Série Noire. Et rose.

[Invité]

Doyle prit Anita dans le creux de ses bras. Pèse pas lourd, la gosse.
Le berceau était un peu désuet en style. A l'air confortable.
Y a pas à dire.
Bon.
Allongée et l'air toute gaie. Jouet. Pouêt-pouêt. Couleur.
Doudou.
Lapin.
Tétine.
Pas tarder à s'endormir.

Doyle souleva le couffin. Mollo.
Tient sur le micro-ondes. Mais alors : juste-juste.
Équilibre-équilibre.
Un sourire. Coute pas lourd.
Caresse sur la joue.

Doyle enfourna la grosse cartouche Butagaz sur le plateau tournant.
Claquer la porte. Pas trop fort.
Bip Bip Bip Bip. 58 minutes.Technologie japonaise.

La porte d'entrée du pavillon refermée sans la brusquer,
enfin : sans bruits.

Dehors, posée sur les gravier, Janny l'attendait , une hanche contre la portière de la Shelby.

Une bleue.

— On est bons là ?
— On est bons.
— En route, donc.

[Invité]

on va dire que j'adore ce minimalisme, that much is sure
mais que :
peut-être je n'ai pas tout compris, le coup du butagaz dans le micro-ondes...
ça fait baaaaoum ?
tout plein de bruit,
et le baby en mille morceaux, c'est ça ?

si c'est ça, c'est vachement vache, noir c'est noir
et plus de rose.

[Invité]

je n'ai rien compris du tout, car je ne suis pas sûr qu'ne bouteille de butagaz (modèle camping j'imagine) dans un micro-onde puisse exploser, et quand bien même.

Où alors à ranger au rayon poésie dadaïste (DADA DADA DADA !!!!!!!!!!!!!!!!!!!! ).

Moi j'aurais mis directement le bébé dans le micro-onde (je parle bien sûr littérairement) et j'aurais fait des photos (virtuelles), mais il faut déjà un grand micro-onde ...

[nouga]

je n'ai rien compris du tout, car je ne suis pas sûr qu'ne bouteille de butagaz (modèle camping j'imagine) dans un micro-onde puisse exploser, et quand bien même.

Où alors à ranger au rayon poésie dadaïste (DADA DADA DADA !!!!!!!!!!!!!!!!!!!! ).

Moi j'aurais mis directement le bébé dans le micro-onde (je parle bien sûr littérairement) et j'aurais fait des photos (virtuelles), mais il faut déjà un grand micro-onde ...

idem

[Invité]

J'aime beaucoup.
Beaucoup.
Pinceau, esquisse, hop-hop,
on à la marge pour tout imaginer soi même, du décor aux personnages.

Sans l'explication du premier commentaire je n'aurais pas tout compris seule, il m'aurait manqué des éléments pour apprécier.
Moi je n'avais pas fait le lien.
Quand le lien est fait ça fonctionne, ça fonctionne très bien même.
Peut être qu'un autre jour j'aurais trouvé ça horrible, peut être que demain je penserai différemment,
mais là sûr l'instant, le fait que ce soit plus noir que rose ne me dérange pas.

Comme quoi la manière dont on appréhende un texte est variable comme la météo...

[Ba]

Question : qui a ramassé les restes de la bonbonne ?

[Gobu]

Coucou revoilou le Pandou.

Salut Big Chief. C'est de la cuisine express qui fait boum. J'ai apprécié en amateur de friandises douces-amères, et l'harmonie de couleurs : la Shelby est bleue et les bouteilles de Butagaz itou.

[Gobu]

J'ai noté un coute sans chapeau sur le u. C'est comme un gâteux sans cerise dessus. Ca fait négligé.

[Lucy]

Me le relirai à tête déposée.

[Invité]

Coucou revoilou le Pandou.

Salut Big Chief. C'est de la cuisine express qui fait boum. J'ai apprécié en amateur de friandises douces-amères, et l'harmonie de couleurs : la Shelby est bleue et les bouteilles de Butagaz itou.

même réflexion ici sur les bleus, et connaissant Panda ce n'est pas un hasard.
Ni le fait que, en opposition, l'occupante du couffin ne voit bientôt plus la vie en rose...
Tout un travail sur la symbolique ici.

Et puis ce détail qui tue (sans jeu de mot) : "Tient sur le micro-ondes. Mais alors : juste-juste."

Panda, tu es grand !

[lol47]

Un tir nourri de postillons.
Bien joué.

[Invité]

Maintenant que j'y repense, même le titre est au cordeau!
Noire principalement, la série. On n'ose même pas imaginer du coup ce que devient le rose, pulvérisé en cotillons de rire grinçant, mais je ne sais pourquoi ça me sonne décidément drôle pourtant. Un attentat à la lourdeur, ce texte!
Si c'est une série, je réclame la suite.
Merci Panda, cette lecture à repêché je ne sais quoi en moi.

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