Hey m'man
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Hey m'man
Hey m’man,
Regarde moi, le jeune type que j’suis devenu,
Sans ambition aucune sans même pas de force pour t’avouer son amour,
Le monde est une salsa qui valse en saugrenu,
Et ton fils tape, tape encore sur l’espoir de son tambour.
Hey m’man,
Je suis un ivrogne qui ne tient plus debout,
La vie est une belle pute mais tu sais que je maudis la mienne,
Hey maman, qu’est-ce t’es belle dans ta tenue moleskine loin du dégoût,
La chute nous abandonne quand on est à terre.
Hey m’man,
Tu le sais bien, ton fils est un être sur le fil du rasoir,
Qui s’ouvre les veines sur le fil de ton silence,
Je vis la vie avec toutes ses pépites noires,
Je passe mon temps à croire en la quérulence.
Mais maman,
Quand le soir tombe je m’exile dans tes pensées,
Accorde mon pardon pour un fils illégitime,
Je t’aimerais encore et encore après métempsychose je n’abondonnerai…
- jamais ton souvenir et ton estime.
Regarde moi, le jeune type que j’suis devenu,
Sans ambition aucune sans même pas de force pour t’avouer son amour,
Le monde est une salsa qui valse en saugrenu,
Et ton fils tape, tape encore sur l’espoir de son tambour.
Hey m’man,
Je suis un ivrogne qui ne tient plus debout,
La vie est une belle pute mais tu sais que je maudis la mienne,
Hey maman, qu’est-ce t’es belle dans ta tenue moleskine loin du dégoût,
La chute nous abandonne quand on est à terre.
Hey m’man,
Tu le sais bien, ton fils est un être sur le fil du rasoir,
Qui s’ouvre les veines sur le fil de ton silence,
Je vis la vie avec toutes ses pépites noires,
Je passe mon temps à croire en la quérulence.
Mais maman,
Quand le soir tombe je m’exile dans tes pensées,
Accorde mon pardon pour un fils illégitime,
Je t’aimerais encore et encore après métempsychose je n’abondonnerai…
- jamais ton souvenir et ton estime.
Re: Hey m'man
Ce texte fait mal.
La vie a parfois cette manière moche de façonner quelques êtres fragiles !
J'en connais des comme ça!
Maryse- Nombre de messages : 811
Age : 80
Localisation : Montélimar
Date d'inscription : 22/09/2010
Re: Hey m'man
c'est l'homme qui va te répondre ici, pas le poète.
Tu as deux choix:
Soit la poésie, celle que l'on construit, pour soi d'abord, pour les autres peut-être
avec tes mots, ton monde, ton style,
comme une maison
et tu seras heureux du travail inutile
Soit le brouillard, de plus en plus épais, si facile
et tu maudiras le monde entier
parce qu'il n'a rien compris
je te joins un petit dialogue que j'ai eu avec un autre poète d'un autre monde (ces paroles sont en italiques, les miennes en réponse):
Omar KHAYAM(mort en 1132)
(Extraits de RUBAYAT)
- Quand la vie est si brève, ici pourquoi se plaire ?
Djem, Keygobad sont devenus poussière.
Venir au monde, vivre… cette libéralité,
c’est illusion, c’est rêve, c’est chimère.
- c’est à une roue que je suis attaché
je n’ai guère le choix, as-tu une autre idée ?
- Réfléchis ! déshabillé de ton esprit, tu vas t’en aller !
Pour déchirer le voile des mystères tu vas t’en aller !
Bois du vin ! tu ne sais pas d’où tu es venu !
Bois du vin ! sais-tu, vers où t’en iras-tu ?
Je n’ai pas besoin d’oublier où j’irai
et que m’importe où je n’irai pas…
- Je suis venu; le Monde en est-il moins mauvais ?
je partirai; au monde aurai-je profité ? je ne sais.
Mes oreilles jamais n’ont appris de personne
Pourquoi je suis venu, pourquoi je m’en irai.
- Est-ce que tu pleures la réalité de nous ?
conscient que ce fragile, finit on ne sait où ?
- Sais-tu ce que mon esprit a retiré de ce monde ? Rien !
Ce que ma main a retenu de mon entière vie ? Rien !
Je suis une torche qu’on anima ; une fois soufflée, plus rien, rien !
la coupe du roi Djem, une fois brisée, c’est rien, rien !
- Khayam, qu’il n’y ait rien, après …
n’empêche en rien maintenant
Anonymus
(beaucoup plus tard)
...
amitié à ta mère Haha !!!
(si tu as la curiosité, tu peux aussi aller voir un poème que j'ai écrit pour ma fille, tu le trouveras à la fin d'un pavé indigeste en prose http://www.vosecrits.com/t10733-ton-genie-n-est-pas-une-excuse
ne lis que la fin, le reste n'a rien à voir...)
amitié à toi
Tu as deux choix:
Soit la poésie, celle que l'on construit, pour soi d'abord, pour les autres peut-être
avec tes mots, ton monde, ton style,
comme une maison
et tu seras heureux du travail inutile
Soit le brouillard, de plus en plus épais, si facile
et tu maudiras le monde entier
parce qu'il n'a rien compris
je te joins un petit dialogue que j'ai eu avec un autre poète d'un autre monde (ces paroles sont en italiques, les miennes en réponse):
Omar KHAYAM(mort en 1132)
(Extraits de RUBAYAT)
- Quand la vie est si brève, ici pourquoi se plaire ?
Djem, Keygobad sont devenus poussière.
Venir au monde, vivre… cette libéralité,
c’est illusion, c’est rêve, c’est chimère.
- c’est à une roue que je suis attaché
je n’ai guère le choix, as-tu une autre idée ?
- Réfléchis ! déshabillé de ton esprit, tu vas t’en aller !
Pour déchirer le voile des mystères tu vas t’en aller !
Bois du vin ! tu ne sais pas d’où tu es venu !
Bois du vin ! sais-tu, vers où t’en iras-tu ?
Je n’ai pas besoin d’oublier où j’irai
et que m’importe où je n’irai pas…
- Je suis venu; le Monde en est-il moins mauvais ?
je partirai; au monde aurai-je profité ? je ne sais.
Mes oreilles jamais n’ont appris de personne
Pourquoi je suis venu, pourquoi je m’en irai.
- Est-ce que tu pleures la réalité de nous ?
conscient que ce fragile, finit on ne sait où ?
- Sais-tu ce que mon esprit a retiré de ce monde ? Rien !
Ce que ma main a retenu de mon entière vie ? Rien !
Je suis une torche qu’on anima ; une fois soufflée, plus rien, rien !
la coupe du roi Djem, une fois brisée, c’est rien, rien !
- Khayam, qu’il n’y ait rien, après …
n’empêche en rien maintenant
Anonymus
(beaucoup plus tard)
...
amitié à ta mère Haha !!!
(si tu as la curiosité, tu peux aussi aller voir un poème que j'ai écrit pour ma fille, tu le trouveras à la fin d'un pavé indigeste en prose http://www.vosecrits.com/t10733-ton-genie-n-est-pas-une-excuse
ne lis que la fin, le reste n'a rien à voir...)
amitié à toi
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