L'écureuil et le lutin
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L'écureuil et le lutin
Un soir d’été, l’écureuil satisfait, rentrait
A son refuge, son arbre douillé, calorique.
Dans son véhicule, ce rongeur conduisait
Observant les attraits, les beautés excentriques
De la nature. Tout d’un coup, sa rêverie
S’interrompit car un gallinacé sauvage
Se jeta sous ses roues, désirant à tout prix
Dérober sa noisette. La poule eut comme gage
Un vif trépas. Son ventre ne lui causera
Plus de tracas. Giclant, il s’étala sur la route.
Le rongeur sortit de son tacot, il pria
Mais trop tard, il était criminel, pas de doute.
Il vit alors, caché, un drôle d'animal
Qui avait tout vu, tapi derrière un caillou.
Ce nain frêle était un animal pas banal,
C’était un lutin affamé, sans un sou,
Enviant le repas du quadrupède si riche.
La peur de mourir le rendit pusillanime,
Il tremblait, bégayait avec des yeux de biche :
"Bon, je me tairai. Tout sauf un deuxième crime!"
Il put s'exclamer, apeuré, ce spectateur
Qui malgré lui avait vu la scène. Sans son pain
Il s'attarda sur le lieu du crime. Torpeur,
Couardise l’empêchèrent de combler sa faim
Qui l'avait mené près de l'écureuil sans peur.
Le rongeur s'effondra alors aux pieds du témoin,
Le pria sans ruse d'écouter ses mots fous :
"Je suis fatigué, tous ces animaux, au loin,
Affamés, aveugles, se jettent sous mes roues,
Et trépassent sous elles ! Tragiques destins,
Mes chers frères et sœurs. Ô malheur ! Je vous aime !
Je ne sais pourquoi, vous risquez ainsi la mort
Sous ma roulotte, pour cette aveline blême.
Pourquoi tant écouter votre gracile corps ?
Il suffirait de trouver mon âme coquette
Pour qu'enfin ma grise mécanique s'arrête
Et qu'on goûte ensemble nos pensées et noisettes."
Sur ces mots, l'écureuil assassin, las, en pleurs,
Embrassa le lutin circonspect. Et à deux,
Heureux, d'avoir enfin trouvé un beau cœur,
s’en allèrent partager leurs fleurs et leurs voeux.
Ils dégustèrent alors le meilleur de leurs fruits
Dans les prés accueillants, loin des pneus et des bruits.
Le temps est venu que les animaux apprennent
Qu'une parole, un signe, permettent toujours
De déguster mieux qu'un solitaire boulgour.
La prochaine fois, sois plus vigilant et freine !
A son refuge, son arbre douillé, calorique.
Dans son véhicule, ce rongeur conduisait
Observant les attraits, les beautés excentriques
De la nature. Tout d’un coup, sa rêverie
S’interrompit car un gallinacé sauvage
Se jeta sous ses roues, désirant à tout prix
Dérober sa noisette. La poule eut comme gage
Un vif trépas. Son ventre ne lui causera
Plus de tracas. Giclant, il s’étala sur la route.
Le rongeur sortit de son tacot, il pria
Mais trop tard, il était criminel, pas de doute.
Il vit alors, caché, un drôle d'animal
Qui avait tout vu, tapi derrière un caillou.
Ce nain frêle était un animal pas banal,
C’était un lutin affamé, sans un sou,
Enviant le repas du quadrupède si riche.
La peur de mourir le rendit pusillanime,
Il tremblait, bégayait avec des yeux de biche :
"Bon, je me tairai. Tout sauf un deuxième crime!"
Il put s'exclamer, apeuré, ce spectateur
Qui malgré lui avait vu la scène. Sans son pain
Il s'attarda sur le lieu du crime. Torpeur,
Couardise l’empêchèrent de combler sa faim
Qui l'avait mené près de l'écureuil sans peur.
Le rongeur s'effondra alors aux pieds du témoin,
Le pria sans ruse d'écouter ses mots fous :
"Je suis fatigué, tous ces animaux, au loin,
Affamés, aveugles, se jettent sous mes roues,
Et trépassent sous elles ! Tragiques destins,
Mes chers frères et sœurs. Ô malheur ! Je vous aime !
Je ne sais pourquoi, vous risquez ainsi la mort
Sous ma roulotte, pour cette aveline blême.
Pourquoi tant écouter votre gracile corps ?
Il suffirait de trouver mon âme coquette
Pour qu'enfin ma grise mécanique s'arrête
Et qu'on goûte ensemble nos pensées et noisettes."
Sur ces mots, l'écureuil assassin, las, en pleurs,
Embrassa le lutin circonspect. Et à deux,
Heureux, d'avoir enfin trouvé un beau cœur,
s’en allèrent partager leurs fleurs et leurs voeux.
Ils dégustèrent alors le meilleur de leurs fruits
Dans les prés accueillants, loin des pneus et des bruits.
Le temps est venu que les animaux apprennent
Qu'une parole, un signe, permettent toujours
De déguster mieux qu'un solitaire boulgour.
La prochaine fois, sois plus vigilant et freine !
post scriptum- Nombre de messages : 252
Age : 42
Date d'inscription : 18/11/2011
L'écureuil et le lutin
Vraiment pas convaincu. Ni par la forme, ni par le fond. Je suis sûr que tu peux faire mieux
Albert-Robert- Nombre de messages : 492
Age : 81
Localisation : Drôme
Date d'inscription : 21/04/2012
L'écureuil et le lutin
Dommage, ce texte est long et lourd (mais pourquoi des alexandrins ?) et puis qu'une poule se tue pour une noisette, c'est absolument invraisemblable. Pour un chocolat ou une pâte de fruit, je ne dis pas non, mais une noisette! Elle ne peut pas la casser; ou alors c'est une poule fétichiste, qui collectionne les éléments durablement immangeables...
Bref, j'ai aimé le boulgour solitaire, délicieux, pour ce plat là, je vous remercie.
À deux, c'est mieux:
Un signe, un mot gentil, permet toujours
de goûter, mieux que seul, un bon boulgour.
Valable aussi, pour un poulet, un artichaut... et même une bière.
Bref, j'ai aimé le boulgour solitaire, délicieux, pour ce plat là, je vous remercie.
À deux, c'est mieux:
Un signe, un mot gentil, permet toujours
de goûter, mieux que seul, un bon boulgour.
Valable aussi, pour un poulet, un artichaut... et même une bière.
Annie- Nombre de messages : 1452
Age : 73
Date d'inscription : 07/07/2010
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