Exo Bouts Rimés (2) : Eau de vie

[Phylisse]

Il est des ciels de feu comme des nuits d’orages
Qui s’éclipsent soudain devant toi mon soleil
Quand tu m'ouvres les yeux, balaye le ravage
Du naufrage annoncé sur un écueil vermeil.

Combien de récifs au flot de ma pensée
Tu as su écumer, à la pelle au rateau
Peu importe, de toi ma terre est inondée
Ta vague aura jeté ma tempête au tombeau

Naïade jaillissant à la source du rêve,
Le tien le mien riant enlacés sur la grève,
Je t'offrirai mon eau, mon île, ma vigueur

Du passé dévêtus, au mitan de la vie,
Ensemble nous irons réapprendre le coeur
Battant, que toute chose en son sein fortifie

[Invité]

Le premier quatrain est très lyrique, tout comme les tercets.

Aux vers 5 et 6, ça coince un chouïa (11 syllabes au 5, Double hiatus au 6)
Je te suggère
"Ô, combien de récifs au flot de ma pensée
As-tu su marauder, à la pelle au râteau ?"

Ainsi corrigé, ce sonnet sera superbe.

[Albert-Robert]

Oui, avec la correction, c’est bon

[Invité]

Je plussoie.

[Phylisse]

Le premier quatrain est très lyrique, tout comme les tercets.

Aux vers 5 et 6, ça coince un chouïa (11 syllabes au 5, Double hiatus au 6)
Je te suggère
"Ô, combien de récifs au flot de ma pensée
As-tu su marauder, à la pelle au râteau ?"

Ainsi corrigé, ce sonnet sera superbe.

Grand merci Tizef, parce que c'est la strophe qui m'a donné le plus de mal, que j'ai modifié plusieurs fois et à force bien sûr quelques petites choses m'ont échappées, notamment le nombre de syllabes. J'avais bien pensé à "As-tu su" mais je trouvais la sonorité pas très jolie alors que plus logique à la suite de "Combien". Avec "marauder", ça passe mieux.

Je le corrigerai donc ainsi.

Albert-Robert, Aseptant, je plussoie...

[Jean Lê]

Le fond est parfaitement soutenu par la métaphore marine, on en oublié les contraintes, une réussite.

[Invité]

Bien aimé ce poème. Peut-être aurais-je mis cieux à la place de ciels.

[Phylisse]

Bien aimé ce poème. Peut-être aurais-je mis cieux à la place de ciels.

Il y a quelques années j'ai découvert ces "ciels" et il m'est apparu que c'était plus poétique que "cieux", dont j'ai presque oublié l'existence du coup. :-).

Merci de vos lectures Iris et Jean.

[Pascal-Claude Perrault]

Super.

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