La colocation
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Rebecca
Albert-Robert
M-arjolaine
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La colocation
Ben et moi allions emménager ensemble. Je voulais un poisson.
Je n'avais pas eu de poissons depuis l'enfance. A la mort de mon dernier scalaire, lorsque j'avais sept ans, j'avais un peu pleuré, et puis je n'avais plus jamais manifesté l'envie de remplir d'eau mon superbe aquarium. A présent que j'en avais dix-neuf, et que ma vie prenait un nouveau tournant, rien n'aurait su me rassurer davantage qu'un petit animal.
Nous rendîmes visite à mes parents. Ma mère fut enchantée :
« Vous resterez bien manger ?
- Qu'est ce qu'on mange ?
- Une salade, tu as un peu pris ces derniers temps, tu devrais faire attention à ta ligne. Ben aussi a grossi, ça ne lui va pas bien.
- Je crois qu'on ne restera pas alors.
- Mais il faut que vous mangiez !
- On s'arrêtera au Mc Do, sur la route. »
Ma mère partit en pleurant. Je l'entendais s'écrier :
« Je rends ma fille obèse, c'est de ma faute, de ma faute, j'ai été trop gentille avec elle quand elle était petite, je lui ai tout cédé, TOUT ! »
J'expliquai à mon père :
« On voulait récupérer quelques meubles. Le vieux bureau, et ma bibliothèque, et aussi je voulais savoir, tu as toujours mon aquarium ?
- Alors ça ! Je l'ai foutu en l'air dès que j'en ai eu l'occasion !
- Mais... »
Mes yeux s'embuèrent, et je me mis à respirer bruyamment.
« Mais je VEUX un poisson ! »
Ma mère qui venait de revenir s'écria « un poisson ? Quand tu veux ma chérie, quand tu veux ! Maintenant ? Je vais t'en chercher un tout de suite ! »
Elle passa son manteau et partit à l'animalerie. Je lui criai avant que la porte ne se ferme de bien penser à me prendre un double cheese et des nuggets au passage. Puis, comme mon paternel ne m'était plus d'aucune aide, je descendis à la cave, et ressortis des cartons mes vieux jouets d'enfant : il y aurait bien quelque chose pour faire office d'aquarium là dedans !
Je ne trouvai guère qu'une baignoire de Barbie qui aurait pu convenir. Mais comme ma mère allait revenir avec la bestiole, ça irait largement pour le moment.
Elle arriva en effet à peine deux minutes plus tard, un sac en plastique à la main dans lequel tournait un petit poisson aux gros yeux tout affolés. Je consentis à lui faire un petit sourire poli. Elle sortit les nuggets et le sandwich : je lui sautai au cou et la couvris de mille baisers.
Le poisson trouva refuge dans la baignoire de poupée. Il fallait en changer l'eau souvent, car le jouet n'avait que six centimètres de profondeur. Je passais mon temps à faire des allers-retours jusqu'au tuyau, qui se trouvait dans le jardin, bien loin, et ce petit manège eut vite fait de m'exaspérer. Ma mère me voyant faire émit une suggestion :
« Remplis le avec l'eau de la douche ! »
Illumination ! Je courus à la salle de bains, et allumant l'eau, décidai que j'avais bien mérité un peu de repos moi aussi, et le droit de faire un peu trempette. Aussi, je fermai la porte à clef, et passai une heure de pur délice, à laisser l'eau brûlante couler sur tout mon corps. Puis, mon plaisir fut interrompu par ma mère qui frappait à la porte, en me disant que le poisson allait mourir si je ne changeais pas son eau. Je lui ouvris.
« Mon Dieu, Marjolaine !
- ...
- Tu ne fais pas d'économie d'eau du tout comme ça ! Si tu veux prendre des douches aussi chaudes, ne mets pas d'eau froide, ça consomme beaucoup plus voyons !
- Mais si je ne mets que de l'eau chaude, je vais me brûler !
- Mais non, bien sûr que non, regarde ! »
Elle se déshabilla, et mit le jet d'eau bouillante sur elle.
« Tu vois, tu vois ! Je ne me brûle pas, tu vois ! »
Lorsque sa peau éclata en cloques purulentes, je coupai le robinet, et la confiai aux bons soins de mon père. Je changeai l'eau du poisson, embrassai mes parents sur les deux joues, et Ben et moi rentrâmes à Lyon. Je m'excusai auprès de lui de l'attitude de ma mère : la ménopause la rendait parfois étrange. Il eut tôt fait de me rassurer, il avait connu ça, sa mère a lui était bien plus bizarre.
Emma était encore à l'appartement. Nous avions vécu à trois pendant toute l'année précédente, mais à présent qu'elle quittait la colocation, Ben et moi restions tous les deux, en amoureux. Cela m'emballait et m'effrayait à la fois. Avec un poisson, j'en étais sûre, tout se passerait bien.
Je partis acheter un aquarium, et comme cela me prendrait du temps, je résolus de remplir l'évier d'eau, et d'y installer la bestiole. Bien mal m'en pris, car à mon retour, l'évier était vide.
« Où est mon poisson ? »
Emma courut vers moi :
« Tu as un poisson ? Oh génial, il est où ??
- Je l'avais mis dans l'évier.
- Quelle idée ! Hé, Marjo, l'appart il est à nous deux, moi je vois l'évier plein sans vaisselle dedans, je le vide et puis c'est tout !
- Salope !
- Connasse ! T'oses te plaindre ? Tu te rends pas compte, moi je pars dans deux jours et pendant deux ans j'ai supporté tes saloperies sans rien dire !
- Quelles saloperies ? Tu te souviens quand Ben voulait sortir et que...
- Oui mais toi pendant toute la première année tu ne faisais jamais le ménage !
- Et toi pendant la deuxième ? Je t'ai jamais vu sortir l'aspirateur !
- Oui mais je faisais toute les lessives !
- Et moi toute la vaisselle, même quand ton mec venait bouffer à l'appart !
- De toute manière je sais que tu n'as jamais aimé Victor ! Mais tu sais quoi ? Il t'a jamais aimée non plus !
- Oh !
- Tu croyais qu'en deux ans de coloc tu m'avais jamais pris la tête ?
- Je m'en fous. T'as tué mon poisson.
- Mais non, il est retourné dans la mer ! »
Je rigolai. Je n'étais plus en colère : je pardonne toujours un peu trop vite.
Ben m'acheta un autre poisson. Nous l'installâmes dans l'aquarium le jour où Emma quitta l'appartement. J'embrassai Ben : à présent j'en étais sûre, la colocation à deux allait être géniale.
Je n'avais pas eu de poissons depuis l'enfance. A la mort de mon dernier scalaire, lorsque j'avais sept ans, j'avais un peu pleuré, et puis je n'avais plus jamais manifesté l'envie de remplir d'eau mon superbe aquarium. A présent que j'en avais dix-neuf, et que ma vie prenait un nouveau tournant, rien n'aurait su me rassurer davantage qu'un petit animal.
Nous rendîmes visite à mes parents. Ma mère fut enchantée :
« Vous resterez bien manger ?
- Qu'est ce qu'on mange ?
- Une salade, tu as un peu pris ces derniers temps, tu devrais faire attention à ta ligne. Ben aussi a grossi, ça ne lui va pas bien.
- Je crois qu'on ne restera pas alors.
- Mais il faut que vous mangiez !
- On s'arrêtera au Mc Do, sur la route. »
Ma mère partit en pleurant. Je l'entendais s'écrier :
« Je rends ma fille obèse, c'est de ma faute, de ma faute, j'ai été trop gentille avec elle quand elle était petite, je lui ai tout cédé, TOUT ! »
J'expliquai à mon père :
« On voulait récupérer quelques meubles. Le vieux bureau, et ma bibliothèque, et aussi je voulais savoir, tu as toujours mon aquarium ?
- Alors ça ! Je l'ai foutu en l'air dès que j'en ai eu l'occasion !
- Mais... »
Mes yeux s'embuèrent, et je me mis à respirer bruyamment.
« Mais je VEUX un poisson ! »
Ma mère qui venait de revenir s'écria « un poisson ? Quand tu veux ma chérie, quand tu veux ! Maintenant ? Je vais t'en chercher un tout de suite ! »
Elle passa son manteau et partit à l'animalerie. Je lui criai avant que la porte ne se ferme de bien penser à me prendre un double cheese et des nuggets au passage. Puis, comme mon paternel ne m'était plus d'aucune aide, je descendis à la cave, et ressortis des cartons mes vieux jouets d'enfant : il y aurait bien quelque chose pour faire office d'aquarium là dedans !
Je ne trouvai guère qu'une baignoire de Barbie qui aurait pu convenir. Mais comme ma mère allait revenir avec la bestiole, ça irait largement pour le moment.
Elle arriva en effet à peine deux minutes plus tard, un sac en plastique à la main dans lequel tournait un petit poisson aux gros yeux tout affolés. Je consentis à lui faire un petit sourire poli. Elle sortit les nuggets et le sandwich : je lui sautai au cou et la couvris de mille baisers.
Le poisson trouva refuge dans la baignoire de poupée. Il fallait en changer l'eau souvent, car le jouet n'avait que six centimètres de profondeur. Je passais mon temps à faire des allers-retours jusqu'au tuyau, qui se trouvait dans le jardin, bien loin, et ce petit manège eut vite fait de m'exaspérer. Ma mère me voyant faire émit une suggestion :
« Remplis le avec l'eau de la douche ! »
Illumination ! Je courus à la salle de bains, et allumant l'eau, décidai que j'avais bien mérité un peu de repos moi aussi, et le droit de faire un peu trempette. Aussi, je fermai la porte à clef, et passai une heure de pur délice, à laisser l'eau brûlante couler sur tout mon corps. Puis, mon plaisir fut interrompu par ma mère qui frappait à la porte, en me disant que le poisson allait mourir si je ne changeais pas son eau. Je lui ouvris.
« Mon Dieu, Marjolaine !
- ...
- Tu ne fais pas d'économie d'eau du tout comme ça ! Si tu veux prendre des douches aussi chaudes, ne mets pas d'eau froide, ça consomme beaucoup plus voyons !
- Mais si je ne mets que de l'eau chaude, je vais me brûler !
- Mais non, bien sûr que non, regarde ! »
Elle se déshabilla, et mit le jet d'eau bouillante sur elle.
« Tu vois, tu vois ! Je ne me brûle pas, tu vois ! »
Lorsque sa peau éclata en cloques purulentes, je coupai le robinet, et la confiai aux bons soins de mon père. Je changeai l'eau du poisson, embrassai mes parents sur les deux joues, et Ben et moi rentrâmes à Lyon. Je m'excusai auprès de lui de l'attitude de ma mère : la ménopause la rendait parfois étrange. Il eut tôt fait de me rassurer, il avait connu ça, sa mère a lui était bien plus bizarre.
Emma était encore à l'appartement. Nous avions vécu à trois pendant toute l'année précédente, mais à présent qu'elle quittait la colocation, Ben et moi restions tous les deux, en amoureux. Cela m'emballait et m'effrayait à la fois. Avec un poisson, j'en étais sûre, tout se passerait bien.
Je partis acheter un aquarium, et comme cela me prendrait du temps, je résolus de remplir l'évier d'eau, et d'y installer la bestiole. Bien mal m'en pris, car à mon retour, l'évier était vide.
« Où est mon poisson ? »
Emma courut vers moi :
« Tu as un poisson ? Oh génial, il est où ??
- Je l'avais mis dans l'évier.
- Quelle idée ! Hé, Marjo, l'appart il est à nous deux, moi je vois l'évier plein sans vaisselle dedans, je le vide et puis c'est tout !
- Salope !
- Connasse ! T'oses te plaindre ? Tu te rends pas compte, moi je pars dans deux jours et pendant deux ans j'ai supporté tes saloperies sans rien dire !
- Quelles saloperies ? Tu te souviens quand Ben voulait sortir et que...
- Oui mais toi pendant toute la première année tu ne faisais jamais le ménage !
- Et toi pendant la deuxième ? Je t'ai jamais vu sortir l'aspirateur !
- Oui mais je faisais toute les lessives !
- Et moi toute la vaisselle, même quand ton mec venait bouffer à l'appart !
- De toute manière je sais que tu n'as jamais aimé Victor ! Mais tu sais quoi ? Il t'a jamais aimée non plus !
- Oh !
- Tu croyais qu'en deux ans de coloc tu m'avais jamais pris la tête ?
- Je m'en fous. T'as tué mon poisson.
- Mais non, il est retourné dans la mer ! »
Je rigolai. Je n'étais plus en colère : je pardonne toujours un peu trop vite.
Ben m'acheta un autre poisson. Nous l'installâmes dans l'aquarium le jour où Emma quitta l'appartement. J'embrassai Ben : à présent j'en étais sûre, la colocation à deux allait être géniale.
La colocation
Pour ma première lecture de la matinée, je suis bien tombé : cette colocation sur fond de poisson rouge est des plus savoureuses
Albert-Robert- Nombre de messages : 492
Age : 81
Localisation : Drôme
Date d'inscription : 21/04/2012
Re: La colocation
L'histoire est très sympa.
Le ton convient au personnage de la narratrice, mais il y a des longueurs (comme la scène dans la salle de bain)
Élagué, le texte gagnerait en vivacité.
Le ton convient au personnage de la narratrice, mais il y a des longueurs (comme la scène dans la salle de bain)
Élagué, le texte gagnerait en vivacité.
Invité- Invité
Re: La colocation
Encre pour moi cette impression que le texte ne sait pas trop où il va, avec le potentiel de partir dans plusieurs directions ; ça fini par se stabiliser et suivre son cours mais je trouve quand même l'ensemble en-deçà de tes anciennes performances.
Invité- Invité
Re: La colocation
C'est vrai que certaines mères ménopausées sont bizarres, elles ne demandent qu'à être en cloques.
Comme si leur descendance ne les avait pas assez empoissonnées...
En plus certaines aiment bien quand elles lisent un texte de B-arjolaine juste parce qu'elles aiment ce qui estbranchies branché loufoquerie. Loups de mère et autres phoqueries maritimes, poison à peau douce et co-loques à taire...
Cependant je reste un peu sur ma faim, en fin de conte, j'espérais une chute plus percutante.
Comme si leur descendance ne les avait pas assez empoissonnées...
En plus certaines aiment bien quand elles lisent un texte de B-arjolaine juste parce qu'elles aiment ce qui est
Cependant je reste un peu sur ma faim, en fin de conte, j'espérais une chute plus percutante.
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: La colocation
Comme dit Easter "encre", mais il ne s'agit pas d'un calamar Easter, mais d'un poisson ;-)
Encore ... Je trouve cette histoire plaisante et bien écrite, légère, mais avec une ironie bien présente ; ah ces relations mères /filles !
Au bout du compte, je te donne un conseil : n'adopte jamais un jeune poisson : c'est toi qui finira noyée dans ses contradictions.
Encore ... Je trouve cette histoire plaisante et bien écrite, légère, mais avec une ironie bien présente ; ah ces relations mères /filles !
Au bout du compte, je te donne un conseil : n'adopte jamais un jeune poisson : c'est toi qui finira noyée dans ses contradictions.
Invité- Invité
Re: La colocation
Ben quoi ! Encre et impression, ça va ensemble. Y aurait un lapsus quelque part que ça ne m'étonnerait pas.
EncOre une bonne occasion de rire, grâce à toi aseptans, et à mes propres dépens.
EncOre une bonne occasion de rire, grâce à toi aseptans, et à mes propres dépens.
Invité- Invité
Re: La colocation
M-arjolaine, tu es amoureuse ?
Quand la vie devient beaucoup plus intéressante que l'écriture, ça peut donner des baisses de qualité dans l'inspiration, et je partage l'avis d' Easter.
Quand la vie devient beaucoup plus intéressante que l'écriture, ça peut donner des baisses de qualité dans l'inspiration, et je partage l'avis d' Easter.
Invité- Invité
Re: La colocation
On ne peut pas dire que ce texte, quoiqu'un peu loufoque (mais pas assez à mon goût), ait allumé un incendie. D'autant qu'allumer l'eau n'a jamais fait jaillir d'étincelles. Sinon, pour le ménage, je conseille un poisson nettoyeur (ne pas oublier de remplir l'appartement d'eau). Les espèces surnommées "pléco" sont très prisées (rassurez-vous, elles ne bouffent pas le placo).
Invité- Invité
Re: La colocation
Ça faisait longtemps que je n'avais pas lu de textes de toi. En voyant ton pseudo, qui me rappelait d'autres histoires hyperboliques et fantasmées, j'ai décidé de faire un tour sur celle-ci. Sur d'autres il me semblait avoir apprécié l'harmonie du dosage entre le loufoque et la réalité, sur celui-ci il me semble être moins bien amené. On rit moins, c'est plus lourd. (le coup de l'obésité, par exemple bof... ou est-ce moi qui suis moins bon public ce matin ?)
Mais j'ai apprécié tout de même cette histoire de poisson.
Mais j'ai apprécié tout de même cette histoire de poisson.
Re: La colocation
Bonjour,
L'ensemble m'a semblé tellement invraisemblable ( la mère qui prend sa douche devant sa fille, la nana de 19 ans qui fait un caprice comme une gamine de 4...)que je n'ai pas cru à l'histoire un seul instant et que je suis restée complètement à côté.
Après au niveau du style, je n'ai pas grand chose à redire sauf que j'ai l'impression que certains dialogues sonnent faux.
Au plaisir de te lire,
L'ensemble m'a semblé tellement invraisemblable ( la mère qui prend sa douche devant sa fille, la nana de 19 ans qui fait un caprice comme une gamine de 4...)que je n'ai pas cru à l'histoire un seul instant et que je suis restée complètement à côté.
Après au niveau du style, je n'ai pas grand chose à redire sauf que j'ai l'impression que certains dialogues sonnent faux.
Au plaisir de te lire,
suzannelanson- Nombre de messages : 25
Age : 42
Date d'inscription : 19/06/2012
Re: La colocation
Easter(Island) a écrit:Encre pour moi cette impression que le texte
Ça c'était joli !
presque de la poésie
Marjolaine, je suis allée voir ton www (beau site !), c'est vrai que là c'est un peu plat à côté du joyeux foisonnement loufoque et inventif, et cruel, de ce que j'ai lu (papa avait un cancer du foie, et moi un nouveau portable : ça, j'adore !).
C'est sympa, c'est toujours bien descendu, mais il manque ce vent de folie pour vraiment emporter.
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: La colocation
De ci de là, ta causticité et ta cruauté font mouche, comme à ton habitude (et qu'est-ce que j'aime ça) mais force m'est de reconnaître cette fois que ça fonctionne un peu moins bien au final, car j'ai eu par moments l'impression que ce texte se cherchait un peu, qu'il hésitait entre la narration simple d'une histoire en apparence banale, et l'envie de balancer des petites piques dont tu es si friande.
Le format ne me pose pas de problème, c'est une bonne longueur, pas d'essoufflement mais tout de même un déséquilibre dans la rythme de la narration, certainement lié à cette hésitation mentionnée plus haut.
Ceci dit, qu'à cela ne tienne, j'aime toujours autant te lire.
Le format ne me pose pas de problème, c'est une bonne longueur, pas d'essoufflement mais tout de même un déséquilibre dans la rythme de la narration, certainement lié à cette hésitation mentionnée plus haut.
Ceci dit, qu'à cela ne tienne, j'aime toujours autant te lire.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
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