05:55

[Prospero]

il se pleut dedans
tu neiges sur moi
petit chat
je te recueille comme une goulée d'eau fraîche
tu plies tes paupières en portefeuille
le jour chausse son escarpin
SOLEIL
je vais dormir avant d'aimer

ô toutes ces fleurs

[Albert-Robert]

Joli mais, vraiment, "c'est un peu court, jeune homme..."

[Maryse]

Oh! Que c'est beau! Que c'est beau!

[Prospero]

croyez-moi bien il faisait chaud
l'été vient bleuir comme une mûre
ce matin se va cueillir au pied du mur
et fait les mains affables
ah il fait doux dans toute l'âme
ton rire l'étoffe ou le calligramme
donne contours à la morale de la fable :
la voix haute et claire
couds au poignet ce monde fruit d'un de ses revers
pour nos yeux pers

[Invité]

je ne trouve pas cela trop court du tout d'autant qu'il y a une suite,
mais seulement
d'un charme absolu...

but.

(j'en veux bien encore)

[milo]

Je suis d'accord avec igloo sur l'aspect "charmant" du poème. Par contre, le coté tordu de mon esprit se demande si tu ne te foutrait pas un peu de ma gueule de lecteur... Le coup du petit chat dans la rosée du matin, je veux dire, c'est vu et revu. le "Ô...", aussi. Du coup, j'ai lu second degrés et ton texte m'a bien plu (hormis le ver final, solitaire, qui à mon sens n'est pas nécessaire... Mais c'est un avis très personnel)

Là, de suite, je suis en train de me dire que si je me suis planté dans ma lecture ça pourrait être vexant pour toi. Si c'est le cas, je te prie de m'excuser, ça n'était pas mon objectif.
J'espère que tu m'accorderas le droit de me tromper: je suis juste un con comme les autres.

[Polixène]

Avec la délicatesse de l'aube...

[Manon Lunalice]

Je bloque sur ce "SOLEIL"...

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