réfléchisse une grandeur
Sur les petits qui écrivent,
Ils vont au nom de la liberté d'aimer
Jusqu'à ne plus aimer la liberté.
Je me lève et m'élève
Contre la tyrannie de tous ceux qui prescrivent.
Vénérant chers de vrais auteurs
Qu'il convient d'honorer
Comme font de maîtres les bons élèves
Afin que leur hauteur,
Celle des maîtres,
Réfléchisse une grandeur
Sur les petits qui écrivent,
Ils vont au nom de la liberté d'aimer
Jusqu'à ne plus aimer la liberté.
Re: Le Cid
ouais, laissons le Pru libertiner.
je n'aime pas du tout ces participes passés terminaux, de mon coté.
scansion poil au .
je n'aime pas du tout ces participes passés terminaux, de mon coté.
scansion poil au .
Invité- Invité
Re: Le Cid
merci à vous pour votre lecture,
même si vous n'appréciez pas cette version sodomite et incestueuse de la tragédie classique
mon propos ici va paraître présomptueux à beaucoup, mais je l'assume.
J'aime l'écriture drôlatique de Fourest, mais j'avoue trouver sa poésie un tout petit peu naïve (j'ai le droit de penser cela ????)
alors, ici, j'ai voulu enfoncé le dard....
donc
en décalant un peu la compréhension de sa lecture .... mais sans rien décaler non plus...
quel est le sens de......:
au martyr si divin ...de l’Amour,.................;;meurtre si on pense tragédie de Corneille ou sexe si on pense moi...
ainsi de
préférant la vengeance et son père à deux mains........il forçait préférer son père à deux mains je vous jure...!!!!
mais aussi
gente pucelle
que le dard sanguinaire était là devant elle..........le dard?
ou encore
honteux, de l’outrage effectué..et du corps qui se ploie
et enfin
son père, elle revoit, troublante image belle
...
c'est un jeu de qui en qui et quoi
caché derriere une historiette simple et tranquille
où je suis d'ailleurs surpris que vous la trouviez amphigourique... moi je la trouvai plutôt simplette...
...
ne croyez pas que j'ai la grosse tête ou les gros genoux
c'est au chevilles que l'on se tient debout..
bonne journée à vous, merci de votre lecture attentive, et tant pis si celui là vous l'avez trouvé môche, laid, lourd, ou quoi que ce soit...
moije, je vous avoue que quand je le lis, même beaucoup plus tard, il me fait toujours sourire..
même si vous n'appréciez pas cette version sodomite et incestueuse de la tragédie classique
mon propos ici va paraître présomptueux à beaucoup, mais je l'assume.
J'aime l'écriture drôlatique de Fourest, mais j'avoue trouver sa poésie un tout petit peu naïve (j'ai le droit de penser cela ????)
alors, ici, j'ai voulu enfoncé le dard....
donc
en décalant un peu la compréhension de sa lecture .... mais sans rien décaler non plus...
quel est le sens de......:
au martyr si divin ...de l’Amour,.................;;meurtre si on pense tragédie de Corneille ou sexe si on pense moi...
ainsi de
préférant la vengeance et son père à deux mains........il forçait préférer son père à deux mains je vous jure...!!!!
mais aussi
gente pucelle
que le dard sanguinaire était là devant elle..........le dard?
ou encore
honteux, de l’outrage effectué..et du corps qui se ploie
et enfin
son père, elle revoit, troublante image belle
...
c'est un jeu de qui en qui et quoi
caché derriere une historiette simple et tranquille
où je suis d'ailleurs surpris que vous la trouviez amphigourique... moi je la trouvai plutôt simplette...
...
ne croyez pas que j'ai la grosse tête ou les gros genoux
c'est au chevilles que l'on se tient debout..
bonne journée à vous, merci de votre lecture attentive, et tant pis si celui là vous l'avez trouvé môche, laid, lourd, ou quoi que ce soit...
moije, je vous avoue que quand je le lis, même beaucoup plus tard, il me fait toujours sourire..
Re: Le Cid
N'est-ce pas l'essentiel ?moije, je vous avoue que quand je le lis, même beaucoup plus tard, il me fait toujours sourire..
Invité- Invité
Re: Le Cid
Si j'ai bien compris (mais je suis pas sûr), il nous fait "nique ton père" ?
Io la rape n'est pas morte !!!
Io la rape n'est pas morte !!!
Invité- Invité
Re: Le Cid
je vois que les échanges sont dignes de cape et d'épés
le cid version rap dixit aspetan
le cid version rap dixit aspetan
nouga- Nombre de messages : 329
Age : 71
Localisation : ou l'iode enivre
Date d'inscription : 30/05/2012
Re: Le Cid
Moi j'aime bien. J'y reviendrai plus tard pour approfondir la lecture, pasque à l'heure qu'il est il faut que je me couche, je n'y vois plus rien...
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 63
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
Le Cid de Campéador,
Oui en fait le Cid de Campéador a inspiré Corneille pour sa tragédie. Mais il est resté au plus proche de la réalité, comme il est possible de faire dans une œuvre littéraire. Il est vrai que le véritable personnage n'avait rien à envier au héros décrit par Corneille.
Evelyne1- Nombre de messages : 57
Age : 64
Date d'inscription : 30/05/2012
Re: Le Cid
À moi compte de Meaux ! disait le crémier en pesant son Brie !
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 63
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
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