Les réflexions de Fanny
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Les réflexions de Fanny
« Quand je serai bien vieille, et que les cheveux blancs
Tombant devant mes yeux témoins de mon grand âge,
Je pleurerai au vu du désert dans mes flancs,
Cachant un corps fripé dans un trop grand corsage,
Auras-tu ces mots doux dont tu sais le secret,
Auras-tu un regard pour le mien abattu,
Et du code amoureux vivras-tu le décret,
Qui lie un cœur à l’autre alors qu’il a battu ? »
« Se lasse-t-on de voir le jour ? Se lasse-t-on
De courir, en amour, comme en un marathon?
Les saisons et les ans auront-ils donc raison
De ce cœur palpitant en pleine floraison ? »
« Quand, portant ton enfant, je deviendrais bouffie,
Replète, avec le teint d’une fraise écrasée,
Seras-tu l’âme-sœur en qui je me confie,
Le soleil à mon toit, à ma fleur la rosée ? »
« Et si le quotidien laisse place à l’ennui,
Quand, notre fils hurlant après son biberon,
Le front brûlant de fièvre, au milieu de la nuit,
Et martelant ton crâne ainsi qu’un forgeron,
Si un jour je faiblis, si je n’ai plus la force,
Si je n’ai plus la foi, et marche à reculons,
Étendras-tu sur moi ta protectrice écorce,
M’aidant à traverser les lieux que nous foulons ? »
« Et quand sonnera l’heure ineffable, indicible,
Et pour toi, et pour moi de notre Éternité,
Nous retrouverons-nous dans l’amour invincible,
Comme un couple d’oiseaux dans le ciel de l’été ? »
Ainsi songeait Fanny au hasard de sa marche,
Les bras contre son corps, en se tenant la taille,
Elle se sentait femme et sa belle démarche
Dans l’esprit de Maël avait tracé sa faille.
Tombant devant mes yeux témoins de mon grand âge,
Je pleurerai au vu du désert dans mes flancs,
Cachant un corps fripé dans un trop grand corsage,
Auras-tu ces mots doux dont tu sais le secret,
Auras-tu un regard pour le mien abattu,
Et du code amoureux vivras-tu le décret,
Qui lie un cœur à l’autre alors qu’il a battu ? »
« Se lasse-t-on de voir le jour ? Se lasse-t-on
De courir, en amour, comme en un marathon?
Les saisons et les ans auront-ils donc raison
De ce cœur palpitant en pleine floraison ? »
« Quand, portant ton enfant, je deviendrais bouffie,
Replète, avec le teint d’une fraise écrasée,
Seras-tu l’âme-sœur en qui je me confie,
Le soleil à mon toit, à ma fleur la rosée ? »
« Et si le quotidien laisse place à l’ennui,
Quand, notre fils hurlant après son biberon,
Le front brûlant de fièvre, au milieu de la nuit,
Et martelant ton crâne ainsi qu’un forgeron,
Si un jour je faiblis, si je n’ai plus la force,
Si je n’ai plus la foi, et marche à reculons,
Étendras-tu sur moi ta protectrice écorce,
M’aidant à traverser les lieux que nous foulons ? »
« Et quand sonnera l’heure ineffable, indicible,
Et pour toi, et pour moi de notre Éternité,
Nous retrouverons-nous dans l’amour invincible,
Comme un couple d’oiseaux dans le ciel de l’été ? »
Ainsi songeait Fanny au hasard de sa marche,
Les bras contre son corps, en se tenant la taille,
Elle se sentait femme et sa belle démarche
Dans l’esprit de Maël avait tracé sa faille.
Nathanaël Zenou- Nombre de messages : 206
Age : 43
Date d'inscription : 02/05/2010
Re: Les réflexions de Fanny
Nathanaël sauras-tu toi aussi être cette écorce protectrice envers lui? Aussi!
Quand il sera bouffi, replet.....
J'ai remarqué que dans les vieux couples c'est souvent la femme qui "fait "l'écorce... Souvent!
L'image de l'écorce m'a bien plu. Elle est belle.
Quand il sera bouffi, replet.....
J'ai remarqué que dans les vieux couples c'est souvent la femme qui "fait "l'écorce... Souvent!
L'image de l'écorce m'a bien plu. Elle est belle.
Maryse- Nombre de messages : 811
Age : 80
Localisation : Montélimar
Date d'inscription : 22/09/2010
Re: Les réflexions de Fanny
Dans l'ensemble, bien écrit mais petit problème de chronologie : l'enfant vient avant la vieillesse, enfin, en principe....MDRRRR et "je deviendrai".
La 5ème strophe appelle une suite après la "," finale or, on change de sujet.
Amicalement.
La 5ème strophe appelle une suite après la "," finale or, on change de sujet.
Amicalement.
sentimentic- Nombre de messages : 163
Age : 44
Date d'inscription : 24/07/2009
Re: Les réflexions de Fanny
Belles réflexions en effet.
Quant je serai vieille, m'aimeras-tu encore ?
Verras-tu ma beauté comme aujourd'hui alors ?
Allez, pas d'inquiétude, c'est très beau et légitime.
Quant je serai vieille, m'aimeras-tu encore ?
Verras-tu ma beauté comme aujourd'hui alors ?
Allez, pas d'inquiétude, c'est très beau et légitime.
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 63
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
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