Exo Bouts rimés (2) : Pourquoi sonne la tour

[Marvejols]

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...............................Pourquoi sonne la tour


Lors manquant de courage et les jeunes pareil, ils fuirent par l’orage.
Ne craignant ni sommeil ni les heures de l’âge, injuriant le soleil
Les guerriers en chevaux poursuivirent les fées faisant grand ravage
En toutes les contrées, frappant de leur pommeau des boucliers vermeils.
D’immenses, d’insensées fontaines pleines d’eau apparurent vidées
Dans un vent qui s’élève, prononçant des beautés, retraçant au râteau
Ces âmes effacées. ..En de blanches prairies de lumière inondées
Il dessine un chemin de croix et litanies arborant nos tombeaux.
Et c’est dans les heures de chagrin sans matins, où chacun fuit son rêve
Que revint infinie d’azur et de douceur s’allonger sur la grève
La lueur des années si longues à la paix. D’un soleil la vigueur
Tout à coup à l’aimer presse ces rudes hommes et en dresse l’envie.
Désormais c’est l’An Mil : ayant fini de fuir à s’en serrer le cœur,
Il passe par la ville et sait pourquoi sonne la tour qu’on fortifie.

[Albert-Robert]

J'ai lu et relu ton texte, et je ne sais toujours pas pourquoi elle sonne, la tour

[Frédéric Prunier]

juste le retraçant au râteau qui me racle le sens de la phrase que j'ai un peu de mal

et aussi avec le singulier après le vent... le vent c'est le sujet ??? ...il dessine....
avec la formulation dans le vent.... mon esprit reste avec des sujets au pluriel ... (les chevaliers) ... alors ... ils dessinent... ???



sinon le reste me sonnait haut et clair
aux flamboyants chevaliers
à l'an mil

[Marvejols]

Bonjour. Merci à mes lecteurs/trices et commentateurs/trices.
La tour sonne les heures de la ville. Car désormais l'homme est en ville, comme à l'abri et les âges farouches de la société paysanne, de sa violence guerrière ou de ses peurs s'éloignent vers l'arrière. L'An Mil levait une nouvelle aube. Confins de l'histoire et de la légende.

Mêmes rimes et même ordre que dans Le Caravage (http://www.vosecrits.com/t11763-exo-bouts-rimes-2-le-caravage), comme quoi avec les mêmes mots...

[Marvejols]

Complément: Frédéric, IL c'est le vent. Cela peut aussi être Dieu, une force étrangère et supérieure, le fatum...

[Pascal-Claude Perrault]

Excellent, comme je l'ai dit par ailleurs. Avec ce parfum de Moyen Âge.
J'aime bien quand tu fais ce genre de textes, les trucs antiques, les péplums, les légendes tout ça.

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