La robe à fleurs

[Nathanaël Zenou]

Ma chérie, mon aimée, mets-donc ta robe à fleurs…
Ta robe violette, ainsi qu’au premier jour,
Redonne sa couleur à la couleur du jour,
Et de ses ondoiements dissipe mes douleurs.

Un sourire de toi et voilà le printemps !
Jouons aux amoureux, jouons à la bergère,
Et que j’aille brouter son étoffe légère.
Et que je me débatte en son piège flottant.

Elle évoque à mon cœur souvenirs en kyrielle.
Quand tu la fais tourner, dans sa vive aquarelle,
Marguerite, bleuet, coquelicot, souci

Des jachères fleuries qu’on a peintes ici
Virevoltent avec, envoutant mon esprit.
Mets cette robe à fleur dont je suis tant épris.

[Frédéric Prunier]

aujourd'hui il pleut
la robe légère
n'en sera que plus belle.... )))

merci pour cette lecture, sympa du matin

[Frédéric Prunier]

j'ai oublié
mention spéciale au broutage de robe..... !!!

[Invité]

Je trouve à ce poème une atmosphère un peu surannée, à la Paul Géraldy.
Dans mon esprit c'est un compliment car j'ai apprécié Géraldy (dans mon jeune âge...)

[Maryse]

Moi aussi j'ai aimé ce côté vieillot.
Brouter les fleurs ... de la robe! Super!

[Nathanaël Zenou]

La robe à fleurs

Ma chérie, mon aimée, mets-donc ta robe à fleurs,
Ta robe violette. Ainsi qu’au premier jour,
Redonne sa couleur à la couleur du jour.
Car dans les plis froissés que mes faims ont fait leurs,

Dans les plis de ta robe où mes yeux se sont pris,
Je peux enfin brouter cette étoffe légère
Et m’enivrer sans fin du parfum de bergère
Virevoltant avec, subjuguant mon esprit.

Le coquelicot rouge et le jaune souci
Les grands tournesols noirs et tout ce qui constelle
Les jachères fleuries qu’on a peintes ici

Inspirent à mon cœur des idées de printemps !
— Et je suis prisonnier de sa douce aquarelle,
Et me débats toujours en son piège flottant. —

[Nathanaël Zenou]

La robe à fleurs

Ma chérie, mon aimée, mets-donc ta robe à fleurs,
Ta robe violette. Ainsi qu’au premier jour,
Redonne sa couleur à la couleur du jour.
Car dans les plis froissés que mes faims ont fait leurs,

Dans les plis de ta robe où mon regard s’est pris,
Je me plais à brouter une étoffe légère
Et m’enivrer sans fin du parfum de bergère
Virevoltant avec comme un fin colibri.

Le coquelicot rouge et le jaune souci
Les grands tournesols noirs et tout ce qui constelle
Les jachères fleuries qu’on a peintes ici

Inspirent à mon cœur des idées de printemps !
— Et je suis prisonnier de sa douce aquarelle,
Et me débats toujours en son piège flottant. —

[Evelyne1]

Lecture vraiment agréable.

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