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Exo "First love never dies" : D'élans retenus

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Lizzie
Janis
Phylisse
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Message  Phylisse Dim 15 Juil 2012 - 8:26

2011

Je clique, ou pas, clique, pas, clique, non, oui, non... Ça tourbillonne dans ma tête. Dois-je garder de toi le visage de nos jeunes années, ou venir troubler le présent avec l’image qui attend derrière cet écran de verre. La main sur la souris, je relis ton nom : Hervé.... / Facebook, j’attends ma propre décision.

Mai 1979

Dans la vallée de Chevreuse, j’accompagne Eric, mon ami d’enfance, à une soirée où seront fêtés les 20 ans de sa cousine. Une salle des fêtes dans les bois, il y a du monde, trop de monde pour moi dont la réserve me tient à l’écart de la piste de danse. Hervé, ami d’enfance d’Eric, est assis sur une chaise pas très loin de la mienne. Nous ne nous connaissons pas. Je crois que c’est toi qui as parlé le premier, puis qui m’as proposé de sortir. Nous quittons la salle qui chante en choeur “On n’a pas tous les jours 20 ans”. J’en ai 17, toi 19. Je ne sais plus de quoi nous avons parlé, mais je revois nettement la petite route bordée par la forêt que nous avons parcourue pendant deux heures dans la nuit, mêlant timidement nos vies, nos inquiétudes, nos rires et délires, et puis ta main qui prend la mienne sur le chemin du retour.

Naissance d’un sentiment d’une douceur infinie, je découvre la tendresse qui jamais ne nous quittera, prémisse d’un amour dont je ne dessine pas encore les contours.

Juillet 1979 - Bretagne -

Exo "First love never dies" : D'élans retenus Baden_10

La maison des parents d’Eric est remplie tantôt de cousins cousines, tantôt d’oncles et tantes, et puis il y a les amis, Hervé, Daniel, Isabelle, Lydie...

Notre approche est toute en retenue, nos sensations prennent place pudiquement, un regard, un geste, nos pas encore sur les mêmes chemins, les virées en voilier à l’île aux moines avec Eric comme capitaine et puis celles dans la vieille mercedes noire sur les routes bretonnes, la pointe du Raz, celle du Vent, Port Blanc. Toute cette joyeuse tribu qui nous entoure ne sait rien de “nous”, c’est du moins ce que je crois, car je doute que mes joues qui rougissent et ma recherche d’être toujours auprès de toi ne trahissent pas mon attirance.

Enfin il y a le soir où nous nous retrouvons tous deux assis sous les arbres, témoins de notre premier baiser, des mains qui s’abandonnent, des silences que l’on aime tant, ce sont nos seuls moments d’intimité. Assis sur la balançoire tu joues de la guitare, je t’écoute, parfois j’écris. Tu inventes pour moi des mélodies et des chansons, il m’en reste une, écrite sur la page déchirée d’un journal de mots croisés, “Coeuréine”, dont j’entends encore les accords.

Mais aussi ceux de l’album “Goodbye Yellow brick road” que je découvre cet été là, Elton John sera le compagnon musical de nos vacances.



A chaque fois que j’écoute ce disque un vent violent me bouscule. Etrange sensation que ces rappels musicaux liés à nos amours, souvenirs heureux dans lesquels sont plantées les lames brûlantes de la déchirure.

Le mois de juillet s’étire, de crêperies bretonnes en baignades, de fest noz en promenades solitaires sur les rochers, de nuits à la belle étoile sur l’île aux moines à ces jours heureux de tendre complicité. Mais voici venir le temps des adieux...

Il faut que tu t’en ailles
D’une aile t’accompagner
Je voudrais être
Papillon sur ton épaule
J’ai déjà peur de n’être
Qu’un souvenir
Il ne faut pas que je défaille


Je me souviens de ton départ sur le quai de la gare, rendu si difficile par la présence des parents d’Eric. J’aurais aimé un baiser, c’est une bise qui vient effleurer ma joue. Tu rentres chez ton père, je reste encore quelques jours, le temps de recevoir une lettre que je m’empresse d’aller lire enfermée dans ma chambre, avec cette entête “Pour une petite fleur cueillie au même endroit, il pleuvait fort sur Nantes ce jour là”.

Premier sentiment d’abandon, premier vide, première tempête, je deviens le rendez-vous de tous les premiers du monde entier à un carrefour de chemins sans issues tant mon esprit se perd dans une impasse. Où vas-tu sans moi... J’ai envie de hurler.
Je me tais et rentre chez mes parents, le coeur à terre, sans plus aucune envie de me réintégrer dans ce monde qui me parait si étranger à celui qui prend maintenant tant de place. Nous nous écrivons, et dans ce fabuleux espace qui s’ouvre entre nous je découvre le charme de la correspondance, le pouvoir des mots, l’émotion que cela crée en moi et combien je m’applique à écrire aussi bien que toi pour que tu éprouves, je l’espère, le même plaisir que j’aie à te lire. Ma mère n’aime pas ces lettres d’un garçon qu’elle ne connaît pas, c’est tout juste si elle n’ouvre pas tes courriers, je la hais !

Mais voilà, la distance, toi au nord, moi au sud, sera fatale à notre histoire, c’est tellement compliqué quand on a 17 ans... Alors j’attendrai 18.
Septembre 1980

Quelques mois plus tôt j’ai claqué la porte de chez mes parents, vivant de peu, à droite à gauche au milieu de rien ou de gens de passage, jusqu’à ce jour de septembre où je prends ma guitare, un sac à dos, et Potemkine ma petite chatte. Je me pose à l’entrée de l’autoroute, je lève le pouce... C’est vers toi que je viens, c’est pour toi que je pars. Direction Grenoble où tu ne m’attends pas, mais je te sais là puisque tu passes les épreuves du concours de l’Ecole Normale. Je me souviendrai toute ma vie de ton regard lorsque tu es sorti du bâtiment et que tu m’as vue, assise dans l’herbe du parc, avec ma vie en bagages et mon amour en bandoulière. J’ai compris à ce moment là que je n’aurais pas dû venir. Tu ne m’as pas oubliée bien sûr, tu es même content de me voir je crois, mais tu es passé à autre chose, nos retrouvailles ne sont pas celles de l’amour. Nous prenons ensemble le train pour Paris, tu m’aides à trouver un logement chez une amie qui me fait embaucher quelques jours plus tard à l’hôpital où elle travaille. Ma vie prend le large loin de toi, d’autres découvertes m’attendent, Paris nous sépare, cette fois la distance n’y est pour rien.

Qu’attendions-nous, où allions-nous, quelle fut la raison de ta présence dans ma vie, comment t’oublier quand je t’espère, que je t’attends, quel chemin dois-je prendre sans toi... De nouveau je te perds en me perdant moi-même, je ferme quelques portes à l’intérieur, abandonne la clé sur la jetée d’un port que je ne retrouverai pas, me jette dans d’autres bras.

Pourtant je te rejoins quelques mois plus tard lorsque tu m’invites à Taizé où tu fais régulièrement des retraites. Pour la première fois nous dormons ensemble. Pour la première fois nos corps s’approchent, tentent de s’apprivoiser, un an que j’attends ce moment. Le sommeil ne nous prendra pas cet instant unique où, enlacés, j’attends que tu viennes à moi, que tu t’abandonnes. Mais j’avais oublié combien étaient retenus tes élans, cette distance incompréhensible pour moi qui toujours nous séparera.

Naissance de la peur, quelque chose d’inconnu m’envahit. Y a-t-il entre nous une crainte que le charnel brise le sentiment ? Cette chaleur qui me brûle te brûle-t-elle aussi ? Qu’allons nous faire de ce feu ? Rien, nous n’en ferons rien. Il est temps de quitter le quai où nous nous sommes assis une nuit de mai, l’horizon est derrière nous.

Avril 1989


De passage à Paris que j’ai quitté en 1981, je viens passer une soirée chez Eric qui t’a invité à dîner. Je tremble... Je tremble de te revoir, d’être de nouveau face à notre histoire, à cet amour qui brille encore en moi. Qui sommes-nous l’un pour l’autre, que ferons-nous de ce passé à présent ? M’as-tu jamais aimée ? Toutes ces questions sont vaines, tu ne viendras pas. Je recevrai une lettre quelques jours plus tard dans laquelle tu t’excuseras de n’être pas venu pour des raisons qui me paraissent obscures, je ne comprends rien à ce long courrier relu tant de fois. Seuls les derniers mots s’échouent à un endroit qu’ils se devaient sans doute d’atteindre, me brisant le coeur :

“Je pense à toi, c’est indéniable, mais ce qui me semble primordial est de savoir comment (et pourquoi). Pourquoi ? L’amour de la différence. Comment ? Avec plaisir.”

Je range soigneusement ta lettre dans un carton avec mon amour en bandoulière...
Je viens de le relire, j’en comprends un peu mieux le sens aujourd’hui avec cette impression de ne jamais t’avoir connu vraiment, ces mots me le rappellent. J’en comprends mieux le sens avec le recul, l’expérience, la jeunesse passée même si ma fougue est toujours la même car j’ai la sensation que si tu étais devant moi, là, maintenant, je courrais vers toi. C’est sans doute un leurre. Animée d’un sentiment vieux (mais l’est-il ?) de 34 ans, comment puis-je penser ainsi alors que mes 17 ans sont si loin. J’ai traversé d’autres tempêtes, aimé d’autres hommes, comment, pourquoi ? Je me suis souvent demandé si la découverte de mes premières émotions amoureuses avec toi et ta présence absence dans ma vie avaient influé sur mes amours, souvent échouées sur les mêmes quais. Aucune réponse n’est possible bien sûr.

Lorsque je retrouvais Eric de temps à autre, je ne manquais jamais de lui demander de tes nouvelles et j’ai pu ainsi imaginer ta vie durant toutes ces années, ton départ de Paris, ta femme, ta fille...

2011

Hervé... Facebook...

Je clique

Et ton regard me foudroie

J’ai 17 ans

First love never dies when it was never born.
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Message  Invité Dim 15 Juil 2012 - 8:41

On assiste en partageant l'émoi de la narratrice, à la génèse de cet amour. Attirance, complicité, épreuve de la séparation. Attente... attente... appréhensions. Chemins qui se croisent et destins qui s'éloignent. Et cette peur des retrouvailles.
Tout cela est très bien rendu par un style très agréable à lire.

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Message  Janis Dim 15 Juil 2012 - 9:22


un beau récit tout en douceur, émotion et nostalgie

et
hum

je me demande si je ne connais pas aussi cet hervé !
(hormis le fait que ce pourrait être le narrateur du 1976 d'aseptans)

merci pour la photo de bretagne
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Message  Lizzie Dim 15 Juil 2012 - 13:53

Quelques phases épaisses : « Je me tais et rentre chez mes parents, le coeur à terre, sans plus aucune envie de me réintégrer dans ce monde qui me parait si étranger à celui qui prend maintenant tant de place. » : les deux « qui » à la suite. « Nous nous écrivons, et dans ce fabuleux espace qui s’ouvre entre nous je découvre le charme de la correspondance, le pouvoir des mots, l’émotion que cela crée en moi et combien je m’applique à écrire aussi bien que toi pour que tu éprouves, je l’espère, le même plaisir que j’aie à te lire » : tu peux alléger en faisant sauter des mots comme « que cela », en cherchant d’autres enchainements que les propositions débutant par « que » , je pense, en gardant l’esprit de ce que tu écris.
C’est une histoire si éternelle que ces allers-retours déchirants entre deux personnes qui ne résonnent pas de la même façon.
Je trouve ton texte très beau, très juste dans ce qu’il raconte, mais il mériterait, à mon avis, un coup de rabot pour que ton style soit aussi pur que ce que tu exprimes.

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Message  Rebecca Dim 15 Juil 2012 - 18:04

elea, ce texte est poignant car il raconte l'histoire d'un amour figé dans le temps qui n'a jamais pu révéler toutes ses potentialités. Un amour empêché de s'épanouir pour des raisons mystérieuses. A notre soulagement, l'épilogue qui est aussi l'introduction, et j'aime beaucoup ce procédé, laisse toutes les portes ouvertes et on se dit qu'enfin il va peut-être déployer ses ailes. Ou s'écrabouiller définitivement si on est un lecteur pessimiste. En tout cas la fin reste à écrire par le lecteur, c'est bien ça aussi.

Mais je pense comme Lizzie, concernant la forme, certaines phrases sont trop longues, et contiennent trop de qui et de que. Sinon les nombres sont plus jolis écrits en lettres dans ce type d'écrit qui ne relève pas de la comptabilité et je le dis d'autant plus facilement que ça m'arrive souvent de commettre cette erreur d'utiliser des chiffres.
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Message  Janis Dim 15 Juil 2012 - 18:28


sauf que c'est phylisse, pas elea

Ü

plop, je me rendors
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Message  Rebecca Dim 15 Juil 2012 - 18:37

Oh sorry Phylisse et merci Janis . C'est vrai elea c'était pas à pas.
Mais je ne change pas un iota à mon comm :-)
D'ailleurs tiens ça me donne une idée d'exo que l'on ferait tous sous anonymat.
(Pardon Phylisse de polluer ton fil ). J'espère que tu ne m'en veux pas trop de la méprise, que je ne m'explique pas.
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Message  Phylisse Dim 15 Juil 2012 - 19:51

Oh non Rebecca, pas de problème, ça me fait plutôt sourire ces petites confusions dans les pseudo(s ?). Et Janis m'a fait sourire aussi avec son grain de sel :-)

Iris, Janis, Lizzie, Rebecca, vos commentaires me font vraiment plaisir parce que j'ai hésité à publier, doutant de l'intérêt de mon histoire dont je redoutais également la longueur à la lecture.

Je suis sensible à vos ressentis, vos interprétations, qui sont en quelque sorte des éclairages sur ce que j'ai voulu transmettre, parce qu'il est toujours agréable d'avoir un reflet miroir à ce qui est écrit sans être expliqué, l'explication revient en écho et j'adore ça !

Et j'apprécie les critiques faites sur la forme, tout à fait justifiées. Je l'ai relu, et ces "que" et "qui" omniprésents sont vraiment à corriger, sans doute en faisant des phrases plus courtes ou en les tournant d'une autre manière. Ça m'aide bien, je vais travailler là-dessus, merci vraiment.










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Message  Invité Dim 15 Juil 2012 - 20:15

J'aime beaucoup la construction de cette histoire, avec les flashes-back, et ce que cet amour non abouti nous infuse de désir d'arriver à un heureux dénouement... que tu laisses habilement espérer !
Très bien fichu !
Je ne partage pas forcément les remarques déjà faites sur les phrases un peu longues, en particulier
Nous nous écrivons, et dans ce fabuleux espace qui s’ouvre entre nous je découvre le charme de la correspondance, le pouvoir des mots, l’émotion que cela crée en moi et combien je m’applique à écrire aussi bien que toi pour que tu éprouves, je l’espère, le même plaisir que j’aie à te lire »
me va telle quelle ou presque : j'aurais juste supprimé " combien"

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Message  Invité Lun 16 Juil 2012 - 6:23


First love never dies when it was never born."


je partage avec toi Phylisse cette conclusion, qui est aussi le propos de mon exo first love.

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Message  Invité Lun 16 Juil 2012 - 8:31

Le premier amour se nourrit de si peu... on s'imagine que le sentiment est partagé, on rêve... Et ta conclusion brutale (mais si juste) "First love never dies when it was never born." nous ouvre les yeux.
Beau texte !. J'ai aimé les réflexions en italique qui coupent le récit.

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Message  elea Lun 16 Juil 2012 - 18:57

Un récit tout en pudeur et retenue, magnifique, qui m’a beaucoup touchée. Et tellement vrai dans sa phrase finale, comment faire le deuil d’un amour qui n’a jamais vraiment été vécu pleinement, qui n’a pas abouti dans le sens des espérances qui l’ont nourri.

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Message  Lutti Lun 16 Juil 2012 - 19:20

"First love never dies when it was never born."
Voilà, en te lisant, le cœur battant de tant d'amour empêché, je gardais l'espoir de ce clic et cette adresse facebook, certaine que la vie allait mettre bon ordre à cet empêchement. Cet élan contraint par tant de retenue ne pouvait pas se fondre dans le lac de la nostalgie...
Pas de commentaires sur la forme, mais sur le fond, j'en suis sortie attristée.
Tu rends très bien cette émotion de l'amour, de l'espoir, du risque (la vie en bandoulière), et le triste, c'est que oui, parfois, ce n'est pas suivi d'effet...
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Message  Lucy Lun 16 Juil 2012 - 19:29

Du rêve à la réalité, de la réalité de l'une à la réalité de l'autre. Un amour s'entretient dans le songe pour l'une, dans le vécu pour l'autre. Quand cette jeune fille se pointe avec toutes ses affaires, j'ai fait la moue, sentant venir la chute.

Un joli récit de la pointe du coeur, au bout des doigts !
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