Quand le combat d'inégalité est cocasse
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Sahkti
AliceAlasmartise.
Evanescent
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Quand le combat d'inégalité est cocasse
Ne soyez pas trop méchants, je suis rouillée.
Quand le combat d'inégalité est cocasse
Un enfant.
Je croise les bras, enserre de mes mains mes muscles rigides. Je les sens presser de détermination mes phalanges raides.
Jambes écartées, un peu. Je ne tomberai pas. L’infime déséquilibre vers l’attaque est promesse d’une hargne qu’aucun sang ne fera cesser.
Elle n’est pas loin. S’approche. Tâte de son pied écorché le support de notre affrontement proche. J’avance, le défends de mon être si soudain fragile d’effroi. Mes bras s’écartent et je vois mes doigts étranges, fins, si fins, à casser d’un simple rien.
Tu peux broyer chacun d’eux, je serai toujours là.
Tu vois, je te tutoie, je t’irrite de mon insistance à mépriser tes armes. Tu en as vaincu tant de plus forts que moi. Préparés, exercés des années et des années, ils ont perdu ; Je ne tomberai pas comme eux à terre, car je n’ai plus de gravité pour m’y écraser. J’ai encore, j’aurai toujours, un semblant d’humour qui tiendra comme un fil mes os en forme de « non », en forme de pantin imperturbable, inébranlable.
Les heures passent, la douleur s’accroît, tes coups fracassent ce qu’il reste de moi ; fracassent, mais ne peuvent faire disparaître mon « je » prostré, presque désespéré. Presque ? Non.
Le fil d’humour n’a pas cassé.
Et tu t’en vas, oh, pas très loin. Mais tu pars, et tu sais quoi ? Je vais te tourner le dos, je ne te verrai pas, toute Camarde que tu sois.
Sous mon corps enfin reposé, les traces du combat se mêlent aux balafres de la victoire, aux cicatrices de mes coups déportés, aux empreintes du temps qui a eu l’audace de poursuivre son passage sans s’arrêter m’aider.
Sous mon corps, sa poitrine frémit d’une respiration étonnée.
J’ai gagné le combat et le champ de bataille irréparablement marqué est l’enfant qui vit malgré lui.
Il m’a regardé.
J’ai pleuré de honte ;
voulu demander pardon.
Il a dit merci.
Un enfant.
Je croise les bras, enserre de mes mains mes muscles rigides. Je les sens presser de détermination mes phalanges raides.
Jambes écartées, un peu. Je ne tomberai pas. L’infime déséquilibre vers l’attaque est promesse d’une hargne qu’aucun sang ne fera cesser.
Elle n’est pas loin. S’approche. Tâte de son pied écorché le support de notre affrontement proche. J’avance, le défends de mon être si soudain fragile d’effroi. Mes bras s’écartent et je vois mes doigts étranges, fins, si fins, à casser d’un simple rien.
Tu peux broyer chacun d’eux, je serai toujours là.
Tu vois, je te tutoie, je t’irrite de mon insistance à mépriser tes armes. Tu en as vaincu tant de plus forts que moi. Préparés, exercés des années et des années, ils ont perdu ; Je ne tomberai pas comme eux à terre, car je n’ai plus de gravité pour m’y écraser. J’ai encore, j’aurai toujours, un semblant d’humour qui tiendra comme un fil mes os en forme de « non », en forme de pantin imperturbable, inébranlable.
Les heures passent, la douleur s’accroît, tes coups fracassent ce qu’il reste de moi ; fracassent, mais ne peuvent faire disparaître mon « je » prostré, presque désespéré. Presque ? Non.
Le fil d’humour n’a pas cassé.
Et tu t’en vas, oh, pas très loin. Mais tu pars, et tu sais quoi ? Je vais te tourner le dos, je ne te verrai pas, toute Camarde que tu sois.
Sous mon corps enfin reposé, les traces du combat se mêlent aux balafres de la victoire, aux cicatrices de mes coups déportés, aux empreintes du temps qui a eu l’audace de poursuivre son passage sans s’arrêter m’aider.
Sous mon corps, sa poitrine frémit d’une respiration étonnée.
J’ai gagné le combat et le champ de bataille irréparablement marqué est l’enfant qui vit malgré lui.
Il m’a regardé.
J’ai pleuré de honte ;
voulu demander pardon.
Il a dit merci.
Re: Quand le combat d'inégalité est cocasse
L'écriture n'appelle aucun commentaire ; de la maîtrise malgré quelques maladresses.
Le fond lui m'apparait plus lointain, pour ne pas dire artificiel, sans le paradis afférent.
Le fond lui m'apparait plus lointain, pour ne pas dire artificiel, sans le paradis afférent.
Invité- Invité
Re: Quand le combat d'inégalité est cocasse
Attends Eva, non seulement je m’entraîne au commentaire et je suis pas douée, mais en plus tu postes un texte dur à commenter!
Je suis pas sûre d'avoir tout compris. L'action, tout ça, oui, mais ce que tu voulais dire avec le texte en général, non. (c'est peut-être moi qui bug, hein)
Mais les images sont belles, l’écriture aussi.
"mais ne peuvent faire disparaître mon « je » prostré, presque désespéré. Presque ? Non.
Le fil d’humour n’a pas cassé."
Ici tu dis "désespéré", et pas presque, mais si le fil d'humour n'a pas cassé, c'est que c'est quand même presque, non? Un peu eu du mal avec ça. (seulement à la troisième lecture donc ça va :-))
Voilà
tu vois, je vais appuyer sur envoyer
et puis je vais essayer d'oublier ce que j'ai écrit
à la une, à la deux, à la...
Je suis pas sûre d'avoir tout compris. L'action, tout ça, oui, mais ce que tu voulais dire avec le texte en général, non. (c'est peut-être moi qui bug, hein)
Mais les images sont belles, l’écriture aussi.
"mais ne peuvent faire disparaître mon « je » prostré, presque désespéré. Presque ? Non.
Le fil d’humour n’a pas cassé."
Ici tu dis "désespéré", et pas presque, mais si le fil d'humour n'a pas cassé, c'est que c'est quand même presque, non? Un peu eu du mal avec ça. (seulement à la troisième lecture donc ça va :-))
Voilà
tu vois, je vais appuyer sur envoyer
et puis je vais essayer d'oublier ce que j'ai écrit
à la une, à la deux, à la...
Re: Quand le combat d'inégalité est cocasse
commentaire honnête Eva : tu es peut-être rouillée, mais tu bosses encore drôlement bien la forme.
Au détriment du fond cependant.
Je me suis dit en te lisant : ce texte manque de "charnel" (le mot qui m'est venu). Je lis des mots, bien agencés, bien tournés, tellement qu'ils en masquent l'émotion légitimement attendue.
Donc, c'est super bien fichu mais ça reste pour moi une lecture de surface, si je peux m'exprimer ainsi.
Au détriment du fond cependant.
Je me suis dit en te lisant : ce texte manque de "charnel" (le mot qui m'est venu). Je lis des mots, bien agencés, bien tournés, tellement qu'ils en masquent l'émotion légitimement attendue.
Donc, c'est super bien fichu mais ça reste pour moi une lecture de surface, si je peux m'exprimer ainsi.
Invité- Invité
Re: Quand le combat d'inégalité est cocasse
Pour moi, si tu es rouillée, ça ne se voit pas. Au contraire, j'aurais presque tendance à dire que c'est trop travaillé. A ce thème, il aurait fallu du plus brut, il me semble
Mais j'ai beaucoup aimé J’ai encore, j’aurai toujours, un semblant d’humour qui tiendra comme un fil mes os en forme de « non », en forme de pantin imperturbable, inébranlable.
Mais j'ai beaucoup aimé J’ai encore, j’aurai toujours, un semblant d’humour qui tiendra comme un fil mes os en forme de « non », en forme de pantin imperturbable, inébranlable.
Invité- Invité
Re: Quand le combat d'inégalité est cocasse
Rouillée, je ne sais pas.... mais ton écriture a changé, sans aucun doute (je ne parle pas précisément d'évolution, car pour cela, il aurait fallu un processus répété d'écriture qui offrirait une véritable mise en perspective, ce qui fait ici défaut).
L'écriture est élégante, les mots recherchés, la langue bien tournée avant de s'exprimer et c'est justement cela qui me dérange un peu. Cette volonté de "bien faire", d'astiquer les mots au point de les faire reluire leur enlève leur rugosité, voire carrément leur relief et l'aspect par moments trop lisse du texte a tendance à trop se manifester à mon goût (mais ça n'est bien entendu qu'un avis perso n'est-ce pas...).
On devine une idée maîtresse, on cherche, on pense trouver puis non, puis si et on s'égare, ce qui en soi n'est pas bien grave si la balade ouvre grand les portes de la découverte. Sauf qu'ici, je tourne un peu en rond, le fond se plie devant la forme et il conviendrait sans doute de trouver un autre équilibre. Me manque un truc.
L'écriture est élégante, les mots recherchés, la langue bien tournée avant de s'exprimer et c'est justement cela qui me dérange un peu. Cette volonté de "bien faire", d'astiquer les mots au point de les faire reluire leur enlève leur rugosité, voire carrément leur relief et l'aspect par moments trop lisse du texte a tendance à trop se manifester à mon goût (mais ça n'est bien entendu qu'un avis perso n'est-ce pas...).
On devine une idée maîtresse, on cherche, on pense trouver puis non, puis si et on s'égare, ce qui en soi n'est pas bien grave si la balade ouvre grand les portes de la découverte. Sauf qu'ici, je tourne un peu en rond, le fond se plie devant la forme et il conviendrait sans doute de trouver un autre équilibre. Me manque un truc.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Quand le combat d'inégalité est cocasse
Un texte un peu obscur, mais d'une indéniable qualité littéraire. Peut-être la lutte d'un médecin pour ravir un enfant à la camarde (interprétation toute personnelle) ?
Invité- Invité
Re: Quand le combat d'inégalité est cocasse
Je ne reviendrai pas sur la forme, qui en elle-même tient la route. Quand au fond, dérouté voire perplexe.
J'adhère pas vraiment.
J'adhère pas vraiment.
Re: Quand le combat d'inégalité est cocasse
Bien vu.luluberlu a écrit:Un texte un peu obscur, mais d'une indéniable qualité littéraire. Peut-être la lutte d'un médecin pour ravir un enfant à la camarde (interprétation toute personnelle) ?
Mais trop peu comprennent. Je vais tenter de reprendre, que ce soit plus clair.
Re: Quand le combat d'inégalité est cocasse
Quand le combat d'inégalité est cocasse
Un enfant. Son souffle faible, si faible. Son cœur à peine battant. Non, ne disparait pas, âme trop jeune pour finir.
Je croise les bras, enserre de mes mains mes muscles rigides. Je les sens presser de détermination mes phalanges raides.
Jambes écartées, un peu. Je ne tomberai pas. L’infime déséquilibre vers l’attaque est promesse d’une hargne qu’aucun sang ne fera cesser.
Elle n’est pas loin. S’approche. Tâte de son pied écorché le support de notre affrontement proche. J’avance, le défends de mon être si soudain fragile d’effroi. Mes bras s’écartent et je vois mes doigts étranges, fins, si fins, à casser d’un simple rien.
Tu peux broyer chacun d’eux, je serai toujours là.
Tu vois, je te tutoie, je t’irrite de mon insistance à mépriser tes armes. Tu en as vaincu tant de plus forts que moi. Préparés, exercés des années et des années, ils ont perdu ; Je ne tomberai pas comme eux à terre, car je n’ai plus de gravité pour m’y écraser. J’ai encore, j’aurai toujours, un semblant d’humour qui tiendra comme un fil mes os en forme de « non », en forme de pantin imperturbable, inébranlable.
Les heures passent, la douleur s’accroît, tes coups fracassent ce qu’il reste de moi ; fracassent, mais ne peuvent faire disparaître mon « je » prostré, presque désespéré. Presque ? Non.
Le fil d’humour n’a pas cassé.
Et tu t’en vas, oh, pas très loin. Mais tu pars, et tu sais quoi ? Je vais te tourner le dos, je ne te verrai pas, toute Camarde que tu sois.
Sous mon corps enfin reposé, les traces du combat se mêlent aux balafres de la victoire, aux cicatrices de mes coups déportés, aux empreintes du temps qui a eu l’audace de poursuivre son passage sans s’arrêter m’aider.
Sous mon corps, sa poitrine frémit d’une respiration étonnée.
J’ai gagné le combat et le champ de bataille irréparablement marqué est l’enfant qui vit malgré lui.
Il m’a regardé.
J’ai pleuré de honte ;
voulu demander pardon.
Il a dit merci.
Et comme ça ?
Un enfant. Son souffle faible, si faible. Son cœur à peine battant. Non, ne disparait pas, âme trop jeune pour finir.
Je croise les bras, enserre de mes mains mes muscles rigides. Je les sens presser de détermination mes phalanges raides.
Jambes écartées, un peu. Je ne tomberai pas. L’infime déséquilibre vers l’attaque est promesse d’une hargne qu’aucun sang ne fera cesser.
Elle n’est pas loin. S’approche. Tâte de son pied écorché le support de notre affrontement proche. J’avance, le défends de mon être si soudain fragile d’effroi. Mes bras s’écartent et je vois mes doigts étranges, fins, si fins, à casser d’un simple rien.
Tu peux broyer chacun d’eux, je serai toujours là.
Tu vois, je te tutoie, je t’irrite de mon insistance à mépriser tes armes. Tu en as vaincu tant de plus forts que moi. Préparés, exercés des années et des années, ils ont perdu ; Je ne tomberai pas comme eux à terre, car je n’ai plus de gravité pour m’y écraser. J’ai encore, j’aurai toujours, un semblant d’humour qui tiendra comme un fil mes os en forme de « non », en forme de pantin imperturbable, inébranlable.
Les heures passent, la douleur s’accroît, tes coups fracassent ce qu’il reste de moi ; fracassent, mais ne peuvent faire disparaître mon « je » prostré, presque désespéré. Presque ? Non.
Le fil d’humour n’a pas cassé.
Et tu t’en vas, oh, pas très loin. Mais tu pars, et tu sais quoi ? Je vais te tourner le dos, je ne te verrai pas, toute Camarde que tu sois.
Sous mon corps enfin reposé, les traces du combat se mêlent aux balafres de la victoire, aux cicatrices de mes coups déportés, aux empreintes du temps qui a eu l’audace de poursuivre son passage sans s’arrêter m’aider.
Sous mon corps, sa poitrine frémit d’une respiration étonnée.
J’ai gagné le combat et le champ de bataille irréparablement marqué est l’enfant qui vit malgré lui.
Il m’a regardé.
J’ai pleuré de honte ;
voulu demander pardon.
Il a dit merci.
Et comme ça ?
Re: Quand le combat d'inégalité est cocasse
je ne comprends toujours pas bien
l'écriture est belle, peut-être un peu trop explicative dans sa forme (même si je ne comprends pas)
j'aime bien la tentative de faire passer la fragilité entêtée du corps (de qui ? de l'enfant et du médecin ?)
moi si je retravaillais ce texte, je me centrerais sur ce corps défendant et j'atténuerais tout ce qui veut commenter, expliquer, comme :
je t’irrite de mon insistance à mépriser tes armes.
Non, ne disparait(s !) pas, âme trop jeune pour finir.
mon "je" - j'aime pas trop ce "mon je"
je simplifierais sans enlever le mystère. C'est-à-dire que ce qui me gêne, c'est que je ne sais pas qui parle, ni à qui, et que j'ai l'impression (fausse ?) que le narrateur n'est pas tjrs le même au long du texte
alors si j'essaye de comprendre : elle, c'est la mort ? la maladie ? c'est à elle que s'adresse le narrateur ?
c'est à mon avis ce qui empêche d'apprécier pleinement ce texte : on se triture les méninges pour comprendre. Il faudrait soit prendre le parti de faire un texte poétique, sans trop de clefs, quitte à ce que cela reste obscur mais où la langue nous emporterait dans des sensations
soit quelque chose de plus clair
ouh la la, c'est moi qui ne suis pas claire, tant pis
l'écriture est belle, peut-être un peu trop explicative dans sa forme (même si je ne comprends pas)
j'aime bien la tentative de faire passer la fragilité entêtée du corps (de qui ? de l'enfant et du médecin ?)
moi si je retravaillais ce texte, je me centrerais sur ce corps défendant et j'atténuerais tout ce qui veut commenter, expliquer, comme :
je t’irrite de mon insistance à mépriser tes armes.
Non, ne disparait(s !) pas, âme trop jeune pour finir.
mon "je" - j'aime pas trop ce "mon je"
je simplifierais sans enlever le mystère. C'est-à-dire que ce qui me gêne, c'est que je ne sais pas qui parle, ni à qui, et que j'ai l'impression (fausse ?) que le narrateur n'est pas tjrs le même au long du texte
alors si j'essaye de comprendre : elle, c'est la mort ? la maladie ? c'est à elle que s'adresse le narrateur ?
c'est à mon avis ce qui empêche d'apprécier pleinement ce texte : on se triture les méninges pour comprendre. Il faudrait soit prendre le parti de faire un texte poétique, sans trop de clefs, quitte à ce que cela reste obscur mais où la langue nous emporterait dans des sensations
soit quelque chose de plus clair
ouh la la, c'est moi qui ne suis pas claire, tant pis
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Quand le combat d'inégalité est cocasse
si, je pense que oui mais le texte moins et si il nécessite de telles explications pour être compris, c'est que quelque chose ne fonctionne pas chez lui. L'ajout apporté par Eva ne fait qu'alourdir cet effet démonstratif.Janis a écrit:ouh la la, c'est moi qui ne suis pas claire, tant pis
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Quand le combat d'inégalité est cocasse
Dans un premier niveau de lecture, on peut voir dans ce texte un enfantement dans la douleur, le combat d’une mère contre la mort, une mère qui affronte la camarde menaçante, la défie, pour protéger de ses assauts son enfant fragile, mais le texte autorise un autre niveau de lecture, plus profond.
Je le justifie.
Un combat s’engage contre la faucheuse, qui serait plutôt ici une « broyeuse ».
En effet, elle casse les os, les broie, les « fracasse ».
Elle-même, squelette décharné, elle s’attaque aux os, à l’armature de la vie. Un face à face d'os à d'os,en quelque sorte.
Mais il s’agit pour celle qui défie la « broyeuse » de ne pas se laisser abattre.
Elle s’acharne. Ne pas perdre les os. Ne pas tomber, « Je ne tomberai pas. » ; ne pas se laisser anéantir, « je serai toujours là ».
Pour ne pas tomber, une force : l’humour.
L’humour, une légèreté contre le lourd esprit de sérieux, la « gravité », « Je ne tomberai pas comme eux à terre, car je n’ai plus de gravité pour m’y écraser. »
La force de gravitation est aussi une force de gravité, force qui entraîne la chute. La gravité est un poids, une lourdeur, une pesanteur, celle de l’esprit « chameau »
L’humour permet de tenir debout, « un semblant d’humour qui tiendra comme un fil mes os en forme de « non » », l’humour raffermit l’ossature de l’existence. Par lui, la vie debout tient à un fil, mais tient, même si elle prend la forme d’un « pantin », d’une marionnette qui tient debout par un fil, à bout de bras.
Tenir droit, être non plié, non rompu, non abattu, être un « non », un refus, une négation face à ce qui casse, brise, fait craquer. Un non à ce qui nie la vie. Une double négation donc, donc une affirmation, un « oui » à la vie, dans tous ses aspects, même les plus durs, même les plus tragiques. C’est l’esprit « chameau » qui porte le poids du monde métamorphosé en esprit « lion ».
Dans ce combat, et par lui, advient une nouvelle métamorphose : l’esprit « enfant ».
Innocence de l’enfant, oubli est l’enfant, et recommencement. Jeu est l’enfant, oui à la vie est l’enfant créateur. L’enfant qui se joue de la mort.
On peut donc lire dans ce texte une version des trois métamorphoses de l’esprit selon le Zarathoustra de Nietzsche.
Finalement, un texte intéressant, Evanescent.
Une dernière remarque : le texte fait écho à votre pseudo. Evanescence : ce qui tend à disparaître, à mourir à peine né. Le texte évoque une lutte contre cette évanescence pour permettre une Eva naissante, renaissante. Une Eva toujours enfant, joueuse, rieuse. Eva, première femme, vie recommencée, innocente, vie avant tout péché, avant tout esprit de la faute, de la culpabilité.
Je le justifie.
Un combat s’engage contre la faucheuse, qui serait plutôt ici une « broyeuse ».
En effet, elle casse les os, les broie, les « fracasse ».
Elle-même, squelette décharné, elle s’attaque aux os, à l’armature de la vie. Un face à face d'os à d'os,en quelque sorte.
Mais il s’agit pour celle qui défie la « broyeuse » de ne pas se laisser abattre.
Elle s’acharne. Ne pas perdre les os. Ne pas tomber, « Je ne tomberai pas. » ; ne pas se laisser anéantir, « je serai toujours là ».
Pour ne pas tomber, une force : l’humour.
L’humour, une légèreté contre le lourd esprit de sérieux, la « gravité », « Je ne tomberai pas comme eux à terre, car je n’ai plus de gravité pour m’y écraser. »
La force de gravitation est aussi une force de gravité, force qui entraîne la chute. La gravité est un poids, une lourdeur, une pesanteur, celle de l’esprit « chameau »
L’humour permet de tenir debout, « un semblant d’humour qui tiendra comme un fil mes os en forme de « non » », l’humour raffermit l’ossature de l’existence. Par lui, la vie debout tient à un fil, mais tient, même si elle prend la forme d’un « pantin », d’une marionnette qui tient debout par un fil, à bout de bras.
Tenir droit, être non plié, non rompu, non abattu, être un « non », un refus, une négation face à ce qui casse, brise, fait craquer. Un non à ce qui nie la vie. Une double négation donc, donc une affirmation, un « oui » à la vie, dans tous ses aspects, même les plus durs, même les plus tragiques. C’est l’esprit « chameau » qui porte le poids du monde métamorphosé en esprit « lion ».
Dans ce combat, et par lui, advient une nouvelle métamorphose : l’esprit « enfant ».
Innocence de l’enfant, oubli est l’enfant, et recommencement. Jeu est l’enfant, oui à la vie est l’enfant créateur. L’enfant qui se joue de la mort.
On peut donc lire dans ce texte une version des trois métamorphoses de l’esprit selon le Zarathoustra de Nietzsche.
Finalement, un texte intéressant, Evanescent.
Une dernière remarque : le texte fait écho à votre pseudo. Evanescence : ce qui tend à disparaître, à mourir à peine né. Le texte évoque une lutte contre cette évanescence pour permettre une Eva naissante, renaissante. Une Eva toujours enfant, joueuse, rieuse. Eva, première femme, vie recommencée, innocente, vie avant tout péché, avant tout esprit de la faute, de la culpabilité.
Louis- Nombre de messages : 458
Age : 68
Date d'inscription : 28/10/2009
Re: Quand le combat d'inégalité est cocasse
Bonjour,
Je ne sais pas si j'ai compris.
Moi, j'y ai lu le combat d'une jeune mère contre ses pulsions infanticides, un combat intérieur plutôt joliment évoqué.
Enfin je me plante peut être complétement.
Mais sommes toute, moi ce texte m'a plu peut être que c'est un texte "auberge Espagnole". On y trouve ce qu'on y apporte
Au plaisir de te lire à nouveau,
Je ne sais pas si j'ai compris.
Moi, j'y ai lu le combat d'une jeune mère contre ses pulsions infanticides, un combat intérieur plutôt joliment évoqué.
Enfin je me plante peut être complétement.
Mais sommes toute, moi ce texte m'a plu peut être que c'est un texte "auberge Espagnole". On y trouve ce qu'on y apporte
Au plaisir de te lire à nouveau,
suzannelanson- Nombre de messages : 25
Age : 42
Date d'inscription : 19/06/2012
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